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[RP]Dossier Urgent pour le Connétable ou [...]

Carmody
Petit sourire malicieux qui prit place sur le visage du roux, et s'étendit a mesure que le murmure de la blonde, se faisait. Elle avait remarqué les signes de son doute et s'en étonnait car elle n'avait fait que répondre a ses demandes d'avoir une confiance qui lui manquait a son avis et sur ce point le Carmo ne pouvait qu'admettre qu'elle avait plus le pli de cela avec une très belle aisance.

Et voila qu'elle continue a suivre ses ordre et commence a envoyer tout ce qu'il restait sur son bureau en l'air. C’était bien la peine qu'il ai penser a prendre soin des lieux et a ne pas les laisser en désordre comme partout où il passe. Il a fallu une présence féminine pour que le chaos s'installe autour de celui qui l'affection d'ordinaire.

Elle avait bien pris des ses conseil et il lavait certes trouver différente au point de se demander si elle n'était pas une autre mais dorénavant assuré que c'était bien SA blonde qu'il avait entre les main. Mais voir ce nouvel aspect d'elle même qu'elle avait su développer ne lui était déplaisant en rien au contraire, c'est ce pour quoi il l'ais toujours poussé et les fruits mûrissaient sous ses yeux en un éclat de beauté . l'on était maintenant bien loin de la jeune femme timide qu'il avait rencontré la toute premier fois. Léger souvenir qui lui revient a l’esprit et fit s'étendre son sourire.

Ainsi prit par le jeux auquel elle avait pris goût, le Carmo se laissa attiré. verre elle, le surplombant sur le bureau. Naturellement ceci les emmena vers...

...Le temps qui passe, ce doux phénomène au porte de paradoxe de l'existence. Le Carmo lui n'en avait jamais eu un notion très clair tant il ne jurait pas terme d'heure ou jours mais plus en plaisir ou ennui. Et en ces circonstance, il n’était pas très difficile de reconnaître ce qu'il pouvait ressentir.

Comme émergeant d'un cocon, le voile se brisa avec la voix de la blonde qui revenait sur les question lavait habité bien des instants plus tôt et pire encore sur l'état dans lequel ils avait mis son bureau. Regardant autour de lui il ne put s'empêcher de rire. Maintenant la pièce était vraiment a l'image de son occupant plus rien n'était a sa place il fallait faire preuve d'une folies certaines pour y trouver un ordre.|/i]

Et bien ma chère nouvelle Anna, tu es sans contexte assez différente de la blonde que j’ai connu autre fois mais ça n'en enlève pas a tes talents amante et encore moins ton coté d'aimante quand ça me concerne. Je t'avoue que tu me plais énormément ainsi. Même si cela veut dire que je vais devoir apprendre a me méfier de ce que tu pourrais être capable.

[i]Seulement le jeune femme entendait le punir pour son manque de rigueur dans le rangement de ses affaires. Déjà elle l'avait de nouveau réduit au silence et il redevenait le prisonnier de ses désirs et envies. Toutefois le Roux était loin de ne pas les partager. Joueur, il se laissa emporter une nouvelle fois dans un étreinte qui fleurait bon le renouveau, la prise de contrôle de la blonde et la passion.

Le temps se remis a suivre un cours distordu a mesure que les baisers et caresses se multipliaient. Puis il y eu un bruit familier qui fit sortir, le roux de l'instant partagé. déposant un doigt sur les lèvres de la blonde, il lui intima de s’arrêter quelques secondes pour qu'il vérifie ce qui l'avait troubler. Un simple coup d'œil ne de la porte e la pièce lui suffit pour voir que celle ci était toujours close. Ce devait être son imagination qui lui jouait des tours. Personne n’avait de raison de venir de toute manière.

Glissant sa main le long de la joue de sa partenaire, il la déposa sur sa nuque et attira vers lui pour reprendre leur acte là où il s'était arrêté, replongeant ses lèvres contre celle de la Blonde dans un moment d'abandon complet. Moment qui lui ne dura finalement pas si longtemps que cela. Bien qu'il entendit une fois encore le même bruit de grincement, il resta assuré que cela venait encore de son esprit et n'y prêta pas attention. Seulement il ne fallut pas un grand nombre de seconde pour suivirent des mots sonnèrent qui emplirent toute la pièce. L'on aurait pu s'y attendre mais il ne venait pas de la Blonde, plutôt d'un point situé proche de l'entrée du bureau.

Arrêt instantané des mouvements carmodiens sous la surprise, déplacement infiniment lent de sa tête quand il identifia l'origine de cette voix comme étant celle de la comtesse pour porter son regard sur la dame. La joue complètement posée contre le bois du meuble, il voit sans contexte, la jeune comtesse présente mais regardant dans une autre direction. A cette vue un léger amusement s'empare du Roux. Ils avaient totalement oublié le dossier pour lequel ils avaient été réuni c'était un fait, mais de voir ce que la situation pressente avait de cocasse ne lui échappait pas tellement. Ses mais glissent le long du corps de la jeune femme montée sur lui et s'arrêtèrent sur ses hanches.

La gêne n'ayant jamais verticalement fait partie du tempérament de Carmo, il ne lui fallu une dizaines de secondes, longue durée dan cette situation pour toute personne la vivant, pour retrouver assez de ses esprit dans le but d'apporter un réponse adéquate.

Et ce fut d'un vois légèrement tremblante et saccadée qu'il s'exprima.


Nous finalisions justement notre... étude des moyens de collectes pour ceux ci. le dossier complet est.... pas entièrement sur le bureau. J'espère avoir pu aider notre Cac au mieux de mes capacités.

Je m'y suis donné a fond, quitte a donner de ma personne pour servir comme il se doit. Et nous...


Mais alors qu'il prononçait ses mots, il entendit un grand choc et ne senti plus la présence de la Blonde sur lui. Relevant la tête, il constata qu’elle avait disparu sans crier gare mais on sans effet sonore. Sans même réfléchir, le Carmo se mit a Quatre patte sur le bureau et se pencha du coté opposé de la porte pour voir si sa malchanceuse compagne ne s'y trouvait pas. Cela étant il n'avait aucunement fait attention que par ce fait il pressentait une vue toute nouvelle et non moins gênante pour toute personne se trouver sur le pas de la pièce.

Nouvelle Anna, t'es encore là? La comtesse nous visite pour les impôts alors te cache pas.
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Antonia
Punition à sa façon, faîte de caresses, de baisers, d’étreintes… Le genre de punition que tout le monde rêverait de subir et dont le Roux était bien loin de se plaindre surtout en ces instants où elle prenait le pouvoir. Vague souvenir de Bretagne où il la poussait déjà à aller au-delà d’elle-même, à tenter de le séduire, à prendre confiance et à faire en sorte que si elle le voulait qu’elle l’obtienne… Vague souvenir du sentiment qui l’avait parcouru à ce moment-là qui l’avait fait se perdre un peu plus dans ce qu’il voulait ou ne voulait pas, comment interpréter le fait qu’un homme qui a presque une compagne, qui s’en dit amoureux, dise à celle qui fut sa maîtresse « Tant qu’un homme n’a pas ployé le genou, il n’appartient à personne. A toi de me faire tien. »
Et il lui avait fallu tout ce temps pour qu’elle comprenne… Un an et demi après, elle arrivait enfin à faire ce qu’elle lui avait promis d’essayer à l’époque… Un an et demi après, elle laissait enfin le côté amie fidèle, confidente de toujours pour devenir une femme capable de le séduire, une femme qu’il serait capable d’aimer sans peut-être se lasser… Et pour la première fois depuis un an et demi, les doutes s’étaient envolés et avaient laissé place à une assurance toute nouvelle, à une confiance en elle encore plus nouvelle et surtout à une connaissance de ses sentiments sans qu’il n’ait eu besoin de dire le moindre mot. Elle savait désormais que si elle l’asticoterait pour qu’il lui dise ce serait par jeu comme celui qui venait de prendre place ce soir, par envie de le taquiner ou par plaisir de les entendre mais plus par ce besoin extrême de se rassurer…

En une soirée, la donne avait changé, elle avait pour la première fois bien le contrôle de la situation tant sentimentalement que physiquement… Elle avait pris le dessus sur lui et l’avait mis au service de ses envies, même si, en cet instant, elle était bien placée pour se rendre compte que ses envies étaient partagées par le Roux.

Et à nouveau, elle oublia tout le reste, les souvenirs, le bureau en désordre, le fait que quelqu’un pourrait entrer, l’Azur plongea une nouvelle fois dans l’Ardoise mais sans se perdre, sans se noyer, juste assez pour que leur regard se comprennent et tissent une sorte de lien qui n’était visible que pour eux, accompagnant l’union de leur corps.
Tout était juste parfait et les minutes ou les heures s’égrainèrent à un rythme indistincts… Tout semblait immobile, le temps, le monde autour d’eux… Il n’y avait plus qu’eux et plus rien d’autre ne comptait… Et elle s’abandonna à nouveau à cette étreinte…

Doigt Carmodien qui se porte à sa bouche, regard d’Ardoise dirigé vers la porte.
Se fixa, lèvres entre-ouvertes ne disant mot, froncement de sourcils Antoniesque. Que se passait-il ? Qu’est-ce qui troublait cet instant ? Elle, elle n’avait rien entendu, ne s’était aperçu de rien.

Main qui glissa le long de sa joue pour se rendre jusqu’à sa nuque et l’attirer vers lui. Il ne lui en fallait pas plus pour que ses lèvres retrouvent celles de son Prince, ils reprirent là où ils en étaient comme si rien n’était venu les troubler…

Mais juste un instant…

Voix qui s’éleva, parlant d’impôt : la Comtesse.
La Blonde blêmit et s’arrêta immédiatement. Elle avait une nouvelle fois oublié l’endroit où ils se trouvaient, une nouvelle fois oublié le dossier sur lequel ils devaient travailler et une nouvelle fois oublié de fermer la porte à clé…

A moitié essoufflée, elle fixa Carmody qui semblait reprendre contenance bien plus rapidement qu’elle. Il fallait avouer que Carmody n’était pas du genre à être gêné par quoique ce soit. Anna quant à elle avait certes des limites déjà bien plus larges que la moyenne mais pas au point de Carmo.

Elle écouta ses paroles et n’en revenait pas. Comment faisait-il pour arriver à débiter des choses aussi claires et des excuses aussi farfelues quand elle n’arrivait même pas à balbutier le moindre mot.
Rapide coup d’œil vers la Comtesse… Elle n’aurait pas dû. Non seulement il y avait la Comtesse mais aussi le Prévot. Gêne, surprise et même pire firent revenir sa maladresse, elle perdit l’équilibre et les mains Carmodiennes ne suffirent pas à le retenir, elle tomba lamentablement derrière le bureau où régnaient encore paperasse, cire et encre déversées. Et inévitablement c’est sa tête qui frappa le sol en premier dans un énorme boucan.

Yeux qui se plissaient et main qui se portait à l’endroit du choc.
Main qui revint… noire.
De pire en pire, la Blonde venait de devenir Brune sous l’effet de l’encre répandue sur le sol.
Main qui se porta à son front, prise dans les mouvements d’inquiétude de son esprit qui réalisait qu’elle était nue dans le bureau du connétable, les cheveux recouverts d’encre et que ses vêtements étaient de l’autre côté du bureau duquel elle venait de tomber. Et bien évidemment étala ainsi un plus d’encre sur le front blond.

C’est à ce moment-là que Carmo fit son apparition à quatre pattes lui parlant des impôts, l’appelant encore nouvelle Anna. Là c’est sûr qu’elle était toute nouvelle, même sa blondeur avait momentanément disparue.
Les impôts, les impôts. Vite remettre la main dessus, elle savait pourtant qu’elle les avait déjà calculés. Et réalisa…

Encore plus blême, elle grimaça et murmura à l’attention de Carmody.


Ils ne sont pas là, le velin où il y a le détail des calculs et les sommes est resté dans mon bureau.

C’était sûr, il fallait trouver une solution, n’importe quoi. Trouver une excuse qui expliquerait tout ce désordre, l’oubli des impôts et le reste… Elle qui avait justement dit à la Comtesse lorsqu’elle lui avait posé la question qu’elle ne voulait pas Carmody juste pour une nuit mais sur du long terme.
La voilà la solution.
Carmody n’allait pas apprécier, mais alors pas apprécier du tout, mais tant pis, ça les sauverait peut-être pour cette fois et ils auraient bien le temps de détourner le sujet plus tard.
Sur un ton gêné, elle prit la parole pour essayer de faire passer son excuse :


Oui mais non Comtesse… Parce que euhh… en fait… Et bien.

Regard qui se porta à nouveau sur Carmody, encore plus gêné qu’avant, lui murmura.

Entre dans mon jeu.

Reprit plus haut et avec plus d’assurance pour la Comtesse et Ratgus qui, le connaissant, devait se régaler de tout cela.

Et bien oui Comtesse, nous avions quelque chose à fêter.
En effet, Carmody m’a demandée de l’épouser ce soir. Nous sommes fiancés.


Regard désolée vers le Roux et dans un dernier murmure à son attention ajouta :

Désolée, je n’ai trouvé que ça.
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Carmody
Et le voile pencher vers la Blon.. la plus tout a fait Blonde, laissant une nouvelle Lune appareillée présentée a quiconque regardant dans sa direction.

Un instant il resta a regarder la jeune femme, qui semblait chercher quelques chose dans les papier. Qu'es ce que ça pouvait bien être puisqu'il n'avait de toute façon rien fait et que ses vêtements se trouvait de l'autre coté. A la voir avec les pointe sombre de ses chevaux, il se dit que vraiment se faire envahir par Brunitude ne lui réussissait vraiment pas. IL fut pris quelques instants par l'envie de rire en se moquant d'elle mais elle y mis fin par une simple phrase qui fit se plisser les yeux du Roux.


Ils ne sont pas là, le vélin où il y a le détail des calculs et les sommes est resté dans mon bureau.

Que racontait elle, pourquoi avait elle avait elle de calcul détaillés a présentee a la comtesse alors qu'il ne ne se souvenait pas en avoir fait un seul avec elle. La situation commençait a sentir mauvais. IL faudrait tirer cela au clair plus tard, il pouvait être question de calcul des précédents impôts mais pour le moment il y avait plus important a gérer. Et maintenant Sortait l'excuse Antoniesque avec de demande la suivre dans son jeu. Mais a peine le Carmo avait il entendu celle ci, que son regard se fit froid et dure sur la jeune femme, ses sourcils se fronçant sous le coup de l'annonce. Elle avait oser prendre cela comme prétexte. C'était vraiment une idée fixe dans la caboche d'Anna que de les voir partir en épousailles et elle ne trouvait rien de mieux que de le sortir a toutes le sauces et des qu'elle le pouvait.

Mais pourquoi faillit il que les femmes autour de lui soient toujours si pressées de le voir avec un anneaux autour du doigt. Pourquoi ce sujet revenait si souvent dans les discussion auquel il participait. Finalement cette situation était elle si fortuite et hasardeuse qu'il n'y paraissait?

Un dernier regard lourd de sous-entendu sur la blonde puis il se détourna lentement avec la mâchoire crispée. Sa tête se déplaça sur le coté pour fixer la Comtesse et essayer de déceler la moindre marque de participation dans une mise en scène.

Et enfin avec un voix qui ressemblait a un sifflement entre ses dents il repris la parole.


Notre Cac a l'air de s'être sévèrement cognée en tombant, elle en perd la teinte de miel de sa chevelure et apparemment les documents de "notre" travail.

Mali il n'en reste pas moins qu'elle fêtait bien l'achèvement de son long périple pour obtenir ce qu'elle désire. Réjouissez vous d'un jour assister a des noces avec elle en vedette principale.


Se remettant a avancer sur ses quatre membres, il fit le chemin inverse pour rejoindre l'autre bord du meuble et se décida a s'assoir sur celui ci.

Belle raison pour une fête non? Vous pouvez même participer, si le coeur vous en dit. Une fois les probleme d'impôt réglé bien sur. C'était a n'en pas douter le but premier de cette réunion ici même.

Un coin des lèvres du Carmo se rehaussa en un sourire qui finalement ressemblait bien plus a un rictus qu'autre chose. Lentement la lueur de folie se remit a briller dans on regard. Elle voulait son jeu et bien il sera fait selon ses désirs. En quelques secondes, le faciès du Connétable prit une expression ravi et tout en lui témoignait d'une joie nouvelle.

Il me faudra juste noter quelques part de passer a la forge un jour pour Faire faire sur mesures les accessoires nécessaires à l'événement dont il est question. Je suis certain que quelqu'un personne avec des talents saura me fournir cela sans probleme. La persévérance paye toujours m'a t on dit et rien n'es jamais joué avant la fin.

Sa voix s'était faites guillerette presque chantante a mesure qu'il prononçait ses paroles.
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Antonia
Elle le fixait toujours avec ce même regard d’excuse, elle savait que cela n’allait pas lui plaire… Mais peut-être accepterait-il de jouer le jeu et de s’en amuser ? Sa présente demande n’était pas du tout sérieuse, même si elle espérait l’épouser, peut-être s’en rendrait-il compte et participerait à la plaisanterie ?
Mais c’est un regard froid et dur qui se posa sur Antonia, elle sentit son sang se glacer dans ses veines… Comment pouvait-on regarder quelqu’un pour qui on laissait supposer avoir des sentiments de cette façon pour une histoire de mariage ? Surtout quand cette histoire n’est là que comme excuse… Mais sûrement que dans l’esprit du Roux, un complot monté de toute pièce avait déjà été imaginé… Cela ne serait pas la première fois qu’il en parlerait, il mettait cette histoire de complot à toutes les sauces, insinuait même qu’elle l’avait peut-être drogué…

Toute sa belle assurance valsa sous ce regard et les doutes revinrent de plus belle…

Son regard se fit plus dur encore avant qu’il tournât la tête pour regarder la Comtesse, si dur qu’elle eut du mal à le soutenir. Elle était pétrifiée… Qu’allait-il dire ? Qu’allait-il faire ?

Sifflement qui sortit de la bouche Carmodienne, les mots étaient bien pires que le regard. Elle avait l’impression en cet instant qu’elle avait fait une énorme erreur et qu’il la détestait… Pourtant ce n’était pas si grave ? Juste une excuse, une farce… C’était donc si dégoûtant de s’imaginer fiancé avec elle ?

« Long périple pour obtenir ce qu’elle désire »… Il était clair que lui ne le désirait pas… Elle ne le savait que trop. Etait-ce vraiment la peine de lui rappeler ?
« Un jour assister à des noces avec elle en vedette principale »… Un jour… Cela dans le langage Carmodien ça veut dire jamais… Avec elle en vedette… Comprendre que ce serait sans lui ?

Elle avait vraiment l’impression qu’il venait de lui enfiler un poignard dans le cœur, elle était meurtrie en cet instant, elle se glissa dans un coin du bureau, se cachant grâce aux tiroirs, hors de la vue de tous… Passa sa main sur son visage et ses yeux pour essayer de reprendre contenance, en vain. L’encre recouvrait maintenant son visage et fut bientôt rejoint par un liquide amèrement salée… Dans ces conditions, si elle se montrait, elle aurait bien du mal à cacher le reflet de ses émotions…

Elle tenta tant bien que mal d’écouter la suite de ses paroles, en cachant ses sanglots…

Moquerie à présent… Et ses dernières paroles ne laissaient aucun doute sur le fait qu’il pensait à un complot…

Mais le pire restait à venir quand il reprit sur un ton guilleret… Passer à la forge… Comprendre que ce serait comme pour la médaille… jamais…
Et la fin ? La fin elle n’en comprit même pas le sens, pas en état sûrement… Persévérance, rien n’est jamais joué ? Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Qu’il ne voulait pas resté avec elle ?

Dégoût…
A quoi jouait-il ? Pourquoi lui infligeait-il tout cela ? Pourquoi la traiter ainsi ? C’était donc là tout ce qu’elle méritait pour lui ?

Pourtant…
Pourtant elle l’avait vu amoureux capable de montrer son amour… Pourtant elle l’avait vu fiancé… Et même prêt à se marier avec une autre… Pourquoi pas elle ? Etait-il si différente ? Toujours la même pensé qui revint… La différence c’est que les autres il les aimait…

Cette fois s’en était trop, elle n’en pouvait plus, elle était à bout de nerf, à bout de force…
Elle sentit son cœur débordé d’un trop plein de sentiments, de pensées qu’elle refoulait… Il fallait que ça sorte et sans s’en rendre compte, toujours cachée, elle se mit à parler :


Et tu oses dire que je devrais savoir que tu m’aimes… C’est sûr que tu as le comportement d’un homme transi d’amour en cet instant…
Ne même pas arriver à faire semblant d’être fiancé avec moi. Parce que oui, ce n’était qu’un mensonge, qu’une excuse… Et même pour une farce tu n’y es pas arrivé… Suis-je si répugnante ?


Marqua une légère pause pour reprendre son souffle avant de poursuivre, essayant de calmer les larmes qui coulaient toujours :

Connais-tu la vraie raison de ce rendez-vous ? De cette « punition » ? Non ce n’était pas un complot pour te passer la bague au doigt comme tu dois déjà l’imaginer… Tu m’imagines complotant avec tout le monde de toute façon…
Non, c’était juste une excuse que m’a fournie la Comtesse pour que nous nous retrouvions seuls un moment, juste tous les deux… Pour que je te séduise, que je t’ensorcèle… Que pour une fois, j’ai l’impression de ressentir ton amour et pas juste ta froideur…

C’est raté Comtesse je crois…

Et pourtant… pourtant, je t’ai vu amoureux… Je t’ai vu te morfondre face à la froideur de Naluria… Je t’ai vu triste, même malheureux face à l’absence de réponse de Cab à tes lettres, face à son départ avec Tarrelian… Tu les aimais, elles… Tu étais même pris à les épouser… Naluria te parlait souvent mariage… Et Cab, Cab vous êtiez même fiancés…


Nouvelle pause, les sanglots reprirent de plus belle et sa voix s’enraya de plus en plus :

Je n’ai jamais eu un tel comportement avec toi, j’ai toujours été là pour toi, toujours… Mais de moi, tu ne sembles pas amoureux…
Tu étais prêt à épouser Cab, et pas moi… Prêt à épouser une vraie Catin, mais pas moi… Faut-il que je sois pire qu’une catin à tes yeux ?


A ses mots, elle ne pouvait plus se contenir, elle pleurait à gros bouillon, incapable de bouger de sa cachette et pourtant n’aspirant qu’à être seule…
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Carmody
Ses yeux étaient toujorus fixé devant lui, scrutant les réactions des nouveaux entrée et tachant de se faire entrer lui dans son rôle de nouveau fiancé. Voila bien une choses a laquelle il ne s'était attendu depuis bien longtemps. Vu la manière dont s'était terminées ses dernières fiançailles et qu'il en avait résulté pour ses sentiments, il chassait cette idée depuis longtemps bien qu'il entrevoyait celle de voir un jour la Blonde s'avancer de nouveau vers l'autel.

IL lui restait encore tant a accomplir pour que cela arrive et qu'il se sente enfin libéré d'un poids qui pesait sur son cœur depuis des années. Plus le temps passait et plus il était persuadé que ce pourrait être la solution a un mal qui le rongeait lentement.

Mais étrangement ce ne fut pas face a lui mais bien dernière, d'une place qu'il n'était pas celle où il l'avait laisser et d'un ton inattendu, que parvient la suite de la conversation . Enfin de luis , le Roux ne sut si on pouvait vraiment appeler cela. Ça ressemblait plutôt au début d'une plaidoirie pour juger de son dernier actes et de la performance qu'il en avait fait.

Long d'être a la hauteur si l'on en croyait la teneur des propos.

Le sourire plaqué sur le visage Carmodien disparu sans grand difficulté et il sauta au bas du bureau pour se tuner vers Antonia.

Dans un premier temps, il ne parvient pas à la trouver de suite mais se repérant sur le son de sa voix, il fini pas se rendre compte qu'elle se tenait dans un coin, elle se dissimulait de maniéré fort habile derrière son bureau, et il fallut au roux s'avancer pour la voir de nouveau.

Cette vision plus que les mots encore firent de la peine au connétable car, plus que jamais il voyait comme il finissait toujours par la blesser des qu'il commençait a se refermer et laisse encore des barrières s'abattre entre eux. Les barrières des ces mots qui éloignaient le couple aussi surement que que si on avait dressé des murs de lames entre eux.

Maintenant la Blonde se tenait recroqueviller sur elle même, le dos contre le bois du meuble.Elle s'exprimait d'une voix emprunte de sanglot et tremblante. Lentement le Carmo s'accroupit prés d'elle et alors qu'elle eu fini de parler, il vient lui caresser doucement la joue la regardant avec un air triste. Puis se penchant , il passe ses bras autour du corps de la Jeune femme lui lui parla d'une voix attristée.


Anna ça m'as rien a voir avec toi ou avec le fait que tu puisse être répugnante car c'est tout le contraire. JE t'aime et j'aime les instants que je peux passer tes cotés. Mais j'ai toujours un sentiment de peur irrépressible en moi envers le mariage. Tout ce qui est arrivé par le passé... Toute ces anecdotes sur les femmes que j'aurais pu épouser et avec qui pourtant cela s'est terminé par des séparations pour des raison ou d'autres.

Je ne veux pas te perdre, je ne veux pas revoir les événement d'antan se reproduire.

Et tu sais comme moi que le mariage n'est pas une histoire d'amour bien d'autre choses. Que cela permet juste de rendre certains aspect de la vie de couple plus.... dans les normes. JE ne mentais pas quand je disais que je pensais qu'un jour ce sera le cas entre nous, j'en suis persuadé mais il faut juste encore un peu de temps, peut être plus autant qu'on peut penser. Mais même pour une excuse a but de plaisanterie, je n'arrive a cacher ce que j'éprouve a l'idée encore aujourd'hui et pourtant ce n'est pour autant qu'il faut te sentir rejetée.


Le Carmo dépose un baiser sur sa joue, puis lentement il en dépose successivement de petit en descendant vers son cou.

Si le but de cette punition était de m'ensorceler et me charmer alors au contraire de ce que tu penser, ce fut une réussite car de ton entrée ici a jusqu'à l'arrivée de ton excuse malheureuse qui a changer mon humeur, je fus sous le charme de la jeune femme que j'ai découvert alors. Je sais que souvent je t'ai pousser a avoir confiance en toi et agir pour prendre ce que tu désirais. Mais ce que j'ai connu est bien au dessus de ce que j'ai imaginer et je ne suis pas prêt de 'en plaindre.

Un léger sourire apparu sur les traits du Roux et prenant le menton de la blonde entre ses doigts pour lui faire lever le visage et la regarder dans les yeux.

J'imagine que ce doit vraiment être un calvaire d'être avec une personne comme moi. Mali comme tu le dis tu as toujorus été prêt de moi et jamais tes sentiments n'ont sembler décroitre. ne te méprend pas je vois bien la force de ton amour et qu'a l'inverse tu ne vois pas assez en retour. Et pourtant encore une fois il reste forte et parvient gagner peu a peu sur ma mes remparts pour notre bonheur a tout deux.

Tu n'es en rien comparable a une catin. Sinon je ne serais pas a tes cotés encore aujourd'hui. Cesse de penser que tu es moins bien qu'aucune de celles qui furent avant toi car c'est faux.


Nouvelle caresse sur la douce peau de la Cac puis il se relevé en regardant autour de lui . A cet instant le Carmo a totalement oublié la presence des nouveaux venus et son attention se fixe sur les amas de tissus éparpillé, ici et là dans la pièce. Amas qu'il rejoint un a un pour les ramassé et revient prés de son bureau pour rendre a Anna ceux qui lui appartiennent.

Commençant a se rhabiller, il reprend la parole.


Je pense que nous ferions mieux de rentrer pour reprendre notre..... discussion en un lieu plus adéquate. Bien que j'avoue que cela mas grandement plus entre ces murs.

Petit rire puis son regard se coula machinalement vers la porte et son sourire s'élargit.
Et bien puisque la raison du dossier d'impôt est éventée, je doute que vous ne voyez d'inconvenant a ce que je me retire quelques temps. Si il y avait toutefois une autre raison a votre venue actuelle, déposez le dossier sur mon bureau si celui ci n'est pas trop urgent, attention tout de même il y a certain endroit qui sont .... n'ont pas encore complètement séchés ou absorbés l'humidité. Par contre si c'est un dossier urgent, je le prendrais en partant pour le lire une fois reposé.

Regard qui se détache a pressent, Mains qui reprennent des gestes habituelle alors qu'il remet la prison de tissu sur lui. Ses yeux s'échappe de temps en temps vers la Blonde prou regarder ce qu'elle fait et fuient quand il sent qu'elle fait de même, comme emprunt d'un sentiment de malaise.
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