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[RP] Une vie sur les chemins

Armand.
Elle avait posé son regard sur lui, il avait vu la colère voiler ses yeux. Elle s’en était allée, il l’avait regardé sans bouger. Au coin de la rue elle s’était arrêtée, il était sorti la rattraper.

Il l’avait senti tendue lorsqu’il l’avait prise dans ses bras. Nul besoin d’être divin pour savoir qu’elle fulminait. Mais au-delà de cette colère apparente, qu’en était-il de ses pensées profondes, de celles qu’on garde en nous, bien trop intimes pour être partagées, bien trop dangereuses révélées ? Bras qui s’enroulèrent, chaleur grandissante contrastant avec le froid piquant environnant. Il la sentie peu à peu se détendre dans cette étreinte, sa propre nervosité s’évanouissant au profit d’un sourire sincère coincé au bord des lèvres. Instant d’éternité, de ceux qu’on voudrait qu’ils durent une vie entière.

Quelle était donc cette étrange sensation qui s’instituait dans ses veines nouant son estomac, asséchant sa gorge ? Pensée furtive, à mentalement formulée: Serait ce possible qu’il soit allé trop loin ? Sa désinvolture naturelle s’effaça au profit d’une facette de sa personnalité qu’il ne montrait jamais. Instant de vulnérabilité où la réconforter devint plus important que se cacher derrière des apparences. Tendresse échangée avant de s’éloigner.


Bien vite pourtant la mésaventure fut oubliée, la peur de l’un, la colère de l’autre, effacées. La neige avait de nouveau cessé de tomber et le vent frais avait arrêté de souffler. Brève accalmie arrivant à point nommée leur permettant de rentrer tranquillement à l’auberge... enfin, « tranquillement »….

Le sens de l’orientation quelque peu perturbé d’Adye faillit leur faire découvrir les moindres recoins de la ville alors que l’auberge n’était pas à plus de 5 minutes à pieds. Le jeune homme oublia bien vite ses bonnes résolutions ne pouvant se retenir de railler sa compagne, s’attribuant une fois de plus le beau rôle
. «Décidément que ferrais-tu sans moi… pour un peu je penserais que je te suis devenu indispensable » lâcha t-il moqueur. Bien qu’il n’aimait guère voir de la tristesse chez sa compagne, la réaction de celle-ci l’avait rassuré. Et c’est finalement d’humeur joyeuse qu’il précéda sa compagne dans l’auberge.

Celle-ci lui prit alors les mains, le regardant les yeux brillants. Un sourire lubrique naquit sur le visage du blondinet à qui il ne fallut pas longtemps pour comprendre les insinuations de la brunette.
« Oui vraiment indispensable » murmura t-il alors qu’elle le menait vers les escaliers.

Adye ?


Une voix féminine s’éleva derrière le jeune homme captant aussitôt l’intention de la précité. Une mine interrogative se dessina sur ses traits alors qu’il regardait sa compagne. Celle-ci ne semblait pas connaitre jeune femme qu’Armand ne manqua pas de maudire avant de se retourner pour cette interruption inopportune. Sa nuit avec sa belle devrait attendre, mais peut importait finalement pour le jeune homme puisque l’orage était passé.. peut être même se risquerait il à draguer cette nouvelle proie au visage angélique qui se représentait sous ses yeux.
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juste un jeune con prétentieux...
pnj
Avalant une nouvelle gorgée de bière, il regarda les deux femmes. L'une, celle avec l'homme blond, était vraiment belle, et vraiment jeune. Peut être trop jeune pour Carlisle, peut être pas. Son estomac gargouilla furieusement. CArlisle se tourna vers le comptoir, posa sa bière et demanda a Bill :

"Dis moi, tu fais des crédits ?"

L'autre en face perdit son sourire ,posa ses coudes sur la table et fixa Carlisle dans les yeux.

"Parce que tu peut pas payer ta bière ?"

Carlisle grimaça. Il faut dire que l'approche n'avait pas non plus été discrète ou quoi que ce soit. Il finit rapidement sa bière, puis il se leva du tabouret ou il était assis. Il fouilla les poches de son pantalon, puis celles de sa cape, plus nombreuses, et il dû s'avouer vaincu. il n'avait pas d'argent sur lui. Quoique...Un plan émergea dans la tête du fourbe :

"Si ! Bien sûr ! J'ai laissé ma bourse dans ma chambre, attends, j'vais la chercher."

Il lui fit un sourire et Bill retourna a son lavage de chope en grommellent et pestant contre Carlisle .Ce dernier se dirigea vers l'escalier et il bouscula le jeune homme. Rapide comme l'éclair, vif comme le vent, il plongea sa main dans la poche du blondinet et prit la bourse qui s'y trouvait, la cachant dans une des poches de sa cape. Il toisa le blondinet, et, poursuivant sa marche vers sa chambre, il dit :

"Pourriez faire attention au moins !"

Il monta les escaliers en faisant semblant de grommeler dans sa barbe, un grand sourire aux lèvres. Il entra alors dans sa chambre, et il sortit la bourse de sa poche. Il en vérifia le contenu, juste assez pour se payer sa bière. Il transvasa les pièces dans une de ses poches et lança la bourse par la fenêtre. Il prit, sa rapière, la mit a sa ceinture et il redescendit en bas dans la grande salle. Il retourna au comptoir et il donna une pièce a Bill :

"Tu vois, j't'avais dit ! J'te la paye c'te bière ! Et met moi un bout de pain chaud !"

L'aubergiste grommela, empocha la pièce et lui donna un bout de pain. CArlisle lui donna quelques pièces au change et il commença a manger, lentement, les yeux rivés sur la p'tite jeune là bas.
Sunie
[Autun Taverne Municipal, après les distractions…]

Elle avait l’impression qu’ça f’sait des lustres qu’elle attendait dans c’te taverne, elle eu tout l’loisir d’voir la p’tite Adye, qui avait bien grandit, faire une belle démonstration d’son caractère, la donzelle en face n’devez pas savoir, qu’si jeune elle en dégageait pas mal, Sunie s’retenait d’rire en s’demandant a quel moment l’tavernier allait la sortir d’la taverne, sacré habitude que celle là, un des jeux favoris, heureusement pour lui, il avait eu la chance, oui on peu appeler ça une chance, qu’Adye ai trouver c’te donzelle pour qu’il soit tranquille.

Sunie avait finit son repas d’puis un bon moment et sirotait une choppe tranquillement quand elle vie Adye sortir, un jeune homme sortir a sa suite... puis les voilà qui r’viennent ... alors qu’elle zieutait l’énergumène au comptoir qui l’amuse… Elle avait pas envie d’la manquer a l’occasion d’une autre sortie et décida d’ce lever, quelques pas dans leur direction, l’regard azur qui glisse sur l’fessier du jeune homme qui lui tournait l’dos, p’tit sourire en coin , l’a du goût la gamine... ’fin elle dit la gamine alors qu’en fait elles ont pas tant d’différence que c’la, Sunie a tout juste environs deux ans d’plus… yeux qui s’décrochent de la silhouette masculine pour s’poser sur Adye avec une pointe de malice.


Adye ?

Perdue dans ses pensées.. alors que le jeune homme qui accompagne Adye jette un r’gard d’prédateur sur elle, Sunie s’dit qu’s’il connait l’caractère d’Adye, il est loin d’ce douter d’celui de Sunie. L’regard azuréqui s'detourne et qui fixe Adye, celle-ci encore probablement énervé lui répond sech’ment

On s'connaît?

Sunie sourit esquice un sourire en coin et lui propose d’un geste de rejoindre une table afin d’discuter plus tranquil’ment, elle sait déjà d’avance qu’elle va rechigner juste pour l’principe mais appuie avec ces paroles….

Bien sûr qu’on s’connait !! Sinon comment j’aurai pu t’reconnaitre et associé ta bouille de peste a ton prénom….Sunie s’marre en r’pensant dans qu’elle circonstance elle s’sont connue… pis la pointe de provocation adressé a Adye.

T’rappel pas d’ce contrat où j’suis arrivé avant toi,
oui oui j’dis bien avant toi, et puis qu’final’ment ont l’as fait ensemble…


L’étranger du comptoir choisie justement c’moment là pour bousculer celui qui doit être le compagnon d’Adye, l'azur s'assombri ...Tss dommage ça va r’partir en bataille alors qu’Sunie aurait bien fait connaissance…juste pour entrevoir qu’elle sorte d’homme est d’assez bonne constitution pour supporter Adye. Surtout pas pour aut’chose, Sunie s’encombre de rien et sur’ment pas d’un homme et des prises de tête qui vont avec comme elle vient d’voir avec Adye...
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Adelinda
Le regard soupçonneux de la voleuse est posé sur la femme qui lui fait face. Elle attend de savoir de quoi il en retourne, en espérant bien que ce n'est rien d'important. Elle a d'autres choses à faire que de se taper la causette avec la gueuse du coin. Menfin elle doit bien s'avouer que son visage lui dit quelque chose... Pas une nana qu'elle a tabassée, elle se serait pas avancé vers elle comme elle vient de le faire. Mais c'est qui... Une grande fille avec des cheveux bruns, le même regard bleu que le sien, et à peine plus âgée...
Adye cherche dans sa mémoire d'où elle peut bien connaître cte femme, mais impossible de s'en souv'nir. Bah, après tout, elle va bien lui rafraichir la mémoire! C'est bien pour ça qu'elle ne l'envoie pas chier, comme elle en a envie.
Tant pis, son blondinet va attendre un peu. Après tout, ils ont bien déjà attendu près d'un mois avant de se revoir, ils vont bien patienter encore quelques minutes...

Du regard elle suit la main de la jeune femme qui désigne la table à laquelle elle était assise quelques secondes plus tôt, et repose les yeux sur la femme. Un petit soupir franchit ses lèvres, et elle se retourne vers Armand, l'air légèrement ennuyé.


Désolée chéri, j'crois qu'on va d'voir attendre un peu... T'as qu'à monter, j'en ai pas pour longtemps.

Après lui avoir dit quelle était sa chambre, elle l'embrasse et se retourne pour se diriger vers la femme qui a retrouvé sa place. Plutôt que de s'assoir, elle se plante devant elle et croise les bras sur sa poitrine, attendant qu'elle commence les explications. Explications qui ne tardent pas à venir.

T’rappel pas d’ce contrat où j’suis arrivé avant toi,
oui oui j’dis bien avant toi, et puis qu’final’ment ont l’as fait ensemble...


Un contrat... Elle, arrivée avant... Soudainement l'image d'un temps qui lui semble si lointain lui revient en mémoire! Mais oui! Cette greluche qui avait failli mettre tout son plan à l'eau! Et qui finalement s'est retrouvée être sa partenaire dans les coups fourrés durant un certain temps! Purée, elle a vraiment pas de mémoire... Jusqu'à oublier celle avec qui elle a brigandé pendant un moment... Pour ça qu'son visage lui était pas inconnu.

Ah wé, j'me souviens maint'nant... Sal... Sol... Soleil! C'est bien ça ton nom? Ou un surnom, j'sais plus.

Mais une autre voix s'élève avant que la jeune femme ne puisse répondre. Adye détourne le regard pour voir l'homme du comptoir qui la reluquait sans vergogne monter les escaliers, après avoir bousculer son homme. Oho! Elle connaît bien cette façon de faire, pour l'avoir elle-même pratiquée plus jeune. Mais Armand est assez grand pour se défendre tout seul, aussi reporte-t-elle son attention sur son ancienne compagne de route. Finalement elle pose ses fesses sur le siège en face d'elle.

Alors, tu fais quoi là? Toujours à écumer les ch'mins?

Et voilà la nostalgie qui la prend. Cette envie de retrouver les combats, de soutirer leurs si précieux écus aux richoux passant sur son chemin se fait de nouveau sentir au plus profond d'elle-même. Elle n'est pas faite pour rester honnête durant trop longtemps... Il lui faut de l'action...
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Armand.
[Dans la grande salle de l'auberge]

Adye se retourna vers lui le sortant de la contemplation de la vagabonde. Prit sur le fait, Armand tenta alors de reprendre contenance en esquissant un de ses sourires charmeurs dont il faisait tant usage tout en priant pour que sa belle n'ai rien remarquée de ses pensées.

A son grand soulagement, elle se contenta de lui proposer de monter l'attendre dans leur chambre, lui faisant ainsi comprendre qu'elle souhaitait discuter tranquillement avec ce qui semblait être une vieille connaissance depuis longtemps perdue de vue. Le regard du jeune homme passa alors alternativement sur les deux femmes, signe que sa curiosité était piquée au vif. Pourtant il se contenta de répondre au baiser de sa belle avant de tourner les talons pour rejoindre le premier étage.

Il percuta alors de plein fouet un type qu'il n'avait absolument pas vu venir. Ce dernier se mit à grommeler sans même prendre le temps de s'arrêter ou se s'excuser avant de disparaitre dans les escaliers, laissant Armand quelque peu pantois. "Espèce de crétin" pensa le jeune voyageur en empreintant le même chemin à sa suite. Dieu qu'il avait horreur de ces rustres malpolis.


[Au premier]

Arrivé au premier étage, le jeune homme laissa son regard vagabonder dans le couloir. Aucun signe de l'étranger, surement qu'il avait déjà rejoint sa chambre. Armand dodelina de la tête puis poussa la porte qu'il avait à sa droite, celle où il avait dormi en arrivant à l'auberge. Il marqua un temps d'arrêt en la constatant vide, aucune trace de Lili. "Mouarf, elle a du aller faire un tour, doit pas être loin avec le temps qu'il fait dehors" pensa-t-il en s'installant sur le lit.

Il resta quelques minutes à rêvasser, observer deux pigeons en train de se battre pour quelques miettes de pain posées sur le rebord d'une fenêtre, contempler le modeste mobilier de la chambre.... Bref, le blondinet tournait en rond. Il faut dire que seul, ou plutôt sans public pour l'admirer, Armand s'ennuyait bien vite. Il décida alors de redescendre au bar. Une bonne chopine serait de bien meilleure que les deux pigeons. Et puis, comme ça il pourrait garder un œil sur sa compagne ce qui n'était pas pour lui déplaire. Marre de voir tous ces types la reluquer sans cesse.


[Au comptoir de l'auberge]

Il descendit alors les escaliers, regarda un instant les filles discuter puis se dirigea au bar. Il remarqua que l'étranger bourru était lui aussi redescendu et que quelques clients avaient disparus remplacés par d'autres.


- Une bière... demanda Armand au tavernier tout en s'essayant.
- Ca f'ra 70 deniers, répondit le dénommé Bill en posant la chopine devant son client.

Tout en cherchant sa bourse, Armand demanda:
dites vous auriez pas vu ma sœur sortir?
Le tavernier le regarda d'un air suspect puis répondit : Elle a quitté l'auberge y a une petit bout de temps jeune homme, pas longtemps après vot'e départ en faite.. mais elle a pas dit ou elle allait....
Voyant Armand fouiller dans toutes ses poches à la recherche de ses précieux écus, le tavernier reprit : J'espère que t'as de quoi m'payer gamin.

Armand le regarda alors mi-hébété, mi-inquiet... il venait de se rendre compte que sa bourse avait disparu. Il se repassa alors en tête le fil de sa journée sous l'œil impatient du bill... L'arrivée à Autun... La chambre qu'il avait payé en arrivant.... sa chopine à la taverne municipale et sur le chemin les ramenant à l'auberge il se revoyait en train de taquiner Adye en lui disant qu'elle devrait bientôt l'entretenir car il n'avait plus un copec.

Je l'avais pourtant en entrant...
dit-il plus pour lui-même que pour le tavernier. Il releva alors la tête pour regarder autour de lui pour voir si elle n'était pas tombée.... mais rien. Son regard croisa celui de son voisin qui affichait un sourire moqueur et la scène de la bousculade lui revint en mémoire. Même le bill, à en croire son expression venait de comprendre.

- Enfoiré... maugréa alors armand avant de s'avancer d'un pas souple et rapide vers le petit plaisantin et de lui envoyer son poing en pleine mâchoire le faisant tomber au sol. Alors qu'il le surplombait, les yeux d'armand lançait des éclairs. Après tout, contrairement à ce qu'il se plaisait à raconter, il avait été élevé dans la rue et de ce fait il en connaissait plutôt bien les ficelles.

-T'avise plus jamais de m'approcher... siffla-t-il à l'intention de sa victime. Et reste à terre si tu veux pas que je t'en colle une autre , poursuit-il tout en vérifiant que le cloporte n'était pas armé et ne pourrait donc pas le blesser avec une arme dissimulée.

Tout en continuant à le fixer, Armand demanda ensuite au bill :
Alors tavernier, vous acceptez les voleurs dans votre auberge ou on peut les foutre dehors? et sans attendre de réponses de la part de ce dernier, il joignit le geste à la parole, relevant l'étranger par le col qu'il entraina vers la sortie.
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juste un jeune con prétentieux...
Sunie
Le jeune homme qui accompagnait Adye les laissa toute deux discuter ensemble … après s’être assuré qu’elles se connaissaient. Le feu crépitait et mourait doucement dans la cheminée, baignant la pièce d'une douce et chaude lueur. Les ombres dansaient au sol et sur les murs. Elles prennent places sur la table du fond qu’occupait Sunie quelques instant plus tôt, hèle le tavernier pour qu’il leur apporte deux choppes, elles trinquent a leur retrouvailles…

Alors, tu fais quoi là? Toujours à écumer les ch'mins?

Sunie esquice un sourire espiègle, ôte sa cape et s’adosse a sa chaise, réfléchit un instant a sa réponse tout en glissant un doigt sur le rebord de sa choppe puis relève son regard azuré et le plonge dans celui d’Adye….une légère nuance différenciait les deux jeune fille, Sunie…elle.. traquait les marreau qui avait délesté de leur bien les voyageurs ou autre… et prenait une part du butin négocié dans le contrat.


D’jà c’est pas soleil c’est Sunie !!!


Légère mou et pliss’ment d’nez au souv’’ir d’la dernière fois où une dame l’avait appelé d’la sorte, Sunie dans toute sa jeunesse n’avait pas compris de suite que c’étais une Dame qui appréciait un peu trop les jeunes filles…’fin elle l’avait compris juste après et c’étais vite trouvé une excuse pour filer…L’rayon d’soleil était partie en un éclair avec un jeune homme….quand la dame c'était un peu trop approchée...pour mieux lui expliquer....heureuse'ment que cette connaissance etait passé par là a c'moment là...L'sourire s'affiche a c'souv'nir.... Vincent cherchant sa femme et r'partant avec elle dans les ruelles du village où Sunie l'avait apperçue...

Et bien je traque... j'chasse toujours... de plus en plus de villageois préfère passer par une personne comme moi pour retrouver leur bien volé...
Plutôt que par la justice... qui met des lustres et qui n'est pas sûr de te les r'trouver... , moi j’prends une part dessus et eux ont une chance de plus de retrouver au moins une partie d’leur bien perdue dans l’voyage…


Elle scrute le regard d’Adye, leger sourire en coin.... un contrat bien sur qu’elle en a un actuellement, elle aime vadrouiller mais pas sans rien en retour, les voyages c’est toujours enrichissant a qui sait les exploiter correctement.

Et toi que fait tu dans ce village ?


Elle hausse un sourcil interrogateur, puis s’mord la lèvre inferieur espieglement, ça s’trouve… elles sont encore sur l’même contrat….Elles s’rai pas trop d’deux pour ferrer ce vil mesquin qui se cache dans sa tanière… En revanche Sunie s’disait qu’elle aurai une moins grosse part pour elle, mais qu’importe, si elles s’marraient autant que la dernière fois…

Dans un fracas de porte l’compagnon d’Adye sort en tourbillon…Sunie observe le compagnon d’Adye qui est revenue…en réfléchissant elle s’dit qu’lui aussi pourrai bien jouer son rôle, l’a l’air mignon, charmeur, cache une certaine malice et s’laisse pas faire lui non plus… pt’ être oserai t’il se joindre a elles et n’attendrai quand même pas une autorisation d’Adye….

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Adelinda
Ah oui, c'est ça, Sunie... A l'expression du visage de la jeune fille, elle n'a pas l'air d'avoir apprécié l'nouveau prénom. Petit haussement d'épaule, qui montre qu'en fait elle s'en fiche un peu.

Donc elle continue à traquer. Adye n'attend que ça, pour sa part. Elle, elle est à Autun pour retrouver Merce, avec qui elle doit prendre une mairie, si tout se passe bien. Mais avec la chance qu'elle a, très possible que quelque chose cloche à un moment ou à un autre... Rhaaa! Nan, pas penser ce genre de chose! Elle va s'apporter elle-même la poisse!

Tout en continuant de l'écouter parler, la jeune fille s'empare de la chope nouvellement posée devant elle, et fait doucement tourner le liquide à l'intérieur du récipient par un petit mouvement de rotation de la main. Dans peu de temps elle retrouvera cette action qui lui manque tant. Pour cela, jamais elle ne saura remercier suffisamment Merce. Du moins pas comme lui semble l'espérer. Petit coup d'œil jeté à l'escalier, puis elle repose son regard sur Sunie. Elle porte la chope à ses lèvres et prend quelques gorgées de la boisson, pour ensuite la reposer en esquissant une légère grimace. Elle n'a jamais été vraiment ferrue de bière, surtout depuis le jour où elle s'est retrouvée malade comme un chien après le concours de la Teste.


Bah moi j'attends un ami pour un... contrat un peu plus loin. J'commençais à m'assagir, mais c'est vraiment mortel une vie honnête. Donc j'ai sauté sur l'occasion dès qu'elle s'est présentée.

Ca oui, on peut l'dire! Dès que Mercenarius lui a parlé de cette mairie à prendre, elle a répondu présente sans même prendre le temps de réfléchir! Et d'après ses dires, elle n'aura pas le temps de s'ennuyer! Voilà tout ce qu'elle recherchait il y a peu. Enfin de quoi cogner les gens... Que demander de plus?

Alors qu'elle repose la chope sur la table, la voix d'Armand retentit dans son dos, visiblement énervé. La jeune fille se retourne pour voir ce qu'il se passe, et se met à sourire franchement en le voyant empoigner le maraud. Ah bah ayé, il s'est rendu compte! Pas souvent qu'elle le voit perdre son calme, mais ça vaut le coup d'œil. De nouveau elle se retourne sur Sunie, et penche légèrement la tête, une expression réfléchie sur le visage.


T'es à la recherche de bandits à soulager d'leurs biens en c'moment? la questionne-t-elle tout en se disant qu'il serait amusant de retrouver le passé en retravaillant ensemble. Bien sûr, elle n'allait pas laisser tomber la mairie de Merce, mais si elle pouvait s'exercer, ce ne serait pas plus mal. Après tout, rien ne dit qu'elle a gardé la main...
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Sunie
[Autun Taverne Municipal, toujours …]



Elle sirotait tranquillement sa choppe tout en écoutant attentivement Adye, léger éclat de rire quand elle l’entendit de s’assagir mais de mourir d’ennuie à propos de vie honnête. Puis se redressa lorsqu’elle lui parla de sauter sur l’occasion. Elle cru comprendre que la jeune fille voulait tellement de l’action qu’elle risquait de s’enrôler avec une personne peu sûr. Enfin en même temps rien de mieux pour forger l’expérience, en revanche elle devait se renseigner et se méfier des beaux parleurs. Elle jeta une œillade discrète vers le compagnon d’Adye, se demandant s’il était assez malin pour déjouer de tel piège dans lesquels Adye pouvait tomber ou s’il état de ceux qui pouvait la leurrer aussi.

Hausse un sourcil lorsqu’Adye lui demande si elle envisage de soulager quelqu’un, héhé elle reste aux aguets quand même, sourire malicieux qui s’affiche au coin des lèvres, puis elle glisse sa langue sur sa lèvre inferieur en réfléchissant et fixant Adye d’un regard espiègle. Elle s’adosse sereinement sur sa chaise se mordant les lèvres, doit’ elle lui en parler, oui sûrement, la jeune fille a envie de bouger, mais pas n’importe comment….
Elle prend une légère inspiration et lui répond d’une voie claire et savoureuse…

Et bien si j'te disais qu'oui….
'fait c’est l'jeu du qui est pris qui croyait prendre…j’ai r'pérer une proie qui m'prenait pour cible, 'fin de compte je crois bien qu’il va filer dans l’autre sens de peur de me retrouver en face, ou que j'fasse volte face dans la nuit je ne sais trop…
En plus il me défie… j'adore les defis ...mais bon avance et recul alors comment veut tu que je…’fin bref. j’ai envie d’une p'tite traque pour m’amuser un peu… 'fin bon si t'es sur aut'chose…


Sunie préféra omettre de lui dire que sa proie étant du genre a vouloir, le beurre, l’argent du beurre et essayer d’avoir la crémière aussi sauf que la crémière c’étais esquivée sans rien dire, et rien accorder, l’ego en avait donc prit un coup… En revanche il devait avoir des doutes sur les projets de Sunie et pour cette raison se faisait invisible dans les ruelles des villages traversé ou bien prenait un nom d’emprunt. D’ailleurs elle avait crue l’apercevoir passant les portes du village, peut être oserait’ il se présenter, elle en doutait fortement, il allait falloir le trouver dans la nuit des chemins. Cette fois ci tout devrai se faire vraiment subtilement car Sunie était sur le point de devenir écuyère et ne voulait pas que ces fait, gestes ou paroles portent préjudice a celle qui lui avait donné confiance…
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Adelinda
Hum... Apparemment elle a quelque chose de prévu, mais pas sûr qu'elle, elle puisse être de la partie. Bah, tant pis. Elle aura bien d'autres occasions. Et si tout se passe bien, dans peu de temps elle sera riche, aura eu de l'action, et aura peut-être même la chance d'avoir son portrait dans plusieurs villages. La chaaaance...

Elle se retourne en entendant de nouveau le son de la coche indiquant la porte s'ouvrir, et se met à sourire en voyant Armand revenir, sans le voleur. Au moins lui aura eu de quoi se défouler, à défaut de garder ses écus. Elle le voit qui s'avance vers leur table. Elle qui pensait qu'il aurait fait mandé un bain à l'aubergiste... Tant pis, ils attendront un peu. Après tout ils ont tout le temps. En tout cas une chose est sûre, elle n'a pas vraiment envie de le voir essayer sa séduction sur Sunie. Là elle n'a qu'une seule envie, et cette envie est à des lieues de la dispute que cette tentative engendrerait.


Armand, Sunie. fait-elle en guise de présentation, pour se lever ensuite. Contente de t'avoir revue, p'tètre qu'on s'reverra avant qu'on r'parte.

Puis se tournant sur Armand:

J'monte, j'vais d'mander à c'qu'on prépare un bain aussi... Envie d'me décrasser...

Sur ces mots elle se retourne pour se diriger vers l'aubergiste, et lui souffle quelque chose qui a rapport avec un baquet d'eau chaude. Puis de nouveau elle fait demi tour sur elle-même, pour poser son regard sur le blondinet, et elle avance vers l'escalier qu'elle commence à grimper, espérant qu'Armand aura compris le message... C'est que des fois faut vraiment tout leurs expliquer par A+B à ces messires. Et puis si il préfère rester à tester sa séduction sur Sunie, qui n'hésitera pas à l'envoyer paître... eh bien il trouvera la porte de sa chambre close. Elle veut bien lui laisser une minute, mais pas une de plus.

Une fois arrivée dans la chambre, la jeune fille se débarrasse de sa besace qu'elle jette dans un coin, et ôte ses armes qui rejoignent le sac.
Défaisant le lacet de cuir qui retenait ses cheveux en un chignon mal fait, Adye avance vers la table sur laquelle est posé un broc d'eau et une cuvette. Un brin de toilette sera le bienvenu, en attendant le bain. Elle renverse donc l'eau dans la cuvette et plonge ses mains dedans pour s'en asperger le visage afin d'enlever le maximum de poussière accumulée lors du voyage. Puis lorsque ceci est fait, elle défait les nœuds de sa chevelure à l'aide de ses doigts, et enlève finalement ses bottes et le bustier.
Vêtue alors seulement de sa chemise et de ses braies, elle se dirige vers le lit, sur lequel elle s'allonge.
Bientôt des bruits de pas se font entendre du couloir, la voleuse se redresse sur le lit.
Armand ou l'aubergiste avec le baquet d'eau chaude?

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Armand.
[Taverne municipale, rez de chaussée]

La main serrée avec force sur le col de la chemise du gredin, Amand s'avança d'un pas décidé vers la sortie. Si ce petit malin voulait de l'action, il n'allait pas être déçu mais pas question pour autant de se donner en spectacle devant les dames bien que pour pavaner devant Adye, l'idée de déclencher une bagarre lui traversa l'esprit. Cependant, ne souhaitant guère créer une émeute dans laquelle il pourrait y perdre quelques plumes, le blondinet n'en fit rien et se contenta de foutre à la porte le plaisantin qui n'opposa que peu de résistance le décevant d'autant plus... même pas de quoi s'amuser un peu. Sur le pas de la porte, il regarda alors avec dédain le pauvre diable glisser sur la neige et soupira. Il avait beau ne pas être d'une honnêteté à toute épreuve lui-même, les gueux dans le genre de ce lascar l'horripilait. Qu'elle classe y avait-il à bousculer un type et profiter de sa surprise pour jouer les pickpockets alors qu'il est tellement plus gratifiant d'arriver se faire offrir tout ce que l'on désirait en séduisant une jeune naïve au détour d'une taverne ou mieux encore une nobliotte croisée sur un chemin. Un sourire naquit sur le visage du jeune homme à cette pensée. Juliette oui Juliette en était le parfait exemple. Il avait profité de l'embarras de la jeune noble qui avait faillit le renverser pour se faire passer se faire inviter à ripailler dans le cossu château de la jeune dame ou il pu se régaler d'un somptueux festin, lui qui n'avait plus un sous en poche depuis des jours. D'ailleurs, il y serait surement encore s'il n'avait pas décliné l'invitation à rester dormir prétextant que même appauvrit un honnête homme n'abusait jamais de l'hospitalité d'une dame ... Et c'est avec un bonne miche de paix, des effets propres et quelques piécette qu'Armand avait quitté le château un sourire aux lèvres.

La voix rocailleuse du tavernier lui hurlant de fermer la porte le sortie de ses pensées. En effet, il faisait encore bien froid et avec le vent qui soufflait la neige avait tôt fait d'entrer dans la taverne. C'est avec un sourire narquois qu'il porta un dernier regard sur le gueux avant de refermer la porte derrière lui. Il n'était pas mécontent de voir tous les regards posés sur lui et ne se pressa donc pas pour aller rejoindre les deux demoiselles.

Ses azurs se plantèrent dans les émeraudes de sa compagne qui entrepris de faire les présentations lorsqu'il arriva enfin à sa hauteur. Il lui offrit un sourire avant de passer une main dans l'ébène d'Adye. Bref moment de tendresse avant qu'il ne porte son regard sur Sunnie, son sourire s'agrandissant davantage. Il fallait bien le reconnaitre, Adye savait s'entourer de belles femme...


Enchantée demoiselle, dit-il en inclinant légèrement la tête. Allait-il s'autoriser à s'amuser un peau et à déclencher une fois de plus la colère d'Adye? L'idée lui traversa l'esprit mais sa compagne ne lui en laissa guère le temps. En effet, à peine les présentations furent faites qu'elle prit congé de son amie les laissant seul un instant après avoir expliqué qu'elle souhaitait montrer un moment pour prendre un bain.

"Bain"... ce mot à lui seul fit oublier à Armand tout ses projets. Il adorait certes faire enrager sa compagne mais il aimait encore plus leurs trop rares occasions de partager un moment d'intimité. Après tout, ils y seraient surement déjà si la dite "Sunnie" ne les avait pas interrompues. Ilen oublia presque cette dernière, toute occupé qu'il était à dévorer des yeux sa compagne montrer les escaliers. Ce n'est que lorsqu'elle disparu de son champs de vision que le jeune homme reporta son attention sur la jeune femme et lui dit :


S'eut été avec plaisir que j'aurais continué à discuter mais voyez-vous je me sens comme qui dirait "crasseux" après avoir touché l'autre porc et je pense qu'un bon bain ne me ferra pas de mal...
Il offrit un sourire complice à la jeune femme ne doutant pas qu'elle ne s'offusquerait en rien de cet abandon un peu précipité. Alors qu'Armand s'apprêtait à montrer les escaliers, le tavernier refit son apparition avec l'eau chaude.

Laissez je m'en occupe!, lui dit Armand d'un ton aimable mais qui ne laissait guère place à la négociation. la bassine en main il se retourna une dernière fois vers sunie et lança :
J'espère avoir le plaisir de vous revoir bientôt.. je suis persuadé que nous trouveront pleins de choses à nous dire..
Il laissa ainsi sa phrase en suspend se contentant de la ponctuer d'un clin d'œil avant de disparaitre à son tour dans les escaliers.


[Une chambre...]


Arrivée sur la pas de la porte, armand se libéra une main pour ouvrir cette dernière veillant à ne pas renverser l'eau. C'est avec délicatesse qu'il l'ouvrit cherchant déjà des yeux sa compagne qu'il trouva assise sur le lit. Un sourire joyeux orna alors son visage et tout en s'approchant d'elle lui dit :
Vous avez demandé le service d'étage ma demoiselle?

Il s'avança alors dans la pièce et posa l'eau sur la petite table près du lit avant de s'asseoir au bord de celui-ci et de déposer un tendre baiser sur les lèvres de sa compagne puis lui murmura à son oreille : ma demoiselle à t-elle des exigences particulières ?

Sourire taquin qui s'affiche sur ses lèvres alors qu'il plonge une nouvelle fois son azur dans ses yeux. Si elle le souhaite, il pourra se faire le plus tendre des amants.
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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Dans la chambre de l'auberge, toujours à Autun

A peine s'est-elle redressée que la porte s'ouvre, laissant ainsi apparaître le blondinet portant le baquet d'eau. Un petit sourire orne alors les lèvres de la jeune fille, qui se voit tout de même un peu rassurée. Elle aurait trouvé dur de devoir fermer sa porte à son compagnon... C'est que ça fait un sacré moment qu'ils ne se sont pas retrouvés seuls tous les deux... Et puis... ça lui manque... Elle doit bien avouer que depuis qu'elle a connu ça, elle en est devenue friande...

Elle le suit du regard alors qu'il s'approche d'elle après avoir déposé le baquet, et reprend ses aises sur le lit, s'adossant contre les oreillers dans une pose lascive, tout en remontant légèrement sa jambe droite. Un petit sourire mutin apparaît sur ses lèvres qui se voient rapidement recouvertes par celles de son compagnon, et alors qu'il remonte lentement jusqu'à son oreille elle ne peut s'empêcher de lui répliquer:


Huuum... je sens que je vais tester ma séduction sur ce garçon d'étage moi... Sauriez-vous me résister...?

Joignant le geste à la parole, elle tend le bras, plaçant sa main sur sa nuque, et l'attire vers elle pour échanger plus qu'un tendre baiser. Si elle sait faire montre de douceur en de rares occasions, en ce moment c'est plutôt un volcan qui menace de rentrer en éruption qui enflamme les sens de la demoiselle. Et son baiser le montre bien. Mais ce n'est pas si étrange que cela. Près d'un mois s'est écoulé depuis leur dernière nuit ensemble, et il a bien su comment faire pour la rendre désireuse de recommencer à la première occasion... Et puis... il lui a manqué. Plus qu'il ne pourrait le penser... bien qu'il clame toujours haut et fort qu'elle est folle de lui... tsss p'tit prétentieux!

Doucement elle se détache de lui pour poser son front contre le sien, et lui murmure, son petit sourire toujours bien en place sur ses lèvres, mais une expression sincère en plus sur le visage:


Ca fait du bien d'être de nouveau près de toi...

Puis elle l'attire de nouveau contre elle, son corps recouvrant le sien, ses baisers n'en finissant plus.
Et ce sont seulement des coups frappés à la porte qui évitent au bain d'être de nouveau reporté. En effet, l'aubergiste vient de monter deux autres seaux remplis d'eau chaude, prétextant qu'un seul ne suffirait pas à remplir la bassine.
Après que la dénommé Bill, diminutif de William? ait terminé sa besogne, le couple se voit de nouveau seul dans l'intimité de cette chambre.
Adye repousse doucement son compagnon, et se lève du lit, pour faire un pas en direction de la bassine remplie.


L'eau est encore toute chaude, ce serait dommage de ne pas en profiter non? lance-t-elle à Armand en tournant la tête vers lui, son sourire mutin ayant retrouvé sa place sur ses lèvres. Et tandis qu'elle avance vers la bassine, lentement elle délace les lacets de sa chemise, qui bien vite se retrouve à l'emplacement du reste de ses affaires, bientôt rejoint par les braies recouvertes de poussières.
Seulement parée de sa chevelure d'ébène qui cache à peine sa nudité, elle se retourne sur le jeune homme blond:


Voudriez-vous m'accompagner dans mon bain messire?

Elle pose alors ses azurs sur lui, le déshabillant du regard. Le bout de sa langue vient humidifier ses lèvres, geste familier trahissant son impatience et son envie.
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Armand.
[Dans la chambre]


A peine avait-il franchit le seuil de la porte que toutes ses idées de Don Juan concernant Sunie s'était envolées. Assis au bord du lit, sa compagne à ses côtés, juste le temps d'un baiser il n'était plus le jeune homme arrogant, séducteur et prétentieux qu'il montrait à tous. Non, c'était un de ces rares moments où il se permettait de n'être que l'adolescent insouciant, heureux presque vulnérable qu'il tentait désespérément de cacher sous une apparente désinvolture souvent horripilante. Il préférerait surement se pendre que de le lui avouer mais force était de constater qu'il ne pouvait absolument rien lui refuser dans ces moments là.
Un large sourire éclaira son visage lorsqu'elle proposa de tester ses charmes sur le garçon d'étage. Immédiatement le petit côté théâtral qu'il se donnait souvent repris le dessus et c'est naturellement entre deux baisers qu'il répondit :


Faites donc jeune demoiselle si vous pensez pouvoir m'amadouer... mais il vous faudra faire montre de bien des talents... tellement de femmes avant vous s'y sont déjà essayé que je risquerais peut-être, à vous voir trop commune de m'ennuyer.

Il avait dit sa tirade avec douceur, prenant soin de détacher chaque mot, exagérant certains pour se mettre d'autant plus en avant. Sans nul doute voulu t-il la faire rire s'attendant à une réplique cinglante qui donnerait alors lieu à une nouvelle joute verbale ou chacun ferrait montre de son indépendance tout en cherchant une fois encore à séduire l'autre. Pourtant, la jeune femme n'en fit rien et se contenta de poser son front contre le sien, avouant dans un murmure être bien en sa compagnie avant de l'attirer dans un nouveau baiser passionné.

Le cœur du jeune homme manqua un battement. S'il est vrai que c'était la Adye colérique, vindicative et volcanique qui l'avait séduite un beau jour dans une taverne d'Angoulême, il est tout aussi vrai de dire c'était la jeune femme douce, presque fragile qu'elle savait montrer lors de leurs rares moments d'intimité qui l'avaient fait rester. Certes il adorait leurs joutes verbales à savoir qui était le plus fort, pourtant par moment ,il aimait se faire simplement tendre et aimant. C'est pourquoi il répondit avec fougue aux baiser de sa compagne, sentant son cœur battre dans ses tempes, son ventre se nouer, se bras l'entourer avec affection.

Et puis on toqua à la porte.. brusque retour à la réalité pour un jeune homme perdu l'espace d'un instant dans le délice des sens que sa compagne savait déclencher en lui. Il ne put s'empêcher un grommèlement alors que tout deux se séparèrent fort peut désireux de faire montre de leurs retrouvailles devant le bill. Et ce n'est que lorsqu'enfin la porte se referma sur l'aubergiste après qu'il ai finit de remplir la bain qu'Armand enlaça de nouveau sa compagne. Celle-ci espiègle le repoussa faisant naitre une moue boudeuse sur le visage de son compagnon. Celle-ci fut cependant bien vite remplacée par une expression tenté de désir et de délectation alors que ses azurs rivés sur la belle, Armand la contemplait en train d'ôter ses effets pour dévoiler une tenue d'Ève trop vite cachée à son gout par les rebords du bassin.

Taquin, il se leva pour faire les quelques pas qui le séparait de sa convoitise et s'assit au bord de la baignoire rivant son regard au sien. Geste tendre d'une main venant s'enfouir une fois de plus dans la forêt ébène de la jeune femme pour l'attirer à lui. Délicat baiser échangé dans un frôlement de lèvres juste avant de lui murmurer tentateur :
"Comment refuser une si belle proposition" et s'éloigner à regret pour commencer une danse lascive ayant pour idée d'aiguiser les sens de la demoiselle.

Chair de poule s'invitant au spectacle, un frisson parcourra l'échine du jeune homme. L'hiver était encore à leur porte et bien que le bois crépitait dans la cheminée, la chaleur avait parfois bien du mal à parvenir jusqu'à eux et incita le blondinet à s'avancer vers l'eau de laquelle s'échappait une douce vapeur. Sans plus se faire attendre il se glissa aux côtés de sa compagne et la prenant dans ses bras, il lui murmura :
tu m'as manqué aussi princesse... puis lui déroba un tendre baiser oubliant déjà qu'ils étaient là pour se laver.
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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
La jeune fille se dirige vers la baignoire d'un pas lent, sentant dans son dos le regard brûlant de son compagnon.
Nul besoin de se retourner pour savoir qu'il la regarde, elle ressent l'attention que lui porte le jeune homme telle une énergie inflammable, répondant en écho à celle qui s'échappe de son propre corps.
L'intensité qui se dégage des deux êtres en est presque palpable, créant une atmosphère érotique dans la chambrée.

Frissonnant déjà rien qu'à la pensée d'être enfin seule avec lui, elle rejoint la baignoire, et pose son index sur le rebord, se faisant la réflexion que cela fait une éternité qu'elle n'a pas eu droit au confort d'une immersion dans un liquide qui dépasse les quelques degrés.

Puis tournant son regard sur le jeune homme blond, son sourire revient sur ses lèvres, un sourire tendre, doux, celui qu'elle ne montre quasiment jamais, sauf peut-être lors de leurs moments d'intimité, lorsqu'elle a décidé de mettre de côté son caractère inflammable. La jeune fille s'emporte assez facilement, surtout lorsqu'on la provoque de manière éhontée, comme cela arrive assez souvent, mais elle sait garder une part de sa personnalité qu'elle cache généralement sous une carapace que l'on peut croire quasi-inviolable, ne la montrant seulement que quand elle se sent en confiance. Vulnérabilité? Peut-être bien...

Les yeux lancent une invitation muette au jeune homme blond, tandis qu'elle enfonce sa jambe dans l'eau, pour ensuite immerger son corps entièrement dans le liquide fumant.
Lentement elle renverse la tête en arrière, pour la poser sur le bord de la baignoire, ses azurs toujours posés sur Armand qui se dirige alors vers elle.
Elle ne peut s'empêcher de le détailler, son regard bleuté passant de ses yeux couleur océan à sa bouche qu'elle aime savourer lorsqu'il la pose sur la sienne, admirant les épaules larges et protectrices, et la fine musculature que l'on devine même cachée sous les vêtements.

De nouveau son cœur s'accélère dans sa poitrine, et c'est un léger gémissement qui s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'elle sent les siennes frôler sa bouche. Les bras se lèvent pour venir entourer le cou du jeune homme, et un sourire orne de nouveau les lèvres de la belle, sourire bien vite remplacé par une moue de déception lorsqu'elle le sent s'éloigner. Mais le dépit est de courte durée, et c'est alanguie dans son bain, la main jouant avec l'eau, qu'elle observe les yeux brillants son compagnon se dévêtir à son tour.

La température monte d'un cran dans la pièce, et cela n'est pas dû au feu crépitant dans la cheminée. Une atmosphère délicieuse règne dans la chambre. Des ombres provoquées par les chandelles qui lentement se consument dansent sur les murs, créant ainsi une ambiance feutrée.
Une douce chaleur se propage dans le corps alangui d'Adye, qui suit avec attention chaque mouvement de son compagnon. Et lorsque celui-ci prend enfin place à ses côtés, elle se blottit contre lui, sentant avec délice son corps contre le sien, faisant naître de délicieux frissons au plus profond d'elle-même. De nouveau les lèvres se rejoignent, pour entamer une danse sensuelle, les mains parcourent et frôlent les peaux, jouant à exacerber au maximum les sens pour au final connaître le bonheur suprême dans les bras l'un de l'autre.
Souffle court, gémissements, corps qui tremblent, mains qui redécouvrent le corps de l'autre, les deux amants se retrouvent enfin après une absence qui a semblé durer une éternité.

Puis, alors que leurs jeux se font plus approfondis, la jeune voleuse stoppe presque à regret la main de son compagnon, pour déposer un baiser sur son nez.


Nous avons tout le temps devant nous... souffle-t-elle tout contre son oreille, pour ensuite s'emparer du pain de savon, désireuse de profiter au maximum du bain en compagnie du blondinet. Après tout, il y a plus d'une façon de prendre un bain, surtout lorsqu'il est partagé...
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Armand.
Lentement le jeune homme pris place dans le bain surpris par l'étrange sensation de sentir son cœur battre la chamade, tambouriner dans sa poitrine, dans ses tempes au même rythme que le clapotis de l'eau venant heurter son corps dénudé, l'habillant avec grâce de sa texture mouillée comme une mère qui aurait peur que son enfant prenne froid.  Une douce chaleur envahit son être, envouta ses sens alors que la jeune femme se laissait aller dans ses bras. Sentiment de plénitude, d'accomplissement qui s'infiltra en lui par tous les pores de sa peau comme si, en cet instant, il se rendait compte qu'il n'avait guère besoin de plus qu'il avait déjà tout.

Armand posa un regard sur Adye le sourire aux lèvres. Ce contact, cette proximité lui avait manqué même si, fierté masculine oblige, il ne l'avouerait jamais. Ses yeux parlait pour lui, nul besoin de mots pour comprendre, après tout ne dis t-on pas que les gestes valent plus que mille d'entre eux?
Le jeune homme se permit de la détailler encore un instant, au dehors la nuit commençait déjà à tomber donnant à la pièce une ambiance feutrée accentuée par le scintillement des bougies dont les ombres et les couleurs livrés une bataille sans merci sur les murs.

La jeune femme vînt se blottir dans ses bras, il pouvait sentir son cœur battre plus vite, la chaleur irradier son corps et ne laissant alors plus parler que son désir, il ne pu s'empêcher de partir à la découverte de ce qui lui avait tant manqué. les jeux de mains innocents se firent alors plus doux, plus attentionnés, plus délicats...plus aventureux...

Et puis l'instant magique prit fin soudainement part l'intervention de celle qui faisait naître en lui un feu qui ne tarderait pas à le consumer.. pourtant, malgré cela c'est une lueur de frayeur qui traversa ses prunelles. Avait-il était trop loin? Se faisait -il trop pressant? Avait-il oublié de faire ou dire quelque chose.... d'un coup les doutes l'assaillir avant d'être chassé l'instant d'après par un baiser enfantin mais qui chaque fois le faisait chavirer.


- Certes, se contenta t-il alors de répondre à sa compagne en souriant à pleines dents. Nuls raisons de se presser après tout. Alors malgré le feu ardent qui brulait ses veines, il tourna le dos à sa compagne prenant appui sur le rebord du bac, lui laissant ainsi libre accès à son dos. l'idée d'un bon massage nettoyant n'était pas pour lui déplaire bien au contraire et c'est un large sourire qui fendit bientôt son visage.


[Quelques minutes plus tard]

Un pur moment de détente lui permit ainsi d'évacuer les tensions du voyages, de la route, des gens... Il se détendit complètement oubliant tout les aléas d'une vie de bohème... "Tu es divine" lâcha t-il finalement dans un soupire de bien-être avant de peu à peu retourner à la réalité et de prendre à son tour le savon pour essayer de lui faire connaitre le même sentiment de calme que celui qu'elle venait de lui offrir. Se plaçant alors derrière Adye, il entreprit de lui laver le dos a son tour avec toute la douceur qui pouvait le caractériser dans ces moments là.

Adye, tu as songé à ce que nous allions faire ici?

Demanda t-il alors avec sérieux tout en continuant sa douce besogne, un sourire radieux sur les lèvres, sourire qui n'allait surement pas le quitter de toute la nuit.
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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
ambiance musicale

Elle n'en est pas certaine, mais il lui semble qu'une lueur effrayée s'est allumée dans les yeux de son compagnon, mais repartie aussi vite qu'elle est arrivée. A-t-elle rêvé? Fort probable, pourquoi cette peur en cet instant?
Voilà ce que pense Adye en s'emparant du pain de savon, pensée rapidement effacée.
Le sourire que lui adresse le blondinet a le don d'enlever à la brune toutes ses interrogations, et son petit sourire mutin revient sur les lèvres roses. La soirée ne fait que commencer, et si elle se déroule comme la jeune voleuse en a l'intention, ne se terminera que bien tardivement.

Laissant son compagnon se tourner pour lui montrer son dos large, elle trempe le savon dans l'eau et commence à le faire mousser entre ses mains. Puis les paumes entrent en contact avec la peau du blond, pour commencer un lavage tout en douceur, commençant par les épaules, faisant doucement glisser dextre et sénestre sur la peau tout en massant légèrement. Si ils peuvent en plus de passer une bonne soirée, ôter la tension accumulée par leurs voyages incessants, ce ne peut qu'être bonne idée.

Peu à peu, chaque partie du corps du jeune homme se voit savonnée, puis rincée, les gestes oscillant entre frôlement et caresse. Les mouvements se font lents, légers, comme si elle voulait s'assurer que l'empreinte de ses gestes restent marquée en lui comme si c'était la première fois qu'ils partageaient un tel moment.

Le pain de savon retrouve le contact du sol, la jeune fille reporte son regard sur son blond, une envie irrésistible de se retrouver contre lui se faisant ressentir. Trop longtemps qu'ils ne se sont retrouvés l'un contre l'autre, trop longtemps qu'ils n'ont partagé ce moment de volupté, trop longtemps qu'elle n'a pu goûté à ce plaisir entre ses bras.
Lentement les siens entourent la taille, le corps de la belle venant au contact du blond. Le buste collé à son dos, les lèvres se posent contre la peau de son cou, retrouvant ainsi le contact qui lui a tant manqué.
Se serait-elle cru un jour pouvoir être aussi attachée à un homme? De ne pouvoir passer un mois sans ressentir ce besoin d'attention de sa part? Ce besoin de désirer, ce besoin de se sentir désirée, ce besoin de son corps contre le sien?
Certes non. Et cela la surprend. Tout comme les battements désordonnés de son cœur qui résonnent jusqu'à ses tempes alors qu'elle le caresse du bout de ses doigts. Instant magique, instant envoûtant, instant où le temps semble s'être suspendu, désireux de laisser à ces deux amants la joie de se retrouver.

Mais y aller avec lenteur, savourer chaque seconde, exacerber tous les sens avant l'union des corps. Prendre son temps, sentir le désir monter crescendo, le faire aller au paroxysme, pour enfin ne faire plus qu'un.
Lentement la jeune fille détache son emprise, libérant ainsi son blond qui se retourne alors.

Un sourire orne ses lèvres couleur framboise aux paroles prononcées, et elle comprend que c'est à son tour de subir la douce torture. Tournant le dos, elle ramène la lourde chevelure ébène sur son épaule, laissant libre cours au jeune homme de s'occuper d'elle comme il le veut.

A la question posée, elle ne répond que d'un mouvement de la tête allant de droite à gauche.


Laisse tomber ce qui peut attendre demain...

Pour le moment, savourer l'instant présent. Sentir son cœur tambouriner dans la poitrine, le feu couler dans les veines. Savourer chaque seconde qui passe, ressentir des émotions encore plus fortes alors qu'on les croyait déjà au paroxysme. Et ressentir la subite déception quand les caresses s'arrêtent. La jeune fille tourne la tête, pour plonger ses azurs dans ceux de son compagnon. La soirée n'est pas terminée. Elle est même bien loin de l'être...

(hrp)C'est reparti^^(/hrp)
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