Andrea_
En même temps c'était prévisible, les mecs sont cons, mais ils allaient pas rester bloqué éternellement par une porte bloquée. D'ailleurs il y a un truc que la plupart auront oublié maintenant. Dont Andréa et Vran d'ailleurs. Vous vous souvenez des deux gardes que le truand a trouvé en train de jouer aux cartes, après avoir péter la porte? Oui? Si votre mémoire est bonne, vous comprendrez qu'ils sont encore un peu plus dans la merde, puisqu'il n'en a tué qu'un. Eh oui, c'est cinq gars et deux chiens, maintenant. Enfin à condition qu'il n'en reste pas encore d'autre dans la maison. Ça serait emmerdant.
Un regard est glissé sur son comparse, Colombe ne panique pas MAIS un p'tit peu quand même, parce qu'elle elle pensait que les deux couillons qui jouaient aux cartes étaient morts -on sait qu'elle a une mémoire de merde-, et surtout, si elle avait su elle l'aurait achevé en passant, le second, et elle se serait empressée de dire à Vran "que merde c'est pas possible de faire une erreur de débutant à ce point, et en plus tu m'as sifflée alors qu'ils étaient pas mort? Nan mais t'es vraiment pas croyable, c'est quoi ce boulot de sagouin?". C'est toujours la meuf qui est venue sans arme qui parle hein. Donc Elle sait que c'est la merde, mais elle ne sait pas encore à quel point c'est la merde. C'est même pour ça qu'elle s'autorise une petite boutade.
Et dire que t'adores aller dans les maisons closes.
De un c'est faux, mais qu'est-ce que c'est drôle! -Riez. Non.-. En tout cas moi je ris. Un truc un peu gras, qui accompagne une bonne bourrade sur l'épaule Vranesque, pas la petite bourrade sympathoche hein, non le truc qu'on dirait léger mais qui est en fait un bon coup dans l'épaule, parce que merde, ce mec est un con. Et de deux... non y a pas de deux en fait, oubliez -oh ça va-. Bon maintenant on fait quoi? Un petit shifumi pour savoir si on va en haut ou en bas?Ou on fait trou trou, mais c'est un peu éclaté comme méthode parce que c'est facile de savoir sur qui ça va tomber -vrai qu'on a tous triché en le faisant-. En vrai on s'en fout, parce que là ils n'ont clairement pas le temps pour faire l'un ou l'autre. Ni pour réfléchir plus que ça, d'ailleurs, du coup Vran -qui est un homme et qui est bien arrangé de ne pas avoir à réfléchir- se précipite vers les escaliers en se disant qu'Andréa doit le suivre. Vu qu'il n'y a plus trop de bruit venant d'en haut, ça doit le faire. Sauf que non. Parce qu'en haut des escaliers, à peine quelques pas fait au deuxième étage, qu'un type immense l'attend. Genre, le mec c'est un Jehan et demi. Bon j'exagère, mais il doit bien peser son Jehan, ce qui est déjà impressionnant. Et notez que quand je dis qu'il l'attend, c'est plutôt qu'en fait il le chope pour le balancer contre le mur -et une respiration coupée, une-, ce qui fera lâcher son arme au brigand. Et sans lui laisser le temps de se remettre, le colosse le saisit par la gorge et le soulève contre le même mur. Et vu la poigne du bonhomme, ça va pas prendre bien longtemps. Vran aura bien tenté de sortir son épée, restée au fourreau, mais c'est con, vu que le géant est juste devant lui, il n'a pas la place. Oui, son coude percute mollement le torse de son agresseur alors qu'il essaye trois quatre fois de sortir sa lame.
Alors on se demande : mais que fait Andréa? Bin elle arrive, doucement mais sûrement, c'est qu'à peine la première marche grimpée elle s'est rendue compte que le sang de couillon la faisait glisser alors elle y va piano, ça serait con de mourir en tombant dans les escaliers. Si bien qu'arrivée en haut, et en voyant Vran contre le mur, maintenu par un Jehan -qui n'est pas Jehan hein-, la Chiasse se dit que faire demi tour, c'est bien. Qu'après tout, dans cette maison, à part des emmerdes, ils n'auront rien de plus -ou alors c'est bien planqué-, et puis que Vran étant déjà revenu de la mort une fois, il le refera une seconde. Allez, tchao les nazes, j'me casse. Mais en fait c'était une feinte, juste pour évaluer la situation une sorte de "tu me vois, tu me vois plus". Et tu me vois plus parce que je réfléchis. Environ une demie seconde. Parce que merde, c'est Vran. Et si elle n'avait pas la gorge nouée de le voir en si fâcheuse posture, elle aurait sûrement gueulé un "LACHE LE hum'CULÉ !". Les poings se ferment d'instinct cependant les jambes refusent d'avancer, et l'acier coule sur l'ex mari un regard presque désolé.
Pendant ce temps, Vran est trop occupé à caner pour remarquer même la présence de son ex épouse. Lui, il tente des coups de pieds, de poings, de genoux, mais rien n'y fait. L'homme est résistant, et le truand ne peut pas mettre tellement de force sans appuis. C'est un peu ironique, parce que Corvidé a déjà dis à l'occasion, que les grands costauds sont ses adversaires préférés. Trop lent, pas assez endurant. Mais ça, ça s'applique si ledit grand costaud n'attaque pas par surprise. Petit à petit, donc, ses gestes se font moins vifs. Moins forts. Le corps suspendu se fait plus mou. Ah, oui! Il lui reste sa dague planquée dans le dos! C'est donc dans un dernier geste désespéré que sa main va se saisir de sa dernière arme disponible -bon il a encore les couteaux de lancé mais là réfléchir c'est pas évident-, parvenant à la dégainer complètement. Mais ça commence à faire longtemps qu'il est là, à se faire étrangler. Alors avant même qu'il ne puisse lever le bras pour frapper, la dague glisse d'entre ses doigts pour rebondir au sol dans un bruit métallique.
C'est peut être ce bruit, d'ailleurs qui fait réagir la Colombe. C'est qu'elle n'avait plus vraiment de repère du temps qui passait, le regard figé sur le visage de Vran, avec la désagréable impression de déjà vu, de trop vu, de trop pensé -même espéré fût un temps- de le voir en train de quitter la vie. Alors c'est étrange, de sentir soi même le sol s'ouvrir sous ses pieds, et l'instant d'après être plus vivante que jamais. Elle qui, il y a encore quelques secondes refusait l'idée même de toucher une arme, se baisse, attrape la miséricorde et sans réfléchir -son côté masculin- se jette sur le Jehan-Pas Jehan- pour lui planter la lame à la base du cou. Oh pas une fois non, pas deux non plus, une multitude de coups, de plus en plus forts, de plus en plus profonds, peu importe où d'ailleurs, tant que ça rentre et que ça ressort, c'est qu'on peut recommencer. Ce qui est certain, c'est qu'elle n'arrêtera pas tant que Vran n'aura pas les pieds sur terre. C'est violent oui, c'est probablement Elle, sans être Elle.
Etre soi, sans être soi. S'il était en état l'aigrefin, il comprendrait. N'est-ce pas exactement ce qu'il ressent, lorsque la colère s'empare de tout son corps et que sa conscience se cantonne au rang d'observatrice silencieuse? Si, c'est précisément ça. Le golem se fait donc progressivement décapiter -ben à force de faire des trous...- et sa seule réaction est d'écarquiller les yeux. Il faudra deux secondes qui sembleront interminables pour que son étreinte se fasse moins ferme, puis pour que finalement il le lâche. C'est dans un bruit sourd que Vran s'écroule lamentablement au sol. Donc les pieds sur terre c'est pas tout de suite tout de suite. Encore incapable de se relever -il n'essaye même pas encore-, son premier réflexe sera de reprendre de l'air avec le son désagréable qui va avec. Le son caractéristique de ceux qui viennent de se faire écraser la gorge.
Et la lame, elle continue. Encore et encore. Lorsque Vran s'écrase au sol. Lorsque le sang de l'autre éclabousse son visage. Lorsque l'enfoiré -le hum'culé- s'écroule par terre. Lorsqu'il rend son dernier souffle. Encore. Encore. Et encore. Pourtant le manche semble lui brûler la main mais pour je ne sais quelle raison -enfin si, je sais-, elle continue, encore et encore, tout simplement parce qu'il est hors de question que Vran l'abandonne encore une fois.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Un regard est glissé sur son comparse, Colombe ne panique pas MAIS un p'tit peu quand même, parce qu'elle elle pensait que les deux couillons qui jouaient aux cartes étaient morts -on sait qu'elle a une mémoire de merde-, et surtout, si elle avait su elle l'aurait achevé en passant, le second, et elle se serait empressée de dire à Vran "que merde c'est pas possible de faire une erreur de débutant à ce point, et en plus tu m'as sifflée alors qu'ils étaient pas mort? Nan mais t'es vraiment pas croyable, c'est quoi ce boulot de sagouin?". C'est toujours la meuf qui est venue sans arme qui parle hein. Donc Elle sait que c'est la merde, mais elle ne sait pas encore à quel point c'est la merde. C'est même pour ça qu'elle s'autorise une petite boutade.
Et dire que t'adores aller dans les maisons closes.
De un c'est faux, mais qu'est-ce que c'est drôle! -Riez. Non.-. En tout cas moi je ris. Un truc un peu gras, qui accompagne une bonne bourrade sur l'épaule Vranesque, pas la petite bourrade sympathoche hein, non le truc qu'on dirait léger mais qui est en fait un bon coup dans l'épaule, parce que merde, ce mec est un con. Et de deux... non y a pas de deux en fait, oubliez -oh ça va-. Bon maintenant on fait quoi? Un petit shifumi pour savoir si on va en haut ou en bas?Ou on fait trou trou, mais c'est un peu éclaté comme méthode parce que c'est facile de savoir sur qui ça va tomber -vrai qu'on a tous triché en le faisant-. En vrai on s'en fout, parce que là ils n'ont clairement pas le temps pour faire l'un ou l'autre. Ni pour réfléchir plus que ça, d'ailleurs, du coup Vran -qui est un homme et qui est bien arrangé de ne pas avoir à réfléchir- se précipite vers les escaliers en se disant qu'Andréa doit le suivre. Vu qu'il n'y a plus trop de bruit venant d'en haut, ça doit le faire. Sauf que non. Parce qu'en haut des escaliers, à peine quelques pas fait au deuxième étage, qu'un type immense l'attend. Genre, le mec c'est un Jehan et demi. Bon j'exagère, mais il doit bien peser son Jehan, ce qui est déjà impressionnant. Et notez que quand je dis qu'il l'attend, c'est plutôt qu'en fait il le chope pour le balancer contre le mur -et une respiration coupée, une-, ce qui fera lâcher son arme au brigand. Et sans lui laisser le temps de se remettre, le colosse le saisit par la gorge et le soulève contre le même mur. Et vu la poigne du bonhomme, ça va pas prendre bien longtemps. Vran aura bien tenté de sortir son épée, restée au fourreau, mais c'est con, vu que le géant est juste devant lui, il n'a pas la place. Oui, son coude percute mollement le torse de son agresseur alors qu'il essaye trois quatre fois de sortir sa lame.
Alors on se demande : mais que fait Andréa? Bin elle arrive, doucement mais sûrement, c'est qu'à peine la première marche grimpée elle s'est rendue compte que le sang de couillon la faisait glisser alors elle y va piano, ça serait con de mourir en tombant dans les escaliers. Si bien qu'arrivée en haut, et en voyant Vran contre le mur, maintenu par un Jehan -qui n'est pas Jehan hein-, la Chiasse se dit que faire demi tour, c'est bien. Qu'après tout, dans cette maison, à part des emmerdes, ils n'auront rien de plus -ou alors c'est bien planqué-, et puis que Vran étant déjà revenu de la mort une fois, il le refera une seconde. Allez, tchao les nazes, j'me casse. Mais en fait c'était une feinte, juste pour évaluer la situation une sorte de "tu me vois, tu me vois plus". Et tu me vois plus parce que je réfléchis. Environ une demie seconde. Parce que merde, c'est Vran. Et si elle n'avait pas la gorge nouée de le voir en si fâcheuse posture, elle aurait sûrement gueulé un "LACHE LE hum'CULÉ !". Les poings se ferment d'instinct cependant les jambes refusent d'avancer, et l'acier coule sur l'ex mari un regard presque désolé.
Pendant ce temps, Vran est trop occupé à caner pour remarquer même la présence de son ex épouse. Lui, il tente des coups de pieds, de poings, de genoux, mais rien n'y fait. L'homme est résistant, et le truand ne peut pas mettre tellement de force sans appuis. C'est un peu ironique, parce que Corvidé a déjà dis à l'occasion, que les grands costauds sont ses adversaires préférés. Trop lent, pas assez endurant. Mais ça, ça s'applique si ledit grand costaud n'attaque pas par surprise. Petit à petit, donc, ses gestes se font moins vifs. Moins forts. Le corps suspendu se fait plus mou. Ah, oui! Il lui reste sa dague planquée dans le dos! C'est donc dans un dernier geste désespéré que sa main va se saisir de sa dernière arme disponible -bon il a encore les couteaux de lancé mais là réfléchir c'est pas évident-, parvenant à la dégainer complètement. Mais ça commence à faire longtemps qu'il est là, à se faire étrangler. Alors avant même qu'il ne puisse lever le bras pour frapper, la dague glisse d'entre ses doigts pour rebondir au sol dans un bruit métallique.
C'est peut être ce bruit, d'ailleurs qui fait réagir la Colombe. C'est qu'elle n'avait plus vraiment de repère du temps qui passait, le regard figé sur le visage de Vran, avec la désagréable impression de déjà vu, de trop vu, de trop pensé -même espéré fût un temps- de le voir en train de quitter la vie. Alors c'est étrange, de sentir soi même le sol s'ouvrir sous ses pieds, et l'instant d'après être plus vivante que jamais. Elle qui, il y a encore quelques secondes refusait l'idée même de toucher une arme, se baisse, attrape la miséricorde et sans réfléchir -son côté masculin- se jette sur le Jehan-Pas Jehan- pour lui planter la lame à la base du cou. Oh pas une fois non, pas deux non plus, une multitude de coups, de plus en plus forts, de plus en plus profonds, peu importe où d'ailleurs, tant que ça rentre et que ça ressort, c'est qu'on peut recommencer. Ce qui est certain, c'est qu'elle n'arrêtera pas tant que Vran n'aura pas les pieds sur terre. C'est violent oui, c'est probablement Elle, sans être Elle.
Etre soi, sans être soi. S'il était en état l'aigrefin, il comprendrait. N'est-ce pas exactement ce qu'il ressent, lorsque la colère s'empare de tout son corps et que sa conscience se cantonne au rang d'observatrice silencieuse? Si, c'est précisément ça. Le golem se fait donc progressivement décapiter -ben à force de faire des trous...- et sa seule réaction est d'écarquiller les yeux. Il faudra deux secondes qui sembleront interminables pour que son étreinte se fasse moins ferme, puis pour que finalement il le lâche. C'est dans un bruit sourd que Vran s'écroule lamentablement au sol. Donc les pieds sur terre c'est pas tout de suite tout de suite. Encore incapable de se relever -il n'essaye même pas encore-, son premier réflexe sera de reprendre de l'air avec le son désagréable qui va avec. Le son caractéristique de ceux qui viennent de se faire écraser la gorge.
Et la lame, elle continue. Encore et encore. Lorsque Vran s'écrase au sol. Lorsque le sang de l'autre éclabousse son visage. Lorsque l'enfoiré -le hum'culé- s'écroule par terre. Lorsqu'il rend son dernier souffle. Encore. Encore. Et encore. Pourtant le manche semble lui brûler la main mais pour je ne sais quelle raison -enfin si, je sais-, elle continue, encore et encore, tout simplement parce qu'il est hors de question que Vran l'abandonne encore une fois.
Post écrit à quatre mains, JDs Vran et Andréa, la fine équipe
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.