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[RP] Une vie sur les chemins

Armand.
Si son père savait ça!
La jeune femme n'était semble-t-il pas d'humeur à avoir conversation sérieuse en ce début de soirée et balaya en quelques mots les interrogations de son compagnon. Ce dernier y répondit par un sourire satisfait, quel besoin après tout de palabrer sur des sujets pouvant trouver réponse plus tard quand une douce soirée pointait à l'horizon? Formalité ainsi passée, la Sénestre masculine s'avança vers l'eau, trempant le savon, avant de venir caresser avec une douceur digne des reines le dos offert de la jeune brune. De toute évidence l'homme semblait se satisfaire de telles retrouvailles, il n'y avait qu'à regarder le sourire éclatant qui illuminait ses traits et soulignait un regard azuré aussi clair qu'un ciel d'été. La jeune voleuse avait-elle su lui dérober le cœur faisant de lui un amant aussi fidèle qu'attentionné? Probablement, mais la fierté du blond, trop imbus de sa personne pour reconnaitre avoir besoin de qui que se soit autre que son propre reflet, ne se serait certainement jamais abaissé à la reconnaitre. Il se contenta simplement d'un baiser délicatement posé sur l'épaule de sa compagne pour tout témoignage de son attachement.

Le blond était en effet homme à aimer la compagnie des femmes et se révélait au lit de ces dernières être un amant doux et délicat pourtant, bien rare étaient celles ayant eue la chance de renouveler l'expérience ou de simplement se réveiller à ses côtés. Seules les jeunes filles de bonnes familles pouvant représenter pour le voleur un intérêt non négligeable pouvaient s'en targuer. Mais alors qu'avait donc cette brune pour enflammer ainsi le glacier blond lui faisant oublier avec une facilité insolente une vie de plaisir sans lendemain? Nul n'aurait su répondre à cette question, pas même le blond. Peut-être avait-il simplement trouvé en elle son égal, que se soit en amour ou dans tout autres activités auquel il s'adonnait sans vergogne.
Mais, force est de reconnaitre qu'en ce début de soirée, Armand se fichait bien de toute ses interrogations, et se contentait simplement de profiter de la douceur de ces quelques instants intimes. Il aimait savoir plaire aux femmes et déclencher chez elles une myriades de sentiments et pensées dont la simple évocation ferrait rougir les plus libertines. Mais pour l'heure, seuls ceux de sa compagne l'intéressait et il s'employait avec une attention toute particulière à lui faire découvrir les délices d'une vie à deux dans un massage aussi langoureux qu'apaisant.
Mais toute bonne chose à une fin et cet instant magique au yeux d'Armand allait bientôt touchait à sa fin tendis que l'eau commençait à perdre de sa chaleur envoutante. le jeune homme stoppa alors ses caresses et se pencha vers sa compagne tout en l'entourant de ses bras. Amusé de voir une mine boudeuse se dessiner sur les traits de cette dernière, il vînt alors lui murmurer à l'oreille une proposition qui semblant charmer la belle lui faisant retrouver un sourire quelque peu mutin. Sourire qui trouvait reflet chez son homologue masculin.

Armand se leva alors du bain posant ses mains sur les épaules de la brune pour l'inciter à se lever , puis dans un mouvement aussi souple que prétentieux, il se saisit d'un drap dont il lui couvrit les épaules avant d'enfin sortir du bain et de répéter l'opération pour lui même. Son sourire le plus charmeur toujours au coin des lèvres, il laissa un instant son regard détailler les courbes discrètes de
la jeune femme avant de s'approcher de cette dernière pour la prendre dans ses bras.
Passant un bras sous son dos, l'autre à l'arrière de ses genoux, le bond souleva sans peine sa compagne puis alors qu'un air espiègle se dessinait sur son visage il commença à tourner sur lui- même. Faisant fie de leur tenue légère c'est d'un rire cristallin qu'il qu'amusa à la faire vire volter dans la pièce quelques courts instants avant de venir doucement la déposer au creux du lit.

La tête lui tournant légèrement, il se coucha à ses côtés regardant un instant le plafond tout en reprenant son souffle avant de reposer sur elle un regard rieur qui laissait présager des suites qu'il comptait donner à cette soirée. Il la contempla ainsi un instant s'autorisant à caresser avec tendresse sa joue avant de se faire voleur d'un baiser discret qui ne demander qu'à être approfondit dans les méandre de cette nuit de janvier.

Et alors qu'au dehors la neige continuait de tomber recouvrant de son blanc manteau les toits et chaussées environnantes, seulement veillés par les pales rayons de la lune jouant avec les reflets des bougies sur les murs que les deux adolescents réapprirent à se connaitre dans les bras l'un de l'autre s'envolant ainsi pour quelques instants vers les plaisirs d'une vie à deux enfin retrouvée.
Et ce n'est qu'aux premiers rayons du jour que l'on pourrait les retrouver endormis l'un contre l'autre un fin sourire au coin des lèvres.

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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Mais il en saura rien!

Une nuit pleine de promesses, une nuit où le temps s'arrête pour permettre à deux amants de se retrouver.

Une seconde, une minute, une heure, elle ne sait même plus depuis combien de temps elle se trouve dans cette chambre, ses sens étant perdus au milieu de la tempête qui anime son être. Tourbillon charnel, tornade des sens qui balaye tout ce qui n'est pas eux. La neige au-dehors n'existe plus pour la belle, qui se relève dans le baquet d'eau plus très chaude, pour se retrouver dans les bras de son blond.

Sourire au bord des lèvres, la chevelure encore trempée collée au corps de la brune formant presque comme une deuxième peau, à peine cachée par le linge posé négligemment autour de sa personne.
Puis c'est le contact douillet du matelas qui se fait sentir. Léger grognement de la brunette, qui aurait bien passé un peu plus de temps dans les bras protecteurs. Mais qu'à cela ne tienne, elle se tourne sur le côté, balaye d'un geste de la main la mèche brune qui vient devant les yeux et plonge son regard dans celui de son compagnon. Les azurs le détaillent de nouveau, la finesse de ses traits, les cheveux blonds contre le front, les azurs un peu plus clairs que les siens.

Dans le silence, à peine perturbé par le crépitement des bougies se consumant lentement à mesure que les secondes s'égrènent, la belle entoure la taille du blond de ses bras, son corps lové contre le sien, ses lèvres effleurant d'abord les siennes, pour petit à petit approfondir le baiser, qui devient plus intense, plus puissant, plus... passionnel.
Les doigts parcourent lentement la peau, dextre et sénestre jouant de concert pour attiser au plus haut le désir de l'autre. Les caresses se font à la fois douces et brûlantes, les lèvres tracent des sillons de feu sur la peau. Tout est fait pour exacerber au maximum les sens, jusqu'à atteindre le point culminant où ne faire qu'un devient une priorité absolue.

Deux corps entrés en communion, pour n'en former plus qu'un seul. Ambiance torride, atmosphère chargée en électricité que dégagent les amants. Souffle court, mains et lèvres qui œuvrent ensemble pour un maximum de plaisir, frissons et gémissements commencent peu à peu à s'inviter aux ébats, montant crescendo à mesure que le temps passe dans cette chambre de l'auberge. Les jeux se font aventureux, intrépides, chacun des deux essayant de prendre le pas sur l'autre, voulant mener la danse de sa façon propre. La joute qu'ils ne cessent de pratiquer l'un contre l'autre continue en cet endroit, plus intime, plus secrète, plus profonde.

Regards échangés, azurs contre azurs, tandis que les lèvres laissent échapper le témoignage des sensations ressenties. Ouragan interne, sauvage, impétueux, qui balaie tout sur son passage à mesure que les corps continuent leur danse. Sensualité, langueur dans les mouvements, volupté traduite par deux corps en communion parfaite.
Le rythme s'accélère, la valse intime entre les deux jeunes gens les menant vers des cimes encore plus élevés. La tempête est là, forte, puissante, emmenant encore plus haut les sensations grisantes.
Et ça continue, encore et encore, toujours plus fort, toujours plus grand, toujours plus puissant. Frissons, frémissements, fièvre des corps qui approchent à grand pas de l'instant ultime. Mains qui se joignent, doigts qui s'entremêlent. Regards qui se croisent pour se fondre l'un dans l'autre.
Et c'est l'apothéose.
Explosion de mille couleurs, éblouissant la jeune fille, perdue dans les méandres de la passion. Le cœur bat à mille à l'heure, le feu coule dans ses veines, comme la lave d'un volcan venant d'entrer en éruption.

Puis lentement le rythme cardiaque s'apaise, et c'est un doux sentiment de plénitude qui s'empare de la brune, qui vient se reposer contre l'épaule de son blond. Bras qui enserrent la taille, visage qui vient se caler dans le cou, pour y déposer une multitude de baisers, avant d'être doucement emportée dans les bras de Morphée...


Un nouveau jour se lève

Le soleil éclaire de ses rayons hivernaux la chambre dans laquelle a élu le jeune couple, envoyant l'un de ses bras directement sur les yeux de la brunette. Celle-ci ouvre une œil, pour le refermer aussitôt. Petit murmure grincheux qui s'élève de sa bouche, trahissant son non-envie de se lever. Le bras qui vient se poser sur le côté, à l'emplacement où elle pense trouver son blond, mais elle ne rencontre que le vide. Voilà qui réussit à faire ouvrir les mirettes de la brunette, qui se redresse se rendant compte qu'elle est seule dans le lit.

Déjà d'bout? fait-elle en voyant Armand finissant de s'habiller, un petit sourire affiché sur les lèvres. T'es matinal...

Ce qui est pas trop le cas de la voleuse. Néanmoins elle rejette la couverture jusqu'au pied du lit, l'obligeant par là-même à aller s'habiller si elle ne veut pas mourir de froid. Après une rapide toilette elle enfile une tenue toute propre, et natte ses cheveux.
Va falloir bientôt quitter l'auberge. Un contrat à mille écus a été donné à la brunette, qui aurait été bête de refuser. Un homme à séduire pour ensuite le mener dans un traquenard. Pas trop difficile en soit. Le plus dur, c'est le temps imparti. Comment rendre quelqu'un fou amoureux en une semaine?
Réponse : en tombant sur un type qui tombe raide dingue dès le premier regard...

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Armand.
[Un nouveau jour se lève... aussi pour armand]


Bien qu'épuisé par une nuit pauvre en sommeil, les habitudes matinales du jeune homme eurent raison de Morphée aux premières lueurs du jour. Les yeux taquinés par un rayon doré, le jeune commença ainsi doucement à émerger des méandres de son inconscient. Un sourire au bord des lèvres, il resserra machinalement son étreinte autour de sa compagne avant même de prendre le temps d'ouvrir les yeux. Il resta ainsi quelques minutes profitant de la quiétude de la chambre d'auberge avant de se décider enfin à ouvrir un œil. Réveillé, il posa alors un regard azuré, mélange de douceur et de satisfaction, sur la belle endormie dans ses bras et son sourire s'élargit. Il ne le reconnaitrait certainement jamais, pourtant il n'était pas peu fier de l'avoir à ses côtés. "Il lui fallait bien une femme à la hauteur de sa perfection après tout". Un petit rire lui vînt à cette pensée. Il ne manquerait certainement pas de lui en faire la remarque au cours de la journée, rien que pour la voir réagir. Puis, après un temps qu'il estima raisonnable, il se leva enfin, se dégageant du lit avec précaution pour ne pas réveiller sa compagne. Dernier petit regard accompagné de son sourire satisfait au coin des lèvres et le jeune homme quitta la pièce après s'être vite habillé.

Les escaliers descendus, il se dirigea vers l'aubergiste auquel il commanda une bassine d'eau chaude, quelques serviettes ainsi que le petit déjeuner. Il s'accouda ensuite au comptoir, regardant la grande salle déserte à une heure aussi matinale tandis que l'aubergiste s'affairait à préparer sa commande. Il ne se retourna vers le comptoir que lorsque la voix du tenancier derrière lui se fit entendre. Ses lèvres se fendirent alors d'un nouveau sourire et sure de lui il se saisit du plateau déjeuner, laissant à l'autre homme le plaisir de monter l'eau. Arrivé à la porte de sa chambre il le congédia et faisant toujours attention de ne pas réveiller sa belle, entreprit de déposer le tout sur la table en bois à quelques pieds du lit. Petit déjeuner prêt sur la table, toilette finie, le blond était occupé à se rhabiller quand une voix encore embrumée de sommeil le fit se retourner.

- C'est toi la marmotte princesse.. répondit-il à la brune lui claquant un clin d'œil. Celle-ci rejeta les couvertures et se leva enfin pour faire sa toilette à son tour. Il lui laissa la place ne se gênant nullement pour détailler ses formes le visage rayonnant. Sortant de sa contemplation alors que déjà la jeune femme enfilait sa tenue, il se posa sur une chaise et attaqua le petite déjeuner. Après une première bouchée il s'arrêta cependant et, regardant Adye demandant :


- C'est bien à Autun qu'on doit trouver l'autre gus? T'as combien d'jours déjà pour le mener au traquenard?


Armand ne voyait pas d'un très bon œil qu'un gus tourne autour de sa belle, encore moins qu'elle réponde à ses avances cependant son esprit joueur l'emportait largement sur sa jalousie. Rien que l'idée de voir la gueule du type quand il comprendrait la supercherie avait suffit à le convaincre. Et si en plus ils pouvaient gagner 1000 écus... Et puis l'était pas du genre à empêcher la brune de s'amuser un peu tant que l'autre se tiendrait à bonne distance bien sur.. question d'honneur! Et puis, ce n'était pas tout à fait comme s'il n'avait jamais joué à ce petit jeu et cela lui manquait dans sa vie devenue un peu trop rangée...

Le petit déjeuner prit, les deux jeunes gens quittèrent enfin l'auberge pour se mettre en route. Autun promettait d'être une étape pour le moins intéressante...

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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
[Et c'est r'parti...]

Petite déjeuner pris, tenue enfilée, cheveux attachés en une épaisse natte d'ébène, la jeune fille est prête. Plus qu'à ramasser sa besace, et ils pourront sortir.
Un p'tit coup d'œil est jeté à travers la fenêtre, la neige a cessé de tomber, mais le sol conserve la trace du manteau blanc. Petit plissement de nez de la brunette. Va falloir qu'elle fasse attention à où elle met les pieds, c'est qu'elle serait plutôt du genre maladroit quand elle ne fait pas attention...

Piquant un dernier morceau de pain brioché, quel luxe! elle tourne son visage vers son blond qui s'adresse à elle:


- C'est bien à Autun qu'on doit trouver l'autre gus? T'as combien d'jours déjà pour le mener au traquenard?

Hochement de tête de la voleuse suivit d'un :

Sept jours... J'sais que je suis irrésistible, mais une semaine, ça risque d'être un peu court... A moins qu'il ait le coup d'foudre...

Mille écus pour mener ce gus au traquenard... C'est tentant... Bien pour ça qu'Adye n'écoute pas sa tête qui lui dit d'oublier cette histoire. Pas que ça l'enchante de devoir être dans les bras d'un autre homme que son blond, mais l'appât du gain est fort... Et c'est pas comme si elle allait coucher avec l'autre nan plus... Elle s'est fixée des limites, et s'y tiendra. Et puis passer la nuit avec un type qu'elle connaît que d'une semaine, pas trop son genre.

Petit coup d'œil de nouveau jeté sur Armand, avant de quitter la pièce.


T'es sûr que toi ça te dérange pas?

Elle se doute bien que son blond n'est pas très chaud à cette idée, mais elle espère bien qu'il lui fait confiance. Et puis, c'est quand même mille écus hein, c'pas rien...
Mais que faire si il dit qu'en fait si. Voilà qui la mettrait dans l'embarras. Mille écus, ou son blond... Son blond, ou mille écus... Cruel dilemme... Parce que ça la ferait bien suer de perdre ce p'tit con.

Fou ce qu'on peut penser en quelques secondes.

Mais comme pour rassurer la jeune fille, un sourire étire les lèvres de son compagnon qui lui rétorque alors un "
Nan tu fais ce que tu veux et puis ca peut être drôle".

Sourire qui trouve son répondant sur les lèvres de la voleuse. Plus la peine de se faire du mouron pour lui. Néanmoins elle s'approche de lui et se hisse sur la pointe de ses pieds pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres, suivi d'un :

Aies confiance en moi...

Puis elle ramasse sa besace qu'elle pose sur son épaule et quitte la pièce.

Une taverne d'Autun

Il n'a pas fallu longtemps à la brunette pour rejoindre la taverne du village. Elle connaît l'endroit où elle a le plus de chances de voir sa cible, l'homme l'ayant payée lui a donné le nom, ainsi que la description physique du bonhomme. Ça peut aider si elle ne veut pas commencer sa séduction sur n'importe quel pecnaud...
Et coup de pot, une personne correspondant à la description se tient justement assis seul à une table.
Que le jeu commence...

Il ne faut pas beaucoup de temps à la brunette pour faire connaissance avec le sieur. Elle change sa personnalité, joue la jeune fille douce et charmante, sans toutefois mettre vraiment de côté son caractère. Elle s'étonne elle-même de réussir à ne pas hurler sur les gens qui s'amusent à jouer les... hum les enquiquineurs on va dire. Mais le regard en dit long, et les gestes sont nerveux. Va-t-elle réussir à jouer cette comédie suffisamment longtemps?
Après tout, elle a une semaine pour séduire cet homme qui commence, semble-t-il, déjà l'apprécier. Une petite semaine à tenir... Elle en est capable, il le faut bien de toute façon...

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Armand.
Aies confiance en moi…

Sans vraiment savoir pourquoi, le blond avait une confiance aveugle en la jeune femme. Surement trop fier pour seulement envisager que la belle puisse avoir envie d’aller voir ailleurs, Armand ne se faisait pas vraiment de mourront quant aux attentions de la jeune femme. Et puis mille écus…
Pourtant, il avait décidé de la garder à l’œil. S’il avait confiance en sa compagne, il n’avait en revanche aucune illusions sur la gente masculine et ne doutait pas que la brunette puisse faire tourner la tête de leur cible. L’était pas très chaud à l’idée qu’un autre la touche ou se dise son compagnon mais Armand s’était donné pour ligne de conduite de ne jamais entraver la liberté de sa belle et puis mille écus…
C’est donc l’air un peu boudeur mais confiant que le jeune homme emboita le pas de sa dulcinée, quittant la taverne où ils avaient trouvé refuge pour rejoindre Autun.



[Autun.. en emporte le vent]

Le voyage jusqu’au village se déroula dans un silence presque religieux. La neige les avaient épargnés et seul le sol devenu glissant nécessitait de rester vigilant. Le vent drastique de cette fin d’hiver venait quant à lui taquinait les peaux de milliers de petites aiguilles imaginaires leur faisant accélérer le pas en quête d’un abri... Autun enfin !

Gardant une attitude fière et sereine, Armand proposa qu’ils se séparent, Adye devait trouver sa cible et lui devait se mettre en quête d’une auberge où dormir. Rendez-vous fut pris pour un peu plus tard dans la soirée et c’est avec tout de même une boule au ventre que le blond regarda sa belle s’en aller. Il préféra ne pas penser à ce qui allait se passer, la récompense, voila ce sur quoi le couple devait se concentrer. Mais force était de constater que seul dans sa chambre, l’esprit du blond n’était tourné que vers une seule personne. Le temps passa, les minutes, les heures et le jeune homme commença à tourner comme un lion en cage… que faisait-elle ? Comment était ce type ? S’il lui touchait ne serait-ce que le bout des cheveux…

Malgré ses bonnes volontés, le jeune voleur commençait à s’inquiéter. Plus aussi sur de lui le jeune coq. Ainsi, après avoir tergiversé de longues minutes, il prit finalement son mantel et descendit quatre à quatre les marches de l’escalier pour retrouver le froid vigoureux des ruelles. Trouver le brune, s’assurer que tout allait bien, se faire passer pour un client ordinaire et observer…

En taverne, aucune trace de la belle mais il ne fallut pas longtemps au blond pour reconnaitre leur cible. De toute évidence les charmes d’Adye avaient opéré à en croire les dires du sieur qui palabrait sur sa rencontre avec une jeune femme fraichement arrivée. Un sourire moqueur se dessina alors sur les traits du jeune voleur qui tendit l’oreille puis se retourna vers le type. Cherchant à en savoir plus et amusé par la situation il fallait bien le reconnaitre, il offrit une chopine à son nouvel ami et la discussion s’amorça. « Si tu savais mon gars » ne put s’empêcher de penser Armand en écoutant le gars… le plan marchait bien mieux qu’ils n’auraient pu l’espérer, bientôt les mille écus seraient dans leur poche et le blond retrouverait sa belle. Il se voyait déjà au bord du chemin, le traquenard accomplit expliquer au gars comment il s’était fait blousé et un large sourire rêveur éclaircit davantage ses traits. Tout semblait se dérouler à merveille…

Oui mais voila même les meilleurs plans ont des failles et assis à observer sa victime, sur de lui et de ses plans, le blond était loin de se douter de ce qui allait arriver….

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juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Pourquoi faut-il toujours que ça ne se passe pas comme on le voudrait!

Bah ça alors! Elle se sait belle, elle se sait séduisante, elle se sait intéressante (elle se sait pas modeste aussi), mais elle était loin d'imaginer réussir aussi bien!
Une semaine pour séduire un homme, normalement on peut douter d'y arriver en si peu de temps, mais le soir-même, v'là-t-y pas que la victime lui clame presque son amour?!
Adye en revient pas. Trooooop facile! A un tel point que c'en est frustrant! Elle aurait aimé avoir à lutter un peu, jouer le jeu de la séduction pour attirer ce pauvre hère dans ses filets. Mais même pas besoin de ça.
Et pour couronner le tout, elle passe aux yeux des autres pour une idiote qui saute dans les bras du premier venu. Et comme si ça ne suffit pas, faut bien sûr qu'elle croise la frangine!


Surprise Diane, j'suis la compagne d'un... d'un sot qui croit tout c'que j'lui dis... Mais...

Le secret est révélé. Elle ne la trahira pas. Elle le sait. Elle la plaindra même, bien que ce n'est pas le but recherché.

Mais bon sang... Qu'est-ce que c'est difficile d'être dans les bras de c'maraud alors qu'ya ceux d'un blond qui lui manquent à un point qu'elle n'aurait jamais cru possible. C'est qu'elle commence vraiment à s'y attacher, à ce blond-là.

Et le soir, confession nocturne sur l'oreiller. Armand a rencontré la victime. Surprise se lit sur le visage de la brunette, qui se voit alors paré d'un sourire amusé.
Raconte... Bah oui, même si elle sait que c'est dans la poche, elle aime toujours qu'on lui dise qu'elle plait.

Mais...

Il est de notoriété publique que jamais rien ne se déroule comme on le voudrait. Ce qui suit n'aurait donc du pas surprendre la jeune fille. Et pourtant... Les mille écus, envolés.
Le pourquoi? Une dispute. Des insultes qui volent. Qui font mal. Catin. La jeune fille se sent trahie, elle vient de perdre ce qu'elle croyait un ami. La cause? La rencontre avec le chef de la bande auquel appartient l'ancien ami.


Petit retour en arrière, histoire de comprendre les choses.

Le soir, alors que tout se passait bien, l'ami qui a mis Adye en relation avec sa victime lui dit qu'elle va enfin voir le chef de bande. Une attaque de château est prévue, et il faut peaufiner les détails. Mais c'était sans compter la grande gueule de la voleuse. Si elle sait écouter, elle ne sait pourtant pas se taire. Et apparemment, c'est une qualité qu'il faut posséder pour faire partie du groupe.

Écoute et tais-toi! lui répète maintes fois l'ami.

Il crie dans l'oreille d'un sourd. Si elle a quelque chose à dire, elle ne se fait pas prier. Et parce qu'elle est comme elle est, elle se voit jetée de la bande de malfrats, pour avoir ouvert la bouche. Elle lui en veut. Beaucoup. Horriblement déçue, elle rentre à l'auberge, la mine plus que sombre.


Quelle idiote... Quelle naïve je suis...

Elle a besoin de se confier. Et c'est un blond se montrant doux et attentif, câlin et rassurant qu'elle découvre. Elle perd un ami, elle gagne un confident. En lui elle a confiance, chose qui ne lui est jamais encore arrivé. Ça l'effraie, ça la ravit.
Cette nuit, elle aura vécu beaucoup de choses...

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