Tafar
Miroir coincé entre deux racines, le Traqueur observe son reflet attentivement alors que la lame de son couteau de chasse racle sur la chair tendre de son crâne, avant de plonger dans le broc deau qui siège à ses pieds. Il entend non loin les ricanement et les paroles étouffées de ses compagnons de route, mais il nen a cure à ce moment. Le soleil vient à peine de se lever et malgré la fraîcheur automnale, il tient à raser les derniers vestiges de sa chevelure car il a toujours préféré avoir le crâne glabre. Beaucoup plus facile de se dissimuler et de masquer son odeur en se recouvrant d'humus ou de tout autre chose lors dune chasse.
Dailleurs, il entend sa nouvelle monture sagiter et même couiner. Heureusement quil siège à lécart des autres, sinon ils ne supporteraient pas son molosse qui ne cesse de grogner ou de ronfler, en fonction de son activité. Et ne parlons pas de la bave Tafar jette un il à la -grosse- boule de poils encore couchée à quelques mètres et ne peut réprimer un sourire quand les regards se croisent et que les longues oreilles se dressent, suivie par le reste du corps qui se déploie. Une fois de plus le Pygmee admire la puissance des muscles de son chien, et de la taille de ses crocs alors quil baille Tout les oppose à part leur couleur.
« On va y aller Färäs, et cette fois tu me bouffes pas la moitié des prises ! »
Le chapeau vient prendre sa place sur le crâne entièrement lisse alors que lanimal sapproche en agitant de la queue pour pousser de la truffe le torse du petit homme. Quelle bonne idée il a eu de remplacer ce putain de canasson par cette arme de guerre. Plus besoin descalader et de risquer la rupture des cervicales, et en plus il a un partenaire aguerri pour chasser les plus gros gibier Il na pas osé encore, mais on lui a assuré que son Danois pourrait laider à faire tomber un sanglier et vu la puissance quil sent sous lui quand il grimpe sur son dos quand ils voyagent... Il ne manque que loccasion pour tester !
Le Batwa agite ses bottes, frappant ses semelles contre une souche avant de savancer vers lorée du bois, lheure et venu daller relever les collets et autres trappes pour refaire les stocks. Du moins ça cest ce quil avait prévu avant quune énorme fiente nauséabonde ne vienne séclater sur son épaule. Il a entendu autant quil a senti le choc de la déjection sur son articulation, le cuir se retrouve bien tâché et le nabot avise le pigeon qui le regarde fixement. Sil navait pas vu le reflet du soleil levant sur la petite agrafe de la patte il aurait lancé son molosse ou lun de ses couteaux sur le piaf
Au lieu de ça, il tend deux doigts pour que loiseau vienne se percher -quil serait bon en ragoût tellement il est dodu !- et dénoue rapidement les liens pour avoir accès au vélin. Là il parcourt les mots, sourcils froncés, pour réussir à tout décrypter. Cest bien la seule chose dont il est redevable à ceux qui lont arraché à sa tribu : l'apprentissage de la lecture et de lécriture de plusieurs langues.
M'enfin là, il pense halluciner face à ce quil lit, alors cest un pygmée perplexe qui se rapproche des charrettes en demi cercle, rejoignant les braises encore fumantes du feu de camp de la veille pour rejoindre quelques lève tôt et leur tendre le papelard.
« J'ai vraiment une gueule à donner des cours de quoique ce soit ici ? Dans ce royaume ? »
Ils ne sont pas obligés de savoir quil a été comme un précepteur en Abyssinie lorsqu'il était plus jeune, là il veut savoir quels cours il pourrait donner. A sa troupe autant quà des inconnus. Faites vos jeux, toutes les propositions sont valables !
Dailleurs, il entend sa nouvelle monture sagiter et même couiner. Heureusement quil siège à lécart des autres, sinon ils ne supporteraient pas son molosse qui ne cesse de grogner ou de ronfler, en fonction de son activité. Et ne parlons pas de la bave Tafar jette un il à la -grosse- boule de poils encore couchée à quelques mètres et ne peut réprimer un sourire quand les regards se croisent et que les longues oreilles se dressent, suivie par le reste du corps qui se déploie. Une fois de plus le Pygmee admire la puissance des muscles de son chien, et de la taille de ses crocs alors quil baille Tout les oppose à part leur couleur.
« On va y aller Färäs, et cette fois tu me bouffes pas la moitié des prises ! »
Le chapeau vient prendre sa place sur le crâne entièrement lisse alors que lanimal sapproche en agitant de la queue pour pousser de la truffe le torse du petit homme. Quelle bonne idée il a eu de remplacer ce putain de canasson par cette arme de guerre. Plus besoin descalader et de risquer la rupture des cervicales, et en plus il a un partenaire aguerri pour chasser les plus gros gibier Il na pas osé encore, mais on lui a assuré que son Danois pourrait laider à faire tomber un sanglier et vu la puissance quil sent sous lui quand il grimpe sur son dos quand ils voyagent... Il ne manque que loccasion pour tester !
Le Batwa agite ses bottes, frappant ses semelles contre une souche avant de savancer vers lorée du bois, lheure et venu daller relever les collets et autres trappes pour refaire les stocks. Du moins ça cest ce quil avait prévu avant quune énorme fiente nauséabonde ne vienne séclater sur son épaule. Il a entendu autant quil a senti le choc de la déjection sur son articulation, le cuir se retrouve bien tâché et le nabot avise le pigeon qui le regarde fixement. Sil navait pas vu le reflet du soleil levant sur la petite agrafe de la patte il aurait lancé son molosse ou lun de ses couteaux sur le piaf
Au lieu de ça, il tend deux doigts pour que loiseau vienne se percher -quil serait bon en ragoût tellement il est dodu !- et dénoue rapidement les liens pour avoir accès au vélin. Là il parcourt les mots, sourcils froncés, pour réussir à tout décrypter. Cest bien la seule chose dont il est redevable à ceux qui lont arraché à sa tribu : l'apprentissage de la lecture et de lécriture de plusieurs langues.
M'enfin là, il pense halluciner face à ce quil lit, alors cest un pygmée perplexe qui se rapproche des charrettes en demi cercle, rejoignant les braises encore fumantes du feu de camp de la veille pour rejoindre quelques lève tôt et leur tendre le papelard.
« J'ai vraiment une gueule à donner des cours de quoique ce soit ici ? Dans ce royaume ? »
Ils ne sont pas obligés de savoir quil a été comme un précepteur en Abyssinie lorsqu'il était plus jeune, là il veut savoir quels cours il pourrait donner. A sa troupe autant quà des inconnus. Faites vos jeux, toutes les propositions sont valables !