Vran
Non vraiment, "Narv'", c'est pas possible. Mais genre vraiment. C'est pas possible pour Vran et c'est pas possible pour moi non plus. C'est juste dégueulasse comme blaze. Concernant les potentiels surnoms qui peuvent être attribués à ce mec, j'ai -et je parle aussi pour Vran d'ailleurs- une tolérence assez élevée. Vrany, Vranou, Vranounet, Vranichou. Vraninet, Vranounichet et Vranet ont pas encore étés sortis, mais je suis sûr que ça viendra. Et ça passe. C'est moche, mais ni moi, ni la cible de ces sobriquets ne s'en trouve particulièrement offensé. C'est plutôt du désintérêt, en fait. Mais Narv'. Narv'! C'est le niveau au dessus. C'est le boss final du surnom de merde. C'est pas joli, pas agréable à entendre, ça fait penser à "Morve" et je serais prêt à parier qu'à un moment un connard s'essaiera au jeu de mot avec un "Oh, un Narv' à l'eau". C'est pas acceptable. Voilà, j'avais besoin de prendre quelques lignes pour partager mon dégoût à ce sujet.
Vous voyez, c'est ça aussi, qui est à la fois problématique et fascinant, dans les histoires que l'ont créé à plusieurs mains. C'est qu'il n'y a pas deux auteurs avec la même vision. Par exemple, quelqu'un trouve ça fou que Vran n'ait pas trouvé un seul cadavre sur lequel trébucher. Moi, je répond que les mecs qu'il a déglingués à l'arbalète, ils couraient vers lui, et que donc forcément quand il a fait son petit manège à reculons -pas plus de trois pas-, il n'y avait personne de décédé de manière inopportune sur son chemin. Pour finir là-dessus, j'ajouterai que si on commence à tailler sur ce genre de détails, on va se retrouver dans une dynamique particulière.
Trêve de bavardages, reprenons notre récit. Effectivement, Vran aussi il a une politique radicale concernant ses ennemis. Peut-être pire que celle de la Colombe. C'est bien simple, Vran dans la gestion des menaces, c'est comme les soldes: tout doit disparaître. C'est le genre de jardinier qui va cramer ton jardin pour éviter les mauvaises herbes. Pourquoi risquer la contre-attaque d'un ennemi alors qu'on peut le tuer? Un mort ne peut plus l'atteindre. Ce qui tend à être effrayant, là-dedans, c'est que c'est purement pragmatique. Purement pratique, même. C'est juste la méthode la plus simple, selon lui. Si on lui pose la question, il supposera que parfois, les gens peuvent changer, et qu'une seconde chance peut-être bénéfique. C'est juste que lui ne prendra pas le risque. Un mort ne se venge pas.
Le plaisir qu'il prend lorsqu'il applique cette façon de faire, c'est une autre histoire. Mais là, ça lui plait. L'adrénaline est toujours là, coulant dans ses veines, battant contre ses temps, entre lesquelles l'esprit avait sérieusement envisagé l'idée de mourir là. Il suffit de regarder ses yeux pour s'en rendre compte. Il y danse une lueur étrange. C'est celle qui l'habite quand le combat, la mort ou la domination d'un ennemi commence à l'exciter.
Le mec de droit s'écroule, donc, mais à peine sur les genoux qu'un autre carreau va lui trouver la nuque. Un regard vers Andréa, genre "what?", puis de nouveau vers le mec -de gauche cette fois- qui commence à se faire la malle -l'expression, sinon c'est dégueulasse, même si la malle est sexy- entre les arbres en espérant éviter de finir en passoire comme ses potes. Forcément. Un léger soupire accompagné d'un regard qui dit "t'es con, je t'aime", puis sans même prendre le temps de recharger -ça serait inutile-, il se met à cavaler à travers les bois, à la poursuite du dernier trouduc à fumer. Il ne sait pas vraiment si Andréa le suit. Il le pense. Il l'espère. D'ailleurs, même si là c'est un peu tard pour faire demi-tour, une petite sueur froide lui coule entre les fesses. C'est qu'il ne faudrait pas que Déa choisisse de plutôt retenter un tir, en se disant que cette fois c'était la bonne. En plus d'être relativement emmerdant et complètement ridicule, se faire tuer par son épouse donnerait raison à tout un tas de gens. Et ça, il ne peut pas se le permettre.
Dans le doute, il cours plus vite. Pas facile avec une arbalète dans les bras, mais vraiment, ça serait une galère de la retrouver dans les bois, après. Mais petit à petit, il le rattrape -certainement le poids de la culpabilité qui a ralentis l'autre- et finit par parvenir à l'arrêter en lui balançant son arbalète à la gueule. Bon, Ça a finit dans ses jambes, mais ça a fait le boulot: le mec -juste le mec, vu qu'il est tout seul maintenant- est au sol.
Retournons légèrement en arrière. Alors que Vran tétait le sein de... Non, pas autant. Légèrement on a dit. Là, dans la bois, la poursuite. Oui je sais, cette blague a été surexploitée, mais je m'en bat les genoux. Pendant la poursuite, donc, il y eu un dialogue entre le chasseur et la proie. Là, tout de suite, pour vous, une retranscription:
Viens là!
Laissez moi!
Arrête toi j'te dis!
Non!
Viens là qu'j'te bute!
Aaah!
'Culé!
Pitié!
J'vais briser tes os j'vais boire ton sang!
Je vous en supplie!
J'vais tell'ment t'niquer!
Bouhouhou...
Viens là MERDE!
De rien.
Donc, le type s'est pris une arbalète derrière les genoux et s'est donc vautré dignement -lol nope- au sol, la gueule dans la boue. Vran, qui était toujours dans sa course, ne cherche pas vraiment à freiner, puisqu'il se jette directement sur le pauvre bougre pour enchaîner directement avec une série d'avoines dans la mouille. Direct. Efficace. D'ailleurs, si Andréa a suivi, elle l'entendra peut-être grogner quelques insultes. Sinon... Ben je sais pas ce qu'elle fout.
Elle fout quoi Andréa?
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Vous voyez, c'est ça aussi, qui est à la fois problématique et fascinant, dans les histoires que l'ont créé à plusieurs mains. C'est qu'il n'y a pas deux auteurs avec la même vision. Par exemple, quelqu'un trouve ça fou que Vran n'ait pas trouvé un seul cadavre sur lequel trébucher. Moi, je répond que les mecs qu'il a déglingués à l'arbalète, ils couraient vers lui, et que donc forcément quand il a fait son petit manège à reculons -pas plus de trois pas-, il n'y avait personne de décédé de manière inopportune sur son chemin. Pour finir là-dessus, j'ajouterai que si on commence à tailler sur ce genre de détails, on va se retrouver dans une dynamique particulière.
Trêve de bavardages, reprenons notre récit. Effectivement, Vran aussi il a une politique radicale concernant ses ennemis. Peut-être pire que celle de la Colombe. C'est bien simple, Vran dans la gestion des menaces, c'est comme les soldes: tout doit disparaître. C'est le genre de jardinier qui va cramer ton jardin pour éviter les mauvaises herbes. Pourquoi risquer la contre-attaque d'un ennemi alors qu'on peut le tuer? Un mort ne peut plus l'atteindre. Ce qui tend à être effrayant, là-dedans, c'est que c'est purement pragmatique. Purement pratique, même. C'est juste la méthode la plus simple, selon lui. Si on lui pose la question, il supposera que parfois, les gens peuvent changer, et qu'une seconde chance peut-être bénéfique. C'est juste que lui ne prendra pas le risque. Un mort ne se venge pas.
Le plaisir qu'il prend lorsqu'il applique cette façon de faire, c'est une autre histoire. Mais là, ça lui plait. L'adrénaline est toujours là, coulant dans ses veines, battant contre ses temps, entre lesquelles l'esprit avait sérieusement envisagé l'idée de mourir là. Il suffit de regarder ses yeux pour s'en rendre compte. Il y danse une lueur étrange. C'est celle qui l'habite quand le combat, la mort ou la domination d'un ennemi commence à l'exciter.
Le mec de droit s'écroule, donc, mais à peine sur les genoux qu'un autre carreau va lui trouver la nuque. Un regard vers Andréa, genre "what?", puis de nouveau vers le mec -de gauche cette fois- qui commence à se faire la malle -l'expression, sinon c'est dégueulasse, même si la malle est sexy- entre les arbres en espérant éviter de finir en passoire comme ses potes. Forcément. Un léger soupire accompagné d'un regard qui dit "t'es con, je t'aime", puis sans même prendre le temps de recharger -ça serait inutile-, il se met à cavaler à travers les bois, à la poursuite du dernier trouduc à fumer. Il ne sait pas vraiment si Andréa le suit. Il le pense. Il l'espère. D'ailleurs, même si là c'est un peu tard pour faire demi-tour, une petite sueur froide lui coule entre les fesses. C'est qu'il ne faudrait pas que Déa choisisse de plutôt retenter un tir, en se disant que cette fois c'était la bonne. En plus d'être relativement emmerdant et complètement ridicule, se faire tuer par son épouse donnerait raison à tout un tas de gens. Et ça, il ne peut pas se le permettre.
Dans le doute, il cours plus vite. Pas facile avec une arbalète dans les bras, mais vraiment, ça serait une galère de la retrouver dans les bois, après. Mais petit à petit, il le rattrape -certainement le poids de la culpabilité qui a ralentis l'autre- et finit par parvenir à l'arrêter en lui balançant son arbalète à la gueule. Bon, Ça a finit dans ses jambes, mais ça a fait le boulot: le mec -juste le mec, vu qu'il est tout seul maintenant- est au sol.
Retournons légèrement en arrière. Alors que Vran tétait le sein de... Non, pas autant. Légèrement on a dit. Là, dans la bois, la poursuite. Oui je sais, cette blague a été surexploitée, mais je m'en bat les genoux. Pendant la poursuite, donc, il y eu un dialogue entre le chasseur et la proie. Là, tout de suite, pour vous, une retranscription:
Viens là!
Laissez moi!
Arrête toi j'te dis!
Non!
Viens là qu'j'te bute!
Aaah!
'Culé!
Pitié!
J'vais briser tes os j'vais boire ton sang!
Je vous en supplie!
J'vais tell'ment t'niquer!
Bouhouhou...
Viens là MERDE!
De rien.
Donc, le type s'est pris une arbalète derrière les genoux et s'est donc vautré dignement -lol nope- au sol, la gueule dans la boue. Vran, qui était toujours dans sa course, ne cherche pas vraiment à freiner, puisqu'il se jette directement sur le pauvre bougre pour enchaîner directement avec une série d'avoines dans la mouille. Direct. Efficace. D'ailleurs, si Andréa a suivi, elle l'entendra peut-être grogner quelques insultes. Sinon... Ben je sais pas ce qu'elle fout.
Elle fout quoi Andréa?
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