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[RP] L'hirondelle fait le printemps

Andrea_
Ça c’était terminé salement. Un coup sang plus fort qu’un autre, une main qui s’écrase sur une joue, et la mienne en écho, la porte claque. Et puis c’est tout.

Et puis c’est tout. Plus un mot. Plus un geste. A peine quelques pensées, parfois, quand les nuits sont trop courtes et les journées trop longues. Pas une missive, pas même pour se cracher au visage ce qu’on n’avait pas encore salivé sur le front de l’Amour. Pas un mot, pendant des mois.
A peine quelques mots échangés en Artois avant que chacun ne reprenne sa vie de son côté, comme si l’interlude n’avait jamais eu lieue, comme si l’histoire n’avait jamais été écrite. Comme si les peaux ne s’étaient jamais touchées. Les cœurs aimés. Les corps scellés. Comme si tout ce qui avait existé avait été inventé, enjolivé pour finalement se réveiller un beau matin en se disant que c’était bien, mais que c’était fini.

Je n’avais pas oublié les prémices du réveil. Quand le corps se réveille doucement, que les cris reviennent hanter la douceur des sentiments. Je n’ai pas oublié l’amertume des mots, la violence des gestes. Et même si j’étais trop fière pour l’avouer, j’avais moi aussi ma part de responsabilités dans cette affaire. Il m’avait fallu plusieurs mois pour comprendre qu’il avait raison, sur le fond. Et d’autres mois, encore, pour que ma fierté le digère. Je suis, je crois, aujourd’hui prête à le formuler, à voix haute. Sans faux semblant. Sans ronds de jambes, sans soupirs. Sans sous entendre. Dire simplement ce que je n’ai jamais dit encore. Tu sais, j’ai toujours pensé que le mot le plus difficile à dire c’était anticonstitutionnellement –à écrire aussi, au passage-, mais en vérité, c’est dire « pardon », qui est compliqué. Surtout quand on le pense.

J’aurais bien aimé vous dire que ce « pardon », je le formulerais là où tout avait commencé. Mais Snagov c’était putai’nement loin et surtout, Il n’y serait pas, Lui, et ça n’aurait donc aucun intérêt. Alors revenir en Béarn, c’était un peu mon échappée belle.
T’as déjà remarqué comme les souvenirs te reviennent dans la gue’ule quand tu t’y attends pas ? Parce que moi, quand j’ai décidé de venir, j’avais dans l’idée de passer les portes de Pau, et d’aller piquer –façon de parler hein, je l’aurai payée- une miche de pain. Puis je me suis rappelée que fût un temps, y en a une qui a bien eu du mal à comprendre le prix du pain en fonction du prix du blé. Alors je me suis passée de pain.
Je suis passée devant Momas, me suis extasiée devant le jardin de la propriété. J’ai même aperçu la niche qu’on m’avait offerte. Je n’ai toujours pas de chien. J’ai eu un sourire en me souvenant de cette semaine où Gilly et moi avions fait tourner les enfants en bourrique, à déambuler dans les couloirs en tenue d’Eve. Snagov. Ce mariage. Ce contrat. Cet enfant qui n’a jamais ouvert les yeux. Cette promesse. Cette alliance. Ces engueulades.
Le temps passe et annihile les ressentiments.
Je sais pourquoi je suis partie, et je ne cherche pas à oublier.

Alors qu’est ce que je fichais là ?
Bin j’en sais rien. Mais j’étais bien décidée à le découvrir.

Neuf. Neufs sons de cloche. Neuf heures.
Et la ferme intention de le trouver.

Et à défaut d’une hirondelle pour annoncer le printemps, c’est une Colombe qui s’engouffre dans la taverne où Lui est entré un peu plus tôt. Il fallait doser l’entrée, et lui laisser le temps d’ingurgiter suffisamment d’alcool pour ne pas l’entendre grogner. Une bourse fût posée sur le comptoir, alors que le pouce montrait la porte, le tavernier aura probablement compris que c’est dehors qu’était sa place, pour au moins une heure.
La main se pose sur le comptoir pour effleurer le bois, pulpe des doigts sensibles aux veinures d’autrefois. Puis l’index et le majeur s’amusent sur le dossier d’une chaise. La main se pose sur l’épaule du Brun avant de prendre place à côté de Lui.



Bonjour, Gilly.


Prise de température –c’est la mode-, avant le grand saut.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Williamss
Le bonheur tient parfois à peu de chose... Et pour Gilly, aller boire un verre de bourgogne, chaque matin, faisait parti de ces petites choses pour bien commencer la journée.
Je sais, vous allez me dire 9 heures, c'est un peu tôt pour commencer à picoler! Mais un grand philosophe franco-allemand borgne m'a dit un jour:" Vin de bonne heure, tient éloigné le docteur!"
Bon, c'est pas exactement comme ça qu'il me l'a dit, mais c'est ce que ça voulait dire, je vous assure.

Enfin, je peux bien vous l'accorder, Gilly buvait trop et souvent, sans attendre la fin de journée pour se soûler. L'avantage surement de ne pas avoir bobonne qui vous attend à la maison pour vous le reprocher.
Rien que de penser a tous ces pauvres hommes bridés par leur moitié dans leur découverte olfactive lui mettait même la larme à l’œil.
"Tu bois trop!", " tu sens la vinasse" quand c'est pas le vomi, "j'ai l'impression de vivre dans une distillerie!", "tu sais où tu peux te la coller poivrot? allez hop, sur l'oreille".
Bref, vous voyez le truc... Heureusement pour lui, Gilly avec la sienne n'avait pas ce souci.
On pourrait même dire aucun souci en rien, puisqu'elle avait mis les voiles un jour, et depuis, lui avait fichu une paix royale!
ça avait bien était un peu difficile au début... Accepter, aimer, dés-aimer ou haïr... to be or not to be, là est bien la question...
Lui avait fini par se faire une raison, et même son affaire de la situation... Car avec elle, elle avait eu la bonne idée d'emmener son beau fils, ou sa belle fille, suivant comment on regarde la chose... Et la encore, bonheur! Car oui, au final, Gilly préférait bien vivre sans elle, que de devoir se forcer a supporter cette abomination de la nature.
Se forcer... Parmi les innombrables qualités du brun, celle ci manquait parfois cruellement à l'appel. Et à son âge, autant dire que les chances pour que ça change étaient restreintes.

Et pourtant, même loin des yeux, loin du cœur, y avait il eu une seule journée sans qu'il ne pense à la châtain?
Une odeur, une intonation de voix où combien d'autres souvenirs pour lui rappeler cette catin qui l'avait séduit à l'autre bout du monde...
Non, l'homme n'avait rien oublié et n’oubliait surement jamais.

Tenez, encore aujourd'hui... Le vin s'accaparait et engourdissait déjà lentement ses sens et il lui semblait l'entendre le saluer.
L'illusion était parfaite et même son parfum se mêlant à l'air qu'il respirait, était venu semer la confusion.
Et que dire de ces doigts? Cette main venue frôler son épaule avant de s'y poser?
Quand le rêve rattrape la réalité, on pourrait se demander si l'on ne nage pas en plein cauchemar.

En chaire et en os...
Nul vision ou autres illuminations du pauvre fou.
La femme était là, à côté de lui, pour de vrai... Sa délicieuse compagne et pour ceux qui ne la connaîtraient pas Andréa. La châtain avait bien des surnoms. "La colombe"... symbole de paix et de pureté... non, celui qui le lui avait trouvé ne devait pas faire référence à l'animal à moins qu'il ne veuille parler de liberté. Il y avait aussi le préféré de Gilly, "la chiasse"... surement car elle venait et repartait toujours sans prévenir. Mais d'une manière plus générale, c'était souvent celui de Déa qui revenait, montrant la facilité et le manque d'imagination évident.

La surprise était de taille et laissa notre homme muet quelques secondes. L'envie de se tourner était forte. S'assurer, peut être, qu'il ne rêvait pas une nouvelle fois ou tout simplement voir comme le temps elle aussi avait pu la changer. Pourtant, Gilly y résistât dans un premier temps, se contentant de fermer les yeux et d'inspirer profondément.


Ma chère épouse...

Que me vaut ce plaisir? Vous vous portez bien au moins? Car si c'est encore pour me faire signer vos papiers, je ne les signerais pas plus en Béarn qu'en Artois...


Et oui, quand le rêve s'efface, la réalité reprenait rapidement ses droits et Gilly restait une tête de mule!

Une dernière gorgée dégustée à son verre, et le brun se tourna lentement vers la revenante, reprenant le silence alors que les ébènes se reflétaient sur l'acier.

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Andrea_
Imaginez un instant que je sois venue pour lui faire signer les papiers…
J’aurais été dans la merd’. « Ah mince, bon bah… Je retente l’année prochaine hein ! », une petite tape sur l’épaule, un majeur soulevé à la volée, et claquement de porte. Heureusement, que je n’étais pas venue pour ça, sinon ça aurait été vite réglé.
J’ai dit que je ne savais pas pourquoi j’étais venue, mais je savais pourquoi je ne venais pas, ça me semblait un bon début. Enfin si, je venais, puisque je suis là, mais je savais que je ne venais pas pour ça, mais en même temps –ne lisez pas cette phrase en ayant bu-. Bref, je pense que tout le monde a saisi le concept.

Je n’étais pas fière, mais pas prête à m’écraser non plus. S’il restait la tête de mule que j’avais connu, je demeurais la même personne, avec peut être quelques rides en plus.

Et c’était étrange, de se retrouver face à Lui. Encore plus, de voir qu’il n’avait pas vraiment changé. Toujours le petit verre du matin. Toujours cette manière d’anticiper, de prévenir, de poser les limites, de mener la danse. Toujours ces silences, pour laisser à l’autre le temps de comprendre qu’il n’y aura pas grand-chose à négocier.. Et toujours cette manière de la regarder dans les yeux.

J’avais pris le temps de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Et pour être certaine de ne pas dire de conn’eries, je l’avais fait sept fois de plus. Et parce que je ne savais toujours pas ce que j’allais dire, je l’ai refait encore. ET puis je me suis dit que j’allais avoir l’air d’un ruminant et que c’était pas le but, alors j’ai arrêté de le faire. Je n’ai pas parlé pour autant. J’ai continué de détailler son visage, jusqu’à découvrir l’endroit où le gris avait pris le dessus sur le brun, en m’efforçant de penser que ce n’était pas uniquement de ma faute, mais aussi au temps, qui passe, sans épargner personne –sauf moi mais… Enfin j’vous jure qu’y a pas que le climat qui change hein, l’attraction terrestre est de plus en plus forte-.

Ces papiers, je savais qu’il ne les signerait jamais. A dire vrai, la dernière fois que je lui ai proposé, en Artois, je savais qu’il refuserait. Je pensais naïvement que ce serait un moyen de lancer une discussion. Je n’ai jamais dit que j’avais inventé l’eau chaude, et mon manque de tact n’est pas nouveau. J’avais espéré qu’on pourrait parler, comme deux adultes. Qu’on pourrait se défaire de nos habits de con pour tenter d’apaiser les choses. J’étais repartie la queue entre les jambes, sans avoir pu réveiller ni son amour ni sa colère. Je n’avais récolté que de l’indifférence, et j’imagine que c’est la seule chose qu’il avait à m’offrir.

Je ne savais pas s’il en serait autrement, aujourd’hui, mais puisque nos destins semblaient scellés, et qu’indubitablement mon nom resterait le sien, je devais faire un pas, et s’il restait vain, j’aurais essayé.

Son nom. Le mien. Chacun de mes courriers continuaient d’être scellés d’un G. Ce sceau, m’avait été offert après notre mariage, et je n’avais jamais cessé de l’utiliser, jusqu’à en oublier ce qu’il représentait, cire écrasé et pli envoyé, dans des gestes d’automates qu’on ne calcule plus vraiment. Jusqu’à ce qu’on me demande ce qu’il signifiait, voilà un mois. Quelques jours à peine, après que te parvienne ce pli inconnu, le jour de la Saint Valentin.

De l’ébène aux mains masculines, l’acier glisse lentement. Etrange, c’était on ne peut plus étrange d’être là, face à Lui.



J’ai déchiré ces papiers devant vous, en Artois. Vous ne les signerez pas, je le sais. A dire vrai je ne suis pas sûre de le vouloir, aujourd’hui.
Virez vos putains, les vacances sont terminées cher époux, je reviens m’installer chez nous.


Envoyé, c’est pesé.
Au mieux il éclate de rire, au pire, je prends une bouffe.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Williamss
Les traits peut être un peu plus tirés par ci, une ride de plus par là, le visage de la châtain n'avait pas plus changé que ça. Du moins, rien qui ne puisse rivaliser avec le blanc qui avait envahi sa barbe...
Étrange sensation au ventre alors que son regard redécouvre la femme qu'il s'était efforcé d'oublier.
Elle était toujours belle et l’examen continuait à présent le long de son cou. Portez t elle toujours ce collier qu'il lui avait offert? Là, dissimulé sous... entre... Merde, la vache!!
Oh oui, la loi de la gravité au fil des années, j'oubliais... Elle devrait penser à porter des balconnets, enfin bon, ce n'est que mon avis.
Et puis...
Et puis heureusement qu'il avait avalé son vin depuis longtemps, ou à coup sûr, il se serait étranglé avec!

Essayer de ne pas grincer des dents trop fort, ne pas tousser, encore moins ouvrir de grands yeux ou tout autres mimiques qui pourrait laisser voir que l'on vient de se faire couper la chic.
On respire. Oui, on respire alors que les idées se bousculent et qu'on ne sait si l'on doit rire ou pleurer.
Avec du recul, tu aurais peut être préféré voir son major se dresser et l'entendre râler qu'elle veut divorcer? C'est un peu la panique là dans ta tête mon lapin...

Du vin, il nous faut du vin vite!

Stoïque, l'homme fini par se lancer après s'être resservit un plein verre.


Ah... vous êtes déjà ruinée...

Maladroit certes, mais vu le tact qu'elle avait mis dans son annonce, avouez que ça pouvait donner le change. Enfin lui, pour être honnête, n'avait rien trouvé d'autre à dire, déjà satisfait de ne pas être tombé plus bas que la chaise qui le portait.
Remarquez, l'homme avait quand même de quoi être sur le cul. Au printemps, ce n'était pas une surprise de voir l'hirondelle revenir faire son nids au même endroit. mais une colombe... j'avais jamais entendu ça moi! Et en plus, une colombe à tendance coucou, pousse toi d'la que j'm'y mette... Nan, franchement, moi, tout comme Gilly, j'aurais bien du mal a savoir sur quel pied danser!


Vous voulez un verre peut être?
Dégainant la bouteille entre eux, les doigts agrippés autour et visiblement pas décidé à la reposer sans l'avoir tué. (la bouteille hein, pas sa femme, ou du moins pas encore...)

La soûler? Bonne idée Gilly, mais après, tu vas faire quoi?

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Andrea_
Si j’avais vu son regard se perdre quelque part entre Robert et Deniro ? Evidemment…que non, puisque moi, je regardais ses mains. Je me demandais si elle avait touché d’autres peaux. Il se peut même que je m’évertuais à regarder sa main forte, pour voir s’il y avait un semblant de corne, peau épaisse caractéristique de ceux que font les hommes, seuls, tard le soir. Non, je ne parle pas de miner.
Elle ne portait ni le collier qu’il lui avait offert à Snagov un soir d’été, ni cette alliance qu’ils avaient échangés en Béarn à la mi Mai voilà deux ans. Les pierres précieuses avaient rejoint un coffre qu’elle gardait rarement loin d’elle, sans l’ouvrir pour autant. Il refermait montagne de trésors, tous venus du passé, et rappelant de bons souvenirs. L’ouvrir pourtant, la plongeait dans un certain désarroi et elle ne le faisait qu’en de rares occasions.

Sans être devin, ou sorcière, je devinais qu’il était surpris. Oh Gilly voyons, il ne suffit pas de grincer des dents, de toussoter ou d’ouvrir des yeux plus gros que votre ventre –il a poussé un peu, non ?- pour montrer votre surprise. Vous resservir aura suffit à me montrer que ma phrase avait fait son petit effet.
Alors voilà, ni gifle, ni éclat de rire, sinon ce vin qui emplit son verre. Juste quelques mots, signe que j’avais touché juste, puisqu’il répondait par une petite attaque, auquel je répondais par un léger sourire en coin. Qu’il était bon, de l’entendre parler, lui qui s’était bien gardé de m’offrir des phrases, la dernière fois.
Ruinée ? Non. Enfin si. Mais pas vraiment. Disons que j’avais comment on dit déjà ? Dépensé utilement. J’avais… et ça m’ennuie de le dire hein, dépensé mon argent pour ensuite en gagner davantage. Parait que ça se fait, dans le commerce. Que parfois, pour gagner Cent écus il faut en dépenser Dix. A dire vrai, je ne suis pas sûre que Gilly pourrait comprendre. Avec Lui, un écu est un écu. Donc dix milles écus dépensés, même s’ils en rapportaient dix fois plus, restaient dix milles écus dépensé.

La main s’approche du verre de l’époux, après tout il lui propose un verre, elle ne va quand même pas boire à la bouteille !
Le verre est levé, entre eux, avant qu’une gorgée de breuvage ne coule entre ses lèvres. Infecte. J’ai toujours détesté le vin rouge, ça, c’était une chose qui ne changerait jamais. M’enfin j’allais pas lui faire le plaisir de refuser.


Merci.
Je paierais en partant, je n’aimerais pas que vos petits s’échappent trop vite de votre bourse, je sais que vous y tenez autant qu’à la prunelle de vos yeux.
Le tact.. on n’y est toujours pas. Mais ça avance !

Vous pensez réellement que je serai venue pour vous demander de ... de l'argent? Nan c'est trop. Eclat de rire. Et je bois pour la peine. La manche s'approche pour essuyer ses lèvres mais se ravise au dernier moment, préférant l'index posé sur les lippes. Pas salir la robe qu'on a dit ! Alors, y a-t-il des conditions ? Comment procédons-nous ? Des avenants à ce fichu contrat de mariage ? Les maitresses, c’est niet, je préfère vous prévenir.

Et une gorgée de vin du bout des lèvres. Et une autre. Disons que c’est moins mauvais que la toute première, à jeun c’est toujours plus compliqué. Un coup à finir bourrée avant l’heure de l’apéro (par le vin hein, pas par son mari).
J’en profite un peu, certes, mais faut avouer que j’ai peu de cartes en main, alors faut la jouer serré. Je n’ai aucune idée d’où je me dirige, mais j’ai bien l’impression qu’on va s’y diriger à deux.
Allez Gilly, entamez-la. (La bouteille, pas la femme, ou du moins pas encore.).

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Williamss
Oui, bon, peut être qu'il avait pris un peu de ventre... Mais de la corne, ça, jamais!
Et puis d'abord, dans sa position assise, même pas elle pouvait le voir. Si?
Nan mais t'as vu tes hanches d'abord!!!

C'est qu'elle était sérieuse quand elle disait que la fête était finie. Mais pourquoi? comment? Et puis c'est mon verre ça non!?

Lui n'avait pas encore mis la quincaillerie au coffre, mais allait rapidement y penser à ce rythme.
Le bling bling... Une marque de fabrique chez Gilly.
Alors bien sûr que lui la portait encore cette énorme alliance et son caillou assez gros pour vous éborgner un borgne de son dernier œil.

Plus de doute, c'est bien son verre qu'elle est en train de s'envoyer alors qu'il sait très bien que le rouge, elle déteste ça... Tu vas voir que bientôt, elle va vouloir expliquer à Gilly le b.a.ba du commerce! On aurait vraiment tout vu comme ça... enfin bref, passons.

Le regard du brun es circonspect quand elle se met à rire tout d'un coup.
Andréa, Déa, la colombe... demander de l'argent...
J'vois pas de quoi rire moi... Ah si, elle avait jamais demandé pour se servir!

Plissement de nez grognon, avant d'y aller franco au goulot.


Attendez attendez Attendez... Nous sommes bien d'accord là, vous déboulez comme un cheveux sur la soupe, d'on ne sait où, pour boire MON vin et m'annoncer que vous revenez vivre chez nous...
Teu teu teu laissez moi finir.


Son index était venu s'écraser sur les lèvres féminines portant encore les reliques de SON vin.

Et vous me demandez comment on s'organise, tout ça, tout ça...

S'il y avait de la colère qui montait dans le ton de sa voix?
Oui, un peu... Mais au final, c'est en éclat de rire que cela parti.


J'sais pas moi, vous préférez dormir à droite où à gauche? J'vous préviens, je pète et je ronfle quand je dors...

L'homme s'était redressé, faisant une pause pour reprendre une gorgée à la bouteille et reprendre un peu de sérieux.

La prochaine étape, c'est quoi? Vous allez me dire que vous serez une épouse modèle?

Tu le vois Déa ce petit sourire en coin qui se dessine dans sa Barbe poivre et sel? Car tu veux, tu veux, mais tu donnes quoi toi?
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Andrea_
Popopop’, on arrête tout. Je tiens à apporter une précision sur le côté financier de l’affaire, faudrait pas qu’y ait méprise.
Il a raison.
Non je déconne.
Il est vrai, que parfois, ma main trainait un peu trop près de la bourse de mon époux. M’enfin c’était mon dû. J’étais mariée –je SUIS mariée, je le serais jusqu’à la fin de sa vie, autant regarder la vérité en face-, à un homme Riche. Et dans la vie, y a les riches et les Riches. Y a les riches comme moi, qui ont hérité d’une grosse somme d’argent, et qui le dépense, intelligemment ou non, dans des choses, futiles ou non, pour satisfaire un besoin –ou une envie-. Exemple : j’ai faim, je vais m’acheter un demi goret et une boulangerie. J’aurais pu acheter une miche de pain à six écus, MAIS en achetant la boulangerie, je place mon argent, et je pourrais avoir le pain gratos. Les riches sont aussi prévoyants : j’ai faim, j’ai déjà un demi goret et une boulangerie MAIS il se peut que j’ai encore faim, alors je vais prendre en plus trois pâtisseries, deux pour moi, et une pour la personne qui râlera quand j’en mangerais sans partager. Le soir, le riche compte les moutons et s’endort en se demandant ce qu’il fera de son argent le lendemain.
Et puis il y a les Riches. Ceux qui ont travaillé, durement, pour en arriver là. Qui ont rapidement gravis les échelons de la société pour devenir des Bourgeois, et qui, au bout de quelques années, n’ont plus qu’à beugler des ordres pour que les gens obéissent. Jusque là, ça se ressemble. Sauf que le Riche, lui, il va compter son argent pour s’endormir, en se demandant comment transformer les gens, en moutons. Le Riche, Lui, s’il a faim, il va tenter de trouver un riche qui lui payera à bouffer. Et s’il n’en trouve pas, il ira acheter un bout de pain, il en mangera la moitié, et gardera le reste pour le lendemain. Le Riche est radin. Le Riche a des oursins dans les poches. Le Riche a beaucoup d’argent, mais il attend qu’ils se reproduisent.

Alors voyez, moi je suis riche, et lui, il est Riche. Aussi c’était ma mission humanitaire que de dépenser SON argent. En espérant qu’il comprenne qu’il ne sera pas enterré avec, et que c’est foutrement bon, de dépenser sans compter. Cette mission, je l’ai prise très à cœur. J’ai rempli MA garde robe avec SON argent. Je me suis offert des bijoux, des peintures, des babioles, des poussins –chacun sa passion-. Ouai, j’ai tout donné pour cette mission, mais… Echec. Error 404 not found. Même après des mois et des mois d’entrainement, quand je tendais la main pour quémander un peu de pognon, je voyais toujours la détresse dans les yeux de Gilly. C’est difficile à vous expliquer, mais vraiment, il avait les ébènes qui viraient au blanc, et même si sa main finissait TOUJOURS par aller dans sa poche pour me filer quelques pièces –par principe je demandais plus pour espérer avoir la moitié-, il le faisait à contre cœur. Je voyais bien qu’il essayait, mais… Mais il avait exactement le regard qu’une mère a qui on demande d’abandonner son enfant. Tristesse. Emotion. Détresse. Limite panique.

Voilà, l’aparté est terminé. Reprenons.
Bon, du coup je peux pas parler puisqu’on m’écrase les babines. Notez que j’essaye même pas de les choper hein, ni même de « hmmm mais heuummmm », rien. Niet. Nada. Je suis sage. Obéissante. Faut dire qu’il a l’air de monter dans les tours alors bon…
Jusqu’à l’éclat de rire.
Et le mien en écho à la fin de sa phrase suivante. Il pète et il ronfle quand il dort. Magnifique, je le savais pas. J’ai pas partagé sa vie plus d’un an. Et pire, je ne sais pas comment fonctionnent les hommes. Tous les hommes pètent et ronflent quand ils dorment non ?
Et si le Poivre et sel s’enquille une gorgée, je fais de même, il a un verre d’avance, ne l’oublions pas.


La prochaine étape, c’est quoi ? Vous allez me dire que vous serez une épouse modèle ?

Ok. KO même.
Donc voilà, nous y sommes. C’est pile ce moment que choisit le vin pour changer de route et se barrer dans le mauvais trou. Et bin j’vais t’dire, même si tu veux rester discrète et classe, quand t’avales de travers, t’avales de travers. Et ça toussote, une fois doucement, la seconde un peu moins. Et que ça met la main devant sa bouche, et que ça fait larmoyer les yeux, et que ça… passe de travers.
Nan mais il a raison, je veux je veux, mais ce que je donne, m’enfin ça m’semble évident.


J’en sais rien.
Au moins c’est clair non ?
Le tout, maintenant, c’était de faire comme si on menait la danse alors qu’on vient de s’auto-croche-patter. Alors on se recoiffe un peu, d’un revers de main maîtrisé, et on sourit, en faisant comme si on ne venait pas de faire une tâche de vin sur la chemise du brun. Quelle merd’ ce tissu, d’une micro tâche ça se diffuse c’est…donc.


J’ai posé une condition, je suppose que c’est à vous de poser la votre, non ?

Sois pas trop vache, je sais que tu l’aimes, cette chemise, mais tu peux t’en payer plein.
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Williamss
Alors ils en étaient là... Se regarder dans le blanc des yeux sur un "Je ne sais pas"
Il y avait peut être une note de déception dans cette moue venue prendre la suite sur ses lippes.
C'est vrai quoi! Combien de fois s'était il joué cette scène?
des dizaines... si ce n'est des centaines...
Il se l'était imaginé sous la pluie, au soleil, à l'autre bout du monde ou même ici, au trou du cul du monde. Ils auraient pu crier, hurler, se mettre en colère ou s'embrasser. Mieux encore, elle aurait pu se jeter a ses pieds et se traîner à genoux en pleurant et en le suppliant de la pardonner.
Mais comme ça... tout juste un pousses toi d'la que j'y mette car je ne sais pas... Non, il devait bien avouer que celle ci, il ne l'avait pas vu venir.

Faudrait peut être faire un effort Déa, tu sais qu'un homme, pour le garder, y a que deux façons... à table ou au lit! Pour la première je te le dis de suite, tu es trop mauvaise cuisinière. Mais pour la seconde, fut un temps, tu n'étais pas si mauvaise... La encore, le scénario la faisait finir à genoux et des larmes, il n'y en avait qu'une ou deux, le temps d'avaler la pilule...
Ah oui, ça pouvait aussi faire tousser un peu et...

Mais merde, pas sur la chemise Bordel!

Le brun s'était redressé dans un geste de recul, mais trop tard. Sa belle chemise en soie... loin d'être sa préféré, mais quand même...
Son regard s'était noirci, alors qu'il remontait de la tache sur son ventre vers la Chiasse.


Vous auriez pu faire attention! Elle est fichue, FICHUE!

La voix de l'homme tremblée alors que la moutarde lui montait au nez.
Toujours aussi maladroite son épouse... Oui mais pas d'chance... c'était bien la sienne... Il avait dit oui pour le meilleure et pour le pire et visiblement, le pire pouvait encore être pire.


Des conditions... des conditions... j'vais t'en mettre moi de la condition... Et paf, une grosse condition dans ta gueule... Pif, dans ton c...
Attention, Gilly s'était mi a bougonner seul dans sa barbe et c'était pas bien joli joli...

Vous paierez pour ça aussi!
Ouf, le colérique n'avait tout de même pas encore perdu le nord.

Vous... Vous...Vous m'énervez!
Vous ferrez bien comme vous voulez, comme d'habitude de toute manière...
Alors nous souperons a 20 heures et je vous culbuterais au dessert!


Et si tu es gentille avec ton tendre et romantique époux Déa, tu y auras peut être même droit au petit déjeuner.
C'est pourtant pas faute de t'avoir incité mille fois à suivre des cours de cuisine...

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Andrea_
Non, on n'en était pas là.
Mais si j'avais moi aussi imaginé cette scène des dizaines, et même des centaines de fois, j'avoue que pas une fois Gilly, vous n'acceptiez de partager à nouveau un quotidien.
Je nous ai imaginé sous la pluie en automne, sur le sable en été, dans un verger au printemps et au milieu de la neige en Hiver. Je vous ai vu poète, à m'inventer tout un tas de surnoms tous plus méchants les uns que les autres. Je vous ai imaginé me cracher votre venin au visage, un peu à tort, souvent à raison. Je vous ai vu me prendre sur une table pour ensuite m'abandonner comme une chaussette un peu usée, qu'on aimait bien, avant, mais qui est beaucoup moins intéressante, maintenant qu'on en a une nouvelle paire.
Je vous ai imaginé me snober, ignorant royalement mes supplications. Rire, de moi et de la situation. Me regarder de haut, peut être même m'envoyer une giroflée à cinq branches dans le museau pour me rappeler que vous êtes mon époux et que si je n'ai pas respecté les règles, alors je ne serais plus votre égale, mais votre chose. Et c'est peut être ça, qui est en train de se passer maintenant, sans que j'en prenne vraiment conscience.

Alors non, on n'était pas seulement en train de se regarder dans le blanc des yeux, du moins pas moi. Je scrute le moindre de vos gestes, le timbre de votre voix. Je surveille la couleur de vos yeux et la forme de leurs iris. Je guette. Je guette les poils à votre poignet et votre posture. Pour ne pas aller trop vite. Pour ne pas aller trop loin. Pour ne pas vous décevoir, et ne pas vous braquer. Parce qu'il faut se réapprivoiser aujourd'hui, et que c'est parce que JE suis partie qu'on en est là.
Peut être parce que j'ai moi même du mal à comprendre ce que je fais là, alors que j'ai la certitude que vous allez me rendre la vie impossible mais que je continue quand même d'y croire un peu. Parce que c'est Toi. Parce que c'est Moi. Parce que nous, c'était beau, avant de devenir moche.
Alors j'aurais pu vous dire tout cela, oui. Probablement. Sûrement. Mais c'est parce je crains de ne vous voir rire à mon nez, que je me contente de ce "j'en sais rien", et que ça m'arrange bien que votre chemise soit tâchée. Et que ça m'arrange encore plus de vous voir vous énerver, parce que ça vous rend "humain", que ça me rappelle qui tu es, et que put'ain, Gilly, ça me ferait presque du bien de voir que certaines choses ne changent pas.
Et que ça marmonne.
Et que je me sens obligée de rajouter, sur le même ton



Oui enfin bon ça reste une chemise hein, si y a que ça je vais la nettoyer Ouai, JE vais la nettoyer. Genre... toute seule, comme une grande, comme une lavandière, oui Monsieur, ça t'en bouche un coin hein !
J'avoue que j'ai dit ça uniquement pour le contrer, parce que clairement, s'il me demande de vraiment lui laver sa ch'mise, j's'rai bien comme une andouille. Faudra que je me faufile en douce au lavoir du coin en priant pour qu'une gentille dame la lave pour moi et fasse disparaitre la tâche -les lavandières magiciennes vous connaissez?- OU, que j'emploie les grands moyens, à savoir que je trempe la chemise ENTIERE dans un tonneau de vin, et hop, on sèche, ni vu ni connu. Parce que si TOUTE la chemise est tâchée, peut on vraiment dire que c'est une tâche? ET bin non. Problème résolu.


Sitôt l'invitation au repas formulé que la Colombe -chiasse de son état-, resservait le verre marital pour le pousser vers son époux avant de tapoter sur la table pour lui indiquer qu'éventuellement, même s'il était en plein deuil chemisal, il pouvait reprendre sa place à table pour continuer cette discussion.
C'est à dire que maintenant qu'elle avait trouvé le courage de venir, et qu'en plus ça donnait quelque chose -sans que rien ni personne n'ait perdu la vie à part peut être cette chemise mais je vais la sauver très vite, ne paniquez pas-, bref, maintenant que ça commençait à sentir un peu moins la merd', j'comptais pas partir.
Alors certes, la Colombe n'avait pas encore pris son habit de con, m'enfin on pouvait commencer à à lui voir la paupière qui tressaute signe que ça commençait à monter en pression -ou qu'elle avait faim m'enfin c'est pas la question, cependant si vous voulez lui lancer un croissant c'est le moment de tenter un truc-


Bien.
Nous avons eu un léger différent. J'ai pris conscience que vivre sans vous était rafraichissant MAIS que ça allait cinq minutes.
Alors j'pouvais soit, continuer ma vie comme elle était, et crever avec un tas de regrets OU vous rejoindre pour tenter de faire de ce mariage, le dernier de nos vies, un semblant de réussite ou ce qui s'en approche le plus.
J'vous d'mande pas de pardonner ma fuite, ni les propos que j'ai tenu à ce moment là. J'ai posé ma condition concernant les putains qui ont pu partager votre couche, ou pire, votre vie. Et j'vous offre la possibilité de rendre ma vie à vos côtés vachement moins sympa histoire de vous venger un petit peu.
Parce que clairement Gilly, me prévenir que je vais prendre cher ce soir et demain matin, c'est comme punir son gamin d'avoir volé en lui offrant des caramels.



Mais dis donc Colombe, ça r'semblerait pas à un "pardon", ça?
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Williamss
Quelques secondes d'hésitations peut être...
Bon, ok, une éternité avant qu'il ne laisse s’échapper ce regard noir et qu'il tende la main pour reprendre SON verre.
Oui, ce n'était qu'une chemise après tout, comme la bonne centaine accrochée dans sa garde robe. Et puis, l'idée d'imaginer son épouse en lavandière avait fini par faire son effet, terminant de dérider son visage et le bonhomme...
Oh, non, il ne l'imaginait pas d'un coup en parfaite souillon, bonne a tout faire et femme de chambre irréprochable. Et nul doute que le résultat du nettoyage en règle de Déa confirmerait ses doutes sur le sujet. Mais l'idée de la voir se mettre a quatre pattes et bosser dur lui avait même arraché un sourire... Enfin, vous voyez le truc quoi...

Alors Gilly s'était finalement rassis au côté de la colombe, comme un signe de paix, avant de boire une gorgée.


Bien, vous avez certainement raison... Le passé n'a pas bien grande importance, puisque vous êtes là maintenant au présent.
Il est vrai que j'ai peut être pu souhaiter vous faire payer cher, nos petits différents passés, mais l'important dans tout ceci, c'est bien que notre mariage y ait survécu...


Oui, bon, il avait un peu aidé en refusant de signer son annulation, mais c'était de bonne guerre d'abord...

Vous pourrir la vie aujourd'hui serait surement amusant cinq minutes, mais au final, en tirerais je une certaine forme de satisfaction?
Et puis... Susi va être tellement heureuse de votre retour.
Je vous laisse le plaisir de lui faire la surprise vous même?
Elle va être aux anges la Comtesse... son père, sa belle mère et sa mère, ici avec elle... Vous savez comme elle a toujours été si famille...


Non mon amour, je ne vais pas vous pourrir la vie... mais les dents avec beaucoup de caramels ça... et puis cette pilule là, on va déjà voir comme vous allez l'avaler... Moi aussi je vous aime pour toujours et vous m'avez manqué!

Pour le meilleur et pour le pire, l'hirondelle fait son nid au printemps... au moins jusqu'à l'automne.

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