Vran
Je vais vous épargner toutes les précisions sur ces histoires de ceintures noires et de compétition. Parce que ce n'est pas le sujet. Sachez juste que notre Chiasse a pas vraiment choisi la meilleure analogie. Notez que je pourrais gagner un gros paragraphe gratos avec ça, mais que je ne le fait pas
Vran aussi, il essaye d'être sexy l'air de rien. La cheville posée sur le genoux, une main sur la jambe et l'autre qui fait mine de remettre en place sa tignasse noire. Ça pourrait marcher, mais faut dire qu'avec la pine verte et dressée, ça fait quand même un gros malus en charisme à rattraper. L'avantage, quand même, c'est que la perturbation érectile -je m'en lasse pas- fait que la Chiasse ne peut pas savoir directement si son manège fait son effet. Ce qui arrange un peu les affaires du truand, parce que ça fait son effet, oui. On pourra noter que malgré l'obscurité qui pointe le bout de son nez, on peut éventuellement voir grâce à la lueur qui l'habite que le regard de Vran ne lâche pas Andrea. Ses gestes sont suivis. Certains de ces gestes lui arrachent un très léger sourire en coin. C'est drôle, ces tentatives de séduction, alors qu'ils se sont déjà sautés dessus sans aucun préambule. C'est comme si ils tentaient de rattraper ce qu'ils avaient laissé de côté après avoir découvert qu'en fait, ça valait le coup.
Il écoute -à peu près- ce que la Chiasse lui répond. Il se redresse de sa chaise, tout comme sa baguette parfumée qui s'improvise boussole de son désir. Il aimerait avoir plus de prestance, mais il est aussi limité par sa blessure à la cuisse. Il s'appuie sur les bords du baquet et laisse son sourire s'élargir alors que ses yeux s'accrochent à ceux d'Andrea.
J'te fait confiance. D'ailleurs, t'as dis qu'si ça durcissait trop fallait humidifier.
Sur ces paroles pleines de double sens, il rejoint la Colombe dans le bain. L'opération est difficile, il a la mal à la jambe. Mais il serre les dents pour paraître le plus nonchalant possible. Une fois posé, il allonge ses jambes et en profite pour les coller à celles d'Andrea. Au passage, maintenant qu'il ne s'inquiète plus de sa cuisse, il a tout le loisir de remarquer que l'eau est putain de froid. À eux de réchauffer l'ambiance.
Et là, Vran sait ce qu'il va se passer. Ils vont se regarder, montrer leurs sourires les plus narquois qui soient, aligner les piques doublés de sous-entendus, jouer l'un avec l'autre en somme. Mais le brun, il a soudainement la flemme. La bonne grosse flemme. Il s'est mangé une route à cheval, s'est fait fesser par la selle, a faillit se faire écraser les boules et piétiner la pine par un galop qui aurait pu le tuer, et lui aussi il s'est senti bien allumé dans les bois. Et forcément, quand l'occasion de faire l'inverse de ce qui est attendu se présente, Vran est ravi. Et en plus il se caille un peu les miches. Alors il ne tarde pas à avancer dans le baquet pour aller cueillir les lèvres de la Colombe pendant que ses mains glissent sur ses flancs. Je l'avais dis, ça fait un moment déjà qu'il a envie de lui sauter dessus. Et avec un peu de chance, sa carapace de bite -ça aussi c'est marrant à dire- se détachera au contact de l'eau. Sinon... Eh bien s'il se démerde comme il faut, c'est Andrea qui voudra s'en débarrasser.
Vran fait durer le baiser, et ses doigts retrouvent ce corps qui leur avait manqué. Oui, il a senti un changement. Il a la trique depuis la veille au soir, mais il sent un changement. La bière modifiée et le désir sont deux réactions chimiques qui mènent au même résultat physique, mais le ressenti est différent. L'un s'agit d'être prêt à se jeter sur Andrea, l'autre parle d'en avoir envie. Et peu importe d'avoir l'air de céder à la stratégie de la Colombe. Le match est serré, et le brun trouvera bien le moyen de le rééquilibrer en sa faveur après coup. Jeu de mots.
Ses mains se sont baladées jusqu'à se retrouver croisées derrière la nuque de Déa, et ses lèvres s'éloignent doucement. Il s'autorise un sourire satisfait, mais il anticipe. Il s'attend à ce qu'elle en profite pour faire une remarque, alors il coupe court à toute discussion et s'empresse de coller de nouveau sa langue dans la bouche colombienne -je l'avais dis!- et renvoie ses doigts en pèlerinage sur le corps tant désiré. Et rien que d'avoir sa peau contre la sienne, le désir monte encore un peu et ses baisers se font plus pressants. Le but ici est d'éteindre tout cet allumage dans l'eau du baquet.
Les iris sombres s'ancrent à l'acier quand il éloigne son visage de quelques centimètres à peine. Le nez et le front sont toujours en contact. Il ouvre un sourire à la con.
Ah, nan, t'as dis d'la salive... Heureusement qu't'es là, mh?
Et en tant que coup de grâce, il frôle les lèvres de la Colombe du bout de la langue. Qu'elle réponde à ces quelques provocations, ça excitera Vran d'autant plus, pourvu qu'il puisse passer une nuit avec elle.
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Vran aussi, il essaye d'être sexy l'air de rien. La cheville posée sur le genoux, une main sur la jambe et l'autre qui fait mine de remettre en place sa tignasse noire. Ça pourrait marcher, mais faut dire qu'avec la pine verte et dressée, ça fait quand même un gros malus en charisme à rattraper. L'avantage, quand même, c'est que la perturbation érectile -je m'en lasse pas- fait que la Chiasse ne peut pas savoir directement si son manège fait son effet. Ce qui arrange un peu les affaires du truand, parce que ça fait son effet, oui. On pourra noter que malgré l'obscurité qui pointe le bout de son nez, on peut éventuellement voir grâce à la lueur qui l'habite que le regard de Vran ne lâche pas Andrea. Ses gestes sont suivis. Certains de ces gestes lui arrachent un très léger sourire en coin. C'est drôle, ces tentatives de séduction, alors qu'ils se sont déjà sautés dessus sans aucun préambule. C'est comme si ils tentaient de rattraper ce qu'ils avaient laissé de côté après avoir découvert qu'en fait, ça valait le coup.
Il écoute -à peu près- ce que la Chiasse lui répond. Il se redresse de sa chaise, tout comme sa baguette parfumée qui s'improvise boussole de son désir. Il aimerait avoir plus de prestance, mais il est aussi limité par sa blessure à la cuisse. Il s'appuie sur les bords du baquet et laisse son sourire s'élargir alors que ses yeux s'accrochent à ceux d'Andrea.
J'te fait confiance. D'ailleurs, t'as dis qu'si ça durcissait trop fallait humidifier.
Sur ces paroles pleines de double sens, il rejoint la Colombe dans le bain. L'opération est difficile, il a la mal à la jambe. Mais il serre les dents pour paraître le plus nonchalant possible. Une fois posé, il allonge ses jambes et en profite pour les coller à celles d'Andrea. Au passage, maintenant qu'il ne s'inquiète plus de sa cuisse, il a tout le loisir de remarquer que l'eau est putain de froid. À eux de réchauffer l'ambiance.
Et là, Vran sait ce qu'il va se passer. Ils vont se regarder, montrer leurs sourires les plus narquois qui soient, aligner les piques doublés de sous-entendus, jouer l'un avec l'autre en somme. Mais le brun, il a soudainement la flemme. La bonne grosse flemme. Il s'est mangé une route à cheval, s'est fait fesser par la selle, a faillit se faire écraser les boules et piétiner la pine par un galop qui aurait pu le tuer, et lui aussi il s'est senti bien allumé dans les bois. Et forcément, quand l'occasion de faire l'inverse de ce qui est attendu se présente, Vran est ravi. Et en plus il se caille un peu les miches. Alors il ne tarde pas à avancer dans le baquet pour aller cueillir les lèvres de la Colombe pendant que ses mains glissent sur ses flancs. Je l'avais dis, ça fait un moment déjà qu'il a envie de lui sauter dessus. Et avec un peu de chance, sa carapace de bite -ça aussi c'est marrant à dire- se détachera au contact de l'eau. Sinon... Eh bien s'il se démerde comme il faut, c'est Andrea qui voudra s'en débarrasser.
Vran fait durer le baiser, et ses doigts retrouvent ce corps qui leur avait manqué. Oui, il a senti un changement. Il a la trique depuis la veille au soir, mais il sent un changement. La bière modifiée et le désir sont deux réactions chimiques qui mènent au même résultat physique, mais le ressenti est différent. L'un s'agit d'être prêt à se jeter sur Andrea, l'autre parle d'en avoir envie. Et peu importe d'avoir l'air de céder à la stratégie de la Colombe. Le match est serré, et le brun trouvera bien le moyen de le rééquilibrer en sa faveur après coup. Jeu de mots.
Ses mains se sont baladées jusqu'à se retrouver croisées derrière la nuque de Déa, et ses lèvres s'éloignent doucement. Il s'autorise un sourire satisfait, mais il anticipe. Il s'attend à ce qu'elle en profite pour faire une remarque, alors il coupe court à toute discussion et s'empresse de coller de nouveau sa langue dans la bouche colombienne -je l'avais dis!- et renvoie ses doigts en pèlerinage sur le corps tant désiré. Et rien que d'avoir sa peau contre la sienne, le désir monte encore un peu et ses baisers se font plus pressants. Le but ici est d'éteindre tout cet allumage dans l'eau du baquet.
Les iris sombres s'ancrent à l'acier quand il éloigne son visage de quelques centimètres à peine. Le nez et le front sont toujours en contact. Il ouvre un sourire à la con.
Ah, nan, t'as dis d'la salive... Heureusement qu't'es là, mh?
Et en tant que coup de grâce, il frôle les lèvres de la Colombe du bout de la langue. Qu'elle réponde à ces quelques provocations, ça excitera Vran d'autant plus, pourvu qu'il puisse passer une nuit avec elle.
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