Vran
Non mais les balais c'était pour la blague, hein. D'ailleurs au bout d'une dizaine de seconde il en a marre et il les lâches. Il est prêt à faire durer la plaisanterie jusqu'à revendre ces bouts de bois -parce qu'arrêter juste avant ça serait con-, mais ça sera si il n'y a rien de mieux à embarquer, et surtout après s'être chargé des chiens. C'est que c'est encombrant ces merdes, et quand bien même Vran est plutôt certain d'être capable de tuer un chien avec un balai -comme avec la plupart des objets du quotidien en fait- mais ça sera quand même plus rapide et bien moins chiant avec ses armes. Je sais, avec les balais on pourrait faire sans tuer les bêtes, éviter la cruauté animale, tout ça. Mais maintenant tout le monde devrait savoir que ces deux ne reculent que rarement devant la cruauté, qu'elle soit humaine, animale, ou même immobilière. Pour la dernière partie, chacun le constatera quand ils se tireront après avoir foutu le feu à l'édifice. Parce que c'est toujours marrant de cramer des trucs, on pourrait presque dire que c'est une tradition. Voilà, une tradition. Souvenez vous de ce que j'ai dis là-dessus. Ben ça c'est le genre de tradition qui a encore un intérêt. Non et puis après le merdier que ça a été, ils voudront sûrement rayé cet endroit de la carte. S'il y a été inscrit au préalable.
Pendant qu'Andréa cherche et trouve la cuisine, Vran ouvre quelques portes par ci par là, histoire de vérifier qu'il ne reste pas un garde qui pionçait quelque part, prêt à leur tomber dessus au pire moment. Et qui sait si il n'y a pas quelque chose d'utile. Lui il le sait, parce qu'il a rien trouvé d'utile. Quoique. L'une des portes donne sur une énième chambre, inoccupée également. La pièce a été aérée, le lit est fait, des vêtements y sont pliés et posés en ordre. Sniiiiif. Ça sent la femme. Pardon, c'était pas terrible, a parler sans cesse des différences fondamentales entre les hommes et les femmes, ma comparse de narration m'a corrompu l'esprit.
En attendant, il semble qu'effectivement les fringues soient celles d'une femme. Des robes, des jupes, des braies, des chemises. Vran ne sait pas si c'est la collection 1467, printemps-été Brive-la-Gaillarde, ou autre chose, mais ce sont des sapes, et donc ça peut être utile.
Un sifflement venant de la cuisine l'interpelle, il récupère donc une chemise blanche et arrive devant la table sur laquelle s'entasse un monceau de victua... Ah non c'est vrai, il arrive devant la table sur laquelle s'entasse un monceau constitué d'un saucisson, d'un bout de pain et d'une bouteille de rouquin entamée. C'est déjà ça. Quand Andréa annonce qu'il mérite une pause, le truand étire un léger sourire.
Toi aussi. Et j'ai trouvé ça.
La chemise est dépliée et posée sur le dossier d'une chaise, avant qu'il ne se pose sur celle qui a été tirée pour lui. Alors qu'il goûte le saucisson -pas dégueu au demeurant-, son regard suit la Chiasse qui fouille les placards. Que cherche-t-elle donc, à retourner la cuisine? C'est presque fini, si c'est qu'une histoire de bouffe, Vran est bien parti pour se faire un festin une fois de retour à Fribourg. Il n'était pas si tard lorsqu'ils se sont mis en route, il devraient leur rester du temps ainsi qu'au moins une auberge ou verte et qui sert de la bonne bouffe. Quand elle se retourne en présentant son économe à couilles -je suis pas sûr du descriptif-, il sourit en coin, et au passage il comprend qu'elle recherche une arme. Enfin il est toujours pas sûr. Au début, il se dit que c'est con de fouiller les tiroirs pour une arme alors qu'il en a trois sur lui. Mais après l'incident de la miséricorde, il se dit qu'il vaut mieux qu'il garde sa ferraille pour lui. D'ailleurs, ladite miséricorde ne quittera plus son fourreau pour cette nuit. Quant aux armes laissées par les gardes qu'ils ont déquillés, c'est en haut, c'est vrai que c'est chiant de remonter.
Visiblement Chiasse trouve son bonheur, et ça va donner dans la charcuterie. Les verres sont servis, ils trinquent, et Vran boit cul sec avant de se redresser. Et hop, une petite vanne, ça fait toujours plaisir. Le truand sourit en coin avant de répliquer.
T'auras pas d'mal à en trouver une blonde aussi d'ton côté.
Humour, évidemment, humour toujours. Chéri ne reprend pas ses balais, puisqu'ils les a abandonnés dans le couloir, et se dirige vers ce qu'il suppose être le hall d'entrée. La porte est déjà ouverte, alors il n'a plus qu'à se pencher légèrement pour voir à l'intérieur. Comme prévu, deux chiens. L'un est couché en mode sphinx, haletant, et l'autre semble faire le tour de la pièce. Là, ça peut pas mal tourner. Qu'est-ce qu'ils vont faire, les deux clébards? Vran et Déa aussi sont deux, et ils portent des machins qui coupent alors que les cabots n'ont que leurs dents. Ils n'ont aucune chance.
Dextre sort lentement l'épée de son fourreau, la senestre un couteau de lancé. Ce qui lui rappel qu'il a pas pensé à récupérer les deux qu'il a oublié dans Jean. Putaaiiin va falloir se retaper les escaliers! Plus tard, là il a autre chose à foutre. D'un coup, Corvidé bondit devant l'entrée, hors de sa cachette, et balance un couteau dans le chien qui était assis. Il se la prend dans le poitrail, ce qui a le mérite de le calmer direct si ce n'est de le tuer. Le second se retourne immédiatement et charge sur Vran. Et pendant une demi seconde, alors que toutou cours vers lui au ralenti, il s'imagine que c'est son Mog qui cavale, adulte, au moins deux fois plus massif que le truc qu'il a réellement en face de lui. Et c'est magnifique. Il se dit que vraiment, il a bien fait de récupérer le mâtin espagnol et de se mettre sérieusement au dressage. Par contre celui là il trace sacrément vite, si bien que contrairement au premier qu'il a tué dehors, qui était loin, lui il a pas le temps de frapper, et il s'écarte de justesse sur le côté. Ce con, qui sautait sur le truand, atterrit en glissant sur le parquet et se vautre dans le buffet en face. C'est ridicule. Les chiens sont ridicules. Mais on les aimes. Enfin sauf celui-là, qui va pas tarder à se faire charcuter.
D'ailleurs vu qu'on parle de charcute, Vran laisse son ex épouse s'en charger. Sinon elle va se plaindre qu'il dégomme tout le monde sans la laisser rigoler aussi. Alors après toi Andréa, t'as largement le temps de hacher le clébard avant qu'il se recolle sur ses pattes. Après ça, ils auront mis fin aux jours de quinze mecs et trois chiens. Ils ont peut-être galéré, mais n'empêche qu'on peut pas dire qu'ils sont pas efficaces. Ensuite c'est vraiment fini. Il n'y aura plus qu'à retourner cette maudite baraque, prendre tout ce qui a de la valeur, trouver le magot mentionné et tout cramer. Et pour fêter ça, un bon gros repas. Et pourquoi pas ensuite ils pourraient...Ah, non. Vran se laisse emporter par l'allégresse du moment. Le repas c'est déjà pas mal. Surtout s'il est payé avec des écus mal acquis.
Vous voyez, je l'avais dis. Ils ont faillit calancher, ça a été bordélique à souhait et fort en mauvaise foi, il a insulté la Colombe un bon paquet de fois dans sa tête, et ce con maintenant il est content alors qu'ils ont pas encore trouvé le magot, et alors même que le dernier chien est pas encore mort.
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Pendant qu'Andréa cherche et trouve la cuisine, Vran ouvre quelques portes par ci par là, histoire de vérifier qu'il ne reste pas un garde qui pionçait quelque part, prêt à leur tomber dessus au pire moment. Et qui sait si il n'y a pas quelque chose d'utile. Lui il le sait, parce qu'il a rien trouvé d'utile. Quoique. L'une des portes donne sur une énième chambre, inoccupée également. La pièce a été aérée, le lit est fait, des vêtements y sont pliés et posés en ordre. Sniiiiif. Ça sent la femme. Pardon, c'était pas terrible, a parler sans cesse des différences fondamentales entre les hommes et les femmes, ma comparse de narration m'a corrompu l'esprit.
En attendant, il semble qu'effectivement les fringues soient celles d'une femme. Des robes, des jupes, des braies, des chemises. Vran ne sait pas si c'est la collection 1467, printemps-été Brive-la-Gaillarde, ou autre chose, mais ce sont des sapes, et donc ça peut être utile.
Un sifflement venant de la cuisine l'interpelle, il récupère donc une chemise blanche et arrive devant la table sur laquelle s'entasse un monceau de victua... Ah non c'est vrai, il arrive devant la table sur laquelle s'entasse un monceau constitué d'un saucisson, d'un bout de pain et d'une bouteille de rouquin entamée. C'est déjà ça. Quand Andréa annonce qu'il mérite une pause, le truand étire un léger sourire.
Toi aussi. Et j'ai trouvé ça.
La chemise est dépliée et posée sur le dossier d'une chaise, avant qu'il ne se pose sur celle qui a été tirée pour lui. Alors qu'il goûte le saucisson -pas dégueu au demeurant-, son regard suit la Chiasse qui fouille les placards. Que cherche-t-elle donc, à retourner la cuisine? C'est presque fini, si c'est qu'une histoire de bouffe, Vran est bien parti pour se faire un festin une fois de retour à Fribourg. Il n'était pas si tard lorsqu'ils se sont mis en route, il devraient leur rester du temps ainsi qu'au moins une auberge ou verte et qui sert de la bonne bouffe. Quand elle se retourne en présentant son économe à couilles -je suis pas sûr du descriptif-, il sourit en coin, et au passage il comprend qu'elle recherche une arme. Enfin il est toujours pas sûr. Au début, il se dit que c'est con de fouiller les tiroirs pour une arme alors qu'il en a trois sur lui. Mais après l'incident de la miséricorde, il se dit qu'il vaut mieux qu'il garde sa ferraille pour lui. D'ailleurs, ladite miséricorde ne quittera plus son fourreau pour cette nuit. Quant aux armes laissées par les gardes qu'ils ont déquillés, c'est en haut, c'est vrai que c'est chiant de remonter.
Visiblement Chiasse trouve son bonheur, et ça va donner dans la charcuterie. Les verres sont servis, ils trinquent, et Vran boit cul sec avant de se redresser. Et hop, une petite vanne, ça fait toujours plaisir. Le truand sourit en coin avant de répliquer.
T'auras pas d'mal à en trouver une blonde aussi d'ton côté.
Humour, évidemment, humour toujours. Chéri ne reprend pas ses balais, puisqu'ils les a abandonnés dans le couloir, et se dirige vers ce qu'il suppose être le hall d'entrée. La porte est déjà ouverte, alors il n'a plus qu'à se pencher légèrement pour voir à l'intérieur. Comme prévu, deux chiens. L'un est couché en mode sphinx, haletant, et l'autre semble faire le tour de la pièce. Là, ça peut pas mal tourner. Qu'est-ce qu'ils vont faire, les deux clébards? Vran et Déa aussi sont deux, et ils portent des machins qui coupent alors que les cabots n'ont que leurs dents. Ils n'ont aucune chance.
Dextre sort lentement l'épée de son fourreau, la senestre un couteau de lancé. Ce qui lui rappel qu'il a pas pensé à récupérer les deux qu'il a oublié dans Jean. Putaaiiin va falloir se retaper les escaliers! Plus tard, là il a autre chose à foutre. D'un coup, Corvidé bondit devant l'entrée, hors de sa cachette, et balance un couteau dans le chien qui était assis. Il se la prend dans le poitrail, ce qui a le mérite de le calmer direct si ce n'est de le tuer. Le second se retourne immédiatement et charge sur Vran. Et pendant une demi seconde, alors que toutou cours vers lui au ralenti, il s'imagine que c'est son Mog qui cavale, adulte, au moins deux fois plus massif que le truc qu'il a réellement en face de lui. Et c'est magnifique. Il se dit que vraiment, il a bien fait de récupérer le mâtin espagnol et de se mettre sérieusement au dressage. Par contre celui là il trace sacrément vite, si bien que contrairement au premier qu'il a tué dehors, qui était loin, lui il a pas le temps de frapper, et il s'écarte de justesse sur le côté. Ce con, qui sautait sur le truand, atterrit en glissant sur le parquet et se vautre dans le buffet en face. C'est ridicule. Les chiens sont ridicules. Mais on les aimes. Enfin sauf celui-là, qui va pas tarder à se faire charcuter.
D'ailleurs vu qu'on parle de charcute, Vran laisse son ex épouse s'en charger. Sinon elle va se plaindre qu'il dégomme tout le monde sans la laisser rigoler aussi. Alors après toi Andréa, t'as largement le temps de hacher le clébard avant qu'il se recolle sur ses pattes. Après ça, ils auront mis fin aux jours de quinze mecs et trois chiens. Ils ont peut-être galéré, mais n'empêche qu'on peut pas dire qu'ils sont pas efficaces. Ensuite c'est vraiment fini. Il n'y aura plus qu'à retourner cette maudite baraque, prendre tout ce qui a de la valeur, trouver le magot mentionné et tout cramer. Et pour fêter ça, un bon gros repas. Et pourquoi pas ensuite ils pourraient...Ah, non. Vran se laisse emporter par l'allégresse du moment. Le repas c'est déjà pas mal. Surtout s'il est payé avec des écus mal acquis.
Vous voyez, je l'avais dis. Ils ont faillit calancher, ça a été bordélique à souhait et fort en mauvaise foi, il a insulté la Colombe un bon paquet de fois dans sa tête, et ce con maintenant il est content alors qu'ils ont pas encore trouvé le magot, et alors même que le dernier chien est pas encore mort.
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