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[RP] Brèves de Comptoir & autres joyeusetés

Astana
    ☀ Au Blaireau Pontife aka le Blairose Timbré — Journée du 14 avril 1469 ☀


Un comptoir, deux silhouettes qui se font face séparées par une planche.

JHOANNES — Alors, vous buvez quoi ?
ASTANA — Un petit vin d'Anjou, tiens.
JHOANNES — Vous l'faites exprès...

Jhoannes se marre et cherche la bouteille.
Jhoannes offre une tournée générale !


ASTANA — Mais quoi ?
JHOANNES — Anjou.
ASTANA — Eh, ils ont du bon vin !
JHOANNES — Il est en-dessous des autres quand même.
ASTANA — Pas du tout.

Astana secoue la tête.

JHOANNES — Ah non, soyez pas de mauvaise foi...
ASTANA — Il est bien au-dessus du vin d'Artois.
JHOANNES — Il est faible à côté du Bordeaux...
ASTANA — Mais bien meilleur que celui que l'on fait en Savoie.
JHOANNES — Que le blanc de Savoie ? Non.

Jhoannes secoue la trogne. Non. Et boit.
Astana plisse le pif. Elle n'aime pas le blanc.

JHOANNES — Vous dites ça parce que vous êtes danoise, c'est tout.
ASTANA — Allons allons, n'exagérez pas.

Jhoannes pousse son verre de l'autre côté et fait le tour de la planche pour l'enlacer dans son dos.
Astana rit un peu, se laissant aller en arrière contre lui. Trempe ses lèvres dans son verre.


JHOANNES — Et du vin de sauge ?
ASTANA — De toute façon, les parisiens sont très je-sais-tout.

Astana cligne.
Jhoannes se tord un peu la nuque pour l'aviser. Ah bon ?


JHOANNES — Ah ouais ? Les parisiens ?
ASTANA — Le vin de sauge, mon amour, c'est hors catégories, c'est l'arme ultime.

Astana lâche un rire.
Jhoannes fond un très bref instant, mais refuse de se faire embobiner.


JHOANNES — J'ai un côté je-sais-tout ?
ASTANA — Hé, vous êtes archiviste, recteur et futur avocat.
JHOANNES — Ah parce que vous me répondez oui en plus...

Astana reprend une gorgée, amusée.
Jhoannes hoche doucement la tête, l'imite.


JHOANNES — D'accord...
ASTANA — Non mais vous vous doutez que si j'aimais pas un peu ce côté très savant j'serais pas là hein...

Astana vient de reprendre sa phrase de tout à l'heure ou presque, oui.
Jhoannes plisse le regard sous le retour de balle.


JHOANNES — Bah alors Sørensen ? On est à court d'arguments ? Votre raison fond à la chaleur de mon savoir ?

Peuh.


Ceci est un RP tout ce qu'il y a de plus ouvert. Viendez partager vos brèves de comptoir, vos brèves d'herbe au bord de la Vienne, bref toute petite scène prenant place dans nos "tavernes" IG si vous en avez envie !

_________________

                                                  Merci JD Sadella ♥
Astana
    ☀ Au Blaireau Pontife — Journée du 16 avril 1469 ☀

Trois silhouettes attablées causent d'un ennui généralisé. Et l'une d'elle cherche des solutions.

JHOANNES — Vous voulez que je crée un scandale ?
ALCIMANE — Naon !
JHOANNES — Sûre ?
ALCIMANE — Oc ! Dodo jusqu'à la fin maintenant. Tot roule.
ASTANA — Allez, vous vous plaignez. Qu'est-ce que hips vous aimeriez faire *hips* de plus ?
JHOANNES — "Le recteur a tenté de prendre la mairie de Limoges en lançant des coquilles d'escargot sur les employés." Non ?

Astana pose beaucoup cette question ces derniers temps.

ALCIMANE — Pas d'escargots. Ca fait terriblement peur en plus.
JHOANNES — Vous avez terriblement peur des escargots ?
ALCIMANE — Hmm oc. On dirait une grosse limace.

Jhoannes hoche la tête. D'accord, d'accord...

ASTANA — C'est dégueulasse, en plus.
ALCIMANE — Merce berdol.
ASTANA — Au goût, j'entends.
ALCIMANE — Si vos attaquez avec des cagoules, je vos matraque de chaises en bois.

Jhoannes fronce un brin les sourcils.

ASTANA — Pas les chaises, Alcimane.

Astana fronce également.

JHOANNES — Non, pas les chaises.
ALCIMANE — Je sais. Per ça. Je menace !
ASTANA — Si vous maltraitez une chaise, je vous asperge de sueur de Bill.
ALCIMANE — Ouhhhh !
JHOANNES — Je brûlerai toutes les robes de Limoges si vous faites ça.
ALCIMANE — Re ouhhhh ! Setz un couple satanique.
ASTANA — Très.

Astana hoche le pif. Grave.
Jhoannes cligne des yeux. Ah bon ?
Astana dodeline vers Johannes. Fais ton air de méchant, Minou.
Alcimane_ avise Jo sans crédibilité.


ALCIMANE — Jo a une teste de gentil chaton.

Jhoannes tente, mais il sourit un peu quand même.

ALCIMANE — Voulez un pins "gentil chaton ?"

Jhoannes regarde la danoise. Jesaipafère.
Astana pince légèrement les lèvres. On travaillera ça.


JHOANNES — Je heu... non ? Si ? Gentil chaton ?

Jhoannes est tout perplexe.

ALCIMANE — A couettes ?

Jhoannes plisse le regard.


JHOANNES — Non.
ALCIMANE — Voyez que vos savez décider des foys.

Alcimane_ lui sourit un brin
Jhoannes sourit en miroir. Il se vengera.


ASTANA — J'peux avoir un pins "Reyne des blaireaux" ?
ALCIMANE — Si vos voulez.
ASTANA — AH !
ALCIMANE — Contre que ?

Astana plisse le regard.

ASTANA — Vous voulez hips quoi ?
ALCIMANE — Vos avez que ?
JHOANNES — Moi aussi faut que je donne quelque chose contre un "Gentil chaton" ?
ASTANA — Pouh, plein de choses. Nommez votre prix.
ALCIMANE — Jo, vos voulez un pins finalement ?
JHOANNES — J'avais jamais dit non...
ALCIMANE — Mas si, vos l'avez dit ! A l'instant mesme.
JHOANNES — Non j'ai dit oc.

Jhoannes ment. Oui.


ALCIMANE — Tttt.
ASTANA — Vous voulez un sucre d'orge ?
ALCIMANE — Gros menteur. Deux ?
ASTANA — Deux !

Astana opine. Vendu.

ALCIMANE — Vendu.

Astana s'enfuit dans la salle des négoces, un instant, et se repointe avec deux sucres d'orge dans la main gauche et tend la main droite vers la comtesse.

ASTANA — Aboulez le pin's.

Alcimane_ souffle sur le pins, l'admire et lui tend.
Jhoannes observe l'échange en picolant.
Astana zieute le pins avant de s'en saisir, beaucoup trop ravie et tend en retour les deux sucres d'orge.
Alcimane_ les prend.


ALCIMANE — J'aime négocier avec vos.
ASTANA — Putain, vous avez refait ma journée.
ALCIMANE — Si peu.

Alcimane_ tend sa joue.


ALCIMANE — Bécot.
ASTANA — Vous savez qu'à force je vais plus vous avoir embrassée vous que mon époux si vous continuez ?
ALCIMANE — Mas normal.

Astana exagère grave mais se pointe aux abords de la comtesse pour lui bécoter la joue.
Alcimane_ couine de plaisir !

ALCIMANE — Ma petite grincheuse. Vos me manquerez.
_________________

                                                  Merci JD Sadella ♥
Astana
    ☀ Au Blaireau Pontife — Journée du 19 avril 1469 ☀

Aux heures creuses, grandes discussions.
Là, tout part d'une menace jusqu'à ce que...


ALCIMANE — SI je vos envoie la borgne, vos allez flipper.
SAMUEL AXE — La borgne ?
ASTANA — Shawie ?

Alcimane_ acquiesce.

ASTANA — La borgne fabuleuse.
ALCIMANE — Experte en élevage de braies.
SAMUEL AXE — En élevage de braies ?
ASTANA — Et en élevage de gorets.
ALCIMANE — Rhoo j'ai bafouillé !
ELIZA — Élevage de braies...
ALICMANE — Liza !

Astana ricane.


ALCIMANE — Pas vos !
ELIZA — Ça peut être une jolie façon de parler de prostituées remarquez.
ASTANA — Non mais ça sonne vachement bien.
EDDALIA — On peut élever des braies ?
ELIZA — Oh ? Elle ? C'est une éleveuse de braies.

Alcimane_ se faceplam.
Eliza ricane, fière d'elle.


JHOANNES — Non Eddalia, la comtesse a fourché.
VRAN — "Ta mère l'él'veuse de braies!"
ALCIMANE — Merce chaton.
SAMUEL AXE — Tant qu'il y en a pour le prix.

Astana pouffe.


JHOANNES — Et tout le monde en profite pour se moquer d'elle. C'est drôle.
ELIZA — Un malheureux fourchement si.

Samuel.axe sourit amusé.
Eddalia se gratte le crâne.


ELIZA — Un élevage de braies de qualité Samuel.
ASTANA — "Éleveuse de braies depuis 1469"
EDDALIA — Elle a une fourche pour les braies ?
JHOANNES — Elle voulait dire : enlevage. Enlever les braies.
ELIZA — C'est pire Recteur.
JHOANNES — Non, sa langue a fourché, elle a mal prononcé son mot.

Eddalia est bloquée sur "élevage", c'est mort.

SAMUEL AXE — On va pas la condamner parcequ'elle donne du plaisir tout de même.
JHOANNES — C'est parce que c'est une dame qui parle beaucoup beaucoup.

Alcimane_ adore se faire défendre par JO.

VRAN — "J'irais bien à l'él'vage de braies du coin mais j'ai plus un écu".
ELIZA — Si, c'est important.
EDDALIA — Et quand on parle beaucoup on met des coups de fourches à des braies pour les élever ?
ALCIMANE — Bon, c'est fini ? Tssss.

Jhoannes se marre un brin.

ELIZA — Jamais Alci. Ça vous suivra partout.
JHOANNES — Non, on loupe des syllabes, c'est tout.
ALCIMANE — Vos setz au taquet !
JHOANNES — En même temps c'est joli votre lapsus Pluplume.

Eddalia comprend pas, mais retiendra que la Comtesse est une fourcheuse de braies.

ASTANA — "Drame à Limoges : Un père offre à son fils une virée chez l'éleveuse de braies et se retrouve cul nu dans la rue."
JHOANNES — Une éleveuse de braies ça peut aussi être une fille qui fait beaucoup d'effet.

Alcimane_ acquiesce à Liza.

ALCIMANE — Màs rhoo !
ELIZA — Une journée normale à Limoges ça Astana.
JHOANNES — "Ah, dame, vous élevez mes braies." Ça fonctionne.
ELIZA — Hmpf. Recteur...
ASTANA — Quel magnifique compliment.
JHOANNES — N'est-il pas.
VRAN — "Tout de suite, le témoignage d'un paysan qui a perdu sa fourche dans la confusion."

Alcimane_ dodeline.
Astana lâche un rire dans son verre.


ALCIMANE — Berdol, la moindre est erreur est fatale avec vos !
ELIZA — Et on viendra me voir ensuite : "S'il vous plaît, aidez-moi. Mon mari n'a plus les braies qui se lèvent."

Eliza roule des yeux.

JHOANNES — Et vous pourrez créer une potion pour ça. Le remonte-braies.
ASTANA — Ou pire ! "Mon mari a les braies levées depuis trois jours, je n'en peux plus."
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                                                  Merci JD Sadella ♥
Alcimane_
** Ventadour - Au Gardon Tranquille - Journée du 29 avril **





Samsa : D'ailleurs où sont Samuel et compagnie té ?
Samsa saute du coq à l'âne
Alcimane : Lus m'a lancé mot per me dire avoir eu un empêchement, qu'elle nos retrouve après. Après que. Je ne sais.
Et Kasia ne m'a jamais répondu. Aussi, nos pêchons à deux per lo moment.

Samsa : D'accord té
Vous avez toujours la barque ?
Alcimane : Màs vos m'en avez déja fourgué une !
Alcimane_ dodeline
Samsa : Justement, je demande si elle n'a pas encore coulée pardi !
Alcimane : Ah !
Je pensais que vos me rackettiez encore. Elle tient bon !
Samsa : Non, j'ai un quota à l'année.
Alcimane : J'ai 2 escus s'il faut.
Samsa : Je viendrai la squatter
Alcimane_ ne va pas s'en remettre d'être fauchée
Samsa : 2 écus ? Vous êtes pauvre pardi
Alcimane : Pauvre ? Je suis mesme en dessous de pauvre.
Samsa : J'ai 12 fois plus !
Alcimane : Màs non ?
Samsa : Mah si
Alcimane : Choquée
Alcimane_ suffoque
Samsa lui tapote le dos doucement
Alcimane_ toussote
Alcimane : Keuf keuf !

Samsa : Vous n'allez pas pouvoir acheter plus de quelques fruits secs pour le goûter, je sais
C'est terrible de se dire qu'on a plus de doigts que d'écus mais vous allez voir, ça va passer té
Alcimane : Je vais devoir me prostituer.
Samsa : Je vais pouvoir vous recruter tellement je suis riche pardi !
Alcimane : Vos pensez avoir quoi comme faveur per 30 escus ?
Samsa : Pour une telle richesse ?! Au moins un tête-bêche pardi. Au-moins !
Alcimane : Per 30 escus ?
Alcimane_ est perplexe
Alcimane : Je vos offre un bécot et encore.
Samsa : Vous êtes une poule de luxe pardi.
Alcimane_ acquiesce vivement
Samsa : Mais avec deux écus et l'impossibilité franche de pouvoir acheter plus de trois fruits secs, pire, avec la nécessité de fouiller vos poches pour trouver vos écus, grattant le fond !, êtes-vous vraaiiiment en capacité de négocier ?
Alcimane : Je préfère ne rien becter que vos offrir un tête-bèche.
Alcimane_ redresse le nez, trop fière
Alcimane : Au pire, je mange la viande chapardée !
Samsa : Dommage, vous auriez pu avoir à becter un fruit pas sec en tête-bêchant té
Alcimane_ glousse
Samsa fait la fière de sa répartie

Alcimane : Espèce de Galon Croquet.
Samsa : Qu'est-ce que c'est ?
Alcimane Setz mouchée la. Rappelez vos.
Samsa : Je vais me moucher dans votre gilet oc.
Alcimane_ dodeline !
Samsa : Mah je ne sais, est-ce que ça a un rapport avec un galion coquet ?
Alcimane : .... Galon croquet je crois.
Samsa : Rien à voir avec un bateau bien apprêté alors ?
Alcimane : Màs non pas du tot ! C'est Ju qui avait sortis ça l'autre foy.
Samsa : Ah fichtre té. Et vous savez ce que c'est ?
Alcimane Un truc en tissu per coudre ? Quelque chose comme ça, per "faire joli".
Alcimane_ a une idée trèsssssss vague
Samsa : Oh ! Vous m'avez donc complimentée pardi ! Je suis un truc pour faire joli car je suis jolie.
Samsa CQFD
Alcimane : Un truc. Qu'on accroche à des dessous.
Samsa : Aaaah, intéressaaannnt...
Alcimane : Vos m'énervez Ah non, je ne voulais pas dire ça pardon.
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Jehan_
    ☀ Une journée normale au Blaireau Pontife — 30 avril 1469 — Partie I ☀

Astana vient s'accouder à la planche, se chope un godet pour goûter l'anisette de Minah. Attention, désastre incoming.
Jhoannes roule les yeux vers la blonde. Ah ouais t'es comme ça toi ?
Jehan_ lorgne l'alcool.


JEHAN — C'quoi ça ?
ASTANA — Une recette familiale de Minah ! Qui veut goûter ?

Astana refourgue le petit mot écrit par Minah à Johannes. T'as vu.
Jhoannes penche le museau vers le mot.
Jhoannes sourit en le parcourant et coule un regard vers Philémon, posé sur la planche. Tavu.
Minah avise le mot qu'elle a écrit, vu qu'elle est entre les deux, admire son chef d'œuvre d'orthographe artistique.
Astana a trouvé ça sublime - même si ça piquait les yeux.


JEHAN — BON. Envoie l’picole.

Astana risque une main vers Philémon pour lui flanquer une caresse. Ça faisait longtemps.
Jehan_ agite un verre avec un fond de bière dedans, vers Astana.
Astana se sert un dangereux godet, avant d'aller remplir le fond de verre de Jehan.
Jehan_ s'offre un verre.
Jehan_ s'offre un verre.
Jhoannes se rembrunit, mais surtout en dedans, et rince des godets.
Astana fout la bouteille « d'anisette à Minah » sur la table.
Astana risque son nez au-dessus du breuvage dans son verre. Outch.
Minah continue son exploration nasale, colle une crotte sous le comptoir.
Jehan_ vide le verre d'une traite - astuce : faut pas sentir dans ce cas-là.


ASTANA — Krr... hrm.

Jehan_ et commence lentement à virer au rouge brique, ce qui rend pas mal avec la barbe noire.
Minah les regarde.
Astana a peur, mais n'ose pas le dire.


MINAH — Alors, ça en jette, hein ?
VRAN — Mh...

Minah se fend d'un large sourire édenté, grave fière de son anisette.
Andrea_ regarde Jehan et plisse les yeux, tousse Jehan, tousse.
Vran décide de s'en servir un verre, et le renifle, c'est un réflexe. Il grimace.
Astana se dit qu'on ne vit qu'une fois, et qu'au pire elle reviendra peut-être à la vie comme Vran et décide donc, en connaissance de cause, de faire un cul sec.


MINAH — J'l'ai fait avec amûr et plein d'aut' trucs
VRAN — Quand faut y aller...

Vran colle le verre à ses lèvres et bascule la tête en arrière, cul-sec.
Astana gonfle les joues, tousse un peu et recrache quelques gouttes du breuvage. Oopsie.
Jehan_ sent que quelque chose bloque la respiration, là.


JEHAN — Brrh. BRRRHHH.

Vran repose le verre, gardant l'air digne. Si ce n'est le rouge qui lui prend le visage. Il se tourne calmement vers Jehan.
Jehan_ se cogne le torse pour faire passer. Avec l'armure ; échec critique, par contre ça sonne comme une cloche d'église.
Andrea_ se sert mais vraiment juste pour pas faire la peureuse. Pourtant c'pas l'envie qui manque de s'en passer.


VRAN — Alors Jehan, du c*keuf keuf* coup t'voud*keuf keuf keuf* vloudrais bah putain sa mère...

Jehan_ arrive ENFIN à reprendre sa respiration. Et tousse, si fort qu'il en ferait évacuer toute une rame de métro en 2021.
Andrea_ flippe sa race et s'essuie la joue, c'est du crachat d'Astana ?
Astana s'évente la bouche, lançant un petit regard d'excuses à Andréa : oui, déso c'est ma bave.
Vran relâche sa toux.


VRAN — Ah bordel...
ASTANA — AH LA VACHE !

Vran le dit d'une voix sifflante.
Minah les observe, visiblement ravie. On notera qu'elle n'en boit pas.
Jhoannes sourit à Minah. Lui non plus.
Andrea_ sourit bleu et porte le verre à ses lèvres en faisant une prière muette Juste tremper les lèvres et reposer le verre genre : moi ça va.
Jehan_ toujours rouge brique, tousse à s'en décrocher les poumons - et pour faire passer, chope une cruche de vin.
Jehan_ s'offre un verre.
Jehan_ s'offre un verre.
Jehan_ s'offre un verre.
Andrea_ se tamponne les lèvres, c'est que ça chauffe un peu.
Jehan_ s'offre un verre.
Jehan_ s'offre un verre.
Astana regarde Andréa d'un œil suspicieux.


JEHAN — Brrrh. Faut admettre, *hips* c'plutôt une boisson *hips* d'homme.

Vran secoue vivement la tête en pointant la bouteille du doigt.

ANDREA — Oui enfin même les hommes *hips* en chient alors c'est peut-être une boisson d'animaux ou alors.. pas une boisson.
MINAH — Héééééé ! C'pô une boisson d'chochottes *hips* !

Jehan_ a la voix du type qui fume des gauloises sans filtres depuis dix ans.

VRAN — Ça ? *Keuf keuf* *hips* C'pour ses bêtes crevées ouais !
ANDREA — *hips* A mon avis c'est de la bête crevée.

Astana ne dira pas qu'il y avait un rat mort sur le tonneau.
Minah si seulement il n'y en avait que sur le tonneau.


JEHAN — *hips* C'p'être pour décrasser la roulotte d'toute la *hips* pourriture ? C'expliquerait.

Andrea_ essaye de pas dégueuler en imaginant tout ce que Minah a pu mettre dedans
Jehan_ repousse loin le verre. Trèèèès loin.
Vran a une petite larme au coin de l'œil.
Astana aspire bruyamment l'air dans sa bouche. Faut bien aérer.
Jhoannes rince les godets en silence. Quatre fois, chaque godet.
Astana jettera les verres.
Andrea_ regarde Johannes : bah j'avais pas fini?! Merciii.
Jhoannes lui tend un majeur. C'est pour ton bien.


VRAN — Ah putain...
JEHAN — BON.

Astana se trouve clairement à deux doigts du relent. Allez on respire.

MINAH — Décrasser la rou...? Nan mais j'devrais t'en r'faire boire d'force pour baver des conn'ries pareilles !

Jehan_ se redresse d'un bond - comprendre, il tangue encore accroché à la table.

VRAN — Ça nettoie.
JEHAN — Il *hips* y a que d'force qu'on peut boire ça t'façon Minah.

Jhoannes se penche vers la danoise, mains en porte-voix : "Fenouil".

VRAN — Mais ça nettoie *hips* genre la peinture elle part et c'tait pas prévu.
ANDREA — Vous allez chier de l'eau.
JEHAN — LE BORDEL MAINTENANT. SUS *hips* A LA GUEUSE. Ou *hips* suce, la gueuse. J'sais pas.

Astana hoche d'un air grave vers Johannes. Fenouil. Fouille nerveusement dans sa besace à la recherche des comprimés de fenouil.
Andrea_ se marre en entendant Jehan.


ANDREA — Pas d'morts s'teuplait.
ASTANA — Charmant. Vous allez bien vous entendre avec Bill.

Jehan_ titube vers la porte, manquant se vautrer sur une table, se rattrapant à une chaise.

MINAH — Et vomis-leur pô d'ssus, aux gueuses ! Des fois qu'elles fondent.

Minah est pas sûre des effets de son breuvage sur la chair humaine.

ANDREA — Oh ... il va encore payer pour une *hips* surveillante de sieste...
JEHAN — Meeuh. Au pire on f'ra comme au *hips* monastère, *hips* Déa. On brûl'ra tout.
ASTANA — Les CHAISES !

Jhoannes sursaute. Où ça PUTAIN !?

ANDREA — De kewa ? on brûle rien voyons, c'pas le genre de la maison.
JEHAN — J'en ramèn'rai une du hips bordel de chaise, braille pas !

Astana désigne la chaise à laquelle Jehan est accrochée. Il lui a fait mal.
Jehan_ a "un peu" pété celle sur laquelle il s'est réceptionné. Oupsi.
Vran s'essuie le front.
Jhoannes plisse le regard vers la chaise, puis vers le robot de fer.


JHOANNES — Putain vous déconnez là...

Jehan_ ne parviendra de toute façon pas même à enlever son armure, beaucoup trop attaqué à l’anisette pour cela.
Andrea_ passe sa langue sur ses lèvres, c'est vraiment infâme cette anisette.


JEHAN — La *hips* lice c'soir, hips Déa !

Vran a curieusement été un peu dégrisé par l'anisette.
Astana s'évente, non parce que ça passe pas, et y'a blessure sur chaise.


ANDREA — OUAIS. A c'soir.

Andrea_ lui souffle un bécot.
Jhoannes sent que son cœur s'est un peu fendu. C'était une bonne chaise.


ASTANA — Vous serez maudit, Jehan.

Jehan_ parvient enfin à trouver la poignée de la porte et se barre dans la rue, entrant immédiatement en collision avec une patrouille de la maréchaussée. "VOS MÈRES LES MAINOIS, SAVEZ PAS QUI J'SUIS !"
Jehan_ sort de la taverne.
Jhoannes le maudit en ce moment-même. Enfin lui envoie un glam. Parce que c'est un druide. Han.


Citation:
19:03 Jhoannes vous a défié aux dés et a obtenu le résultat suivant : 6. Félicitations ! Vous ne savez pas trop si c'est l'effet de la malédiction ou bien de l'anisette Minahesque, mais vous vous réveillez au bordel avec un bouton atrocement douloureux sur la fesse gauche. Vous n'avez plus qu'à vous mettre en quête d'un coussin quintuple épaisseur pour pouvoir envisager de poser vos miches sur une chaise.

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Ban par JD Eloyse
Astana
    ☀ Une journée normale au Blaireau Pontife — 30 avril 1469 — Partie II ☀

VRAN — Grincheuse.... Un pichet d'eau ça s'rait pas du luxe...

Astana parvient enfin à mettre la main sur les trucs au fenouil, s'en envoie deux dans le gosier pour la forme et fait passer avec du vin.
Astana s'offre un verre.
Andrea_ sourit bêtement et se lève pour caresser la chaise malade.
Jhoannes finit de marmonner un mauvais truc, trace une croix dans son gant gauche, sous le comptoir, et s'y accoude.


ANDREA — Non mais ça va *hips* aller.

Astana grimace large - mauvaise idée le vin.

ASTANA — De l'eau... ah ! Ou-ouais. Attends.

Andrea_ se penche l'air de rien vers Johannes : je pense que Minah vient de nous offrir une Crouzeixienne, à Limoges.
Jhoannes pouffe.
Jhoannes cherche de l'eau.
Andrea_ se rassied, et regarde Vran et Astana.


ANDREA — Ça va ?

Astana va, tout à fait au pif, chercher un seau dans la salle des négoces. Revient avec. Le cale sous le pif de Vran. Le seau contient en fait de la sueur de Bill.
Jhoannes lève un index en reconnaissant le seau, ouvre le bec... et se ravise. Pas ses oignons.
Vran l'a vu venir de très loin celui-là, dès qu'Astana a changé de salle en fait.


VRAN — Euh... Et tes fioles ?

Astana n'a pas fait exprès. Elle l'a fait au pif.
Minah avise le seau.


ASTANA — Qué fioles ? Des fioles d'eau ? C’est naze comme idée.
MINAH — Chais que chu pô essperte, mais elle sent bizarre, c'te flotte.

Astana a perdu l'odorat, peut-être. Saleté d'anisette.
Andrea_ se regarde dans le seau, un reflet d'Elle, c'est tellement bô.
Vran grimace, parce que la sueur de Bill fermentée, c'est violent. C'est le coup de grâce, la goutte de sueur qui fait déborder le seau, et il gerbe directement dedans.
Jhoannes fouille dans sa besace et en extirpe sa gourde. Dedans, l'eau est fraîche et claire.


JHOANNES — Qui veut ?

Minah hausse l'épaule, se dit que c'est rien, n'y connaît rien en flotte sauf pour l'éviter de toute façon.

ASTANA — EEEEEEW !
ANDREA — MAIS ?

Astana se recule vivement, on lui a déjà vomi dessus récemment.

MINAH — VACHE !

Andrea_ a vu son reflet troublé par...

ANDREA — Mais nan. Mais nan !
MINAH — Chavais qu'c't'ait dang'reux la flotte !

Vran finit son vomito en toussotant.
Jhoannes fronce le nez en entendant le bruit de dégueulis et avise la scène. Wow.


VRAN — P'tain ça fait du bien.

Astana s'accroche au comptoir. Oh putain j'vais gerber. Sent des palpitations.

MINAH — Et on ose tremper les gens innocents d'dans !
JHOANNES — Il a vomi dans Bill...

Andrea_ se recule en grimaçant avant de regarder si dégât il y a eu.
Vran se sent un peu plus frais.


ANDREA — Bill était dans *hips* c'seau?

Jhoannes lâche sa gourde et presse une main contre le bras de la danoise.

ASTANA — Pourquoi dans Bill ? Qu'est-ce que Bill vient foutre l... oh.

Astana cligne.

MINAH — Mais c'qui, Bill ?
JHOANNES — Un type viril.

Minah est larguée depuis tout à l'heure.
Vran repousse lentement le seau des deux mains, histoire de pas gerber une seconde fois.


MINAH — Ohhhhh !
ANDREA — Me *hips* dites pas que c'était du *hips* foutre de Bill COMME MEME.
ASTANA — Mince. Pardon. C'était Bill ?
JHOANNES — C'était B...
VRAN — Ouais.

Astana n'aura eu le temps que de transformer dix fioles de Bill. C'est sûr, ça vaudra plus cher maintenant.

JHOANNES — Et vous savez quoi, si vous dérange pas, je vais... relâcher Bill dehors. Hein. On se sentira tous mieux. Et on *hips* sentira tous mieux.

Vran opine vers Johannes.
Astana renifle en fronçant le pif.


ASTANA — Putain je sens plus rien.
ANDREA — *hips* Ça ferait passer Minah *hips* pour une parfumerie cette connerie.
MINAH — Et vous faisiez quoi 'vec du gluglu d'Bill dans un seau ?
VRAN — Les parfum'ries ça sent plutôt l'cramé d'nos jours nan?

Jhoannes opine en retour, fait le tour de la planche, bloque de l'air qui pue dans ses poumons et s'empare du seau. Salut Bill.

ASTANA — Il me l'a offert avant de partir en Bourgogne. C'était son cadeau d'adieu.

Jhoannes file vers la porte qui mène à l'arrière, naseaux bloqués au monde, se dit que tavernier, c'est pas forcément fun fun tout le temps, ouvre la porte d'un coup de botte et balance Bill dans la rue. Désolé bro. On t'a vomi dedans.
Jhoannes décide de laisser le seau dans la rue. À tout jamais. Ouvre les carreaux sur le chemin vers la planche.
Andrea_ remercie Johannes pour l'air pur.
Minah s'étire et se lève.
Astana vole discrètement la gourde d'eau fraîche de Johannes pour écluser quelques menues gorgées.


MINAH — 'Puce tout l'monde.

Jhoannes sourit à Minah.

VRAN — 'Lut Boule.
JHOANNES — À plus tard.
ASTANA — Minah, merci pour cette expérience enrichissante.
ANDREA — Minah ? Tu diras c'qu'il y a *hips* dedans,? Juste deux *hips* ingrédients ?

Minah poutoute Philémon et puis Johannes au passage, salue les autres d'un geste du moignon.

MINAH — Hm ? Faut d'm'ander à Stana, j'y ai filé la r'cette si qu'elle veut en r'faire.
ASTANA — C'est vrai. J'ai la recette.
JHOANNES — J'vous file un conseil. Et *hips* c'est un bon. Demandez *hips* pas.

Jhoannes coule un regard sur eux tous. Il a lu la recette. Demandez pas les gars.
Andrea_ se demande pourquoi Tana a bu, alors qu'elle sait ce qu'il y a dedans.
Minah ricane et file pour de bon.
Minah sort de la taverne.
Astana a le goût du risque.


VRAN — Mais du coup j'veux bien d'l'eau, toujours. D'la vraie.

Astana reprend une gorgée d'eau claire et fraîche avant de tendre la gourde à Vran.
Vran récupère la gourde, des mercis dans le regard, et en avale une bonne rasade.


ASTANA — Je pense... qu'on va servir ça aux gens qu'on aime pas.

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                                                  Merci JD Sadella ♥
Jhoannes
    ☀ Une journée normale au Blaireau Pontife — 30 avril 1469 — Partie III ☀

Andrea_ se frotte les lèvres à son col, quitte à s'arracher un peu la peau.

VRAN — Ouais...
JHOANNES — 'ttendez, si ça s'trouve, c'est le deuxième verre qu'est le bon.
VRAN — Nan...

Andrea_ les regarde.

ANDREA — Mais *hips* quand même...

Jhoannes pousse un soupir et se décale pour attraper la bouteille d'anisette et s'en sert un fond de godet.

ANDREA — Comment ce mec peut hips remplir un seau de sueur en cinq minutes ?

Jhoannes s'offre un verre.
Vran hausse les épaules.


VRAN — Ecoute j'étais là, j'l'ai vu, mais j'sais *hips* pas quand même.
ASTANA — Ha tu pourras lui demander, c'est édifiant.

Astana a vu Bill faire des squats et transpirer entre les fesses pendant cinq minutes.
Jhoannes se vide l'esprit, en regardant par le carreau, et s'enfile une rasade, en se disant que c'est juste un truc moche de plus qu'il boira dans sa vie, juste un truc moche, c'est pas grave, c'est... Ouh.
Astana lance un regard louche vers Johannes, certaine qu'il boira ça très bien.
Andrea_ regarde Johannes, allez Q, j'ai tout misé sur toi.
Jhoannes fait claquer sa langue contre son palais et penche la nuque sur le côté.


JHOANNES — Ah ouais c'est dégueulasse. Ouh.
VRAN — En fait ça s'boit en petits verres d'un ou deux *hips* centimètres.

Astana fronce le pif. L'enfoiré.

ANDREA — En vrai ça s'boit ?

Jhoannes termine le verre quand même, faut pas gâcher, et le laisse tomber dans l'eau de rinçage en grimaçant.


VRAN — J'crois pas.
ANDREA — C'pas un truc qu'on met dans un bocal pour séparer l'os de la chair ?
JHOANNES — Y a un *hips* arrière-goût d'anis, si on cherche pas.
VRAN — C'pas impossible.
JHOANNES — bien*
ANDREA — D'anis ça a que hips le nom…

Vran trouvait que "si on cherche pas" c'était plus exact.
Jhoannes l'a pensé après coup aussi.


ASTANA — Alors il y a .... ah non, on a dit qu'on donnait pas la recette.
VRAN — Tout un tas d'trucs canés, j'imagine.
ASTANA — Il... y a Marthe.
VRAN — D'la souris donc.

Jhoannes cherche la gourde du regard.

ASTANA — Meuh nan.
VRAN — Si.
ASTANA — Non.
VRAN — Marthe c'est pas la souris?
ASTANA — Une orange pourrie, c'était.

Astana ment, c'était bien une souris, mais il y a aussi une orange pourrie.
Jhoannes tend la papatte vers Vran. Puis-je ?


ANDREA — Non Marthe c'était la souris. J'le sais j'lui en ai off-

Vran regarde l'archiviste, mettant quelques petites secondes avant de se souvenir qu'il a la gourde en main, et la lui rend.
Andrea_ met sa main devant la bouche, okay j'vais pas vomir.


VRAN — Voilà.

Astana ricane.
Jhoannes remercie d'un regard et se rince le gosier, c'est le cas de le dire, avant de tendre la gourde vers Croûton, et non pas l'inverse.


ASTANA — Donc Marthe-la-souris. La recette précise que l'animal était mort avant d'être mis dans le breuvage, pas vivant.
VRAN — Tant mieux.
JHOANNES — Avec un peu de chance *hips* elle l'a vidé alors...
VRAN — *hips* J'vais supposer qu'elle l'a pas fait.

Jhoannes se doute bien que non aussi.
Astana cligne. Tiens, c'est pas précisé, ça, s'il faut les boyaux dedans.
Andrea_ pense à de la meringue. Enfin non un truc qui se mange pas. Un... deux... les yeux se ferment, on inspire.


VRAN — *hips* Va Déa? T'as pas l'air bien.

Jhoannes réagite la gourde sous le pif d'Andréa. Youhou.
Andrea_ fait non de la main, non ça va aller vraiment merci.
Astana se réfugie derrière la planche. Personne ne me vomira dessus.


ANDREA — Hmm.
VRAN — T'veux prendre l'air, p'tet ?

Jhoannes repose la gourde et ouvre un bras. Meuh non. Personne vomit ici.

VRAN — On pourrait aller à la Vienne, tous.

Astana coule un regarde vers Vran et dodeline de la tête.
Andrea_ retire sa main et inspire longuement.


ANDREA — M'enfin quand même... Un seau, en cinq minutes.

Vran capte le regard d'Astana, mais pour l'heure est incapable de le décrypter.

JHOANNES — C'est inquiétant, j'trouve.

Astana tente de ne pas penser trop fort, parce que ça tangue encore dans sa tête.

ASTANA — Bill est un homme de prouesses.
VRAN — J'ai hâte de l'voir aller défier l'roi *hips* pour le trône.
ASTANA — Je vous rappelle qu'il ramone pendant 49 heures d'affilée et que ses poils de torse tuent aussi bien qu'ils servent de bouée. Alors remplir un seau de sueur en cinq minutes, hein...
JHOANNES — C'pas *hips* faux. Bon, j'm'arrache pour l'heure.

Jhoannes abandonne sa gourde, plutôt consciemment, sur la planche.

ASTANA — Hééé, j'vais m'arracher aussi.
VRAN — Ben Cassez-vous !

Astana agrippe un bras de Johannes.

JHOANNES — Vous v'nez marcher avec la *hips* gosse ?

Vran grosse emphase sur le "c" de cassez-vous. Puis il ricane.
Jhoannes lui cale un baiser sous l'oreille.


ASTANA — Marc... vous pouvez faire des tours et j'reste dans l'herbe ?

Astana se sent pas pour une rando, là.
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Jhoannes
    ☀ Un après-midi arrosé au Blaireau Pontife — 02 mai 1469 ☀

Agata.b se marre. Punaise, l'alcool, c'est mal.

JHOANNES — Fiou. C'dur hein.
AGATA — *hips* C'est un bruit de *hips* bouche, aussi, *hips* ça ?
JHOANNES — Fiou ?
AGATA — Fiou.
JHOANNES — Fi-ou ?
AGATA — Fi-ou.

Jhoannes peut pas répondre, parce qu'il rit. L'alcool c'est très dur. Surtout pour les autres, sans doute.

ELOANE — Ca r'ssemble à "fion".
MINAH — Ouais, j'trouve aussi.
JHOANNES — J'trouve pas moi. ça ressemble à Fiou.
AGATA — Fiou, ça ressemble *hips* à Fou. Mais en *hips* postillonnant.
JHOANNES — Personne dit, j't'casser ton p'tit fiou.
MINAH — Nan, écoute : Fiouuuuuuuuuu...! Fionnnnnnnnnnn...!, ça *hips* sonne presque pareil.
JHOANNES — ça ferait bizarre quoi.

Jhoannes réfléchit.

MINAH — Faut mett' les trémolos, hein.
JHOANNES — Comment ?
AGATA — Parce *hips* que vous dites "j'vais te casser ton petit fion", vous?

Jhoannes s'accoude à la planche, renifle, reste sérieux deux secondes.
Agata.b hausse un sourcil.
Jhoannes éclate de rire.
Jhoannes secoue la tête en riant.


MINAH — En f'sant vibrer, comme quand t'causes alors qu't'es assis sur une bourrique qui trotte.
JHOANNES — Non mais voyez l'idée *hips* générale… C'tait un exemple.
MINAH — Ou un ado qui mue !

Jhoannes opine vivement.

JHOANNES — J'sais faire c'te voix-ci.
MINAH — MoOoOoOntre voir, c'que ça donne ?
JHOANNES — T'veux qu'j'dise quoi ?
MINAH — Ben ch'pô, moi !
AGATA — Fiou.

Minah est toute ouïe, attend le chef d'oeuvre vocal.
Jhoannes hoche et se racle la gorge. Non parce qu'il faut aller la chercher cette voix-là quand même, bien dégueulasse :


JHOANNES — "Hé MiNAH ! T'vEUX sOrTIR AvEC MOI ?"

Eloane grimace.

ELOANE — J'vais tout dire à Astanaaaaaaaaa !

Agata.b éclate de rire.
Minah pète un rire, tape du plat de la main sur la table.
Jhoannes cache sa tête entre ses mains.


AGATA — *hips* On vous donnerait douze piges de *hips* plus. La petite voix chevrotante, *hips* et tout !
MINAH — Trop biiiiiiiien !

Jhoannes repart dans un nouveau rire. Krkrkrkr.
Eloane se marre.
Minah continue de se marrer jusqu'à ce que ça ressemble à un cochon enragé, du genre haha GRON Haha GRON Haha GRRRRRON !


JHOANNES — "bAH pourquOI TU RéPOND PAS ? *hips* CémébouTON *hips* ?"

Eloane cligne en regardant Minah. Oh merde ! On a lâché une porcherie entière en ville !
Minah peut pas répondre, est occupée à s'étouffer en riant.
Jhoannes rit en silence, mais pleure.
Minah essuie une larmouille.
Agata.b tente de noyer son rire dans un verre, échec total. Elle aura plutôt fait des bulles dans sa binouze.


MINAH — P'tain...! On pourrait presque voir la p'tite moustache en forme de ch'nille crevée et la tronche pleine de cratères !
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Nessia.
~Une soirée normalement bizarre Acte I Scène 1 - Cahute en bord de Vienne - 04 mai 1469 ~


Jhoannes passe un bout de museau masqué par la porte.

Nessia : hips Bwaahahhhh !
Jhoannes : Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut.

Nessia. tombe a la renverse et se tord sur le cul pour partir en marche arrière
Jhoannes ferme les yeux. Putain la discrétion.
Nessia. va se coller dos contre un des murs
Jhoannes ferme la porte avec toutes les précautions du monde derrière lui et dit à voix basse :


Jhoannes : C'est moi...

Eliza entre dans la taverne.
Nessia. cligne


Nessia. : Qui ? gné quoi ? Ah mais !

Eliza débarque un peu en furie

Jhoannes : Jhoan...
Eliza : 'Sera !

Jhoannes se prend Eliza dans le dos.
Nessia. avise l'entrante


Nessia. : Bons..oir
Eliza : Hmpf! 'Tention !
Jhoannes : Hé !

Nessia. reluque Jhoannes

Nessia. : Ah vous vous êtes heu .. hips Lucien !

Nessia. n'a pas trouvé mieux et ne sait pas de qui il se cache donc bon , improvise
Jhoannes opine vivement et tente de modifier sa voix vers le grave.


Jhoannes : "Oui c'est ça."

Eliza plisse le nez
Jhoannes se tourne vers Eliza.


Jhoannes : "Salut."

Nessia. tend le bras vers Jhoannes

Eliza : Dites ! Vous direz au recteur d'accepter mon cours ?
Nessia : Eliza, voila Lucien, mon amant.

Nessia. fouteuuuse de merde

Eliza Votre...?!

Nessia. hoche vivement
Jhoannes retient un juron puis hoche lentement.


Jhoannes : "C'est moi. Lucien. Son namant."
Eliza : Hahin.
Jhoannes : "Voilà."

Nessia. hoche toujours vivement comme une andouille

Eliza : J'vous laisse ! Je cherchais le recteur pour lui rappeler à ses devoirs

Jhoannes tape sur le sol une fois avec son bâton.

Nessia : Viendez par la Lucien

Nessia. lève l'index vers Eliza

Nessia : Si j'le croise, j'lui dis !
Eliza : Perfetto !
Jhoannes : "Moi tout pareil."

Jhoannes se radine vers Nessia.

Jhoannes : "Hé, salut toi."

Eliza salue et file en beuglant "JHOANNES LE COURS"
Nessia. tend la main
Eliza sort de la taverne.


Nessia : Faut hips m'aider a m'relever là

Jhoannes tire une grimace désolée sous sa cagoule et lui tend une main.
Nessia. tire sur la main et se redresse en réajustant ses frippes


Nessia. : hips Vous m'en devez hips une.

Jhoannes se marre.

Jhoannes : Ouais c'pas faux.
Nessia : En plus tout l'monde va penser que je me hips tape un Lucien hips maintenant.
Pff.


Nessia. s'auto désigne des deux mains

Nessia. : Nessia de Varenne, Princesse de l'alibi foireux. Enchantée.
Jhoannes : Non mais j'lui ferai faire une réapparition de temps en temps à Lucien vous en faites pas. Qu'ils vous prennent pas pour une folle finie.Jhoannes. 'chanté.
Nessia : Pour ça. C'est hips trop tard.

Nessia. dodeline, sourit, tangue un coup, attrape une chaise et s'y glisse fissa avant de se casser la gueule

Jhoannes : Outcha...

Jhoannes s'approche et tend à nouveau une main, on va y arriver.

Jhoannes : Z'êtes pintée ?

Nessia. le regarde en louchant largement. Oeil droit allant coucouter le gauche

Nessia : hips Com-plè-te-ment !
Jhoannes : La chance !

Nessia. incline la tête sur le coté

Nessia. : Poire ?
Jhoannes : Poire ? Heu... fruit. Pépins.

Nessia. se tape le front Aïe secoue la tête

Jhoannes : Nich... Ah ?
Nessia : Nah, hips vous hips voulez de la poire ?
Jhoannes : Ah ! Oui, bien sûr.
Nessia : Ah !

Nessia. tapote la chaise a coté de la main

Nessia. : Plantez votre cul. Zou, zou hips !

Nessia. va dégainer la bouteille
Jhoannes obéit, mais garde un œil sur le carreau, voir qui arrive.
Nessia. s'apprête a dégainer les bouteilles , attationnn !
Nessia. offre une tournée générale ! X 7

Nessia. chourre tout de dessous les chaises - again - et balance sur la table

_________________
Rainiers
"Ventadour / Auberge La Ventardise"




Nessia. sort fissa
Nessia. sort de la taverne.


Rainiers
Revenez pas !
Merde ! PROUT

Soare
bon
Soare regarde le bandeau et l'enroule autour de son poignet pour pas l'oublier

Rainiers
Vous lui avez piqué ?

Soare
elle m'l'a balancé

Rainiers
On devrait lui faire une crasse

Soare
Comme ?

Rainiers
On l'colore en jaune pisse ?

Soare
bof gaspillage de colorants et j'crois qu'vous en avez b'soin ici

Rainiers
Pas faux.
Rainiers gratte sa barbe
Rainiers15:55
On l'brule quand elle revient

Soare
Ness ?

Rainiers
On brûle pas Ness quoi que
Non quand même, ça serait lourdement excessif

Soare
quoi alors ?

Rainiers
L'bandana !

Soare
ah nan j'me l'garde

Rainiers retombe comme un soufflet
Ah bien fin du débat de connerie alors

Soare
j'pensais qu'tu voulais t'en prendre à elle pas juste à ça
Soare regarde son poignet

Rainiers
J'pense pas vouloir lui coller une mandale, tout au plus un pied au fion
Rainiers remballe son merdier

Soare sourit en coin
tu veux l'emmerder ? Colle des c'rises sur chaque pointe de sa rame
elle va en avoir pour un moment
sauf si elle l'éclate contre un mur...

Rainiers
Hmmm j'pourrai lui limer sa rame par contre
Elle s'rait emmerder

Soare
aussi

Rainiers avise la chaise de la cheftaine
T'ain, la chaise

Soare le laisse voir

Rainiers
On scie un brin la, puis on attend, avec son poids de mammouth, elle casse avant la fin d'la soirée
Nessia.
~Cahute en Bord de Vienne - Limoges


Câlin réclamé, câlin reçu. A s'être fourrée dans les bras du Moineau avec une espèce de nostalgie féroce, la brune en ressort toute ragaillardie. C'est son truc à Moineau, ce truc qu'il sait pas qu'il fait, lui filer une bouffée d'énergie à la de Varenne.

Et parce qu'ils ont toujours eu d'étranges sujets de conversations, parfois.... suite ..


    Jurgen. : Scheisse ! C'tait bien vu. Mais hé, t'amènes la vermine chez moi, maint'nant?
    Nessia. Bahh. Au moins la t'as une cave. Ici pas. Tu veux que les enterre où sérieusement ?
    Jurgen. C'pas sérieux d'pas avoir de cave, hé. Faudrait au moins creuser une planque pas loin, nee?

    Nessia. hausse les deux sourcils

    Nessia. : Où veux tu que je creuse ça ?
    Jurgen. : Ben j'en sais rien... Un sol où y'a pas trop d'cailloux, facile à retrouver mais difficile à trouver.

    Nessia. se gratte la tempe en louchant un peu

    Nessia. : C'est compliqué ton truc.
    Jurgen. : Y faut toujours avoir d'quoi planquer des trucs ! Ou des gens.

    Nessia. affiche une moue très concentrée et réfléchie

    Nessia.: Ben ta cave !

    Jurgen. pince les lèvres pour se retenir de rire mais n'y parvient pas
    Nessia. hausse une épaule, nonchalante, la logique Nessienne même


    Jurgen.: Ca tombe sous l'sens, ja...
    Nessia.: Bon. Après. Y'a tout de même un soucis de taille. Le.. Tra-jet. Alors ça.. parfois.. Ca n'a l'air de rien comme ça.. mais ça peut sembler long, loooonng looonnng
    Jurgen.: Je l'sais, ja... Même si on essaye de faire des binious plus grands, parfois, ça change pas grand chose...

    Nessia. hoche gravement puis tique

    Nessia.: Hein ? Comment ça faire des binious plus grands ? Un biniou c'est un biniou hé

    Jurgen. fronce les sourcils.

    Jurgen. On en a d'jà causé, tes binious sont plus p'tits qu'les miens

    Nessia. cligne

    Nessia. Mais .. Mais naaan.Enfin si. Dans l'absolu si, c'plus compliqué de mesurer mais .. c'est juste ..

    Nessia. réfléchit " un pas ouais mais un pas facon Jurgy c'est pas l'même que toi iiiiidioootte " puis secoue la tête

    Nessia. : Ah si. J'ai des petits pieds c'est pour ça.
    Jurgen.: Tu vois ! D'ailleurs tes bottes fonctionnent toujours?

    Nessia. grimace un brin

    Nessia.: Voué. J'ai fourré la lame dans le tibia de mon oncle.
    Jurgen.: Il avait fait quoi?
    Nessia. : A ma décharge, j'lai pas reconnu tout de suite. Il faisait noir. Il m'a foutu la trouille et donc ça a fait .. CLAC; GLING. SHLAAA ! ...........Aie.

    Nessia. se gratte la tempe
    Jurgen. ricane


    Jurgen. : Tant qu'ils perd pas son pied.. J'suis content qu'elles servent !
    Nessia. : Bon .. ça tenait plus de " Aaaahh grmblblblbl Aaahhh " que Aie. Mais j'adoucis pour ne pas qu'il se prenne la honte. Suis adorable. Tavu ?

    Jurgen. se fend d'un sourire et fait mine de lui pincer la joue.

    Jurgen.: A-do-ra-ble !

    Nessia. esquisse un sourire amusé

    Nessia.: C'est bien que tu entres dans le jeu de mon auto persuasion.
    Jurgen.: Hé, t'es pas mon Croque-Mitaine, à moi. P'tet que j'te trouve vraiment adorable? A ta façon, hein..

    Nessia. éclate de rire

    Nessia.: La précision est bien, et surtout bigrement utile !
    Jurgen.: J'te connais assez pour m'le permettre !

    Nessia. sourit

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Jhoannes
    ☀ Des surnoms, de l'alcool et un dérapage — 26 mai 1469 ☀


ELIZA — Mais hé ! Dites à mes proches de me donner des surnoms nuls.
JHOANNES — Elizabertha ?
ELIZA — Oh put...

Astana offre un verre à Jhoannes.

ELIZA — C'est pas un surnom ça.
JHOANNES — Ah *hips* si si...
ASTANA — Elizabetouille ?
JHOANNES — Je l'ai créé pour vous.
ELIZA — Ah si ! J'ai.
JHOANNES — Dites ?
ELIZA — Zaza.

Jhoannes se marre et sèche son verre.
Jhoannes s'offre un verre.


JHOANNES — Astanouille. Un classique.

Astana siffle entre ses dents
Jhoannes sourit. Son préféré.


ASTANA — Johanou.

Astana s'offre un verre.
Astana avec deux n.


JHOANNES — 'rrêtez c'est chou. Jhoanouille ça fonctionnait...

Jhoannes hausse une épaule.

ASTANA — Non non, c'est laid. Vous rendez ça *hips* mignon parce que c'est une enfant qui vous l'a refilé. Mais dans la bouche d'un adulte, c'est moche.

ELIZA — Pas faux hm.
JHOANNES — C'est à vous Zaberthe.

Astana a perdu le fil, ne sait plus à combien ils en sont. Trois, quatre ?
Jhoannes sait qu'ils sont à quatre.


ELIZA — Zaberthe ?

Eliza sourit
Eliza s'offre un verre.


JHOANNES — Hum…

Jhoannes réfléchit et, soudainement capté par la beauté d'Astana, c'te déesse nordique, la serre entre ses bras et l'emballe. Totalement.

ELIZA — J'ai pas de…

Eliza bug du cerveau Corleone, clignant.
Astana entre en erreur 404.
Jhoannes ne le remarque même pas, tout absorbé qu'il est dans cet élan amoureux, oublieux de sa pudeur. Un phénomène sans témoin généralement. Un moment rare.
Astana s'est laissée happer, quelques instants, par la beauté de l'élan. Rare. Que les experts dans les documentaires appellent souvent "découverte comportementale majeure". Avant de légèrement reculer la tête, puisqu'ils ne sont pas seuls. Non, mais.
Jhoannes revient à lui et à l'instant présent. Oupsie, pourrait-on lire dans son regard.
Jhoannes se racle la gorge et plisse le front.


JHOANNES — Heu... Ma poulasse.
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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Aelaia
☀ Des mûres et des peintures de guerre — 28 mai 1469 ☀


    AELAIA – Pourtant, quand on vous voit, on dirait que vous avez fait ça toute votre vie. Etre un père. Aimant. Attentionné. Un père idéal. Je vous l'ai peut-être déjà dit, mais vous me faites penser au mien.

    Jhoannes se tord le bec. Touché.

    JHOANNES – Bah c'est... tant mieux. J'crois qu'j'veux surtout pas penser au mien alors...

    Jhoannes dodeline. Voilà. Oh tiens, une mûre.

    AELAIA – Alors n'y pensez pas. Et pensez que vous faites cent fois, mille fois mieux que lui. Et que c'est la plus belle des revanches.

    Aelaia chipe une mûre avant de coller un index tâché de noir sur la joue de Jho. Surprise.

    JHOANNES – J'me foire, hein, avec Hazel. Allez pas croire que c'est tout ros... Hé !

    Jhoannes plisse le front et se frotte la joue.

    JHOANNES – Ma barbe !
    AELAIA – Mais, faites pas ça, vous étalez !

    Aelaia rit.
    Jhoannes étale encore plus en ronchonnant. ça va bien finir par partir.


    JHOANNES – J'étale pas je dilue...
    AELAIA – Mouais. Vite fait, hein. Attendez, bougez pas.

    Jhoannes sent le piège, et se recule un peu.
    Aelaia approche ses pattes sans subtilité pour dessiner deux jolies moustaches de chat. Il pourra pas reculer indéfiniment.
    Jhoannes cligne. OH PUTAIN.


    JHOANNES – Non mais faites-vous plaisir hein. C'est bon ? Encore des détails à rajouter ?
    AELAIA – J'peux ?
    JHOANNES – Oh bah...

    Aelaia bat des cils.
    Jhoannes secoue vaguement la tête, sérieux au point où on en est...
    Aelaia s'applique donc à lui dessiner un petit museau noir mûre au bout du pif, avant d'admirer son œuvre d'art.


    AELAIA – Là. Vous êtes beau. Un joli chaton.

    Jhoannes se pince les lèvres. Inspire. Expire. Calme. Patient.

    JHOANNES – Et c'est moi le gosse...
    AELAIA – Non, vous, vous êtes le père idéal. Et tad* idéal est patient.

    Aelaia sourit de toutes ses dents.

    JHOANNES – Tss, arrêtez de dire ça. J'suis pas idéal.

    Jhoannes prouve ça par l'action, plutôt que les mots, s'empare d'une mûre et lui écr-a-se lentement en, plein, milieu, du, front.

    AELAIA – Haan ! Vous avez osé ?!

    Aelaia cligne, bouche ouverte.
    Jhoannes suçote son pouce, parce que c'est quand même un peu gâché, et hoche.
    Aelaia attrape une mûre à son tour. Sa revanche sera terrible...et paf. Coloration de barbe offerte. Bretonne est une vraie gamine, quand elle s'y met.
    Jhoannes se racle doucement la gorge. D'accord, d'accord. Prend le temps d'ôter sa mitaine gauche, attrape une nouvelle mûre et lui aplatit sur une joue. POF !
    Jhoannes en mange une aussi, quand même, tout souriant.


    AELAIA – Vous savez qu'en temps de guerre, c'est très très très très vilain, c'que vous faîtes ? Vous pensez aux petits... limousins qui meurent de faim, hein ? Vous y pensez ?!
    JHOANNES – C'est vous qu'avez comm... Hum.

    Aelaia en mange une. Parce que, voilà.

    JHOANNES – Voyez ça comme... une peinture de guerre. C'est vrai que vous faites un peu peur à voir, là maintenant tout d'suite. 'ttendez j'vais arranger ça.
    AELAIA – Et vous d... Non !

    Aelaia met ses bras en croix devant elle. Bouclier.
    Jhoannes croque dans une demi-mûre et approche l'autre moitié comme un pinceau.


    JHOANNES – Mais s... pour la symétrie...J'vais vous faire des p'tites barres sur les joues...
    AELAIA – Mais.. C'est..

    Aelaia grogne, pour la forme.

    AELAIA – C'est bien parce que je vous aime bien, hein. Et.

    Aelaia lève un index pour la précision.
    Jhoannes plisse le regard, pour pas se marrer, et s'applique à lui rayer les joues, avec son crayon fruitier.


    JHOANNES – Hum ?
    AELAIA – Parce que vous êtes la meilleure nourrice de ce Royaume. Sans le lait, soit. Mais le meilleur, tout de même.

    Aelaia brosse dans le sens du poil.

    JHOANNES – Vous avez quelque chose à me demander ?

    Jhoannes termine son portrait par l'arête du nez. Touuuuut le long de l'arête.
    Jhoannes penche la tête pour admirer le résultat.

    JHOANNES – Mais quel chef d'œuvre guerrier.
    AELAIA – Même pas, en plus. Ou.. peut-être. Ou.. Vous verrez. Quand j'aurais trouvé. Mais j'anticipe, on sait jamais.
    JHOANNES – Dites "Montjoie" ?
    AELAIA – Vous êtes un arti.. Montjoie ?
    JHOANNES – Montjoie, que trépasse si je faiblis ?

    Jhoannes balance le crayon-mûre dans l'herbe. Non parce que c'est une pestiférée, quand même. Les oiseaux se régaleront.

    AELAIA – Hein ?

    Aelaia l'observe perplexe. Keskidi.

    JHOANNES – C't'un cri d'guerre...
    Oh c'est bon vous êtes jeune, on a pigé...
    AELAIA – Ahh !

    Jhoannes l'imite :

    JHOANNES – "Hein ?"
    AELAIA – Non, j'ai mieux !

    Jhoannes secoue la trogne et mange l'avant-dernière mûre.

    JHOANNES – Allez-y.
    AELAIA – Vous allez tous mûrir !
    JHOANNES – Oh.

    Aelaia sourit, fière de sa connerie.
    Jhoannes dodeline puis sourit.


    JHOANNES – Ouais j'aime bien.

    Aelaia achève le stock de mûre d'une bouchée.

    AELAIA – Ouais ch'est bien trouvé, hein ?
    JHOANNES – Si fait, Ael des Ronces.
    AELAIA – Gaffe, les ronces, ça pique !
    JHOANNES – Ouh, j'ai tant peur que mes tripes en bleuissent...
    AELAIA – Rien que ça.
    JHOANNES – Excusez-moi de mettre un peu d'emphase... Vous dites votre cri de guerre sans trop de conviction déjà...

    Aelaia brandit une petite branchounette trouvée là, et sur un ton tout de suite bien plus convaincu :

    AELAIA – Vouuus allez tous mûriiiir !

    Jhoannes se marre.

    JHOANNES – On dirait une pièce de théâtre...
    AELAIA – Moquez-vous, moquez-vous. Vous verrez quand je vais vous faire mûrir, hé !
    JHOANNES – Non mais rajoutez un peu d'coffre et ça fera parfaitement illusion.

    Aelaia s'éclaircit la voix, et rebelote.

    AELAIA – VOUS ALLEZ TOUS MÛRIR, BORDELLLEUH.

    Aelaia finit par éclater de rire. Non, vraiment, c'est pas elle, ça.
    Jhoannes arque un sourcil. Ah bah voilà...


    JHOANNES – Là... Là les gens au fond de l'amphithéâtre vous entendront...
    AELAIA – Ils frémiront, même ?
    JHOANNES – Vous voulez faire frémir de l'étudiant ?
    AELAIA – De peur. Frémir, de peur.
    JHOANNES – Ael, rectrice de la terreur.


*tad = papa [breton]

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Merci JD Ness' ♥
Astoria.
    - La paix des ménages -


    Rolin débarque avec une petite cloche, pas une clochette, une cloche, qu'il tient enveloppée dans ses deux bras, et se met à la faire se balancer autant que possible en gueulant par-dessus

    Rolin - Debout là-d'dans c'est la guerre !

    Astoria. sursaute, manque de faire un arrêt cardiaque et pousse un cri strident dans le même temps.

    Astoria - HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

    Rolin pose le machin, deux dong plus courts retentissent

    Rolin - C'était pour voir si t'était réactive en cas d'attaque.

    Astoria - T'as failli me tuer espèce de naze !

    Astoria. sent qu'il va être bien con aujourd'hui. Il le porte sur sa figure

    Rolin - Mais justement, si j'avais été un pillard, j'aurais mille fois eu l'temps d'te violer parc'que t'as pas respecté les consignes élémentaires en cas de tintement d'tocsin.

    Astoria - Et c'est quoi la consigne la plus élémentaire, Monsieur d'Arpaon ?

    Rolin - C'est d'te planquer sous une table, mais y en a pas vraiment d'table ici
    Donc t'aurais dû t'planquer sous les coussins, ou saisir l'arbalète, ou t'échapper en direction du château. T'aurais aussi pu faire cuire d'l'eau bouillante pour la jeter à la gueule des assaillants, mais comme t'aimes pas la cuisine, évidemment t'as pas d'marmite.


    Astoria- Ouais j'aurais dû faire ça, te jeter de l'eau bouillante à la tronche, pas de chance.

    Rolin sourit en coin, connard effectivement.

    Astoria - Tu m'épuises rien qu'à te regarder....C'est dingue ce pouvoir de nuisance

    Rolin - J't'épuise dans l'sens où t'es attirée comme l'abeille par la fleur. Tu voltigerais toute la journée autour d'moi si tu l'pouvais.

    Astoria - Ouais c'est ça. T'as décidé de m'emmerder, dis-le moi tout de suite, que j'sois prête psychologiquement.

    Rolin répond indirectement en pointant du doigt la cloche

    Rolin - Faudra qu'tu la fasses fondre, c'est pour refaire un canon

    Astoria - Ouais je vais aller voir Raymond. Bonne idée.

    Rolin - Y en aura pas d'une cloche pour en faire c'la dit, alors faudrait qu'tu m'en trouves d'au... Ah Raymond. Nan, tu vas pas aller l'voir

    Astoria- Mais si je vais faire fondre cette cloche, t'as dit.

    Astoria. bat des cils

    Rolin - Nan ! Pourquoi tu m'provoques ?

    Astoria - Mais j'te provoque pas...regarde comme je suis obéissante

    Astoria. sourit de toutes ses dents, arroseur arrosé

    Rolin - Nan mais c'est bon, j'vais m'en occuper moi-même d'la fonderie. Tout d'suite, à sortir des paroles qui fâchent !

    Astoria - Tiens donc. Je vois pas bien ce qui t'emmerdes d'ailleurs. Mais bon, comme de toute façon fallait que je passe chez lui

    Rolin - Ah ouais ? Pour quoi faire ?

    Astoria - Et bien lécher sa vitrine.

    Rolin - Tu m'cherches visiblement, alors qu'j'arrive ici avec plein d'bonnes intentions. Y t'fait envie le Raymond ?

    Astoria - Ouais, tellement.

    Rolin - Ah ouais ? Tu dis ça pour pousser l'bouchon un peu plus loin encore ou t'es parfaitement sérieuse ?

    Astoria. arque un sourcil et lui offre un sourire qui distille savamment le mystère.

    Astoria - A ton avis ?

    Rolin- J'dirais les deux à la fois

    Rolin plisse les yeux sans trop y réfléchir, répond à l'instinct

    Astoria - Et ça te chiffonne ?

    Rolin - Ouais, surtout si tu dois aller dans sa boutique toute seule. Ça m'donne envie d'te tordre le cou, comme l'Ankou.

    Astoria. lâche un petit rire canaille

    Astoria - Tu m'aimes, hein ?

    Rolin - Mmh... en dépit d'tes infidélités imaginaires ou bien réelles, ouais.

    - Rideau -

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