Vran
Bon. Ben c'était pas la nage. C'est con hein? C'est ce qui arrive quand Vran réfléchit trop à un détail. Il aurait pu directement sauté sur l'occasion du sous-entendu sexuel, sans pitié, quitte à se planter totalement. Dans tous les cas ça serait probablement passé tranquillement. Mais il a voulu bien faire -quelle idée!- et il a réfléchit. Ben non frérot, bien sûr que c'était pas la nage! Certes leur relation avait bien changé, mais de là à penser que Déa demanderait à un type comme lui de lui enseigner la nage, faut pas déconner. D'autant que si elle avait un jour voulu apprendre ça, il ne serait pas extravagant de supposer qu'elle l'aurait probablement fait il y a longtemps.
Résultat, il passe pour un con. Bon, ça va, c'est pas la première fois, non plus. Mais vu le rire de la Colombe, le plan de faire passer son erreur pour une simple connerie dite pour rigoler, c'est tellement mort. Dead et enterré comme dirait l'autre. Ou noyé, du coup, c'est plus raccord. C'est tombé à l'eau, quoi. Bref.
Du coup elle rit la Chiasse, elle rit. Un rire qui n'en finit plus. Un rire qui force un sourire -et pas un sous-rire- sur le visage de Vran. Un sourire simplement joyeux, car il se rend compte qu'il aime la voir rire comme ça. C'est discret, mais le lien se fait et sa mémoire le renvoie à cette discussion qu'ils avaient eu, avant de parler Glokul, quand elle lui disait quelle période difficile elle avait traversé. A quel point elle avait voulu s'enterrer dans un coin pour ne plus jamais reparaître. Comme elle était tombée et avait pensé ne jamais se relever. Cette conversation durant laquelle il lui avait demandé pardon. Ce fameux pardon sincère dont la rareté est exceptionnelle. Pardon de l'avoir abandonnée. Elle qui avait lié ce groupe de bras cassés et parfois de parias. Personne n'avait vraiment rien fait quand celui-ci avait commencer à se déliter. Et Vran, lui, avait pensait-il trouvé l'amour, et avait détourné le regard de ce qu'il se passait. Un abandon.
Alors là, quand il la voit sourire et se marrer sans savoir s'arrêter, ça lui fait plaisir. Ça lui fait aussi plaisir de se dire que, peut-être, il est au moins en partie responsable de ce revirement vers des temps plus gais. Alors oui, il sourit. Il lâche même un rire qui accompagne brièvement le sien. La joie de voir quelqu'un d'autre heureux. C'était toujours un sentiment nouveau, pour lui. Surtout que ça concernait Andréa. Même si chaque jour il s'habituait à cette nouveauté. Et il l'appréciait. La nouveauté. Pas Déa. Déa c'était... c'était autre chose. Elle avait su s'insinuer lentement dans son cur. Pourtant, tout avait été si vite.
Il s'était planté, il passait un peu pour un con, mais le résultat valait le coup. Et pendant ce temps, ses mains qui l'enlaçaient, qui s'était à l'origine posées pleines de désir, ces mains caressaient avec la plus grande des douceur. Il se contente de la regarder, le brun, muni de son sourire qui reste bien accroché à son visage.
Puis le temps se permet une pause, là, quand le rire se calme et que Vran se perd dans les aciers de la Colombe. Ce baiser, qui fait faire un bond dans sa poitrine, et dont la nature change au fur et à mesure qu'il dure. Les corps fêtent de nouveau ces retrouvailles tant attendus, et le brun lève légèrement la jambe, collant sa cuisse à la sienne, désireux d'étendre ce contact à chaque parcelle de peau disponible. S'il n'y a pas que l'eau qui mouille, en vérité, il n'y a pas que le feu qui brûle non plus. Car la petite flamme qui s'est allumée dans son cur grandit, et le désir qu'il éprouve est bien de nature brûlante. Alors lui aussi, il a les baisers et les caresses qui se font plus impatients.
Apprenons à nous aimer.
Vran le fera. Il le fait déjà. Avec son corps, avec son cur. Avec tout son être. Une main glisse dans les cheveux colombesques -oui ça va, pas colombiens...-, l'autre parcours son échine dans un mélange d'envie et de tendresse. Une tendresse différente, une tendresse plus forte.
Cette tendresse là, c'est de l'amour.
Alors là, dans cette source, sur ce rocher -aaalleluia!-, ils faisaient l'amour. Une nouvelle fusion, avec des sentiments plus clairs. Plus forts, probablement. Ils ne s'envoient plus en l'air, ils forment un couple, union après union.
Qui sait ce que donnera la suivante?
_________________
Résultat, il passe pour un con. Bon, ça va, c'est pas la première fois, non plus. Mais vu le rire de la Colombe, le plan de faire passer son erreur pour une simple connerie dite pour rigoler, c'est tellement mort. Dead et enterré comme dirait l'autre. Ou noyé, du coup, c'est plus raccord. C'est tombé à l'eau, quoi. Bref.
Du coup elle rit la Chiasse, elle rit. Un rire qui n'en finit plus. Un rire qui force un sourire -et pas un sous-rire- sur le visage de Vran. Un sourire simplement joyeux, car il se rend compte qu'il aime la voir rire comme ça. C'est discret, mais le lien se fait et sa mémoire le renvoie à cette discussion qu'ils avaient eu, avant de parler Glokul, quand elle lui disait quelle période difficile elle avait traversé. A quel point elle avait voulu s'enterrer dans un coin pour ne plus jamais reparaître. Comme elle était tombée et avait pensé ne jamais se relever. Cette conversation durant laquelle il lui avait demandé pardon. Ce fameux pardon sincère dont la rareté est exceptionnelle. Pardon de l'avoir abandonnée. Elle qui avait lié ce groupe de bras cassés et parfois de parias. Personne n'avait vraiment rien fait quand celui-ci avait commencer à se déliter. Et Vran, lui, avait pensait-il trouvé l'amour, et avait détourné le regard de ce qu'il se passait. Un abandon.
Alors là, quand il la voit sourire et se marrer sans savoir s'arrêter, ça lui fait plaisir. Ça lui fait aussi plaisir de se dire que, peut-être, il est au moins en partie responsable de ce revirement vers des temps plus gais. Alors oui, il sourit. Il lâche même un rire qui accompagne brièvement le sien. La joie de voir quelqu'un d'autre heureux. C'était toujours un sentiment nouveau, pour lui. Surtout que ça concernait Andréa. Même si chaque jour il s'habituait à cette nouveauté. Et il l'appréciait. La nouveauté. Pas Déa. Déa c'était... c'était autre chose. Elle avait su s'insinuer lentement dans son cur. Pourtant, tout avait été si vite.
Il s'était planté, il passait un peu pour un con, mais le résultat valait le coup. Et pendant ce temps, ses mains qui l'enlaçaient, qui s'était à l'origine posées pleines de désir, ces mains caressaient avec la plus grande des douceur. Il se contente de la regarder, le brun, muni de son sourire qui reste bien accroché à son visage.
Puis le temps se permet une pause, là, quand le rire se calme et que Vran se perd dans les aciers de la Colombe. Ce baiser, qui fait faire un bond dans sa poitrine, et dont la nature change au fur et à mesure qu'il dure. Les corps fêtent de nouveau ces retrouvailles tant attendus, et le brun lève légèrement la jambe, collant sa cuisse à la sienne, désireux d'étendre ce contact à chaque parcelle de peau disponible. S'il n'y a pas que l'eau qui mouille, en vérité, il n'y a pas que le feu qui brûle non plus. Car la petite flamme qui s'est allumée dans son cur grandit, et le désir qu'il éprouve est bien de nature brûlante. Alors lui aussi, il a les baisers et les caresses qui se font plus impatients.
Apprenons à nous aimer.
Vran le fera. Il le fait déjà. Avec son corps, avec son cur. Avec tout son être. Une main glisse dans les cheveux colombesques -oui ça va, pas colombiens...-, l'autre parcours son échine dans un mélange d'envie et de tendresse. Une tendresse différente, une tendresse plus forte.
Cette tendresse là, c'est de l'amour.
Alors là, dans cette source, sur ce rocher -aaalleluia!-, ils faisaient l'amour. Une nouvelle fusion, avec des sentiments plus clairs. Plus forts, probablement. Ils ne s'envoient plus en l'air, ils forment un couple, union après union.
Qui sait ce que donnera la suivante?
_________________