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[RP] Une sombre histoire d'héritage

Spam, incarné par Wielem


Salutations en Christos,

Je sais que mon message pourra vous étonner et je vous prie de m'excuser par avance pour le dérangement qu'il pourrait vous occasionner.

Je me norme Madame Crsitelle Lachelou, j'ai été mariée, au feu Lespompiers Thierry né le 29 février 1428 de nationalité Andalouse qui était boulanger de son état, consultant en farine de blés au près de la Sublime Porte pendant 11 ans. J'ai depuis repris mon nom de jeune fille. Il a mourru après une brève et simple maladie de deux jours. Depuis sa mort, je me débattais aussi dans une maladie qu'on tractée en Asie, une sorte de constipation chronique à décharges aléatoires, ce qui m'a poussé, sans mauvais jeu de mots, à venir me soigner ici, à Paris.

Tout récemment, mon barbier chirurgien m'as dit que je ne survivrais pas au bout des trois prochaines semaines qui allaient à venir dans les jours qui viennent, ceci du à mon problème de constipation qui me gênait depuis fort longtemps. Ayant connu mon état de santé actuelle, ma décision est de faire don, à une personne de grande qualité morale, tout ce que j'ai hérité de mon marie défunt.

Dans la crainte de trouver des personnes de bonnes moralités qui puissent user de cet argent à de bonnes fins, je vous ai choisi par mis ceux qu'Aristote à voulu bénir et sait pourquoi j'ai décidé de vous léguer ma fortune de 1.025.000 écus (un miyon vingt cinq miles écus) avec toute la modestie et la saint céritée d'une donatrice aux abois.

Le monde se pervers tellement sur la miséricorde d'Aristote que j'ai prit cette décision parce que j'ai pas eu d'enfant avec mon marie... le pauvre n'a jamais su comment procéder. Je n'ai pas de famille non plus car je fusse rejetée par ma famille qui incendia notre domicile pour mettre fiancé avec mon époux au feu Lespompiers, la maison qui brule. Tout ça parce qu'il était boulanger de formation et que mon père suivait un régime sans pain.

Aussi bien, je pourrais légué ma fortune à mon actuel amant, mais ce dernier est tellement mauvais de caractères qu'il court un peu partout pour avoir mes biens en ce moment alors que je suis encore vivante dans ma situation actuelle. De toute façon, lui non plus ne sait pas comment procéder... je suis pas aidée, comme vous voyez.

Comme je suis actuellement à l'hôpital, me communiquer avec le monde extérieur m'est permis qu'une seule fois par semaine, et encore faut-il que je soudoie le responsable du pigeonnier, qui d'ailleurs lui, sait parfaitement comment procéder. Alors j'en ai profité pour vous envoyer ce message d'appel aux urgences immament éminentes.

Aussi, je ne voudrais pas que mon amant toujours à rôder autour de mon haricot, y vérifiant le contenu pour en juger la proximité de sa fortune, soit mit au courant de ce message que je vous lance. Pour ce fait, je vous invite à faire preuve de DISCRETION autour de vous.

Aussitôt que je reçoive votre réponse, et votre disponibilité confirmer de recevoir cet argent et de l'utiliser honorablement, je vous donnerai le contact de l'institution en Sardaigne, d'un ami banquier très honorable, qui attend mes instructions avant de transférer ce fonds à celui que je lui avait eu aurait indiquer.

Je voudrais que vous sachiez que ce fonds que vous recevrez comme don de la part d'une femme mourante, vous en fassiez bon usage, en l'utilisant pour pour bénir d'autres pauvres (tel est mon voeux le plus cher en cet instant) et ainsi vous n'aurez pas de problèmes avec mon banquier où j'ai déposé l'argent et qui s'en chargeras de vous transférer discrètement l'argent. Tout ceci est le fruit d'une recherche spirituelle et non du hasard, pour des raisons de sécurités, votre identité a été préserver.

Que la Paix et la miséricorde d'Aristote soient avec vous.

Merci de me répondre avant qu'il ne soit trop tard.
Dame Lachelou
Andrea_
Discrétion. Elle avait demandé de faire preuve de discrétion, et même si c'était pas spécialement ma qualité première -ni même une qualité que je possédais tout court-, croyez bien que je me suis appliquée cette fois. HORS de question touche le pactole à ma place. Je le sentais, cette fois, j'avais flairé le bon filon, et pire, il était venu à moi TOUT SEUL, quand j'vous dit que j'ai le cul bordé d'nouilles !

C'est donc d'une façon très naturelle que je lui répondais, le bras cachant mes mots, et le regard assassinant quiconque tentait de lire. Quand je dis que c'était naturel...






Chère Madame Crsitelle Lachelou,


En dehors du fait que je n’arrive pas à prononcer votre prénom sans cracher la moitié de ma salive sur la personne qui est en face de moi, je tenais à m’excuser pour mon temps de réponse. En effet, j’imagine que le fond de vos braies s’en ai trouvé profondément marqué, et je dois vous prévenir que si vous n’avez pas laissé tremper dans l’eau froide, elles seront marquées à tout jamais. Y a plus qu'à jeter, selon ce que vous aviez mangé ça sera irrécupérable.

Dans tout cela, j’espère que vous êtes encore en vie. Car je dois du coup vous avouer que je suis parfaitement digne de confiance et que j’accepte avec GRAND plaisir votre don à sept chiffres. En effet, je suis une princesse qui n’a nullement besoin d’argent, mais je suis contre le partage des richesses. Imaginez qu’avec cette somme, n’importe quel couillon pourrait devenir plus riche que les riches et ça, ça, ÇA, ça ne se fait pas.
Vous savez comment sont les gens de petite éducation, vous leur tendez la main et ils prennent le bras, avec une telle somme ils vont vouloir couper la tête de leurs dirigeants, et qui va devoir aller miner ? J’vous le demande, c’est une vraie question, QUI VA ALLER MINER ?


J’ai une énorme pensées pour tous les gens morts en général, mais plus particulièrement aujourd’hui au feu Lespompiers, c’est pas moi qui l’ai brûlé, c’est le cantonnier. Croyait-ils aux sirènes ? Beaucoup de gens disent que c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose, mais en attendant, ça sauve des vies. Surtout des marins, et des nés maux.

Tout ça pour dire que je suis prête à recevoir tout votre argent, parce que ça serait con que ça soit votre amant qui en profite, surtout s’il couche à droite à gauche hein !
J’attends donc tous les documents à remplir et bien sûr, je n’en cause à personne.


Essayez de prendre soin de vous
Mais pas trop quand même, n’oubliez pas que c’est incurable comme maladie,


Andréa


Maintenant, y a plus qu'à prier qu'elle soit pas morte avant de m'envoyer son pactole... Ahlala, j'ai toujours rêvé d'être rentière.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Opolitain, incarné par Wielem
Les plis s'amoncelaient sur le bureau... Et pas ceux de clients... Comment allait-il faire face à toutes ces factures ? Là était la question. C'est qu'il avait un train de vie, une certaine image à donner de lui-même en société. Fallait bien trouver une solution pour assumer toutes les dépenses. Ah, y'avait bien cette Dame Lachelou. M'enfin, cette arnaque avait fait long feu et plus personne n'y répondait. Pourtant, suffisait d'une réponse pour espérer mettre un peu de beurre dans les épinards, c'est qu'il était partie prenante le bougre. Et là, il était plus que temps.

C'est ainsi qu'un pigeon pointa le bout de son nez. Il cru tout d'abord qu'il s'agissait des frais de bouche du traiteur pour la dernière petite sauterie qu'il avait organisé. Mais, à mieux y regarder... Il décacheta le plis et,


    Ah ! Quelqu'un a mordu à l'hameçon. Les affaires reprennent.

Dame Lachelou, c'était tout un poème. Elle existait pour de vrai, si si. Mais la lettre d'hameçonnage n'était pas d'elle. Suffisamment mal écrite, pour se faire passer pour une demeurée esseulée, faussement verbeuse pour donner l'apparence d'un nouveau riche, stratagème à deux balles. C'est lui qui l'avait rédigée. Et là... ce que tout le monde attend, mais cette somme astronomique, elle existe ou pas ? C'est bien une arnaque non ?

Tout doux ! Y'a pas le feu au lac. Chaque chose en son temps. En attendant, il prit un parchemin et répondit illico à la missive qui lui était parvenue.




Très chère madame Andrea,

Malheureusement, je dois vous annoncer le décès dame Lachelou.

Je suis le notaire de feu dame Lachelou, née le 31 février 1403 à Angers, décédée hier, le 03 décembre 1467 à Paris.

Étant chargé de l'exécution testamentaire de la sus-nommée, je vous informe qu'elle vous a effectivement désignée comme unique successeur de ses biens matériels et financiers.

Vous héritez donc d'un magnifique bibelot représentant le buste de feu la Reyne Leffe, d'une brosse à dent usagée orange fluo ainsi que d'une vielle culotte qui, par précaution a été enfermée dans une peau huilée et hermétique. Tous ces biens vous attendent à Paris, dans mon bureau 3, rue de l'impasse. Je vous prierais de ne pas trop tarder à venir les récupérer. L’étanchéité étant aléatoire.

Je me dois aussi de vous prévenir que vous n'avez pas fait que des heureux. L'ancien amant de dame Lachelou a fait irruption récemment dans mon cabinet pour y faire esclandre. Je vous conseille de faire profil bas, un tel héritage pourrait vous attirer quelques ennuis.

Enfin, le plus important au sujet de la fortune dont vous héritez. Il se trouve que Dame Lachelou, pourtant fortunée, n'a jamais prit le temps de régler mes honoraires, arriérés contractés auprès de mon cabinet pour les différents services que nous lui avons rendu. Une négligence malencontreuse de sa part, j'en conviens. Aussi, en tant qu'héritière, il vous incombe de régler ses frais notariaux qui s'élèvent à la somme de 5000 écus. Somme dérisoire, en comparaison de la fortune qu'elle vous lègue, vous en conviendrez.

Aussi j'attends donc de votre part la somme ici indiquée avant de délivrer votre nom et adresse à son banquier, très honorable gentilhomme œuvrant au sein d'une institution bancaire très réputée. Il se chargera ensuite lui-même, en se mettant en rapport avec vous, de vous indiquer les démarches administratives à suivre auprès de sa banque pour retirer le montant astronomique qui vous est destiné.

Salutations distinguées
Maitre Opolitain


Et voilà, emballez, c'est pesé.
Andrea_
Ça s’rait mentir que de vous dire que j’ai dormi comme un bébé entre ma lettre et celle-ci. C’est même tout l’inverse. J’ai passé ma nuit à imaginer tout ce que j’allais faire de ce pognon.
Prenez un pecno de base, lui, il a rien, alors forcément quand il gagne dix écus à la tombola du bled, il va aller s’acheter à bouffer. J’veux dire les pauvres, on sait très bien comment ils sont, incapable de rêver, tout de suite dépenser pour améliorer son quotidien, pour satisfaire des besoins vitaux comme …manger, boire tout ça. Les pauvres, c’est l’genre de gens capable de gagner cinquante écus mais d’en dépenser que la moitié pour en garder un peu. Mais franchement, la pauvreté, ça rend les gens tellement radins que ça me déprime. C’est simple, des fois j’ai envie de balancer des écus mais j’ai trop peur qu’ils se battent pour les récupérer. J’me souviens même d’une année, où je testais ma nouvelle invention, le pète-encore, où le but du jeu était de balancer son caillou le plus près possible d’une pépite d’or de taille moyenne –de la taille d’un abricot hein, pas plus- et bien croyez moi si vous voulez, j’ai JAMAIS pu finir la partie !
Si encore les pauvres arrêtaient de se reproduire, mais même pas ! Même pas, au contraire, ça s’reproduit encore et encore alors qu’il suffit de louper un repas pour s’payer un boyau d’porc et cracher dedans ! Un boyau de porc en plus, une gueule de moins à nourrir ! Mais allez leur expliquer ça…

Alors que nous, les riches. Les Vraiment riches, on sait que l’argent ça fait pas l’bonheur, alors on dépense. Pourquoi est ce qu’on mettrait l’argent dans une chambre forte alors qu’on a déjà des maisons fortes pleines à ras bord ? Pourquoi est ce qu’on se priverait alors qu’on peut dépenser tout ce qu’on veut, quand on veut. Non mais c’est vrai, on a la chance de pouvoir collectionner autre chose que les capsules de bière et les fers à cheval, alors j’vous l’demande, pourquoi on se priverait ?
Vous savez, on a travaillé DUR pour en arriver là. Enfin pas moi, mais j’aurais pu !
Tout ça pour dire que j’ai passé tout mon temps libre entre les deux missives à penser à ce que j’allais faire de ce pognon. Est-ce que j’allais m’acheter un quatrième bateau ? Un seizième appartement ? Est-ce que j’allais inaugurer ma trente quatrième taverne ? OU allais-je être quelqu’un de plus responsable, de plus modérée, et allais-je simplement m’offrir une famille d’esclaves qui pourrait me chanter « gin geule baise, gin beule baise, ile d’olonne de baie » en chœur et sans arrêt jusqu’à Noël ?
Que ceux qui disent que c’est un problème de riches le sachent : OUI, c’est un problème de riche, et ça doit le rester.
Est-ce que Dame Lachelou avait envie que son argent serve à acheter du pain pour redonner au tiers monde une sonorité glorieuse ? NON, NON ET NON.




Cher Maitre Opolitain,

Je suis soulagée d’apprendre que Dame Lachelou a eu le temps de vous prévenir de ses dernières volontés me concernant. En effet, j’avais peur qu’elle s’éteigne dans l’indifférence la plus totale et que son argent soit à tout jamais perdu, ou pire, retrouvé par son amant qui, comme il allait à droite et à gauche serait forcément tombé dessus à un moment.
Sachez d’ors et déjà, que je suis comblée d’apprendre que dans ses biens, il y avait ce fameux buste de feu la Reyne Leffe ; c’est d’ailleurs parce qu’il y avait « Feu » devant que j’ai compris qu’elle était morte, voyez, je ne suis pas toujours au clair de ce qu’il se passe dans le royaume. Mes correspondances sont si importantes pour moi que je tiens à ne m’entretenir qu’avec des personnes correctes et sérieuses.
Permettez cependant que je revienne sur Feu la Reyne Leffe, enfin quand je dis revenir dessus, je parle pas de… enfin vous comprenez, serait-elle de la famille de l’ex mari de Dame Lachelou ? « Feu » et « Au feu » c’est quand même vachement ressemblant, je tenais donc à savoir si vous aviez aussi des talents de traqueur afin de vérifier leurs forêts généanalgiques.

De mon côté, j’ai tenté de faire profil bas, d’ailleurs, c’est pour cela que je ne suis devenue que Duchesse du Berry, je visais un autre duché mais Dame Cirstelle m’avait dit d’être discrète, alors en Berry, pas de soucis, y a personne !
Est-ce que la culotte est mettable ? Vendable ? cessible ? Est-ce qu’elle la portait avant ou après avoir contracté sa chiassite aiguisée ? J’ai déjà tant de projet avec elle !

J’ai aussi totalement compris pour la somme de cinq milles écus. Même si je pense que vous devriez revoir vos tarifs à la baisse, est ce que vous vous rendez compte que c’est douze fois plus que le budget alloué mensuellement à la défense de Chateauroux ? Vous attachez vos chiens avec des saucisses ?

Vous trouverez en contre pli trois vélins et soixante écus, c’est la somme que je vous avance pour avoir votre adresse, en effet, je ne suis pas naïve et je ne fais pas confiance au premier pecno venu, sauf à Dame Lachelou, mais c’pas pareil, elle est riche, on PEUT faire confiance aux riches vous savez ? Vous savez.
Sachez que je viendrais seule avec l’argent demandé. J’y ajouterais même un petit saucisson de Mainois, vous verrez, c’est dégueulasse mais ça fait un de moins !

Pet et Salout’
Andréa.

P.S. : Attendez avant de l’enterrer, je tiens à la remercier, à titre post-hume sans la sentir.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Opolitain, incarné par Wielem
Il lut la lettre qu'il reçu. Il la relu et la rerelu. Le poisson était ferré, mais il frétillait encore de la queue. Il fallait jouer serré. Ce qui attira son attention immédiatement, irrévocablement c'est le mot "Duchesse". Pour certains, le titre vaut toute considération en dehors duquel rien n'existe vraiment. Opolitain était de ceux là. Duchesse... ça rime avec noblesse, oui mais ça n'a rien à voir. En revanche, ça rime avec richesse... riiicheeeeeeeeesse ! Opolitain avait les comment on dit déjà... ah oui, les azurs qui brillaient. Eh oui, parce qu'il avait des yeux bleus le bougre et azur ça pète vachement plus que yeux bleus.

Bref, ça brillait, ça étincelait, ça jetait des flammes presque. Il se tortilla la barbichette, en fit tomber quelques miettes de son dernier déjeuner sur ses genoux, qu'il tapota du bout du doigt avant de les avaler. Il réfléchissait...


    Hum...

Eh oui, parce qu'il avait les pensées profondes d'un homme de goût.

Il le sentait, c'était le coup du siècle. Par contre, fallait faire gaffe. La donzelle, de part son rang, devait avoir des relations et connaître du beau monde. Dans le jeu des petits cercles des élus... il fallait prendre l'air nonchalant, avec un brin d'humour, dans le genre, "on se comprend, on est entre nous". Ne pas évoquer les choses qui fâchent et prendre tout à la légère, laisser le reste pisser avec désinvolture... Bref, c'était tout un code mental tout comme il existe des codes vestimentaires.

Là où il tiqua, ce fut sur le ton et le vocabulaire employé. "vachement", "chiassite", "pecno", "dégueulasse"... et puis elle prétendait ne pas être au courant pour la Reyne Leffe... Une nouvelle riche sans éducation, ou alors une fille à papa, capricieuse... Ou encore un homme de paille mis en place par ceux qui tiraient des ficelles dans l'ombre... Aucun doute, il y avait un truc qui clochait. Et ça, ça l'énervait.

Le pompon fut quand elle demanda si la culotte était mettable... ça sentait l'extraction de basse origine. Une vraie duchesse aurait très certainement demandé de tout brûler, là ça sentait l'habituée des "second hand shop". Il chercha dans ses souvenirs... la dernière duchesse qu'il avait connu refusait de porter deux fois de suite les mêmes robes... Du coup, le gros doute.


    N'essaie t-on pas de me tendre un piège ?


Certes, cette Andrea faisait bien partie des destinataires des milliers de pigeons envoyés ça et là. Mais... Il tira une cordelette et une cloche retentit. Quelques instants plus tard, un valet apparu.

    Mônsieur désire quelque chose ?
    Dis voir, t'es pas originaire du Berry ?
    Je suis flatté que Môn...
    Oui, oui. Tu as toujours des contacts là bas ?
    Eh bien, oui, il se trouve que...
    Oui oui, j'm'en fous. Qui est duc actuellement au Berry ?
    Ah ça ! Mônsieur n'est pas au courant ? C'est terrible, une bande de malfrats... c'est... ah que dire. Les gens sont terrifiés, depuis le temps que rien ne s'y passe, ils ne savent pas comment réagir. Un cauchemar quoi, une véritable calamité. Regardez.

Et le valet de lui tendre le journal. Un casse pas rentable ? Les caisses vides ? Ah ! l'ancien pouvoir s'est barré avec l'argent... tu m'étonnes ! Mais le hic, c'est que la duchesse a le cul à l'air et ne peut rien entreprendre... Tout s'éclairait. Le ton de la lettre, le soulagement de la duchesse de se savoir héritière... Bon. Ceci dit, elle pourrait gréver les comptes du duché au besoin. Hum... Les Piques... Oui, ça lui disait vaguement quelque chose. M'enfin, c'est vrai qu'à Paris, il était loin de tout ça. Dans tous les cas, cette nouvelle lui permettait d'ajouter une corde à son arc.

Et là, le coup de génie. N'était-elle pas recherchée par un office quelconque de la couronne ? Si elle venait à Paris... il y avait peut être là un moyen de faire du zèle et de s'assurer quelques sympathies bien placées. Il prit donc la plume.




Très chère duchesse Andrea,

Je partage très sincèrement votre chagrin. Je suis moi-même très ému de cette disparition, même si, avouons le, nous nous y attendions. Ainsi va la vie, les meilleurs partent toujours en premier.

Quant à votre désir de ne vous entretenir qu'avec des personnes correctes et sérieuses, comme je vous comprends ! J'avoue éprouver moi-même la même difficulté. Les gens aujourd'hui sont d'un vulgaire et d'une médiocrité ! Entre gens de goûts, je suis bien aise de voir que nous nous entendons.

Au sujet d'un hypothétique lien de parenté, pour tout vous dire, je me suis fait la même remarque. Entre "feu" et "au feu", ma première impression fut qu'il put y avoir quelques liens. Mais, il semblerait après vérification, que les registres de l'hérauderie n'en fassent pas mention. Et vous saviez ô combien ils sont pointus dans ce domaine. J'ai donc bien peur qu'il n'y ait aucun rapport... et c'est d'ailleurs dans votre intérêt, sinon, un cousin au vingt troisième degré aurait probablement été déterré pour obtenir légitimement l'héritage. Là, je vous rassure, tout va bien, il n'y a aucun doute, tout vous revient de droit.

Je vois que vous avez pris les conseils de Feu Dame Lachelou au sérieux, quant au fait d'assurer un minimum de discrétion dans cette affaire et je ne peux que vous en féliciter. Vous savez, comme moi, combien l'argent attire les vautours. Je suis donc bien ravi d'apprendre qu'une telle personne de qualité, telle que Votre Grâce, en soit le récipiendaire. Imaginez cette somme faramineuse entre les mains du premier manant ! Il irait probablement se saouler en taverne et en ferait profiter ses amis. Seules les personnes ayant une large vision du monde et un statut qui en découle sont à même de juger au mieux de la manière d'user d'un tel pactole !

Je veux bien l'admettre, mes tarifs ne sont pas à la portée du premier gueux venu, et c'est tant mieux ! Comme vous le dites si bien, entre riches, on peut se faire confiance. Ce qui n'est malheureusement pas le cas avec la piétaille sans éducation, et surtout sans goût vous en conviendrez. Je n'ai jamais compris comment ces... individus pouvaient se contenter de pain et de maïs. Dieu nous en garde !

Aussi, me voyez vous quelque peu chagriné de sentir qu'une totale et cordiale confiance entre nous ne se soit pas établie instantanément. Mais n'ayez crainte, je ne vous fait pas grief des soixante écus que vous m'avez envoyé, car je comprends parfaitement vos réticences. "A cheval donné, on ne regarde pas les dents" disent les imbéciles. Non, non, rassurez-vous, je puis vous certifier que mon pedigree est des meilleurs, bien qu'il ne soit pas de votre rang. Je suis en effet Vicomte de l'Esquarre et Chevalier du Tiers Payant, titres qui, je l'espère, seront gages de ma bonne foi. Aussi, pour vous faciliter la démarche et vous prouver ma totale et complète abnégation à votre égard, je me charge de contacter le banquier de Feu Dame Lachelou en lui demandant de prélever les 4960 écus restants sur la somme qu'il mettra à votre disposition.

J'espère ainsi, que vous prendrez pleinement conscience du dévouement que je vous porte. C'est pourquoi, je vous attends avec impatience, au 3, rue de l'impasse à Paris. Ainsi, nous pourrons faire plus ample connaissance dans mes salons. Vous pourrez à cette occasion récupérer tous vos biens.

Pet et Saout' aussi et en toute modestie, évidemment.
Maitre Opolitain.

PS, l'enterrement aura lieu demain. Je ne crois pas qu'il soit possible de le reporter. Les pompes funèbres ayant déjà demandé un triplement de leur tarif pour s'occuper du cercueil de la malheureuse défunte.
Andrea_
La vérité, c’est que j’avais utilisé ce vocabulaire pour que le pecno comprenne, et que si j’voulais savoir si la culotte était mettable, c’était simplement pour pas paraitre pour une sans cœur. Voyez comme l’interprétation change du tout au tout ! Bon, c’est pas le cas, mais ça aurait pu l’être !
Pour ce qui est de la supposée Noblesse, ouai, là, y avait une couille dans l’potage. D’ailleurs si j’peux m’permettre, y avait pas que la couille, y avait tout l’service trois pièces et le bonhomme derrière. Car la Colombe n’est ni une fille à papa –à la rigueur une nièce à tonton-, ni une nouvelle riche sans éducation –pas nouvellement riche pour un sou-, capricieuse, certes, c’est plus à prouver. Mais en AUCUN cas, mise en place par ceux qui tirent les ficelles, ça serait put’ainement mal la connaitre.

Mais revenons à nos moutons, pour que vous compreniez, il faut revenir quelques jours en arrière, quand TOUTE la population Berrichonne s’inquiétait, et m’envoyait des courriers pour me rassurer : « on défend ! ». Ces bouffons avaient vu les messages disant que le duché était en danger, et les gens, tellement au courant des personnes qui gèrent leur duché habituellement, se sont simplement mis à défendre. A NOUS défendre. Nous, les méchants quoi. J’vais vous dire, les Carambars, ils ont été inventé juste pour le Berry, y avait tellement de blagues à faire qu’ils savaient plus comment les faire fuiter, là, au moins, ça durera des siècles et des siècles. Donc je disais, pendant que toute la population Berrichonne s’inquiétait PAS DU TOUT, moi, j’ai eu une conversation au sujet de la culotte de Dame Lachelou, THE Culotte, la Fameuse.


- Plutôt le truc foudroyant ou en se concentrant ça passe ? Quand elle t’en parlait oralement dans son courrier, ça semblait vraiment la toucher personnellement Elle ou plutôt pas trop.
J’pense plutôt foudroyant. Le truc qui échappe à tout contrôle.
- Ah, un peu comme une éjacumulation alors, je comprends mieux.
Une… et bien… oui.. Enfin non. Non pas du tout Non ! Ton truc là, ça s’contrôle un minimum, tu penses au curé et hop, ça passe. Enfin j’crois, j’suis pas trop… touché par le truc. Enfin si, parfois, j’suis touchée mais… Merd’ t’as compris ?
- Oui.
Nan parce que tu dis toujours que tu comprends mais j’vois bien que ça s’arrête à mi chemin
- Non j’ai compris. Juste j’vois pas pourquoi j’devrais avorter mon éjacumulation quand j’pense à mon père.
Ton père est curé ?
- bin non.
Okay… donc, la culotte, j’pense qu’on tient là une semence plutôt foudroyante. Y a carrément moyen qu’on la fasse tremper dans le lavoir et que ça contamine tout l’village. Elle est crevée en quelques jours Lachelou, MAIS j’dois savoir si elle l’a porté pendant une de ses crises. Tu comprends ?
- Bien sûr ! Mais quand tu dis qu’elle est crevée, c’est que ça l’a mis à plat, platement ? Ou juste Flagada –tsointsoin- ?
J’dis qu’elle..a…perdu la vie.
- Et tu penses qu’elle est dans l’fond d’son slip… T’es vraiment un génie.
J’me dis qu’à côté d’toi…
- Y a toi.


Ça, ça aurait pu être notre quotidien en Berry, mais on ne l’a vu qu’une fois. Ensuite, une personne rudement intelligente a décidé qu’il était peut être mieux pour l’humanité que cet énergumène ne se reproduise pas. Puis une chose en entrainant une autre, il fût rapidement décidé que l’eau de TOUS les puits seraient rendus impropres et possiblement fatal. Je n’ai pas eu le temps –ni l’envie- de prévenir les gens, comprenez, j’avais besoin de réponses, qui ne tardèrent pas à arriver. Comme ma réponse à repartir.




Cher Maitre Opolitain,
Vicomte de l’Esquarre,
Chevalier du Tiers Payant,

Sachez que si les meilleurs partaient en premier, personne n’aurait pu recevoir l’héritage de Dame Lachelou, d’ailleurs, je serais probablement morte à la naissance. Non y a des moyens bons qui partent trop tôt, mais c’est surtout les gros enc..foirés qui vivent trop longtemps, vous n’pensez pas ? Vous avez quel âge ?

Je tenais aussi à m’excusez, j’ai oublié de vous dire que j’avais le titre de Princesse également. Je gouverne l’Andorre depuis la mort de Feu mon Oncle –qui n’était pas de la famille Lespompiers- Vous me semblez être personne honorable aussi je peux vous confier que je ne chercher les titres de Duchesse que pour compléter ma collection, je n’avais pas encore eu ce titre en France, aussi j’ai préféré commencer par une proie facile. Le niveau n’était pas très élevé, il n’a donc pas été trop compliqué de se glisser dans le château. Au final cette affaire n’aura pas rapporté grand-chose, à peine dix milles écus. Vraiment, ce n’est plus ce que c’était.

J’espère que vous avez, vous, correctement choisi votre Vicomté, parfois ça ne sert à rien d’se faire chier pour si peu. Au moins, avec vos arnaques à l’héritage… Oui il me semble que vu vos tarifs on peut parler d’arnaque non ?- au moins disais-je, avec l’argent gagné honnêtement avec vos honoraires, vous vous assurez une rentrée d’argent régulière, c’est important.

Pour tout vous dire, c’est ce que je compte faire de cet héritage. Placer tout ça chez un banquier, avec une partie de mon flouze, histoire de les faire se reproduire.
Qu’en pensez-vous ? Connaissez vous un banquier aussi consciencieux que vous l’êtes ?

Je n’aimerais pas quelqu’un avide de pouvoirs hein !
Je serais, 3 rue de l’impasse à Paris, dans 6 jours.
D’ici là, je REFUSE que Dame Lachelou soit enterrée. Peu importe le prix de son menuisier, je m’en tamponne le coquillard.

Pet et Salout’,
Que Dieu vous garde,
Et que vous gardiez ma bienfaitrice


Andréa.

_________________

Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
La suite, incarné par Wielem
Évidemment, la vérité Opolitain s'en tamponnait le coquillard. Ce qui lui importait c'étaient les différents rapports de force, les jeux d'influences et surtout... réussir à toujours se retrouver du bon côté du manche. Dans ses tentatives de savoir à qui il avait à faire, il s'échinait ainsi à savoir ce qui dans ses interlocuteurs pourrait lui être utile. Apprenant que la duchesse du Berry n'appartenait visiblement pas aux cercles nécessaires à sa propre évolution sociale dans le grand jeu de la vie des parvenus il n'en n'était pas moins convaincu qu'il pourrait en tirer un certain avantage en la faisant venir à Paris comme expliqué précédemment.

Ayant encore une fois passé quelques temps à jauger le contenu du courrier qu'il avait reçu, il en tira deux autres hypothèses. La dame en question ne jouait pas les modestes, c'était un fait "si les meilleurs partaient en premier [...] je serais probablement morte à la naissance" avait-elle écrit. Outre le petit sourire qui naquit sur ses lèvres, Opolitain avait deux manières d'interpréter cela. Il était évident à ses yeux qu'il s'agissait donc d'une personne sûre d'elle-même et assez naïve pour ne pas jouer la modestie, comme le fait pourtant toute personne de bon goût. Ainsi venaient les deux hypothèses.

Soit donc il s'agissait d'une personne intouchable, vivant au-dessus des lois, comme le titre de Princesse dont elle s'affublait l'attestait. Soit il s'agissait d'une parvenue arrogante et dénuée de malice comme il l'avait tout d'abord pensé. Opolitain restait indécis, et au final, cela n'avait pas d'importance. Ici, on remarquera l'attitude du bonhomme qui ne peut imaginer les intentions des autres qu'à l'aune de sa propre manière de penser et d'agir. La gratuité des relations humaines lui étant aussi inconnue que le vol pour un poisson. Il prit donc la plume pour lui répondre ces quelques mots.





Très chère Altesse Andréa,

Ah ! Vous m'en direz tant ! Je suis bien d'accord avec vous. Nous vivons malheureusement une époque bien triste où de vieux débris s'attachent à leurs privilèges comme des bulots à la roche lavée par les marées. Pour ma part, heureusement, une vie frugale et dont la première qualité est l'humilité m'a permis, sans trop d'encombres, d'atteindre un age vénérable, je dois bien l'avouer.

Je comprends votre accablement, c'est une bien triste histoire. Qu'est-ce que 10 000 écus aujourd'hui ? Bien peu de choses, j'en conviens. Confidence pour confidence, cela ne me permettrait pas de tenir la moitié d'un mois ! Entre les réceptions données à mon domicile, les frais de bouche et d'amusement divers offerts à mes hôtes, les employés de maison, l'entretient de mes chevaux, les vêtements d'apparat pour la cour au Louvre, et j'en passe ! Croyez moi, malgré une vie faite de simplicité, il y a certaines exigences que l'on ne saurait négliger sans sombrer dans la médiocrité la plus totale.

Il me chagrine de vous voir suggérer à demi-mots que mes honoraires seraient quelque peu trop élevés. Dans le milieu d'affaire qui me concerne, je vous dirais presque, au contraire ! Voyez vous, j'ai récemment été invité dans le cadre d'un colloque sur la variation des taux d'intérêts indexés sur la part fiduciaire de l'acte notarié dans le cadre de la refonte de l'ISPFPR (Instance de Supervision du Pompage de Fric des Pauvres vers les Riches). Eh bien, il se trouve que pour mon exposé oral de quinze minutes on m'a proposé 50 000 écus. Bien sûr, j'étais mal-à-l'aise, n'en doutez pas... Les revenus de plus d'une vie de paysan pour 15 minute de discussion... certes, cela fait réfléchir. M'enfin, la mort dans l'âme je me suis résigné à accepter. Et puis après tout, n'est-ce pas là aussi, la récompense d'un investissement acharné pour le bien commun ? En toute humilité, évidemment.

Ce que vous faites de votre "flouz", il ne m'appartient pas d'en juger. Quand au banquier, vous me voyez étonné qu'il ne vous ait, visiblement, pas encore contacté. Je vais le relancer, au cas où.

Pour ce qui est de feu dame Lachelou, malheureusement, son enterrement a déjà eut lieu. Si vous y tenez absolument, je suis en contact avec un groupe de personnes qui a trouvé, pour se divertir, quelques activités de nécro-quelque chose. Non que je cautionne ce genre de choses, officiellement d'ailleurs illégales, mais que voulez vous. Certains, blasés de tout, s'amusent comme ils peuvent en se procurant quelques frissons. Pour ma part, et dans ma situation, vous comprendrez que je ne peux me permettre de négliger le moindre cercle composé de quelques personnes d'influence et manifestement au dessus des lois. Ainsi donc, vous voyez, tout n'est pas perdu, si vous ne pouvez allez pas à dame Lachelou, dame Lachelou ira à vous ! Si je puis me permettre ce petit brin d'humour.

Je vous attends donc avec impatience à Paris !

Pet et Salout' aussi, en toute modestie, évidemment.
Maitre Opolitain

PS, quant à sa culotte, n'ayez crainte, elle vous attend ici, en l'état !


Ayant envoyé son pigeon et parce qu'il était fort tard, Opolitain prit le chemin de sa chambre. Il est temps d'introduire ici un nouveau venu dans cette histoire rocambolesque. Enfin, nouveau venu pas vraiment, puisqu'il en a déjà été question. L'amant éconduit de dame Lachelou n'était pas une vaine invention... mais une réalité concrète. L'homme en question avait, grâce à quelques intelligences internes au domaine, réussit à s'introduire subrepticement dans le bureau de maitre Opolitain une fois que celui-ci eut quitté les lieux. Fouillant les différents tiroirs à sa disposition il ne lui fallut pas longtemps pour mettre la main sur la correspondance entre Opolitain et Andréa. A la lumière d'une chandelle chancelante il lut ainsi les quelques messages qui avaient été écrit de la main de la princesse d'Andorre. Il ne put s'empêcher de s'écrier à voix basse.

    Je te tiens salope !


Il mit les deux plis dans sa poche et prit la poudre d'escampette.




Pendant ce temps là, à plusieurs kilomètres de là Édouard de Richou, banquier de son état en la ville de Cagliari en Sardaigne terminait une missive à l'adresse d'Andréa.




De messire de Richou, de la banque Route, cise à Cagliari
à
Sa grâce Andréa,

Madame, je viens de recevoir le courrier de maitre Opolitain vous désignant comme l'unique successeur des fonds appartenant à feu dame Lachelou, l'une de nos regrettés cliente.

Tout d'abord, je vous adresse toutes mes félicitations. Dame Lachelou était une personne fortunée, mais avant tout, une vraie philanthrope au cœur débordant de générosité. Et visiblement, débordant de toute part d'ailleurs jusqu'à son dernier soupir.

Il me faut, avant de pouvoir débloquer vos fonds, un compte enregistré à votre nom dans mon établissement. Vous comprendrez aisément que notre structure ne se destine pas à tout un chacun et que nous sélectionnons rigoureusement nos clients. Étant l'héritière de dame Lachelou, et recommandée par maitre Opolitain, vous êtes de facto, la bienvenue !

La première démarche administrative pour pouvoir avoir accès à vos ressources financières est toute simple. Il vous suffit d'ouvrir un compte en venant à nos guichets à Cagliari, au 12 rue de l'arnaque.

La paperasse ne prend que quelques minutes, rien de bien compliqué. L'ouverture d'un compte nécessite néanmoins un apport de départ de 5000 écus minimum. C'est malheureusement une contrainte que nous imposons à nos clients de manière à ne pas avoir à gérer les petits pécules insignifiants de quelques gueux mal éduqués.

Une fois cela fait, je me pencherais sur les frais dû aux transferts de fond. Car comme vous le savez, nous sommes tous les produits d'une société économique dépendante des fluctuations boursières qui déstabilisent le marché. Et pour sortir de ce carcan économique capitaliste il faut savoir faire de menus calculs élaborés*.

Au plaisir de vous recevoir à nos guichets.
Messire de Richou

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