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[RP] Brèves de Comptoir & autres joyeusetés

Astana
    ☀ La Cabane — Nuitée du 16 au 17 juin 1469 ☀

Plein air, dans l'herbe. Johannes est en terrain conquis, allongé sur Astana.
Instant doux. C'est l'histoire d'un (premier) rencard... et de blagues (nulles).

ASTANA — Comment on appelle une fleur qui prend sa graine qu'à moitié ?
JHOANNES — Une mistil ? Non.

Astana se marre.

JHOANNES — 'ttendez. J'ai rien dit.

Jhoannes se gondole légèrement. Réfléchit.

JHOANNES — ... qui "prend" sa graine qu'à moitié ? Mais comment ça elle "prend" sa graine ?

Astana dodeline un brin.

ASTANA — Mystère, mystère.
JHOANNES — Oh, tout est calculé.

Jhoannes relève la tête, se mordille la lèvre.

JHOANNES — Oh. Heu. 'ttendez.

Jhoannes voit un lien.

JHOANNES — Une fleur frustrée... Hum...

Jhoannes plisse le regard.
Astana patiente en se gondolant légèrement.
Jhoannes l'interroge du regard, cherche encore.

ASTANA — Tu cherches trop loin, mon amour.
JHOANNES — Je recule de quelques pas ?

Astana hoche en lui souriant.

JHOANNES — D'accord, je recule...
ASTANA — Tu peux aussi me... donner ta langue au chat.
JHOANNES — Je déteste faire ça... Y a un truc avec bourgeon ?
ASTANA — ... non.

Jhoannes fronce le museau.
Astana griffe ses flancs avec une douceur extrême. Si, c'est possible. Puisqu'elle le fait.

JHOANNES — J'donne ma langue à la danoise.

Jhoannes frissonne. Bien sûr que c'est possible.
Astana annonce sans plus attendre, cherchant son regard :

ASTANA — Une migraine.

Jhoannes pouffe.

JHOANNES — Mais... t'as pas l'droit d'faire ça...

Jhoannes est amusément outré. Pourquoi pas.

JHOANNES — Tu peux pas mettre un mot de la réponse dans la question...
ASTANA — Bien sûr que si, j'ai le droit. Où sont les règles, mh ? Qui les a écrites ?
JHOANNES — C'plus une règle qu'une convention mais... Enfin une convention qu'une règle... C'est tellement bâtard...
ASTANA — C'est comme l'histoire du hibou et de la casserole, hein.
JHOANNES — Y bout dans la cass'role ?
ASTANA — Hi-bou.
JHOANNES — Et c'est quoi la question ?
ASTANA — Y'en a pas. C'est l'histoire d'un hibou qui tombe dans une casserole d'eau bouillante, et... hi-bou.
JHOANNES — Ah mais y a rien à deviner du coup... Nuance...
ASTANA — J'en ai une pour Hazel, pour bientôt. Voulez l'entendre ?

Astana sourit en coin.

JHOANNES — J'ai déjà dit non ?
ASTANA — T'as deux poussins et t'en veux qu'un. Tu fais quoi ?
JHOANNES — T'en pousse un ?

Astana opine en souriant.
Jhoannes hoche, fier.

ASTANA — Bieeen, vous commencez à piger !

Jhoannes n'est plus fier du tout.
Astana rit un peu et lui chipe un sincère baiser.
Jhoannes secoue la trogne en souriant.

JHOANNES — C'est vous la blague en fait... Comment on appelle le chat d'une dame très très moche ?
ASTANA — Un chalet ? ... non.

Astana plisse le front.

JHOANNES — J'vous dis ou j'vous dis pas ?
ASTANA — Attendez. Un chat thon ?

Jhoannes s'illumine du regard, hoche.

JHOANNES — Ah j'm'aligne à votre style hein...

Jhoannes s'aligne carrément.
Astana trouve qu'ils sont très bien alignés. De corps et d'esprit.

ASTANA — Et pourquoi le lapin est-il rose ?

Jhoannes pouffe en silence rien qu'à l'énoncé et reprend son sérieux.

JHOANNES — Non...

Astana hausse les épaules. Tente de garder son sérieux lorsqu'elle annonce d'un air évident :

ASTANA — Parce qu'on l'a peint.
JHOANNES — Pas la pin... Aaaah. Oh. Mais bien sûr.

Astana se cache le visage de sa main, se poile derrière.

JHOANNES — C'est joli. C'est... j'étais parti sur autre chose, mais c'est joli.
ASTANA — Vous étiez parti sur quoi ?

Jhoannes regarde au loin, pour pas rire.

JHOANNES — La... la pine ?

Astana éclate de rire.

ASTANA — Ça c'est la version adultes.
JHOANNES — Pardon...

Jhoannes se marre.

ASTANA — Voilà, vous savez tout de mes capacités blagueuses. Le jour où vous voudrez chauffer une salle, hein...

Jhoannes recale une mèche blanche qui barrait un front.

JHOANNES — J'aime bien.

Astana gonfle les joues, parce qu'une autre lui vient mais... Non.

JHOANNES — Qu... quoi ?

Jhoannes plisse le regard.

ASTANA — Qu... Qu'est-ce qu'est pire qu'le vent ?

Jhoannes se marre.

JHOANNES — Pas le vampire quand même ?

Astana se pince les lèvres. Très fort.

JHOANNES — Oh putain...

Jhoannes sent un rire lui remonter du ventre.
Astana le sent, puisqu'il est sur elle et joint un début de rire au sien.

ASTANA — Vous pouvez encore partir loin, très loin.
JHOANNES — Le nom d'un légume qui sait pas lancer loin.
ASTANA — Un cyp...

Astana fronce. Non, on a dit un légume Astana.
Astana réfléchit en matant la voûte d'étoiles au-dessus de leurs museaux.
Jhoannes la regarde réfléchir. Parce que c'est beau.

ASTANA — Hum. Un...

Astana cligne. Putain, elle trouve pas.
Jhoannes embrasse sa joue.

JHOANNES — Une courgette.

Astana se marre franchement.

JHOANNES — C'est bon, j'peux rester ?
ASTANA — Uniquement si vous répondez bien à celle-ci :
JHOANNES — Ouille. Allez-y.
ASTANA — Comment on appelle un chou en terre ?
JHOANNES — Chou... fleur...

Jhoannes se pince le bec.
Astana tente de contenir un nouveau rire qui monte, qui monte...

JHOANNES — N... non ?

Jhoannes est perdu. N'est pas sûr.

ASTANA — Un chouterrain.
JHOANNES — Hé... bah j'vais y aller ! Merci pour tout. C'était... chouette, comme premier rencard.
_________________
Kachina
Auberge " Il lupo e l'uccellino".
Quand on rêve de la Saint Jean. Entre répétition générale et " Qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre comme fringues ? "



    Mortsubite : ma soeur je vais avoir besoin de tes talents
    Kachi : Ah ! Un nouveau tablier Sub ?
    Mortsubite : j ai besoin d une tenue
    Kachi : Ah.........Pour ?
    Kachina est devenue méfiante à propos des idées à 10 sous du Crapaud
    Mortsubite : pour pouvoir à la fois emballer
    et sauter un brasero
    Kachi : Emballer............ et sauter ? La routine quoi !!!!
    Alan.dutour entre dans la taverne
    Kachi : Hum.... Mon époux !!!! Venez me consoler d'un frère pareil
    Louise : Fais gaffe, t'es rendu tellement vieux que tu pourras bientôt plus sauter
    Lucifaire : çà c'est dit!
    Alan : Qu'ose t il faire encore ?
    Mortsubite : précise...plus sauter le feu...
    Kachi : Il fait le lutin et d'un....
    Franchement, il pourrait se renouveler
    Louise__ se marre
    Mortsubite : non mais j y peux quoi moi si la belle que je convoite ne reve que de la st jean?
    Alan : C'est avec vous Louise qu'il veut sauter ?
    Mortsubite : meme pas...
    Louise : Non ! C'est FAnette !
    Mortsubite : tu vois Alan,tu ne suis rien!
    Kachi : Je mise sur Fanette moi
    Alan : Ah oui alors Fanette !
    Lucifaire : moi aussi
    Mortsubite : m enfin je suis son cavalier
    Louise : Je te pensais pas être prêt à être beau papa !


    Louise : Quelle insolence celui là
    Alan : Oui Louise !
    Vous pouvez le noter il est insolent
    Fanette_ entre dans la taverne.
    Mortsubite : et provocateur
    et impudent
    Kachi : Imprudent aussi parfois, hum ?
    Alan : Tres provocateur !
    Le bon soir Fanette !
    Kachi : Bonsoir Fanette !
    Fanette_ revient se glisser derrière son comptoir, juste le temps d'amener de quoi se faire pardonner de son absence
    Fanette_ offre une tournée générale !
    Mortsubite : et sous le charme...
    Mortsubite regard qu il coule comme une caresse sur l arrivante




    Alan : Nous avons l'humour potache souvent
    Après on aime ou pas
    Louise pouvez le dire vous
    Que parfois nous ne savons nous arrêter
    Louise : Ah oui vous savez vous arrêter.. individuellement
    mais vous faites un relais à vous trois !
    Louise__ les montre l'un après l'autre



    Alan : Kachi .....tu ne pouvais pas trouver un autre frère que lui ?
    Vraiment ?
    Fanette_ écoute amusée
    Alan : Parce que quand meme ........quand meme ....
    Ne pas savoir comment attaquer une mairie !
    Kachi : J'y pense ALan ! Je t'assure, j'y pense !
    Mortsubite : elle se ferait chier avec un autre frère
    Louise : Il est fidele, c'est le plus important dans la fraternité
    Mortsubite : vrai ça! merci Louise!
    Kachi : J'économiserais surtout moultes chandelles parfois
    Mortsubite : je pourrais très bien avoir quantité de soeurs
    Louise : Non puis Alan... ils s'aiment bien
    Alan : Ah ça, ils s’aiment bien, parfois meme à mes dépends !
    Sont toujours solidaires !
    Louise__ rit
    Kachi : Faux Amour
    Alan : Pardon ?
    Kachi : Faux. Je l'engueule parfois. Dis lui Sub
    Alan : Mais quand ??
    Quand moi je l'engueule tu me dis : tu n'aimes pas MON frere !
    Tu n'aimes pas MA famille Lisreux !
    Alors que je suis TA famille !
    Alan.dutour rale
    Kachina22:01
    Vrai.
    Vrai et vrai ! Mais parfois il prend cher.
    Pas pour rien qu'il me claque la porte au nez parfois
    Mortsubite : quand tu as tes ragnagnas surtout tu m’engueules
    Kachi : En plus oui , si j'ai mes menstrues là, ça craint
    Mortsubite se marre

    Louise : pour moi, vous êtes une famille à vous 3
    Et vous vous suffisez, c'est... suffisant d'ailleurs !
    Alan : Disons que nous ne trouvons aucune femme pour le garder à vie !
    Louise : Non mais sérieusement, vous vous êtes sacrément bien trouvé... J'suis jalouse presque !
    Mortsubite : j arrete pas de leur dire, venez on fait couple à 3. Mais non y a pas moyen...
    Louise : un trouple
    Mortsubite : sont sans coeur Louise je te le dis!
    Kachina les écoute en riant
    Fanette_ rit en entendant louise
    Mortsubite se retient de rire
    Alan.dutour sort un violon imaginaire lui
    Louise : Tu te sens seul, j'te comprends... Un triangle c'est jamais simple
    Kachi : Euh.............
    Kachina regarde Louise
    Kachi : Vous plaisantez là ? Seul ? Lui ?
    Mortsubite repart à rire
    Alan : Non mais ....
    Kachi : Les greluches lui tombent dessus comme des mouches sur du miel
    Louise : Dort il avec vous ?
    Alan : Parfois !!!!!
    Kachi : C'est nous oui, qui nous sentons seuls parfois
    Alan : Quand il vient parler des heures durant à SA soeur........de ses malheurs !
    Kachi : Il vient plus
    Louise : àh. Alors je défend l'indéfendable...
    Mortsubite : j ai perdu mon coeur
    ils n en peuvent plus de moi
    Kachi : Disons qu'avec Sub, on est constamment entourés de filles. Heureusement que j'ai un époux fidèle.

_________________
Kachina
[L'Orange Bleue - A l'heure du matinel. Entre contes et absinthe]

Sans trop savoir pourquoi elle avait poussé la porte de la fumerie d'opium. L'odeur peut-être, qui lui restait familière, même après tant d'années. A moins que ce ne soit l'enseigne se balançant doucement au vent qui ait attiré son attention. Ou simplement l'envie d'en savoir plus sur ce qui faisait Limoges... après la soirée contes chez Fanette.

Quoiqu'il en soit, elle était entrée. Son regard clair avait balayé l'endroit, s'attardant sur les banquettes basses, les tapis feutrés dans lesquels ses pieds s'enfonçaient déjà. Elle avait pris place, sans savoir où tout ça la mènerait. Limoges regorgeait d'auberges mais chacun semblait camper sur ses positions sans aller jamais partager un verre avec d'autres.

Elle n'eut pas le temps de replonger dans des souvenirs chagrins. De toute façon, elle n'en n'avait aucune envie. Il faisait bien trop beau en cette matinée de juin et la nuit avait été bien trop belle. Il se passa peu de temps avant que ne surgisse de ce qui devait être l'arrière cuisine, une étrange créature richement vêtue qui lui offrit d'office un sourire. Pipe en main.


    Griselidis : Le bonjour, Dame.
    Kachina esquisse à son tour un sourire
    Kachina : Je me suis promise de visiter toutes les auberges et bouges de Limoges avant mon départ
    Griselidis : Ah ! Ça va vous faire un bon peu. Il y en a plus de quarante, je crois.
    Kachina : Bah, nous avons prévu de passer ici l'été. Peut-être que je pourrai tenir ma promesse !
    Me voici. Kachina de Lisreux pour ne pas vous servir. Mais pour vous réclamer à boire    .
    Kachina offre une tournée générale !
    Griselidis : Eh bien, Griselidis de Rosemont-Mortcerf, pour vous servir, donc.
    Kachina : Absinthe ? Je parie qu'on sert ici de la fée verte !
    Kachina fait glisser quelques pièces sur le rebord de la table
    Griselidis opine et sort le nécessaire à la préparation. Verre soufflé monté sur petit pied, cuillère ajourée, morceau de sucre. Liquide vert aux fortes senteurs herbacées, légèrement anisées, et goutte à goutte.
    Kachina observe chacun de ses gestes, sourire de connaisseuse vissé à ses lèvres


Elles avaient évoqué leurs différences. L'une évoluant dans le sillage de la royauté,l'autre ayant flirté plus qu'il ne fallait avec l'Anjou auparavant. Il y a parfois de jolies rencontres qui vous font la matinée belle.


    Kachina : Et vous ? Parlez moi de vous ?
    Griselidis sourit d'un coin de lippes.
    De moi ? Eh bien. Comme vous le voyez je suis habillée pour la messe. Je suis Intendante de la Garde Royale - donc relativement peu en odeur de sainteté dans cette ville qui est pourtant ma résidence.
    Kachina détourne un instant le regard de son verre, pour l'observer plus attentivement....... Tisserande qui apprécie la vesture élégante dans un sourire qui vient à ses lèvres
    Kachina : Je ne suis pour ma part qu'une petite Provençale sans prétention. Trinquerez vous avec moi quand même ?
    Vous êtes en train de me dire qu'on ne vous aime pas par ici ?
    Si vous brulez un cierge pour mon âme déchue, promis j'essaie de vous aimer, moi
    Griselidis : Hélas, pas ce matin, je le crains. Je ne bois jamais avant le vin de messe.
    Griselidis sourit avec malice.
    Kachina étire son sourire en une moue gentiment moqueuse
    Kachina : Soit ! Je savourerai ça seule.
    Griselidis : Déchue ! Rien que cela. Et je ne dirais pas qu'on ne m'aime pas. Enfin. Sûrement pas personnellement. C'est une question de vision de la royauté.
    Vous êtes au courant de la situation du Limousin, j'imagine ?
    Kachina : En gros mais j'aimerai l'entendre du point de vue d'une fille du cru
    Je sais que le roy est venu mourir sur vos terres
    Qu'il n'était pas ici en odeur de sainteté
    Je sais que cette contrée semble jouer les rebelles
    Qu'elle regorge de malandrins, autant que de bourgeois, de dames de la haute autant que de coureuses de remparts
    Que devrais je savoir d'autre ?
    Griselidis : Fille du cru...
    Kachina porte son verre à sa bouche pour savourer lentement une petite gorgée
    Griselidis rit doucement.
    Kachina rit
    Kachina : Pardon !
    Griselidis : Depuis trop peu de temps installée pour l'être.
    Je suis Franc-comtoise de naissance. Cela fait un peu mois d'un an que je suis installée en Limousin, après avoir pérégriné entre la Champagne, les Flandres, brièvement le Mans.
    Kachina : Oh ! J'ai séjourné un temps en FC
    Griselidis : Limoges est une ville de coeur. Qui a manqué plusieurs fois de me tuer. Comment ne pas en tomber amoureuse.
    Kachina : Comment en effêt. Nous autres femmes aimons toujours ceux qui un jour nous font souffrir , non ?
    Vous m'racontez ?
    Griselidis : Si nous devions faire le tri, sûrement n'aimerions nous rien ni personne.
    Car il n'est à ma connaissance pas de terre ni de société qui n'ait au moins un peu d'hostilité pour notre gente.
    Kachina : Disons qu'on n'a pas peur de souffrir d'aimer.
    Griselidis : Mmh, tout dépend.


Et sans trop savoir comment, la conversation avait dérivé vers le cochon. Il fallait s'appeler Griselidis pour en arriver là à propos d'un roy. Non ?
La maitresse du lieu avait poursuivi :



    Griselidis : Mais, quoi qu'il en soit, au sujet du Limousin... Je nourris l'espoir que l'élection puisse apaiser les choses. Bien qu'en réalité, le vent de liberté qui souffle sur ces terres se moque bien du sens de la girouette que prendra la Royale.
    Griselidis tire une pièce de sa poche, et l'enfourne dans la fente d'un cochon en porcelaine posé sur le coin du comptoir.
    Kachina la regarde faire, plus qu' intriguée
    Kachina : Hum.......Vous faites quoi là ?
    Griselidis : Je paye la taxe.
    Il y a, ici, à l'Orange Bleue, une taxe qui était à l'origine imposée à l'évocation du terme que je viens de prononcer. Elle a depuis été étendue - par décision collégiale - à tous les mots terminant par -al, ou -ale.
    Griselidis tire une autre pièce, et enfourne. Elle vient de dire "collégiale".
    Kachina : Ouh là ! Misère, je ne vais donc pas ici convier mon chacal
    Kachina se prend au jeu et glisse à son tour une pièce dans la fente du cochon
    Griselidis : Ne vous inquiétez pas, la majorité du temps personne ne remarque que le mot a été prononcé.
    Kachina : Ah mais moi je vais le remarquer
    Griselidis rit.
    Kachina : C'est........... hum pas banal ?
    Kachina rit en offrant au cochon une nouvelle pièce
    Griselidis : Des fois, si vous tirez la queue, le cochon vous rend la pièce.
    Ohlà, dites. Vous devriez venir plus souvent.
    Kachina : Ah non, je me refuse à tirer la queue d'un cochon. Non.
    Griselidis : Il ne souffrira pas, je vous l'assure.
    Kachina : Oui. Mais non. C'est affaire de principe.
    Griselidis : Il est cristallisé dans la matière.
    Ah, ma foi. S'il s'agit de principe.
    Griselidis lève la main, résignée et convaincue.
    Kachina : Nous allons donc éviter ici de parler de choses royales
    Kachina nouvelle pièce ajoutée cette fois
    Griselidis : Oh ce n'est pas interdit, mais il faut user de ruse et de langage détourné pour garder bourse pleine.
    Kachina sourit doucement avant d'ajouter
    Kachina : Je ne suis pas sure de savoir museler mes mots. C'est pour moi, immoral !


A suivre....
_________________
Griselidis
      [La même journée ; Deux salles, deux ambiances.]


    L'Intendante se radine au bord de Vienne où elle y entend des voix, et pour cause. Aurore Victorine et Jhoannes sont installés dans l'herbe. Et... Hélas, non, ils n'ont pas parlé "météo". Après la brève apparition de Tabouret rapidement rejoint d'un Sarment de Vigne (vierge ?), Rosemont tente de fuir le sujet qui porte au malaise. En effet ; Ses deux comparses n'ont de cesse de la taquiner au sujet d'un certain Capitaine, prune inutilement sortie de sa besace dans l'expectative d'un godet jeté à la sauvage en mode pique-nique nocturne, et...
    Esquives.
    Morceau choisi.



    Griselidis baisse les yeux sur la prune.
    Aurore_victorine le regarde partir [Alphonse Tabouret], sourire béat aux lèvres, et secoue légèrement la tête pour sortir de ses pensées.
    Jhoannes masque le sien, de sourire, et vide les cendres de sa pipe dans l'herbe.
    Griselidis range la prune.
    Griselidis — Bien. Puisqu'il faut totalement noyer la joie... Zolen a disparu.
    Jhoannes plisse le regard.
    Jhoannes — Comment ça ?
    Griselidis — C'est l'explication la plus plausible.
    Aurore_victorine — Mais non. Il est sans doute parti se terrer encore à Bourganeuf.
    Jhoannes — L’explication à quoi ? Son silence ?
    Griselidis — Je ne vois que ça.
    Jhoannes — Ou... il a autre chose à faire pour l'instant ?
    Jhoannes tente.
    Griselidis — Soit ça, soit il est trop occupé, soit parfaitement indifférent.
    Jhoannes — Vous voulez qu'on essaie de l'invoquer ?
    Aurore_victorine — Indifférent à ?
    Griselidis — Soit... Et c'est vraiment la pire des probabilités, il se met en tête que je le gringue, et il me fuit.
    Jhoannes — En même temps...
    Jhoannes dodeline doucement.
    Griselidis laisse tomber le regard noir d'une hauteur assassine.
    Griselidis — Moa !?
    Jhoannes — Oh vous en pincez. Arrêtez.
    Griselidis - Mais... ! Mais pfffahdutout !
    Griselidis bafouille, se bouffe un cheveu.
    Aurore_victorine — Ouh la menteuuuuuse. Vous savez qu'il va se marier, mh ?
    Jhoannes — Mais tellement...
    Griselidis — Il ne l'est pas déjà ?
    Griselidis arque les sourcils.
    Jhoannes fronce le museau.
    Jhoannes — Non.
    Aurore_victorine — Fiancé seulement.
    Griselidis — Ah, eh bien j'appelle le Comte "Duc", et sa fiancée "Madame". Tout va bien. Puis, pointant l'index vers Jhoannes. Et je n'en. Pince. Pas.
    Aurore_victorine - Cooooor....
    Jhoannes — Prenez-moi pour un gland ouais...
    Jhoannes hoche.
    Griselidis — Certainement pas pour un homme fiancé-bientôt-marié.
    Aurore_victorine — ….néééééé.....
    Griselidis écarquille les yeux.
    Jhoannes — Que vous mentionnez très... très régulièrement...
    Griselidis — Oh non... Nooon...
    Jhoannes — En... forts bons termes en général...
    Aurore_victorine — Avouez.
    Griselidis — Evidemment que je le mentionne, c'est le taulier du bled. Et potentiellement la ruine de ma vie sentimentale.
    Griselidis écarquille plus grand, réalisant l'interprétation possible - probablement - de ce qu'elle raconte.
    Jhoannes — Ah ! L’aveu.
    Aurore_victorine hoche gravement.
    Jhoannes hoche de concert.
    Griselidis — Pour des raisons de... loyauté régionale !
    Jhoannes — De loyauté du slip ouais.
    Griselidis — Du QUOI !?
    Griselidis hyperventile.
    Jhoannes — Du... cœur, je voulais dire.
    Aurore_victorine se marre franchement.


    Griselidis s'évente. Au bord du malaise.
    Griselidis — Mes sels.
    Jhoannes — Mais personne vous juge...
    Aurore_victorine — Mais quel lapsus Floumi...
    Jhoannes — Ouais, j'ai ripé.
    Jhoannes sourit large.
    Aurore_victorine — C’est ballot.
    Griselidis se palpe le corset à la recherche de la petite fiole salvatrice qu'elle trouve dans le décolleté.
    Jhoannes fait claquer sa langue contre son palais, l'air bien faussement navré.
    Jhoannes — Ma bévue, j'assume.
    Jhoannes se racle doucement la gorge, puis...
    Jhoannes — « ZOLEN MON CHATON FURIEUX ? ZOOOOOLEEEEEEN ? »
    Aurore_victorine rit.
    Aurore_victorine — Chaton furieux... ahahah !
    Griselidis amène la petite fiole de poudre blanche - étonnamment - à son nez pour l'inhaler brusquement quand le hurlement lui fait inhaler... La moitié de la fiole.
    Griselidis — AH !
    Aurore_victorine — « MON FOU DU BANDANAAAAAA ?!"
    Griselidis — AHA !
    Jhoannes éclate de rire en hochant la tête.
    Griselidis s'effondre, à la renverse, une fiole en verre bleu dans le tarin.
    Jhoannes — Oh merde.
    Aurore_victorine — Chier.
    Jhoannes se radine à quatre pattes vers l'intendante en PLS.
    Jhoannes — Hep, Griselidis ?
    Aurore_victorine se relève pour aller la voir, retirant d'un coup sec la fiole. "POC"
    Griselidis cligne des yeux. Dans un tunnel... Voit la lumière. Au loin.
    Aurore_victorine — Qu'est ce qu'elle a reniflé cette droguée ?
    Jhoannes lui tâtonne le crâne, vérifie qu'il n'ait pas de sang sur les doigts.
    Jhoannes — J’sais pas...
    Jhoannes aligne un regard dans l'autre. Youhou.
    Jhoannes — Ça va ?
    Aurore_victorine prélève un peu de poudre de l'auriculaire et goûte (c'est quoi ? )
    Griselidis — …ttrapez la ciboulette...
    Aurore_victorine — La voilà qu'elle cuisine dans ses rêves.
    Griselidis lève un bras, le laisse retomber. (Des sels, style acides, carbonate, le truc pour les mémés fragiles.)
    Aurore_victorine lève les yeux au ciel et vient lui filer quelques gentilles gifles.
    Griselidis — …révu d'aller à Barcelo...
    Jhoannes lui presse un poignet, assez fermement.
    Aurore_victorine — Allez ! On sort de ses songes !
    Jhoannes — Non mais vous allez la rendormir là...
    Griselidis — …aieuuhh...
    Aurore_victorine — Je n'en suis pas aux caresses, n'exagérons rien.
    Griselidis semble s'ébrouer, les yeux roulant dans tous les sens.
    Jhoannes se marre dans sa barbe et relâche la pression en avisant la trogne de l'intendante. C'est bon, ça revient.
    Griselidis — …artir....vailler au Moyen-âge...
    Aurore_victorine — Elle divague encore.
    Aurore_victorine file des gifles un peu plus fortes. Tant pis pour la douleur.
    Griselidis cligne et tousse. Solidement, façon pirate.
    Jhoannes cherche le sac du regard et s'écarte pour farfouiller dedans, et en sortir la bouteille de prune.
    Griselidis — …lez vidanger le minitel !
    Jhoannes — M’aidez à l'asseoir ?
    Griselidis — Mil-deux-cent-quatrouze à la bataille des Bovines...
    Jhoannes mord un sourire à entendre ses conneries et tente de la guider par les épaules.
    Jhoannes — Allez petit poulet, on se redresse...
    Griselidis lève la main qu'elle pose, à tout hasard, en pleine paire de loches du côté d'Aurore.
    Aurore_victorine — Qu'est ce que vous comptez f... mh.
    Aurore_victorine prend la main et la retire de ses boobs d'un air dégouté.
    Jhoannes — La faire tousser.
    Griselidis — Ah... On a lancé... ravaux pour la Cathédrale... eims...?
    Aurore_victorine — J’avais envie de la tirer jusque dans la Vienne. Où on a pieds.
    Griselidis tousse à nouveau avant d'essayer quelques vocalises.
    Jhoannes — Ah, j'pensais lui vider la prune sur le visage mais on peut tenter aussi.
    Griselidis — Moi généralement je tisane mi-albigeois, mi-halloumi, re-mi-albigeois derrière.
    Jhoannes — Krkrkrkr.
    Aurore_victorine — Elle va hurler au gaspillage.
    Jhoannes — On s'en fout non ?
    Jhoannes lui tend la boutanche.
    Aurore_victorine attrape la brune par les pieds et tiiiiiiire.
    Griselidis — Frater ! Pro Deo ! Delibera me !
    Jhoannes fronce le nez, se prend une rasade de prune du coup.
    Griselidis éclate de rire en se tortillant. Visiblement, ça chatouille.
    Aurore_victorine — Allez ! A l'eau ! On va se marrer si Leffe arrive à ce moment là, tenez. Floumi ! Venez m'aider nom de dieu !
    Jhoannes — Raaaa j'arrive, ça va...
    Griselidis — Chuuut. Chuuuuut mettez moi vite dans le lardier !
    Jhoannes se redresse et attrape l'intendante sous les aisselles.
    Jhoannes — On va vous y mettre. À trois ?
    Jhoannes propose la version : plongée brutale.
    Griselidis se tortille de plus en plus. Dans l'hilarité la plus totale.
    Aurore_victorine allait l'y rouler. Mais ok, version brutale en l'attrapant par les pieds.
    Aurore_victorine — Un...
    Jhoannes — … deux dans le lardier...
    Aurore_victorine ricane.
    Aurore_victorine — Et troiiiiiiiis ! LEFFE ARRIVE !
    Jhoannes — Ouh !
    Aurore_victorine lâche un peu n'importe comment, pourvu qu'elle finisse à la flotte.
    Jhoannes tente de lâcher en synchro. PLOUF.
    Griselidis part sur une envolée gracieuse, en tout cas, morte de rire, et percute la flotte dans un petit "...ahah!"
    Jhoannes plisse le front, visiblement amusé aussi.


    Jhoannes — Si ça se trouve elle est partie à jamais dans sa tête...
    Griselidis n'est pas amusée longtemps. En témoignent les quatre membres qui s'agitent à la manière d'une grenouille en pleine lutte.
    Aurore_victorine guette la réception dans l'eau, il ne faudrait pas qu'elle s'y noie non plus.
    Aurore_victorine — Vous imaginez ? Elle reste comme ça à vie ?
    Griselidis — …PINCE... MONSEIGNEUR... !
    Jhoannes — L’enfer... Pour les autres, j'entends. "GRISELIDIS ?"
    Aurore_victorine — J’achète une cage et je l'expose en place publique contre de l'argent.
    Jhoannes — Arrêtez de jouer les méchantes. Elle sait nager ?
    Griselidis semble reprendre les premiers réflexes de la nage en dos crawlé, vociférant comme un putois.
    Aurore_victorine — Aucune idée, mais on l'entend toujours gueuler ses inepties.
    Jhoannes — Elle coule pas en tout cas... Ah, elle bouge. En même temps avec une robe pareille j'pense que tu peux flotter en surface longtemps.
    Aurore_victorine — Ca retient tellement d'air..
    Jhoannes — On dirait un gros coquelicot...
    Griselidis — Le PAPAVERUM...!
    Jhoannes — OUI ! BIEN... ça y est, elle répond...
    Aurore_victorine — Ooooh ! CORNELIUS ! BONSOIIIIR !
    Griselidis — CAPITAIIINE !
    Jhoannes — Vous êtes cruelle de faire ça...
    Griselidis hoquette, buvant moitié la tasse, moitié la cruche.
    Griselidis — Z…ozo...! À moiiii !
    Jhoannes s'accroupit au bord de la rive et tend les bras. Non parce qu'elle est pas si loin.
    Aurore_victorine — La voilà qui appelle son amoureux.
    Jhoannes — Ve... venez voir Papa Verum... C'est par là...
    Griselidis — Je vais... orter plai... à... MARAICHAUSSÉE
    Jhoannes — Ouiii.... Bien sûr...
    Griselidis voit la main et s'y tend toute entière. Elle doit bien peser à peu près soixante kilo de plus avec tout ce merdier mouillé sur le dos.
    Griselidis — Archiviste...!
    Jhoannes se recale sur ses appuis viteuf. Merci, la flottabilité et les dés du destin.
    Jhoannes — C’est lui-même.
    Griselidis — Mais qu'est-ce que... ...On a gagné !? Les élections !! On a gagné ?!!!
    Aurore_victorine vient le retenir par les épaules pour éviter qu'il ne plonge à l'eau lui aussi et avise la Grise par dessus les épaules.
    Aurore_victorine — Elle délire encore. Tentez voir la prune ?
    Jhoannes — Ah pour le savoir faut sortir de la Vienne...
    Griselidis bat des pieds pour retrouver stabilité, elle aura le temps de hurler de douleur pour sa hanche demain.
    Jhoannes — Voulez pas qu'on la sorte de la flotte d'abord ?
    Griselidis — Ça prendrait trop de temps, enfin ! Sortir la flotte de la Vienne ! Vous n'y pensez pas ! Et où qu'on la mettrait, hein ?
    Aurore_victorine - Sortons la, oui.
    Jhoannes — Si si qu'on y pense. Accrochez-vous.
    Aurore_victorine vient l'aider en accrochant un bras tant bien que mal.
    Aurore_victorine — On tire ?
    Jhoannes hoche, vérifie sa prise et tire.
    Griselidis — Élémentaire, mon cher Waaaa...!!!


    Griselidis arrive, vaseuse, au sens propre comme au figuré pour arranger un atterrissage sans douceur tout trains sortis. Pardon les fraises.
    Jhoannes se pince les lèvres et clôt un instant les paupières sous la peur du choc. Mais plus peur que de mal. Est en veine du destin ce soir, hinhin.
    Aurore_victorine grimace en voyant les valseuses frôler le pire et attrape la bouteille de prune. Débouchage et...
    Aurore_victorine — Tenez Jho.
    Jhoannes — Heu... ouais...
    Jhoannes hoche dans le vague, puis voit la bouteille. Ah oui c'est vrai. S’en empare. Cale le goulot au-dessus du gosier de l'intendante, et fait couler.
    Griselidis — arghhll....ahhr... maman...!
    Aurore_victorine — Dites plutôt "papa !"
    Jhoannes redresse la boutanche. Guette la réaction.
    Aurore_victorine — … on l'a achevée ?
    Jhoannes — Dites pas ça...
    Jhoannes plisse le front, repense à Bill, évidemment.
    Griselidis cligne. Avale. Ou plutôt dans l'autre sens, et cligne encore.
    Griselidis — Bitume ? C'est vous ?
    Griselidis regarde pourtant Jhoannes avec une profondeur de regard troublante.
    Jhoannes secoue doucement la tête.
    Jhoannes — Non, c'est Jhoannes.
    Griselidis — Jhoannes...
    Griselidis se redresse, se massant lentement le menton, puis les joues. Comme sur le chemin d'une longue révélation.
    Aurore_victorine — Bon.. Je vais devoir rentrer, elle semble avoir repris conscience...
    Jhoannes garde un bras en garde-fou autour de l'intendante et sourit à Aurore.
    Jhoannes — J’vais rester un peu avec elle et la raccompagner.
    Aurore_victorine — Grise. Voulez vous dormir chez moi cette nuit par précaution ?
    Griselidis secoue la tête en levant docte index.
    Griselidis — Tatan l'a dit pas toucher la poulette. Elle est bien cachée.
    Jhoannes mord un sourire. Oula.
    Jhoannes — Hum.
    Aurore_victorine cligne.
    Aurore_victorine — Vous.. avez encore du boulot. Si besoin est, je ne serais pas loin. Sinon mon professeur en médecine est aussi dans le coin. Faust Nicolas de Montfort Toxandrie. Le bois flotté de tout à l'heure.
    Jhoannes hoche la tête. Il voit qui c'est.
    Jhoannes — J’ferai alerter si ça s'arrange pas.
    Aurore_victorine opine.
    Aurore_victorine — Parfait. Bon courage et à demain
    Jhoannes — Bonne nuit Aurore.
    Griselidis — Ohhh ! Faust ! Mais je n'ai pas le temps, je travaille pour le cachalot aux Rêches pieds !
    Aurore_victorine file une pichenette au nez de l'intendante et file vers la ville.
    Griselidis louche avant de remarquer qu'elle possède un nez.
    Jhoannes se reconcentre sur l'intendante. BON. ALORS.
    Griselidis — MAIS QU'IL EST MIGNON !
    Jhoannes se marre.
    Griselidis lève les doigts pour les y fourrager dedans.
    Jhoannes — Hé, Griselidis ?
    Griselidis — Mmh ?
    Jhoannes — Est-ce qu'on irait pas dans un endroit rassurant où vous pourriez vous changer tranquillement ? Promis, je monte la garde.
    Griselidis — La Garde ? Ah non. Je suis en vacances.
    Jhoannes — C’est vrai. Je fais le guet, alors.
    Griselidis — Samedi prochain je sors la chemise hawaïenne. Je vous montrerai.
    Jhoannes — Ou... oui, d'accord. On fait ça samedi prochain.

_________________
Astana
    ☀ Le Blaireau Pontife — Journée du 24 juin 1469 ☀


Ah, comme certaines discussions un peu noires ne peuvent s'empêcher de venir s’immiscer dans les journées claires... Aurore et Astana en sont à causer d'un infâme résidu de basse-fosse lorsque...

ASTANA — J'ai tendance à partir du principe que toutes les vies se valent. Généralement. Une vie étant... une vie. Mais dans le cas des gars comme lui... non.

Astana secoue rapidement la tête.

AURORE VICTORINE — Pourquoi ne pas vous en occuper ?

Astana étire un sourire triste vers elle.

ASTANA — Si j'le fais le concernant, je le fais pour tous les autres.

Astana rit un peu.

ASTANA — Dans une semaine, j'ai une liste de gars comme lui qui fait trois fois moi...

Astana écarte large les bras pour montrer l'échelle.

AURORE VICTORINE — Mh hm. Faites un grand bûcher sinon.
ASTANA — Eh, ça tombe bien l'une de mes connaissances a un mari pour bûcheron...
AURORE VICTORINE — Proposez leur à tous de vous retrouver à.... Périgueux. Et faites flamber la ville.

Astana dodeline de la tête.
Aurore_victorine ricane.

ASTANA — Il débite à quelle vitesse, votre mari ?

Astana étire un sourire tout à fait con.
Aurore_victorine se perd un instant dans ses pensées, songeant à ses coups de reins... ah non, wait a minute, ce n'était pas la question !

AURORE VICTORINE — Hein quoi ? Vitesse ? Vite. Très vite.

Astana ferme les yeux pour imaginer et redresse rapidement le buste. Manifestement sous le coup d'une illumination subite. Tend un index vers elle.

ASTANA — Il bûche, vous livrez, j'installe : nous cramons !
AURORE VICTORINE — Parfait ! Faisons ça ! Attendez juste que j'invite mon suzerain. Il est aussi pyromane que moi.

Astana se marre légèrement.

ASTANA — C'est qui votre suzerain ?
AURORE VICTORINE — Charlemagne de Castelmaure-Frayner.

Astana tique légèrement. Ahou youhou.

ASTANA — Je situe.
AURORE VICTORINE — Il parait qu'il est plutôt connu, oui.

Astana dodeline du museau.

ASTANA — C'est un euphémisme ?

Aurore_victorine hoche, amusée.

AURORE VICTORINE — Oui.

Astana se gondole franchement.

ASTANA — "Oups, issu des Rois d'France dites-vous ?"

Astana fiche une main choquée devant sa bouche. Han.
Aurore_victorine se marre.

AURORE VICTORINE — C'est l'idée !
ASTANA — Ouais non mais j'vois. Un parfait inconnu.

Astana dodeline, clairement amusée.

AURORE VICTORINE — Hé oui. Je ne choisis pas n'importe qui ! Un parfait inconnu, c'est pile poil ce qu'il me fallait !

Aurore_victorine dodeline en écho à la Blanche.

ASTANA — Vous avez raison, faut savoir rester humble dans la vie.

Astana lui décoche un clin d’œil foireux.
Aurore_victorine rigole.

AURORE VICTORINE — Je vois que votre fille tient ses clins d'oeil de vous.

Astana se gondole sincèrement.

ASTANA — Eh, c'est la meilleure des écoles ou bien ?
AURORE VICTORINE — Mais oui, mais oui.

Aurore_victorine ne voudrait pas vexer la mère.
_________________
Vera.
    [La porcelaine d'Aristote - 25 juin 1469]


    - Coucou !
    - Bon jour !

    Victoria_duncan vient décorer la joue Vérasque d'une bise qui claque.

    - Tu vas ?

    Vera. Lui en fait une en retour comme toujours à l'exception des Exceptions !
    Victoria_duncan trifouille de sa petite main dans les boucles brunes.

    -Et toi ?
    - Boarf...Comme d'hab.
    -J'ai été sauvée hier par des prières, j'allais être enlevée pour la Franche Comté, je ne m'y faisais pas !
    Bon sang, tu voulais faire quoi là-bas ?
    - Je dois être assez cramée je crois, l'impérial semble avoir un don !
    -Le monde me remercie au quotidien, par des abandons à répétition.


    Victoria_duncan soupire en repensant à son Unique.
    Vera. Lui fait un câlin alors que ce n'est pas tellement son genre.
    Victoria_duncan serre Véra contre ses doudoune en lui tapotant le dos.


    - Je suis super mal placée pour te parler de cela, avec Dan j'ai adopté la phase c'est moi qui t'abandonne avant que tu ne m'abandonnes !
    Comme si je voulais triompher de mon destin bizarre.
    - La gamine que je voulais adopter, que je dorlotais et gâtais... Elle s'est fait adopter par une Malemort et est partie. Mais je dois pas être triste parce qu'elle a appelé son ours en peluche Duncan, donc voilà.

    - Comme si je voulais être de l'autre côté du miroir, une seule fois,
    Fève ?
    - T'sais, Dan t'aurait pas abandonnée.
    Non, Eléonore
    -Je le sais, Victoria...Eléonore aussi a été adoptée par une Malemort ?
    -En fait t'as trouvé le meilleur moyen pour qu'il ne renonce pas à toi.
    Ouais, Lola chais pas quoi.
    J'ai pas de titre, Véra. J'en ai jamais eu. Donc j'ai droit à pas grand chose à part être mobilisée quand il y a des épidémies, ou mise en 12 sur une liste quand personne d'autre ne veut.
    -T'as bien plus d'affection et de folies, de maternité , pas mal d'énergies aussi à offrir que Lola qui doit déjà s'occuper de son propre bébé...
    Victoria ?
    -Hmmm ?
    - Accepterais-tu de devenir vassale de Comborn ?

    Victoria_duncan cligne de l'oeil, ne comprenant pas bien.


    -C't'à dire ?
    -Même si je sais que je t'ai déçue sur le plan affectif avec Dan, et j'en suis bien navrée.
    - Ben en fait c'est lui que t'as déçu.
    Mais au moins tant qu'il était avec toi il avait pas le droit de regarder mes seins.
    - Mais toi et moi c'est bien plus que Dan ou autre, t'es la survivante Victoria, t'es celle qui part et revient , t'es celle qui reste enjouée même quand c'est la merde internationale dans ton cœur et ta tête.
    - Ah, tu connais la dernière ?
    - J'ai observé ton histoire, t'as observé la mienne.
    Laquelle ?
    - Ouais, ton équipe de soule, tes chats, tes histoires d'Eglise...
    - mes chats c'est un clin d'oeil à tous mes fiancés décédés ou disparus.
    - Bah tu te souviens de la blonde pour laquelle je suis partie en Bretagne trois mois ? Elle m'a écrit. Pour me dire qu'elle avait réussi à réunir l'argent qu'elle me devait. Mais que comme elle est loin elle ne sait pas quand elle pourra me le rendre. Sans même évoquer d'un mot le fait que tout ...
    ...le groupe soit parti sans rien dire, et en me faisant ouvrir mon cabinet pour s'assurer que je ne suive pas par hasard.

    Victoria_duncan rit aigre.

    - Je me souviens oui. Je sais que ça t'a particulièrement affectée même si tu fais la solide, tu ne t'y attendais pas
    Je me rappelle encore que tu voulais me la présenter, heureuse comme tout
    et qu'elle voulait t'enlever pour aller Alexandrie.

    - Tu vois, je donne certains noms de mes exs à mes cochons. Ca me permet de les zigouiller le coeur léger.

    Vera. Retient l'essentiel, le kidnapping oui, une sale amie la Véra.

    -Ben ouais, c'était notre truc d'y aller
    - Han Victoria !
    - T'vas voir qu'on va finir par y aller toutes les deux en emmerdant le reste du monde.
    -Je crois sincèrement que je suis la plus horrible des amies et des amoureuses qui existe sur terre !
    J'ai priééééééééé !

    Vera. La regarde l'air super dévastée mine de rien.
    Victoria_duncan hausse le sourcil.

    -C't'à dire ?
    - Je te demande pardon !
    Je suis une grande anxieuse de la vie et j'ai plein de tares que je peine à dévoiler
    mais à chaque fois qu'un être cher souhaite s'en aller ou prendre des voies différentes surtout la mer que je honnis un peu beaucoup, j'en ai peur
    je prie Dieu qu'il me le veille et me le ramène en forme et bonne santé !
    Qu'il ne l'éloigne pas trop de la maison.

    - Ben je vais bien, comme toujours.
    -Victoria ce n'est pas ça, je vous empêche de voler !
    - Je suis une espèce de mère castratrice !

    Victoria_duncan se regarde entre les cuisses.

    -Essaie toujours.

    Vera. Rigole.

    -Mais Véra, tu sais que tu seras punie pour ça !
    Tu vas devoir faire pénitence
    Et m'accompagner à Alexandrie, pour sauver ton âme !
    - Nous irons si Dieu le veut bien comme Nizam le disait, il n'y a pas que la mer pour s'y rendre.
    - C'est déjà long en bateau, tu crois que tu pourrais me supporter à pieds pendant pratiquement une année ?
    Mais sans rire, j'aimerais tellement y aller un jour, voir des ailleurs incroyables...
    - une tenue ?

    - Aussi! tu m'imagines dedans ?
    - imagines, on se fait des soirées en tenue orientale et tout !
    ouiiii.
    - Mais ouaiiis !

    Victoria_duncan ondule du bassin

    - je serais assez cruelle pour te ramener à l'Aphrodite après t'avoir bien soulée
    je deviendrais riche !

    Vera. Mère maquerelle la bigote !

    - J'ai rencontré l'autre jour une blonde qui est allée à Alexandrie à pieds. JE lui demanderai combien de temps ça prend.
    Hééééééé!
    - oui la famille de manouche est allée aussi.
    -arf Victoria tu seras défoncée
    tu te rappelleras pas, mais t'inquiètes pas, ils ne toucheront qu'avec les yeux.
    Faut pas trop les tâter si non on les abîme !
    -Tu comptes ajouter une ligne dans le mauvais plateau de la balance de ton âme ?
    - J'en ai tout plein de lignes , plus je prends de l'âge plus je pars en vrille.
    J'avoue que plus que la luxure, ma cupidité me tueras,
    pourtant dieu sait que je ne suis pas dans le besoin.

    Victoria_duncan n'a pas trop peur tout de même. Le préalable étant qu'elle soit trop saoule pour ne pas s'en rendre compte, personne n'est assez riche dans ce royaume pour réaliser un tel exploit.


    - Mais je me projette, on sera parti 6 mois à dos de cheval, puis de chameau jusqu'au bout du monde, puis on aura dilapidé nos sous là-bas en "shopping".
    Victoria, je mets ce rêve de côté et je reviens sur ma proposition on ne peut plus sérieuse.
    - Peut-être même que je trouverai une jolie nana toute bronzée à ramener chez moi! Tu sais, j'adore encombrer ma cheminée de souvenirs et de bibelots
    Hmmm ?
    - J'ai noté ta remarque pertinente et ce rappel des services rendus ici,
    et je sais que tu n'es pas femme à courir après les sucettes toi, ni les récompenses.

    Victoria_duncan penche chignon et chapeau de côté pour mieux écouter.

    - tu soignes les gens des miasmes les plus immondes, tu sauves la soldatesques de leurs morpions et seul dieu sait quoi d'autres.
    Ett si tu penses que le fait que tu ne sois pas noble rend ces petits enfants ingrats , désintéressés de ton affection, qui doit être bien plus sincère que celle de Lola même si je pense qu'elle a le coeur sur la main aussi.
    Je ne propose pas à tout le monde ce genre de chose, vous n'êtes pas nombreux à avoir ce degré d'importance dans mon coeur.

    Victoria_duncan la laisse parler en serrant les doigts sur l'anse de sa chope.

    - Tu crois que ça attirerait les petites filles ?
    - Devenir dame de ... j'ai des noms bizarres.
    - Je ne sais pas, tu as dit sur un ton assez triste que la petite a préféré Lola à toi sans doute par ce que tu n'étais pas noble, me trompe-je ?
    - Ben je vois que ça.
    - Je ne l'ai pas trop aimé la petite blonde , mais je ne suis pas objective
    c'est elle qui est partie en me faisant un pied de nez, en disant "c'est de la part de Dan" ou un truc comme " Dan vous salue".
    Alors qu'il n'a rien fait !
    - Elle est assez *hips* possessive. Elle m'a fait la tête quand j'ai voulu allez voir une demoiselle, *hips* en voyage. Mais elle n'avait personne et est revenue vers moi, me faisait des câlins, me rendait importante. Et c'était bien la seule en ce moment.
    -T'arrêtes ou bien je vais faire comme toi Vic !

    Vera. Note le sentiment et la regarde, se rappelle bien quand les rôles était inversés.


    - Ben en fait je lui ai demandé de dire que c'était "pour Dan". Pour que tu comprennes pourquoi. Mais c'est des gosses, elles ne savent pas encore mettre tout à fait un plan à exécution.
    - Si je trouve un chaton je te le mets dans les pattes et je te dis " appelle-le Eleonora" , mieux vaut un chat que ça.

    Vera. Se facepalm à la précision puis se marre.


    -Boh, un canard plutôt. J'ai des envies de rillettes en ce moment.
    - La petite Fève en a un de canard, dommage, je n'ai pas pu y goûter.
    - Boh, elle est gentille Fève. Plutôt sage comparée à Mary à son âge. Et puis elle a une accompagnatrice assez mignonne.
    -Bien, elle m'avait un peu traumatisée lors de son premier passage,
    ça faisait un peu poupée maléfique, à deux visages !
    Je la voyais avec les membres du cortège très sage, très retenue et tout
    puis dans les autres coin coin. La fille des cours de Miracle de sortie, je suppose que David a du exacerber son côté sauvage.
    Rolin et Astoria le coup de grâce, elle en est venue au coup de couteau, Mary n'aurait jamais fait cela.
    - Hmmmm...Quand je pense qu'un malfaisant l'a jetée à l'eau pour ..
    - C'est lui, il a eu un coup de régression mentale avec elle.
    -En effet à ce que j'ai vu elle sort de la Cour des Miracles et a eu de mauvaises influences. Elle fait de son mieux pour être une petite fille digne d'une princesse comme Melissandre.
    - indéfendable, mais la petite n'avait pas sa langue dans la poche
    j'en avais eu des migraines ce mandat là.
    Tout le monde se plaignait d'elle.
    - Ils venaient à peine de l'attraper, non? Elle était encore mal dégrossie.
    - Oui voilà.On a pas tous la même patience, tu sais je peux être également très cruelle avec les mioches.
    -J'suppose qu'il faut prendre le temps de voir comment ça évolue.
    - Si une petite te dit "fils de p*te" ou je ne sais pas...
    - Oh, quand ils me cassent les arpions je leur fais visiter ma boucherie. Et si ça ne suffit pas, je leur fais goûter à mes alambics.
    -il est rare que je lui tapote le dos et que je dise bravo, il ne faut plus répéter ces vilains mots, ça part rapidement en bonne mandale.

    Vera. La regarde fière.


    -Je sais où je les enverrais le prochain coup !
    Moi je tente de me modérer beaucoup, je te laisse à toi et David ces petits côtés de mère et père fouettard.
    ça doit être la boucherie ça !
    -Une mandale, ouais. La noyer, faut pas exagérer. Et quand on ne sait pas calmer un gosse on n'est pas vraiment un adulte.
    - Il a tendance à comment dire, il est aussi changeant que cette Fève,
    si tu apprends à le connaître il n'est pas si monstrueux.
    Astoria dit "immature" , Dan disait " fou dangereux".
    -Surtout que c'est *hips* Griselidis qui l'a sauvée, elle a du se jeter à la Vienne. Alors que c'est déjà un miracle que les poumons ne l'aient pas déjà emportée, et qu'elle venait *hips* de guérir des effets de Montparnasse qui lui a fait prendre un bain forcé.
    -Ah, on m'avait effectivement parlé de ce bain forcé.
    - Elle doit s'intoxiquer à l'opium chaque jour pour espérer en voir de nouveaux.

    Vera. Se gratte la joue songeuse.

    -Oui au départ c'est curatif puis on en devient assez dépendant, je n'arrive pas à m'en défaire.
    J'ai vu qu'elle a ouvert une fumerie !
    -Alors bon, on peut comprendre qu'un gamin n'ait pas la vision des conséquences de tous ses actes.
    Oui, j'y suis allée picoler de l'absinthe l'autre soir.
    Elle a un chapeau qui fume !
    -Je ne veux pas vraiment défendre David, on se méprend un peu avec lui
    on retient fils de cardinal, le type à la cuillère en argent dans la bouche, dès la naissance, image biaisée.
    Il a été reconnu que sur le tard, et a sans doute du connaître les mêmes chemins que la petite Fève.

    Vera. note chapeau qui fume.


    Tu n'as bu que de l'absinthe t'es sûre ?
    - Et d'autres trucs à boire, aussi. J'étais bien.
    - On en a besoin par moment.
    Victoria tu me balades !
    -Ben du coup, tu pourrais comprendre Fève alors. Et puis franchement, prendre Astoria pour une sorcière malfaisante ça peut arriver à tout le monde.

    Victoria_duncan secoue la tête.

    - J'ai Chamboulive, Saint Clément.
    -Non j'te jure, son chapeau fumait. JE l'ai beaucoup regardé parce que c'était le *hips* même que le mien. Mais le mien ne fume pas.
    -deux autres dont j'oublie le nom souvent, Saint Clément je le gardais au cas où , Maelys serait intéressée par revenir, son père y était seigneur quand Ursin était comte de Comborn.
    Je crois qu'elle est née à Saint Clément.


    Vera. Regarde son chapeau, sourire aux lèvres.

    - T'étais bien défoncée si !
    Je veux la même soirée !
    - Saint Clément ça me dit quelque chose, non ?
    - Maelys.
    -Je trouverais marrant d'écrire ça "deux seins cléments"
    -Tu as celui ci avec seins et un autre aussi.
    -Ah oui! Celle qui avait deux fois voté pour la liste d'en face et qui a permis aux sbires de Sainte Illinda de complètement dépouiller le Comté, ce qui m'a obligée à vider ma bourse et mes réserves de viande pour le remplumer?
    -"Saint-Germain les Vergnes"
    J'ai aussi Beaumont ça peut faire "Beaux Monts"


    Victoria_duncan s'éclaire d'un sourire.


    -Vendu !
    S'tout à fait moi ça !



    Ce coup ci c'est le bon. Beaumont a trouvé sa future dame qui selon bien des femmes et des hommes avait de beaux monts, jugés colossaux. Il y avait eu une hésitation entre Saint Clément et ce fief, l'irlandaise avait de l'humour et comme bien des Saints pas tellement sains du coin coin, on en venait souvent à causer de seins. Seins cléments ou Beaux Monts ?

    Telle avait été la question, lorsque la comtesse de Comborn demanda en mariage Victoria Duncan. Comment ça la bigote factice a changé de bord ? Vrai, faux, vrai , faux ? Faux, mais la demande était presque aussi romantique qu'une demande en épousailles par la Von Bretzel. Bon à une exception près, Véra était connue pour ne pas être du tout romantique, bien des hommes auraient pu en témoigner s'ils étaient encore de ce monde. Elle et ses demandes en mariages singulières qui fleuraient bon l'horloge biologique en ébullition. "Vous êtes barbu, aimez-vous la soule ? Célibataire ou bien ? Oui, accepteriez-vous de m'épouser, je veux 14 enfants minimum, mon équipe de soule plus les remplaçants qui vont avec, vous serez le capitaine moi je serais la chauffeuse de tribune et tout, ça sera merveilleux !" Et Von Bretzel, et l'amour dans tout ça ? "Nous ne sommes pas obligés de nous aimer, soyons juste pragmatiques, je vous promets que j'adorerais mon équipe de soule et tout !" Pas vraiment le temps de terminer l'interrogatoire et de balancer la proposition super honnête , que la proie, le prétendant avait déjà foutu le camp. La roture c'était dur mais il faut avouer qu'une fois noble ce n'était pas non plus gagné, son dévolu ne se jetait que sur de la roture. Des amours interdits et adieu au pragmatisme, des fiançailles qui s'éternisent puis une sérieuse perte d'espoir quant à l'idée de voir un jour une équipe de soule aux couleurs de l'Apéro Von Bretzel.

    On pouvait donc bien associer l'absence de vassaux chez elle aux mêmes raisons. Peut-être que la comtesse avait quelques exigences excentriques ? Ou pas. C'était Vic aux beaux monts pour Beaumont ou personne.

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Comtesse de Comborn & Baronne de Lavauguyon
Chanoine du diocèse de Limoges
Marieuse au chômage technique
Amatrice de messes en sourdine
"Cry romain: Parle à mon cul ma tête est malade !"
en ce moment c'est un peu ça...
Kachina
A l'Orange Bleue, le 23 juin


Les femmes ne parlent pas toujours de leurs amants ou de leurs petiots. Elles n'échangent pas sans cesse moultes secrets de beauté ou recettes de cuisine. La preuve en est :


    Kachina : Mais revenons à vous
    Vous aimez Limoges. Vous aimez les fleurs de Lys.
    Oserai je vous dire que j'ai parfois combattu en Anjou ?
    Griselidis : Pas exactement les fleurs de Lys. Disons que je sers la couronne à travers mon office, et que j'ai pleinement conscience d'avoir établi ma vie dans un pays aux couleurs royalistes.
    La dichotomie de mon lieu de résidence ne me dérange guère, il y a bien sûr des gens pour penser le contraire mais, eh. N'y en a-t-il pas toujours.

    Kachina reprend une gorgée, laisse l'alcool couler lentement dans sa gorge, savoure l'instant

    Kachina : Je pense pour ma part que c'est bien de ne pas plaire à tout le monde

    Griselidis sert, pour sa pomme, un godet de lait qu'elle allonge d'un peu de miel et touille en hochant la tête.
    Kachina sourit à la voir faire

    Savez vous que c'est mon matinel d'ordinaire ? lait et miel ? Mais je n'ai pu résister à l'absinthe ce jour
    Griselidis : Il n'y a de toute façon pas d'alternative. Et au sujet de l'Anjou, je vous dirai pour avoir participé à la dernière guerre, que le poste que j'occupais m'a suffisamment marquée pour ne pas avoir à songer aux côtés qui s'opposent.
    J'étais infirmière. Une vie est une vie, recoudre, cautériser, sauver. Voir cela du soir au matin, voir les gens partir, les y aider... Cela n'est pas de la politique.

    Kachina approuve d'un signe de tête, avant de lui sourire

    Donc nous pouvons apprendre à nous connaitre sans grincements de dents

    Griselidis inspire lentement, chassant comme elle peut - ou s'en donnant l'illusion - certaines images d'une lampée de lait miellé.

    Kachina : J'ai tenu un dispensaire dans mon lointain Armagnac et j'ai souvent soigné les blessés sous des tentes d'infortunes au cours de guerres inutiles
    Griselidis : En effet, nous pouvons nous entendre. Vous apprendrez que je puis m'entendre avec n'importe qui, tant qu'il ne menace pas de me priver de mes molaires.
    Quant au lait miellé, eh bien, c'est boisson régionale !
    Kachina rit
    Promis je vous laisserai vos crocs, foi de Kachi

    Griselidis rit doucement, en se passant d'instinct la langue sur les ratiches.

    Kachina : Donc, vous fréquentez la Cour......
    J'ai approché quelques rois parfois. Et une reine aussi, sans jamais trainer vraiment dans leurs sillages
    Griselidis : Disons que je suis amenée à voyager avec un cortège. Ce qui pourrait laisser penser que cela revient au même, mais à vrai dire c'est davantage une procession groupées qu'une Cour véritable.
    Pour la faire simple, c'est du bivouac version "de-la-haute".
    Kachina : De grâce ne réveillez pas mes instincts de rapineuse........ Détrousser un cortège royal, fichtre quel fantasme là !!!
    Griselidis : Et mes fonctions sont purement liées à la Garde, et à certains aspects d'intendance du cortège. En aucun cas politiques.

    Griselidis accorde un sourire amusé à Kachina, qui parle de rapine, et secoue un peu le nez.
    Griselidis : Vous vous y casseriez les dents, et pour le coup... Cortège il n'y a plus. Le Roy est mort.

    Kachina rend un sourire mutin à la dame des lieux


Elles parlent de Q aussi, mais ce n'est pas ce que vous croyez....


    Griselidis : Vous n'avez pas eu de problème en arrivant ? Il faut se déplacer avec prudence en ce moment. À cause de... euh... "l'armée", d'un certain Q.
    Kachina : Q est ici ? Il sévit partout celui -là
    Jj6411 : Absolument, aucun .

    Griselidis porte le gobe-lait à ses lèvres et hoche.
    Il est arrivé il y a quoi... Trois, quatre jours ?
    On ne sait pas où il est. Secret défense.

    Kachina lève les yeux au ciel
    Je ne pense pas que son armée soit des plus conséquentes
    Griselidis : Tout ce qu'on sait c'est qu'il faut éviter de se déplacer sous peine de finir voyage séant à l'air.
    Kachina : C'est un foutu fanfaron ce bougre
    Mais oui il est capable de s'amuser à coucher tous ceux qu'il croisera

    Jj64 sourit, amusée par l'expression de Kachina.
    Griselidis : Il a sûrement été attiré par la nouvelle du mort du Roy en même temps que les mouches...
    Kachina : Possible. Il aime tout ce qui peut apporter le chaos. Il trainait il y a peu encore du côté de Provence

    Kachina déguste à nouveau une nouvelle gorgée de son absinthe
    Jj64 : Je ne le connais qu'aux travers des articles des gazettes .
    Kachina : Donc, vous êtes en voyage vous aussi Jeanne ?
    Jj64 : Oui, je me devais de remonter au nord, pour régler une affaire ancienne, mais avec vos préventions, je suppose que cela attendra .
    Griselidis :Ah, les gazettes. Je ne les lis pas souvent.
    Kachina : J'en écris un peu partout. J'en tiens une à Marseille. J'aime les potins. Je sais c'est vilain
    Jj64 : Rien de plus savoureux qu'un potin croustillant !

    Jj64 se frotte les mains, en bonne commère qu'elle est .
    Kachina offre à Jeanne, un sourire complice qui en dit long
    Jj64 étire ses lèvres lui souriant d'une manière entendue .
    Griselidis : Et dans quel genre de potins aimez vous tremper la plume, Kachina ?
    Affaires privées ? Politique ? Crimes et châtiments ?
    Kachina : Tous voyons. Tous.
    Politique, histoires de fesses, tant que ça potine et que ce n'est pas trop bancal

    Kachina sourit à Griselidis et lui tend une pièce pour le cochon
    Griselidis rit en avisant la pièce.
    Kachina : Tout ce qui fait que ça vit quoi.

    Jj64 prélève une gorgée de la liqueur servie , reste de marbre, malgré que cela la change cruellement de la douceur du vin blanc .
    Kachina : Je vais peut-être potiner sur votre cochon tiens
    Griselidis : Mais potinez, potinez. Je vous en prie !

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Kachina
Aux tous premiers jours de juillet... Chez Fanette


Quand on évoque une histoire devant une jeunette qui s'intérresse aux choses de l'amour


    Hillel.bar.jakim : Quand on s'est rencontrés, elle avait vu une robe sur le marché. Elle disait à la taverne qu' elle échangerait la robe contre son corps. Bien sûr, tout le monde voulait sans payer.
    Kachina : Arf ! Je vois. C'est presqu'un classique ça dans nos royaumes hum ?
    Hillel.bar.jakim : C'est moi qui vendais la robe. Il valait mieux moi qu'un autre. Alors voilà. Après, elle est restée.
    Kachina : Et bien sur vous l'avez voulue ? Les hommes aiment ça être celui qui gagne une femme
    Hillel.bar.jakim : J'en avais assez d'être aussi seul.
    Vous voyez, pas la grande histoire... Mais ma fille est née et je suis presque sûr que c'est la mienne.

    Elea_nora regarde Kachina
    Elea_nora : Pourquoi les hommes veulent gagner des femmes?

    Elea_nora fronce les sourcils
    Kachina sourit à Nora
    Hillel.bar.jakim sourit
    Kachina : Parce que ce sont des hommes, qu'ils sont chasseurs dans l'âme
    Elea_nora affiche une légère moue
    Hillel.bar.jakim : On aime gagner...
    Elea_nora : Je suis un futur gibier donc... entendu
    Elea_nora penche la tête sur le coté et sort un petit calepin, pour noté ce qu'elle entend dedans
    Kachina : Gibier ou trophée....



    Elea_nora : J'ai élaboré un plan trés simple.
    Kachina : Oh par le Diable, pourquoi je crains le pire là ?
    Elea_nora : Mon père arrive bientôt et il va me ramenéer la mégère.
    Mais non, c'est élaboré, c'est des heures de réfléxion
    Il me faut un faux fiancé!
    Kachina : Ah ! Si tu le dis...
    Hein ?

    Kachina écarquille les yeux
    Elea_nora acquiesce

    Elea_nora : oui, oui
    Kachina : M'enfin, t'as encore du lait derrière les oreilles là
    Elea_nora : Mais j'ai 13ans enfin!
    Je suis une femme!
    Kachina : Oui. Mais non. Non !!!
    Tu as déjà saigné ?
    Elea_nora acquiesces
    Hillel.bar.jakim penche la tête d'un air dubitatif.
    Kachina : Ah !
    Elea_nora : Et j'ai cru que j'étais entrain de mourir!
    Kachina : Ah ça...........
    Elea_nora : oui,mon père ne m'a rien expliqué
    Kachina : On s'y fait tu verras, c'est un des prix à payer pour être femme
    Nous payons à jamais le fait qu'Eve ait été si belle et si gourmande

    Hillel.bar.jakim : Ya, ia, mais parce qu'elle peut donner la vie, la femme est plus proche de Dieu!
    Kachina : Tu veux qu'Hillel se fasse passer pour ton fiancé ? Misère !!!
    Elea_nora : Il est assez vieux pour que ça agace mon père.
    Hillel.bar.jakim : Mais, le but, c'est agacer le père?
    Elea_nora : et de ne pas retourner en Savoie aussi.
    Kachina : Ah ça je te comprends pour la Savoie, c'est mortel là bas
    Hillel.bar.jakim : D'accord. Bon, l'histoire de fiancé, ça va jamais marcher. Mais on peut dire que vous êtes mon apprentie, contrat signé impossible de quitter.
    Elea_nora : Oui, mais ça ne l'énervera pas ça!
    Kachina : Et ça vous évite de passer pour un vieux pervers oui HIllel
    Kachina regarde Hillel en riant


    Hillel.bar.jakim : Ça dépend apprentie quoi... Apprentie négociante ambulante, ça risque de le faire tiquer..
    Kachina : Dites lui que vous lui apprenez la rapine Hillel, ça peut en faire grincer des dents certains ça
    Hillel.bar.jakim : Rapine? Quoi, ça? Voler? Non, ça, je peux pas dire que je suis voleur.
    Kachina : Bah, vous simulerez tiens....... pour le rôle
    Hillel.bar.jakim : Mais... Ça dépend à quel point ils ont le bûcher facile... On peut dire... J'ai demandé la conversion...
    Kachina : Vous vous défilez là ?
    Hillel.bar.jakim : Non, je veux dire on peut dire je l'ai obligée à se convertir.
    Elea_nora : a me convertir a quoi exactement?
    Kachina : Aux joies du brigandage
    Je peux quand à moi t'apprendre à crocheter une serrure
    Elea_nora : oh! tu sais faire ça?
    Kachina hoche la tête d'un air entendu
    Kachina : Et comment que je sais !!!
    Elea_nora : Je veux apprendre!



    Elea_nora : C'est quoi un queutard?
    Kachina : C'est..euh........
    Elea_nora s'apprête a écrire ça dans son carnet
    Giulia_gabrielle : Euh
    Hillel.bar.jakim : Un qui prend sans qu'on lui ai donné.
    Kachina : Un qui se sent de suite à l'étroit dans ses braies dès qu'il voit une donzelle un peu gironde
    Elea_nora fronce les sourcils
    Elea_nora : C'est l'équivalent d'un voleur donc?
    Elea_nora regarde kachina sans comprendre
    Giulia_gabrielle : Moi j'en veux un normal c'est tout
    Avec du caractere
    Kachina : Non, non, il ne vole rien........ il prend son plaisir c'est tout
    Elea_nora : Pourquoi ne pas prendre des braies a sa taille dans ce cas?
    Kachina éclate de rire en entendant Nora
    Elea_nora penche la tête sur le coté en voyant sa réaction
    Kachina : Oh fichtre, ne pouvons nous pas parler du cours du marché là ?
    Hillel.bar.jakim rigole
    Hillel.bar.jakim : Ya, tout est cher!
    Kachina : Vrai que la côte de boeuf est hors de prix hum ?
    Et les braies........... bon sang les braies.... valent une escarcelle pleine
    Kachina ne peut s'empêcher de rire
    Giulia_gabrielle : Alors combien coûte le bois ?
    Hillel.bar.jakim : le bois, 4,25 minimum. Normal pour une ville qui en produit.
    Le maïs, ça va, le reste, c'est terrible.
    Si il n'y avait pas la petite, j'irai chercher des marchandises, je ferai de l'argent et je vendrai pas cher.
    Elea_nora : C'est dommage pour tout les hommes qui ont des braies trop petites
    Kachina : Ils pourraient avoir des braies de géant Nora que ça les démangerait encore tu sais
    Elea_nora : ah?
    Hillel.bar.jakim : Ya, c'est... Anatomique...
    Kachina rit encore
    Elea_nora affiche une légère moue
    Kachina : Voilà, ils n'y peuvent rien, ils sont nés comme ça
    Mais ceux là, fuis les
    Joue un peu si tu veux avec eux, mais surtout n'en tombe pas amoureuse
    Et puis dis toi que c'est quand ils te veulent, au début que les hommes sont toujours les meilleurs
    Giulia_gabrielle : Hm
    Il faut savoir etre sélectif pour un homme
    Il faut pas montrer ses cartes trop vite

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Vera.
    Oculus Penetratus nuit du 4 juillet 1469 - Quand Rolin est obligé d'incarné la copine Astoria par ce qu'elle n'est pas là !



    Vera. Balance une bouteille en verre.

    - MORT AU RILLE-GO !
    - Ah Vera ! Bonsoir !

    Vera. A oublié de se vêtir de ses haillon    s.

    - Zut je voulais faire la bouseuse révolutionnaire.
    - Vous sortez d'la messe ?
    - Bon soir Rolin, je tenais à vous informer que la municipale est fort mal fréquentée en ce moment.
    - Ah ? Comment qu'ça ?
    - On m'a dit " mariez vous et allez b**ser".
    Comme ça.
    Un dimanche de messe.
    Franchement !
    Certains infidèles sont vraiment sans gêne.
    - Qui qu'c'est qu'a osé vous martyriser ?
    - Ensuite alors que je me remettais de cette entrevue qui décoiffe j'ai eu l'entrée fracassante de Dan, silencieux.
    Je me suis crue dans un saloon d'une autre époque.
    Où le silence est pesant, puis que le regard il en dit long.
    J'ai vécu un moment d'immense solitude !

    Rolin sourit légèrement.
    Vera. Agite des grelots.

    - Le bouffon qui martyrise et Dan qui refile le coup de grâce, heureusement que super Victoria est venue me sauver !
    - Ah ouais mais si c'est l'bouffon qui vous a dit ça, c'est excusable.
    Votre épouse est allée se pieuter ?
    - Dan par cont'....
    - J'ai besoin d'une potion qui rend amnésique.
    - Oui elle avait mal au crâne comme hier soir.
    Rolin ? Est-ce normal ?
    Je ne savais pas que la grossesse était accompagnée aussi de migraine.
    Je lui recommanderais bien mon opium, mais je ne sais pas si c'est bon pour elle.
    - Ché pas, c'est ptet moi qui y file mal au crâne
    - Mais lui filez pas vos produits bizarres !
    - Bref, Dan m'a fait penser à mes nombreuses représentations et jeu de rôle avec Zeinar.
    Oui vrai que vous êtes une maladie, une saleté.

    Rolin lève son majeur.

    - Et donc, Dan a tenté d'vous embrasser dans c'face à face sans parole ?
    - ça me remonte le moral ce majeur.
    - Non du tout il est venu boire.
    En m'ignorant et tout c'était chouette.
    A un moment il s'est mis à écrire, je me suis dit, tiens donc il n'est pas si handicapé de la plume que je ne pensais.
    - Ensuite il m'a dit sur un ton glaçant que je le fixais alors qu'il avait le dos tourné, une nouvelle lubie que c'était.
    J'allais y dire que le voire de dos c'est toujours mieux que de voir sa gueule quand il fait la tronche ça me fout la pétoche !
    mais j'ai juste dit " voilà vous avez des yeux derrière la tête"

    Vera. Le regarde, dans l'espoir de le rendre aussi malade que son épouse, afin de se sentir en paix intérieur.


    -La première réplique à laquelle vous aviez pensé étant nettement meilleure, franch'ment.
    -Bah je ronge mon frein, venir dans mon antre sacré celui du peuple et faire comme siiiiiiiiiii je n'existais pas et il est passé à côtéééééééééé de moi ohhhhhhhh
    avec un regard de "western qui tue la mort qui tue" ....
    il m'a juste dit " qu'est ce que tu mates " façon ours mal léché...
    - Dites-donc, c'était presque violent,
    Si j'étais médisant, j'dirais qu'vous avez pas tourné la page tous les deux.
    -oui hein, si Victoria n'était pas arrivée je crois que je me serais jetée dessus comme une vraie hystérique. Tu ne veux pas être mon ami, tu veux être un ex un SALE EX AAAAAAAAAAAAAAH !

    Rolin la regarde comme s'il venait de choper la coupable, comme dans Scooby doo.

    - Je vais vous en donnais du snobisme !

    Vera. le regarde un peu soulagée de vider son sac.
    Vera. offre une tournée générale !
    Vera. offre une tournée générale !
    Vera. s'offre un verre.

    - Buvons une potion magique de maman Astoria !
    - C'que vous êtes naïve, aussi !
    Comme si vous pouviez êt' encore amis
    Vous l'avez lu dans l'Livre des Vertus, ça ?
    - Le livre des verrues !


    Rolin lui sert une rasade d'une fiole dont il est sûr qu'elle est bonne.

    - le truc qui vous pousse dans le nase !
    Je suis allée le voir deux fois au nid de la Rouge, il ronflait comme souvent la nuit c'était mignon comme tout sa narcolepsie j'avais carrément oublié.
    - Ah bin ça, j'vous l'aurais bien dit avant qu'vous n'commenciez vot' carrière d'ecclésiastique !
    Mmh... attendez quoi ?
    -J'ai choisi cette voie.
    - Vous êtes allé l'voir et vous l'avez trouvé mignon ?
    - par ce que la médecine j'ai peur du sang et un tas de choses...

    Rolin plisse les yeux.

    - Changez pas d'sujet, c'est grave là.
    - la voie de l'état je suis autodidacte en politique et magouilles, l'armée je ne sais pas trop quoi en faire...
    la navigation j'aime pas la mer, tout le monde sait qu'elle prend l'homme et la femme cette tepu...
    Rolin ?
    - Vera ?
    - Mignon vite fait pas de quoi faire une syncope.
    Comme un bébé qui dort !
    Au moins quand il dort il ne fait pas la gueule.-
    -Ouais ouais, z'êtes sûre qu'vous êtes pas faite pour la navigation ? Vous m'menez en bateau assez brillamment
    Moi, si Astoria m'disait qu'elle trouvait un type mignon quand y dort
    -J'excelle vous êtes un fleuve pas tranquille qui fait faire des turbulences dans la conversation quand même !
    -J'sonnerais l'tocsin, m'voyez.
    - Vraiment ?
    - Ouais ouais, c'est louche.
    - Franchement trop pas.
    - Et avec vos turbulences, là...
    - Je suis naturellement perturbée !
    - Et bin évitez d'vous perturber davantage qu'vous n'l'êtes !
    - Je vous l'ai dit à tous, plus l'amitié que je regrette que l'amour.
    - Mouais, dans l'doute j'vais vous croire
    Mais bon, quand vous êtes tombée folle dingue d'David, vous n'aviez qu'son nom à la bouche
    Et là vous v'nez m'parler d'Dan
    - Enfin c'était super étrange, il manquait Zeinar pour observer cette scène assez extraordinaire, si caricaturale , on l'a tellement joué cette scène que je ne m'attendais pas de la vivre en vrai.
    Rolin ?
    Parfois je n'ai que votre nom dans la bouche.
    Vous pouvez flipper.
    Parfois j'ai que celui de votre épouse aussi.
    Vous pouvez vous chier dessus.

    Rolin ricane.

    -Retenez une chose, Rolin, je ne parle que de moi en réalité, je n'ai que moi !
    -C'est quoi les symptômes d'la tarra chose, là ?
    -Pour la dinguerie avec David, j'en suis encore dingue hu hu. C'est moins perceptible par ce qu'il est là !
    Vous vous sentez moins solide qu'un roc, vous vous sentez mou comme une larve par exemple, comme une guimauve puis vous recrachez vos aliments.

    - Ah, c'est clairement pas vot' cas.

    Vera. plisse les yeux.

    -Vous me faites penser que j'ai une visite poussée avec Victoria !
    - J'croyais qu'y avait une propension à parler que d'soi, vous savez, comme Alistaire qu'est mort d'cette maladie.
    - Je voulais savoir si Jagan et Zeinar m'avaient bien soigné !
    Rolin ?
    - Victoria est lesbienne, vous savez ?
    Elle va vous pousser en vous auscultant, ça y a pas d'doute
    - Je suis connue pour être la langue de vipère mère du coin coin de base .... même si je me suis mise en retraite quand même.

    Rolin Gérard Languedepute.

    - c'est ma future vassale dont vous causez sale monstre,
    elle et moi sommes amies depuis dix ans !
    ou plus elle sait que j'ai un penchant pour les barbus ténébreux et que le principal est décédé, elle sait aussi que j'ai des idées de cadeaux pourris...
    - Elle désespère ptet pas d'vous convertir à sa religion femelle
    - elle sait aussi que je suis liée d'amitié avec les pires démons de l'humanité vous au sommet..non Rolin.
    -Elle en sait beaucoup des choses !
    Z'êtes sûre qu'elle abuse pas d'vous quand vous abusez des opiacés ?
    - ce que vous savez qu'elle sait , bah vous le savez aussi.

    Vera. bonjour l'embrouille.
    Rolin cligne des yeux trois fois pour décrypter.

    - non je suis inabusable.
    puis ce n'est pas son genre, elle n'est pas perverse
    - Vous voulez dire qu'vous la placez sur un pied d'égalité avec les Astolins ?
    Elle est lesbienne, forcément qu'elle est perverse
    - comme vous
    - Ah ouais, vous nous placez vraiment sur un pied d'égalité en fait !
    - Rolin vous voulez vraiment savoir ?
    - Oh bin allez-y
    J'peux tout entend' maint'nant.
    - J'étais là quand Mary est née,
    j'ai connu Victoria quand elle était mariée à Kerry,
    j'avais une nette appréhension des couples jugés anti conforme là ou contrenature
    avec le temps je ne faisais plus de fixation sur ce détail qui n'en restait plus qu'un
    c'est une femme qu'a du caractère !
    Qui sait dire merde comme vous et voilà encore de la comparaison.
    - Vous voulez dire qu'elle est barbue comme vous aimez, même si ça y pousse pas sur les joues ?
    - quel con !

    Rolin sourit en coin.

    - c'est une véritable amie voilà.
    - Ouais, tellement qu'vous y refilez des fiefs comme on distribuerait du pain aux indigents.
    - non c'est mérité monsieur,
    elle a sauvé la soldatesque de la chaude pisse et d'autres saletés,
    elle pourrait envoyer des ennemis six pieds sous terre avec ses tords boyaux au besoin
    elle sait dire les quatre vérités même quand ça fait super mal...
    bon comme vous quoi.
    - C'que vous décrivez là, c't'une sorcière
    Tout colle
    - c'est un médecin !
    un leprechaun qui porte chance voilà.
    - D'la médecinerie à la sorcellerie, il n'y a qu'un pas
    - voilà j'aime bien être entourées de sorcières
    même si elles ne se supportent pas
    c'est mon destin,
    vous en faites partie aussi !
    Sale gorille, ça se peut être sorcier qu'on sort ou pas ?
    ou un con sort....
    je ne sais plus la version con ça va mieux à votre trogne...
    -Vous voulez en voir un d'sort con ?
    -non ....je ne vous fais pas confiance...
    du moins par pour le côté sort
    pour le côté con
    je sais que vous ne pouvez pas me décevoir
    vous l'êtes jusqu'à la moelle
    et faut pas en changer
    c'est à cela que je vous reconnais !


    Vera. sent sa jauge de moral remonter peu à peu, fort émue quand même.

    -Normalement, si vous m'considériez comme un véritab' ami, vous devriez m'faire confiance en tout et accepter tous mes penchants
    - bah je vous fais confiance pour tout sauf la partie sort
    mais demain je pourrais nier avoir dit que je vous faisais confiance pour tout, vous avez quelque chose de fourbe qui encourage la méfiance, et dans le fond je suis convaincue que c'est fort réciproque.
    -Qu'vous êtes fourbe et qu'vous encouragez la méfiance ?
    - les deux vont ensemble
    - J'ai même pas b'soin d'le dire, vous vous descendez vous-même.
    - je ne me descends pas, je suis quelqu'un qui doit s'adapter
    - Ouais, z'êtes pas devenue Pair par hasard !
    - je me remonte bien en vrai.
    - comme je peux me démonter ça ne me dérange pas, je sais retrouver le parfait équilibre en démontant et remontant les autres.

    Rolin fait mine d'observer ses kilos en trop.

    - C'est le blanc ça grossi !
    Puis c'est extra large comme bure.
    - Ah mais ouais, c't'idéal les bures pour dissimuler les hanches généreuses.

    Vera. se pince les joues quand même dans le doute, il est minuit autant donner l'ultime sermon.


    - Vous vous nourrissez d'plus que du vin et du pain l'dimanche, et vous mangeriez d'la viande le vendredi qu'ça m'étonnerait pas.
    -La meilleure pour dissimuler les hanches c'est de s'assoir et de tailler de la bavette avec les gros dégueulasses qui matent le dessous quand on veut qui ne regarde que le ciel, Dieu et peut être leur mère dans le fond !
    -Erk, regarder sa mère dans l'fond
    - C'est un sermon cadeau.
    J'ai du faire du sale un peu pour la chute.
    - Z'êtes vraiment dégueulasse
    - Histoire que vous percutez bien que c'est parfaitement dégueulasse.
    Matez les hanches des autres femmes quand ce n'est pas votre épouse c'est comme si vous matiez effectivement le fond de votre maman.
    J'ai eu une école spécialisée dans l'art et la manière de dégouter les gens un peu.
    De tout ce qui est pervers.
    - Z'avez dû vous arrêter à la troisième année.
    J'suis sûr qu'vous pouvez faire bien mieux encore.
    -Et si je diagnostique que l'argument ne dégoute pas, la comparaison ne fait pas mouche , c'est que je suis avec un consanguin !

    Rolin sourit en coin.

    - Du coup vous n'êtes pas un con sanguin !
    Un con sans gain peut être.
    - J'ai un type qui m'a écrit sur l'quel vous auriez pu tester vot' théorème
    - J'irais pas dire à Astoria demain " han Rolin ne fait que mater mon cul "!
    Je suis sympa hein ?
    - Oh mais j'sais qu'ça vous démange d'y dire ça et d'la mener en bateau
    - Non.
    Elle est déjà trop fatiguée, j'ai pitié d'elle
    - même si la scène du je t'aime par millier hier m'avait déjà bien chauffé à vous faire chier un peu pour le plaisir...
    j'ai senti qu'elle était fébrile d'amour et d'autre chose
    parlons municipalité, un homme vous a écrit ?
    - Il a essayé
    - il a essayé d'écrire ? euh
    - Nan mais c'est pas important
    - c'était pas Dan ?
    Il essayait d'écrire aussi
    ah ah ah ah...
    - C'était... attendez...

    Rolin consulte ladite lettre.

    - Cerboulons
    - ça me dit quelque chose
    - Qui n'a pas serré tous les boulons
    - c'est un ancien ça
    - Ché pas, mais il écrit pas trop la France
    C'est une espèce de patois, j'pense
    - je connais quand c'est pas trop la france, je pratique le barbarisme
    je suis allée à Rome vous savez ?

    Rolin se rend compte, à la relecture, qu'il est un peu sévère avec le gus.

    -Quand vous allez là-bas, faut faire style que vous causez TOUTES les langues ça va de la tepu à la religieuse mais faut faire genre que vous savez tout, vous placez du latin, du grec et du nawak.
    un peu d'angloys, de l'italien, du teuton et le tour est joué.
    -Vraiment ?
    -oui oui
    finalement la personne ne pipe pas un mot, mais elle dit presque amen à tout
    dans le doute.
    -Vous êtes... polygrotte ?
    -plus polycrotte que polygrotte
    je m'adapte,je m'adapte à toutes les merdes du monde....
    -Ouais, si c'que vous dites n'a aucun sens, au final !
    - ça a un sens vous savez
    ça a le sens que vous voulez vous
    vous en faites l'interprétation qui vous sied le mieux
    - Mmh... placez scheisse au bout d'une phrase
    Ca veut dire "merci"
    - ça veut dire merde, je l'ai appris avec un troubadour.
    - Ah merde, vous l'saviez.

    Rolin espérait la ridiculiser.

    - oui un bon troubadour qui faisait la queue à la Durée là, pour du macaron
    il passait sa soirée dans une boîte à troubadour et tout
    puis il a chanté " ça m'éneeeeeeeeeeeeerve"
    sacré Helmut.
    - Ah !
    C'est tellement spirituel ces chansons germaniques !
    - oui j'aime beaucoup
    - Sinon, vous pouvez aussi essayer d'placer "tu hors d'ma vue"
    - on a tous vécu ces moments embarrassants où on est énervé
    - Quand vous êtes pas contente
    - ouiiiiiiiiii
    avec tes braies sales
    quelque chose comme ça!

    Rolin ricane

    -dans un hôtel particulier et tout
    -Z'êtes très à la mode, Vera
    On dirait presque qu'vous fréquentez les boites à troubadour les plus huppées
    -bah écoutez cette troubadour quand j'ai entendu je me suis dit je vais faire des chansons aussi, avec toutes les conneries et mon français approximatif ; mon barbarisme je vais devenir une étoile montante sur la scène des troubadours
    on me paiera cher et tout.
    -Ouais, mais faudrait raccourcir la bure
    Nettement même
    - me teindre en fausse blonde ?
    puis me faire tanner le cuir
    pour me donner un genre d'esclave d'Alexandrie là
    je vous dirais que je viens d'Abyssinie c'est à la mode
    comme les ritales ici,
    plus on est étranger plus ça monte mieux comme la mayonnaise là.
    - Hé, ça permet d'pas passer pour un consanguin, on fait comme on peut hein !
    - Vous êtes bien Gitane, vous !

    - "T'va te taper ta sister comme un pov' artésien, wesh gros tu vas finir comme ces satanés de berricons , j'suis nouchema wep, je suis nouchema et j'fais dans le faïteuh cleub moi , on f'ra du royal banquet et de l'Astolin buffet , t' pourras sortir tes guetteba on ira chier chez les bridés "

    Vera. chante.

    Rolin se facepalm.

    -Ouais, c't'un charabia d'gitan, y a aucun doute là
    - oui je veux tester ça
    - Mais j'salue la recherche d'la rime finale qui clot parfaitement l'propos
    Chiche, vous vous exprimez plus qu'comme ça à partir d'aujourd'hui
    Histoire d'revendiquer vos racines
    - sérieusement ?
    Je ne peux pas, j'ai vraiment horreur des phrases et mot bouffés.
    - Sale snobe.
    - A une époque de tomber sur quelqu'un qui me balançait du "b'soir", je faisais demi tour sans répondre. Bonsoir l'ankylose de la langue là.

    Rolin sourit en coin.
    -J'sais comment j'vais vous accueillir, désormais
    - Va t'acheter une langue toquard si t'es fatigué de parler ! Ensuite j'ai compris que c'était une façon de se donner un genre.

    Voilà comment chasser une journée de confessions et autres d'un dimanche comme un autre. D"espérer avoir refiler la migraine au sorcier consort.

_________________
Comtesse de Comborn & Baronne de Lavauguyon
Chanoine du diocèse de Limoges
Marieuse au chômage technique
Amatrice de messes en sourdine
"Cry romain: Parle à mon cul ma tête est malade !"
en ce moment c'est un peu ça...
Kachina
[Quand le Très Haut s'invite au Lupo]


    Hillel.bar.jakim : J'ose pas rentrer dans une église voir comment ça se passe... C'est comment les cérémonies?
    Kachina : Tout dépend
    Si c'est Alan qui officie, dans sa magnifique robe de bure, c'est très beau !
    Nos églises sont belles Hillel.... mais froides.... et sombres mis à part les vitraux
    Vous avez un Dieu à vous, vous ?
    Fanette : la lumière derrière les vitraux c'est beau
    Hillel.bar.jakim : Ya, mais à quoi ils ressemblent, les chants, les danses?
    Fanette : mais le froid, quand l évêque de nancy nous a baptisé milo et moi
    en plein mois de novembre, il m'a fait entrer en entier dans la cuve
    Hillel.bar.jakim : Ya, j'ai un dieu à moi.
    Kachina : Les chants sont des cantiques..... et on ne danse pas misère.... on ose à peine bouger un orteil
    Fanette : j'ai eu peur qu'il fasse pareil à milo, heureusement, non
    Hillel.bar.jakim : Pas de danse?
    Fanette : aucune danse
    Kachina : J'ai failli etre baptisée moi aussi, mais au génépi noir, plongée toute nue dans un tonneau chez Quercus à Dié, devant une bande de joyeux drilles

    Hillel.bar.jakim éberlué

    Kachina : Vous dansez vous ?
    Je veux votre dieu !!!
    Fanette : les danses, ça doit être comme aimer son époux le dimanche, c'est péché
    Hillel.bar.jakim : Bien sûr, il faut célébrer la vie avec tout son être.

    Fanette_ sourit
    on danse dans votre église ?
    Hillel.bar.jakim : Ya, on danse tout le temps, nous...
    Kachina : Racontez nous votre Dieu, Hillel !!!
    S'il vous plait !
    Fanette : oui
    oui, s'il vous plait
    Hillel.bar.jakim : C'est le même... C'est juste... hmmm... Il y a eu les prophètes, ya?
    Kachina : Oui !

    Kachina approuve d'un hochement de tête
    Hillel.bar.jakim : Surtout les plus grands, Aristote et Christos, ya?
    Kachina : Oui !
    Hillel.bar.jakim : Mais ils ont révélé chacun une partie de la Vérité, sauf que c,est pas fini.
    Il va y en avoir d'autres. Et surtout un grand. Et là, on aura toute la Vérité Divine.
    Kachina : Oh fichtre !!!
    Hillel.bar.jakim : Et là, ce sera la paix.


    Kachina : Je suis ce prophète !!!!!!!!
    Fanette_ sourit
    Kachina : Si si je vous assure Kachina l'étoile bleue, celle qui annonce une nouvelle ère..........
    Hillel.bar.jakim : C'est pour ça il y a encore des problèmes, on n'est pas encore prèts pour toute la Vérité Divine, ya?
    Kachina : Ah ça,nos royaumes ne sont pas encore prêts à entendre le fait que je suis la Sauveuse, de l'eau coulera encore sous les ponts avant ça hum ?
    Alors que.... Bah, suffit de me regarder, de me regarder vraiment, au delà des apparences, pour voir ce que je suis hum ?

    Kachina s'y croit là
    Fanette : divine ?

    Hillel.bar.jakim rigole
    Kachina offre un clin d'oeil rieur à Fanette en réponse
    Fanette_ sourit amusée

    Kachina : C'est toi qui le dit, tu vois ? tu es déjà sur le chemin de la rédemption


Le livre des vertus revisité façon Kachina



    Kachina : On dansera nus sous la lune pleine pour célébrer la vie
    Hillel.bar.jakim : Ya? Zo, donnez nous la Vérité Divine qui manque, qu'on en finisse avec toutes ces bêtises!
    Kachina : Et si on fait parfois, quelques sacrifices, ce sera pour la bonne cause
    Fanette : danser nus sous la lune ...
    Fanette_ rit

    Fanette : j'suis pas sûre
    Kachina : Une greluche qui aura fait du plat à Alan
    Une cuisse chaude qui aura osé entreprendre Sub
    Fanette_ rit
    Kachina : Une autre qui aura déçu Hillel

    Hillel.bar.jakim rit
    Kachina : Ce chien qui aura tenté de mordre le bébé
    Hillel.bar.jakim : Pour me décevoir, il faut j'attende quelque chose...
    Kachina : Ah mais toutes nos disciples seront sublimes, libres et audacieuses autant que tendres, vous craquerez Hillel, vous craquerez

    Hillel.bar.jakim rigole
    Fanette_ sourit
    Kachina : Et si vous deux, vous êtes à la hauteur je vous offrirai un siège à ma droite
    Dites moi de me taire, par pitié !
    Fanette_ rit
    Fanette : j'vais m'arranger pour pas etre à la hauteur alors, surtout que tu n'as qu'un coté droit
    Hillel.bar.jakim : Tsss! Blasphème!

    Hillel.bar.jakim se marre

    Kachina : Mais j'ai les idées larges, on pourra etre plein à ma droite Fanette !
    Fanette_ rit

    Kachina : Par contre si tu fais pleurer mon Frère alors, là, ma colère sera divinement terrible.
    Je déclencherai l'Apocalypse fissa....
    Fanette : du coup, tu as répondu à ta propre question de l'autre jour
    Kachina : Laquelle, j'en pose tellement !!
    Fanette : si tu avais le pouvoir d'offir un voeux
    quel voeu, quel serait il ?
    toi, je sais à présent

    Fanette_ la regarde en riant
    Kachina lui sourit en réponse


A suivre : Rencontre avec le bourgmestre.
_________________
Feve
[Sur les Rives de la Vienne.]

- Saaaluuut !

Feve se retourne sur elle-même, surprise par l'arrivée 'surprise' et regarde l'arrivante avec un galet dans l'une de ses mains.

- Comment que ça va bien la baigneuse ?

Fève fronce les sourcils en croyant entendre une menace de baignarde forcée. Il faut dire que ce n'était pas comme si cela ne lui était jamais arrivée. Ils sont deux à avoir tenté de la noyer dans cette fichue rivière.

- Hein! Ah non ! Vous m'lancez pas dans l'eau ! J'y vais pas ! J'en ai déjà pris un aujourd'hui.
- HEEE. Vas-y, lance pas ton cailloux dans ma tronche ou bien je te change en poulette !

Feve se refrogne immédiatement à l'idée de se retrouver encore une fois dans la Vienne tandis qu'Ambria se met à agiter une brindille dans l'air comme s'il s'agissait d'une baguette magique. La rouquine recule alors d'un pas, son petit coeur qui se met à battre plus vivement et tente de se montrer forte.

- Même pas peur ! La dernière sorcière qui m'a tombé dessus, je l'ai piqué !
- Piquée ? Avec quoi ?

Feve a quand même peur. Hé. Elle sait que la magie existe ! Il y a des fillettes qui vieillissent de 10 ans une nuit ! Ambria continue de brandir sa baguette.

- Avec une dague !
- Je vais te changer en...petite garçon, tu feras pipi debout !
- AH NON !

Ambria prend un air dramatique

- Si, si, si !

Feve fronce le museau et se recule davantage avant de chialer.

- Ah non! Je veux pas d'arbre à graines ! Reculez !

Ambria commence à réciter un charabia incompréhensible. Fève ne réfléchie pas et yop, le galet décole en direction du visage de la grande. Ca devrait l'arrêter de réciter !

- Alohomora Aguamenti... Accio... OHHH

Ambria se baisse de justesse.

- Espèce de petite folle !

Ambria réajuste son chapeau de paille.

- Pffouâââh

Feve n'attend pas ses restes, et décole comme une petite fusée en criant :

- AU SECOURS ! AU SECOURS ! SORCIÈRE ! SORCIÈRE !
- REVIENS ICI GAMIN C'ETAIT POUR RIRE !!!!
_________________
    En indigo, c'est Alice. - En olive, c'est Fève
_________________

Astana
    ☀ Le Blaireau Pontife — Début de soirée du 7 juillet 1469 ☀

Ambiance #témamonauramystique après un certain évènement survenu quelques minutes avant.

Feve rentre en courant et bam, s'empresse de refermer la porte derrière elle et d'y appuyer tout son petit corps.
Astana se redresse légèrement, avisant la scène. Cligne un brin.

ASTANA – Hum. Tu t'es encore mise dans la merde ?
FEVE – J'aiii rien fait ! Ya une sorcière qui veut m'transformer en garçon !

Astana garde l’œil fixé sur la porte, attendant qu'on vienne tambouriner.

ASTANA – Une sorcière qui veut te...

Astana plisse le front. Putain de Limoges et ses sorcières.

ASTANA – C'est Astoria, encore ?
FEVE – Naan ! Une autre !
ASTANA – Et pourquoi, elle veut te transformer en garçon ?

Feve reste sur la porte, soufflante et espérant de tout son cœur qu'elle ait réussi à la semer. Fichues sorcières !

FEVE – Je sais pas, je lançais des galets dans l'eau et elle m'a dit qu'elle allait me lancer dans l’eau... et puis, elle a dit qu'elle allait me transformer en petit garçon et que j'allais faire pipi debout !

Astana sourcille légèrement, essayant de ne pas rire tout à fait.
Feve fronce le museau. Eurk ! Elle ne veut pas être un garçon, elle. Ils ont un arbre à graines et même, une queue. Beurk !

ASTANA – Il s'est rien passé entre les deux ?
FEVE – Bah non, elle a dit Coucou ! Et puis, baignade ! Et puis.. que c'était une sorcière…
ASTANA – Hum. Je vois, je vois. Allez viens t'asseoir, va. Je l'accueillerai comme il se doit si elle se pointe ici.

Feve jette un petit œil à la porte qui ne bouge toujours pas. Puis, le tourne vers Astana.

FEVE – Promis ? Tu la laisseras pas me transformer en garçon, hein ?
ASTANA – Bien sûr que non. Et puis Mélissandre a une protégée. Pas "un" protégé.

Feve acquiesce d'un hochement de tête aux premiers mots, et puis, un peu plus effrayée par les seconds. Elle n'y avait pas pensé à ça, pluuuus personne ne la reconnaitrait !

FEVE – Mmm..
ASTANA – De toutes façons, tu sais c'qu'il faut faire, avec les sorcières ?
FEVE – Les bruler ?

Astana échappe un rire.

ASTANA – Le sel.
FEVE – Le sel?
ASTANA – C'est pas bien de brûler les gens vivants.

Feve la regarde, incrédule.
Astana pince les lèvres, rapidement, ayant un peu une intime connaissance de la chose. Cimer la Réforme.

ASTANA – Ouais, le sel. On t'a pas appris que ça conjurait les mauvais esprits ?
FEVE – Naaan.
ASTANA – Bah c'est comme la sauge. La sauge, selon les druides et d'autres gens, ça protège.

Feve fait non, et se rapproche d'Astana comme une petite voleuse, tête basse pour ne pas se faire remarquer.

FEVE – Faut lui faire manger?

Astana dodeline un brin, tire le coffre en retrait sous la planche, farfouille un chouïa à l'intérieur.

ASTANA – T'as une bourse ?
FEVE – Oui !

Feve la sort d'un pli de sa robe, et la lui montre.
Astana opine, tirant un simili sourire et tire un petit bâton de sauge séchée du coffre, qu'elle lui tend.

ASTANA – Si tu gardes ça près d'toi, il devrait pas t'arriver de grosses bricoles. Même si la sorcière se pointe, elle pourra rien pour de vrai contre toi parce que...

Astana inspire et se penche vers elle :

ASTANA – Ça bloque les pouvoirs.

Feve l'écoute attentivement, les yeux fixés sur le visage de la grande et quand elle entend l'explication, ouvre sa petite bouche en 'O'

FEVE – Oh !

Feve l'attrape donc et l'observe attentivement.

FEVE – Elle pourra rien du tout ? Du tout ?
ASTANA – Elle pourra dire. Mais jamais faire. Avec ça, tu seras jamais transformée en garçon.

Feve hoche de la tête.

FEVE – Merci !

Astana opine d'un air des plus sérieux. Parce que c'est vrai.

ASTANA – Par contre... Ce bâton, il te protège pas de ce que tu pourrais faire toi et des conséquences derrière, hein ?
FEVE – Comme.. la poignarder ?

Feve plisse le museau.
Astana opine gravement.

ASTANA – Comme la poignarder. Si tu te fais choper t'iras en taule comme tous les autres.
FEVE – Je l'ai pas poignardé celle-là. Promis.

Astana murmure tout bas, audible pour qui tendrait l'oreille : "Pas encore, non."

FEVE – Naaan, mais je suis sage, maintenant.

Feve y croit réellement.

ASTANA – T'es vraiment sage ?
FEVE – Siii ! Je vole plus. Et je poignarde plus personne. Promis.

Astana incline la tête de côté, connaissant, sinon Fève, un peu les gamines dans son genre.
Feve lui tend son petit doigt. Hé. C'est une promesse de petit doigt, c'est sérieux, ça.

FEVE – Oh. Pis je dis plus de gros mots ! J'ai même appris à Hazel à dire Je te conchie, au lieu de l'autre mot.

Astana étire un coin de sourire à demi attendri. Parce qu'elle a toujours trouvé ce type d'élan trop mimz, et tend son petit doigt. Mais sans croiser encore.

ASTANA – Tu le jures ?

Feve fait oui de la tête.

FEVE – Juré, promis, sans cracher.

Astana opine vivement, n'y croyant qu'à demi parce qu'elle se souvient, que quand elle était gosse, elle a déjà menti en faisant un pinky swear, mais qu'elle avait quand même la meilleure volonté du monde à l'instant T. Et comme l'autre moitié souhaite y croire, elle tire un sourire en nouant le doigt.

ASTANA – Fais gaffe, j'le saurais si tu mens. C'est le vœu du petit doigt.

Feve décroche un sourire en croisant le doigt avec la grande parce qu'elle y croit avec toute la bonne volonté du monde.

FEVE – Je sais !
ASTANA – On déconne pas avec les vœux du petit doigt... et on déconne pas avec les druides non plus.
FEVE – Non, c'est sacré, ça !

Astana souffle, vers elle :

ASTANA – Mon mari, c'est un druide. Mais chut.

Astana se fiche un index sur les lèvres.

FEVE – Oh.

Feve la regarde, toute surprise, avec de gros yeux bien ronds.

ASTANA – Une fois, j'ai dit à un gars qu'il serait maudit... et mon époux, je l'ai vu faire une drôle de croix sur sa paume, et quelques heures plus tard, le gars il avait une énooooorme pustule au cul.

Astana opine d'un air grave. Histoire vraie. Mais Jehan avait fait un tour au bordel avant, aussi...

ASTANA – J'ai dû inciser. C'était dégueulasse.

Feve range le morceau de sauge dans sa bourse dans laquelle se trouve un petit bordel : des pieds de corbeaux, un caillou jaune, quelques écus et maintenant, un morceau de sauge.

FEVE – Euuuurk !

Astana ne voit rien du contenu de la bourse mais si ç'avait été le cas, elle l'aurait vivement interrogée sur les pieds de corbeau.

ASTANA – Comme tu dis... Attends je dis ça mais... tu sais qui c'est, mon mari ?
FEVE – Bah oui, c'est Jhoannes.

Astana opine du museau. Bien ouèj.

ASTANA – C'est ça. Mais lui, c'est un druide qui fait le bien autour de lui et qui punit que ceux qui déconnent grave. Parce que les druides sont des gens bons. Et non pas des jambons.

Feve part d'un rire tout en se balançant sur sa chaise, amusée.
Astana vient probablement de lâcher sa pire blague 1469.
_________________
Kachina
Entretien avec le bourgmestre - Auberge du Lupo. Chez Fanette


    Rolin : Salut les gueux !

    Kachina fronce le regard et pointe l'arrivant de l'index
    Oh hey, doucement maraud, gueux vous même !!!
    Rolin sourit en coin

    Kachina : Non mais, ça porte plume de paon et parures en toc et ça joue les enfarinés, je rêve !!! voulez que je ressorte mon diadème moi ?
    Rolin : Ouais, nan, j'ai un château môa avec tout c'qui va bien avec
    Kachina : Bah moi j'en ai pris parfois des chateaux
    Enfin deux seulement. Et pas toute seule. Et puis bon, d'accord je les ai rendus et j'ai fini aux oubliettes ....

    Fanette_ rit
    bon allez, et ici vous rolin, vous êtes juste le bourgmestre, et le bienvenu, buvons, vous allez bien ?
    Rolin : Même vot' diadème on a dû vous l'reprendre, avouez
    Kachina : Je sais faire la révérence comme personne moâ, la petite et la grande. Et toc !!!
    Non mon diadème je l'ai volé à un prince beurré comme un petit Lu un soir de fête
    Et moi mon bon messire, j'ai pissé un jour dans des latrines, incrustées de pierres précieuses.. ah ça vous en bouche un coin ça hum ?
    On fait moins le fier là
    Rolin : L'comble, ç'aurait été qu'vous bouchiez les latrines, plutôt
    Kachina rit
    Vu comme ça, vrai que...

    Rolin offre une tournée générale !
    Fanette_ contourne de nouveau le comptoir avec son pichet
    Kachina offre une tournée générale !
    Kachina pose quelques pièces devant Fanette à son passage

    Kachina : Toute façon j'suis pas du coin, je ne vote pas pour vous
    Rolin : Ça peut s'arranger, ça
    Kachina : J'y songe parfois hum ? Emménager ici...... ma foi...
    Mais nos calanques........ Marseille........
    Rolin : Marseille, c'est surfait
    Kachina : C'est surtout défait en ce moment, je dois bien l'avouer.
    Bref. Je vais quand même avoir la bienséance de me présenter : Je suis Kachina !!! pour ne pas vous servir !
    Rolin : Et moi j'm'appelle René la Taupe, pour pas vous servir
    Kachina : Mais à Marseille, on jouit sur des plages de sable fin nous.... pas dans une soupière en porcelaine, fichtre
    Rolin : ça vous colle pas un peu les grains quand vous jouissez sur vos plages ?
    Kachina : Si. Je dois bien le reconnaitre. Si un peu........
    Mais ça rajoute au plaisir ..... ce sable qui nous reste entre les doigts de pieds par la suite. Et ailleurs...... mais bon
    Rolin : Laissez moi encore un quart d'heure et vous trouverez vos plages horribles
    Kachina : Nous avons prévu de passer l'été ici. Est ce qu'il nous faut une autorisation ? Je précise qu'on s'en passera de toute façon hum ?
    Un quart d'heure........... c'est.......peu non ?

    Rolin cligne des yeux trois fois à la suite
    C'est plus qu'il n'en faut pour marquer des points !
    Et ouais, vous avez b'soin de laissez-passer multiples
    Dont le laissez-passer A 38
    Kachina : Droit de péage et tout votre A38 ?
    Rolin : Ouais, et vous d'vez aussi prouver qu'vous n'avez aucun poux sous vot' loque dans les cheveux, là
    Kachina : Mes poux ne regardent que moi, personne ne touche à ma tignasse !!


Quand on évoque le marché :

    Kachina : Bon parlons sérieusement bourgmestre.. Votre marché est merdique
    Rolin : Quoi not' marché ?
    Kachina : Aucune jupe, aucun bustier, rien pour faire frémir de joie une donzelle ce marché
    Et le blé, on en parle du blé ?
    Rolin : Le blé, on en a plein mais ça s'mange pas
    Kachina : Vous croulez sous le mais et vos fruits doivent être fruits défendus pour valoir aussi chers
    Rolin ; C'est des fruits d'Marseille, qu'ont pris l'soleil
    Kachina : Ah si ce sont fruits du sud alors là, mettez les à 15
    Et la pierre, qu'est ce que vous foutez avec toute cette pierre diantre ?

    Rolin picole entre deux paroles échangées
    Kachina étire un petit sourire chafouin avant de poursuivre

    Kachina : 22 échelles dans une ville forestière, votre marché messire le Bourgmestre, sauf le respect que je vous dois est un vrai lupanar en plein jour
    Kachina : Et je ne parlerai pas,.........Non du panier à oeufs en vulgaire rotin, vendu à 480 écus hum ? Je foutrais cet indélicat au pilori si j'étais mairesse moi
    Sans compter que vous vendez encore à la saint Jean un dodo de Noel..... une honte !!!!
    Bref.... j'aime quand même cette ville, vous avez de la chance, je vais rester encore un peu
    Par contre, il va falloit qu'on parle de la maltraitance animale avec ce poisson dans son bocal qui ne peut que tourner en rond comme un con sans cesse ? vendu à prix d'or ?
    Rolin : Pouvez rester, mais vous réglerez néanmoins les frais entubatoires ou j'me verrais dans l'obligation d'vous fout' en geôle
    Et l'poisson c't'un poisson exotique, vous allez aussi tourner dans vot' cellule comme dans un bocal
    Kachina : Vous oseriez ?
    Déjà que je paye l'hotel alors que j'ai un appartement ici
    [color=darkblue]Et une chambre chez Fanette en prime pour les soirées coquines[/color]
    Fanette : la six !
    Kachina : La 6. Voyez elle confirme.

    Fanette_ confirme encore d'un signe de tête
    Kachina rla remercie d'un sourire


Quand le bourgmestre soupçonne des activités illicites au Lupo et qu'Hillel s'en indigne :


    Rolin : Des soirées qoquines, Fanette vous m'aviez caché qu'vous teniez un bordel
    Fanette : tss pas de vilains mots
    Fanette_ étire un sourire
    Rolin : C'est pas très réglementaire, tout ça !

    Kachina rit, pense que Fanette va se retrouver aux fers vite fait par sa faute

    Fanette : personne paye les services des femmes ici
    Kachina : Je confirme. Personne !
    Hillel, dites lui bon sang.....
    Il en va de la réputation de cet établissement fichtre

    Fanette_ se tape le front, qui a reçu 150 écus .. au fait .. et dort avec le frangin ? regarde kachi en réalisant .. ah non non, rien à voir hein
    Fanette : oui hein ! c'est une maison sérieuse ici

    Hillel.bar.jakim montre le bébé sur ses genoux.
    Fanette : pleins d'enfants y dorment

    Kachina désigne elle aussi le bébé d'un mouvement de menton
    Hillel.bar.jakim : Vous croyez on amènerait un bébé dans une mauvaise maison?
    Kachina : C'est.....pas un bordel, vous vous trompez lourdement, c'est une crèche peuchère
    Hillel.bar.jakikim : J'ai l'air un homme il fréquente les prostituées?
    C'est ça?
    Kachina : Vrai quoi , c'est insultant pour Hillel
    Rolin zieute ledit Hilel avec circonspection, voire avec suspection
    C'est vot' enfant ?
    Hillel.bar.jakim : Je suis un artisan honnête et un père de famille!
    Ya, c'est ma fille.
    Vous pensez je veux elle devienne prostituée, c'est ça?
    Rolin : Ça pourrait !
    Allez savoir c'qui vous trotte dans la tête
    Fanette : M'enfin, c'est pas comme si vous veniez jamais ici bourgmestre
    vous le savez bien
    Hillel.bar.jakim : Vas? Prostak!
    Fanette : puis, hein, si c'était ce genre d'endroit vous auriez gagné votre pari il y a deux ans

    Hillel.bar.jakim avait commencé en rigolant, mais commence à s'énerver.
    Rolin triture son collier comme s'il était très embêté
    Kachina porte à sa bouche son gobelet pour en avaler une gorgée, bouche sèche d'avoir trop parlé
    Fanette_ souffle à kachi .. lui aussi, il s'était donné huit jours pour me mettre dans son lit
    Kachina lorgne sur le clinquant du collier, s'imagine en train de le voler discrètement

    Rolin : Fanette, vous accueillez des étrangers louches qui versent dans l'trafic d'êt' humains, j'vois félicite pas
    Hillel.bar.jakim : Vous dites ma fille elle va être prostituée?

    Kachina regarde Fanette et marmonne : mais enfin tu les chauffes comment pour qu'ils veulent tous te culbuter ?

    Fanette : sûrement pas, aucun trafic ici, ça se saurait, on aurait tous les marlous de limoges si c'était le cas
    Rolin zieute la fillette
    D'ici 15 ans environ, ptet
    Kachina : On en a bien vu passer quelques uns remarquez..........
    Fanette : mais j'chauffe personne hein, c'est que c'était son jeu à celui ci
    Rolin : C'est ptet la meilleure chose qui pourrait lui arriver
    Hillel.bar.jakim tend le bébé à Fanette.
    Rolin cruel et connard
    Hillel.bar.jakim : Abi gezunt dos leben ken men zikh ale mol nemen!
    Hillel.bar.jakim gronde
    Rolin : Il m'menace ?
    Kachina : Voilà, c'est malin, vous nous avez agacé Hillel avec vos histoires de bordel
    Mais non, il ne vous souhaite que du bon voyons
    Rolin : Non non, c'était clairement pas amical
    Kachina : Je vous assure que non
    Kachina : Rhooo mais ça suffit,on n'a jamais été aussi sages
    Non mais qu'est ce qu'il ne faut pas entendre
    Fanette : et quand bien même, en quoi un bordel fait monter l'insécurité
    Hillel.bar.jakim : Quelqu'un prend Levanah?
    Fanette : au contraire, il me semble que ça apaise les plus tendus

    Kachina regarde Hillel
    Fanette_ récupère la gamine
    Kachina : Voulez lui coller un pain ?

    Hillel.bar.jakim se lève
    Kachina : Attendez je verouille la porte

_________________
Feve
[Rives de la Vienne, le 08 juillet 1469]



Iouna. assise sur la rive, pêche à la ligne avec une canne à sucre tandis que Fève remonte lentement l’une des Rives de la Vienne, accroupie, en ramassant de petits de riens qu'elle balance généralement plus loin après les avoir regardés quelques instants. C’est alors qu’elle l'avise subitement, un peu plus loin, et étire un large sourire en le voyant. Le caillou parfait ou du moins, un qui y ressemble. Derrière elle, marche lentement une brunette en armure qui fume tranquillement sa pipe, tout en surveillant la mioche.

FEVE - Naaan.. pas lui. *soupir*
FEVE - Ni lui.

Nalian_ arrive sur les Rives de la Vienne.

NALIAN - Haut les mains ! Et pourquoi ma femme me fuit-elle ?

Iouna. remonte sa canne à sucre.

IOUNA. - Je ne fuis pas moi, mais les poissons oui.

Fève relève sa petite frimousse rousse en entendant les mots de ce qui semble être un vilain brigand. Elle s'empresse alors d'attraper une quelconque pierre et, sans réfléchir, la balance dans sa direction. Ni une, ni deux, la petite part en courant se cacher peureusement derrière sa garde. Hé. À sa défense, il faut dire que la gamine enchaîne les mauvaises expériences sur le bord de cette fichue rivière. La dernière en date, datant de la veille.

FEVE - Même pas peur !

Nalian_ se baisse pour esquiver l'cailloux tandis qu’Iouana se laisse glisser dans la flotte pour se mettre à l’abri.

NALIAN - Hé ho là de la lanceuse de cailloux. J'essaye de brigandé ma femme mais elle veut pas.
FEVE - Z’allez aller sur la Lune !
NALIAN - M'enfin quel ostrasisme. Bon bon... puis ce qu'on n'veux pas d'moi ici

Nalian_ tourne les talons.

Fève ose tout d'abord sortir un bout de tête, de derrière sa garde pour s'assurer qu'il soit bien parti. Puis, retourne lentement et prudemment à sa cueillette de galets, comme une petite voleuse, le dos courbé, sur ses gardes.

FEVE - Pff.. le gros aéré du bocal.

Marmonne-t-elle tandis qu'Iouna. sort de l'eau dégoulinante et se dirige vers la cabane pour se sécher.

***

Quelques moments plus tard. - En l’absence d’Alice qui s’est absentée pour aller faire, on ne sait pas quoi plus loin là-bas, dans un petit buisson. Allez. Usez de votre imagination ! J’suis certaine que vous finirez par trouver ce qu’elle peut bien y faire ! -


URSICIN - Allez pas vous noyer

Aux aguets, Fève tourne d'un seul coup sa petite frimousse en direction de la voix et avise Ursicin qui se rapproche les mains dans les poches.

URSICIN - on dirait une qui a fait un mauvais coup
URSICIN - t'a tué qui
FEVE - Mais.. Mais j'ai rien fait ! C'est.. le méchant brigand ! Qui est venu !

Ursicin rigole tandis que Shawie se ramène.

SHAWIE - TOI ! Sale rouquine hips de trottolino amoroso, j'vais te botter l'cul !
URSICIN - Quel langage. T'a fait une connerie on dirait

Fève avise alors Shawie, et fronce le museau. En pleine cueillette de galets et ayant deux-trois dans les mains, la petite se dépêche de mitrailler la nouvelle menace avec ses pierres. Naturellement, Ursicin recule de deux pas pour pas s'en prendre un dans la gueule.

FEVE - J'AI RIEN FAIT ! T'approche pas !

Shawie s'en prend un sur l'arcade et court vers la gamine, furibonde ! La voyant venir sur elle, Fève crie un gros HAAAAAAAA ! et décolle comme une petite fusée, se cacher derrière Ursicin.

URSICIN - ohoho

Shawie se colle devant l'homme et Ursicin rigole.

URSICIN - j'ai rien avoir avec tes histoires moi. Elle vous a pas raté
FEVE- Siii ! Sii !
SHAWIE - Oue décale toi
URSICIN - Je l'aime bien la petite. chai pas. qu'est ce que vous lui avez d'abord
SHAWIE - Hmm awai ?
FÈVE - Waaai !

Shawie avise la môme qui s'accroche au monsieur (et dont elle se sert de toute évidence comme un bouclier humain contre la menace shawienne).

SHAWIE - C'quoi ton nom à toi ?
URSICIN - Ursicin. On a pas eu l'occasion de faire connaissance t'alleur
FÈVE - 'tension, c'est un guerrier ! Fort, fort, fort !
SHAWIE - Shawie pour moi
URSICIN - Mais si je serais toi, je mettrais d'abord de l'eau sur ton arcade pour pas que ça gonfle. Ursicin s’adresse alors à la gamine. Ça dépend la connerie que t'a fait

SHAWIE - Tu vas rester plaquer derrière comme une merde ?

Shawie a la gamine aussi.
Tout le monde s’adresse à Fève !

FEVE - Mais j'ai rieeeen fait ! J'te jure ! Je cueillais juste des galets, moi !
URSICIN - Et à part ramasser des cailloux dans la tronche vous faite quoi de beau Shawie? Et quand on se pointe tu balances des cailloux. C'est un peu étrange ça
SHAWIE - Bah elle a cogné une amie t'alleur. Avec un galet. J'aurai bien causé trois mots avec
FEVE - Heiin ? Même pas vrai ! C'était un brigand ! Et il a dit, haut les mains !
URSICIN - bon reflexe
SHAWIE - C'était une femme. Toute petite
FEVE - Heiiin ! Mais nooon ! C'était ... !

Shawie chope Fève par le bras.


FEVE - AHHHHHHH !
SHAWIE - Donc pas sympa
SHAWIE - C'était une rouquine qui péchait. Et tu l'as assommé avec tes merdes
FEVE - Même pas vrai ! Elle était dans l'eau !
URSICIN - Sérieux t'a réussi à assomer une dame avec un galet?
SHAWIE - Beh on jette pas des pierres sur les gens
URSICIN - Cpa faux ça

Fève tente furieusement et frénétiquement d'essayer de se déprendre de là.
Shawie la tient ferme.

URSICIN - excuses toi sauf si la dame a fait quelque chose de mal
FEVE - LACHEEEE MOI ! LACHEEEE MOI !
SHAWIE - Donc shepa, tu vas viendre t'excuser. Ca m'parait la moindre des hips choses
URSICIN - Venez tous au Lupo je vous invite régler ça autour d'une biere. On va rouiller là au bord de l'eau.
SHAWIE - Iou est dans la cabane, j'te renvoie la mome derrière

Feve crie à haute voix.

FÈVE - NAAAAN, TU VEUX M'ENLEVER !
SHAWIE - J'veux pas dé toi. T'es une catastrophque ambulante

Ursicin regarde suspicieux

Fève lui donne un coup de pied, en pleine panique, et Shawie en réflexe, lui colle une tarte en retour.

URSICIN - c'est vrai ça?
FEVE - AIIUEEEH !
SHAWIE - t'ain. Cogne pas bordel
URSICIN - Bon les gosses c'est fini? Sinon c'est moi qui frappe
SHAWIE - Tu sais hips dire "désolée" ?

Shawie essaye de l'entrainer vers la Cabane

URSICIN - Tu t'excuses, si tu veux je viens avec toi. Et après on rentre au lupo

FEVE - LACCHEEEE-MOIIII ! LACHEEE MOI !
SHAWIE - Voila

Shawie traîne jusqu’à la Cabane la petiote qui continue de tenter de se débattre...
_________________
    En indigo, c'est Alice. - En olive, c'est Fève
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Kachina
Quand Alan disparait et que Sub avoue l'avoir entrainé au bordel ce soir-là


    Fanette : Parce que tu étais trop occupé
    Mortsubite : Oui à en sauter une autre!
    Kachina : Il n'aurait jamais fait ça. Il est peut etre mort............ Il.............

    Mortsubite soupire
    Kachina s'interrompt, regarde Sub
    Fanette_ prend sur elle, difficilement, regard se brouillant sans doute un brin

    Kachina : Tu baisais ? et Lui ?
    Mortsubite : mais merde kachi...
    tu penses que je pensais à lui à ce moment là?
    Fanette : tu m'avais dit que tu m'emmènerais un jour, pas que tu irais joindre là bas l'utile à l'agréable en abandonnant Alan
    Mortsubite : voilà... j ai abandonné mon pote....bref...
    Kachina : Ah après l'opium, le bordel, t'es bientôt mure pour un plan à trois Fanette.
    M'enfin, Sub, quand t'es sorti de ce bouge à catins, t'as bien du voir s'il était là encore ?
    Mortsubite : il n y était plus! c est ce que je te dis depuis une demie heure
    il avait disparu
    Kachina : Il devait me rejoindre Sub
    Mortsubite : je pensais vraiment qu il était allé se vider les couilles plus loin
    Kachina : Se vider les couilles, mais voyons, j'avais la migraine ce soir là, c'est certain

    Kachina avale son gobelet d'une traite

    Lalabee : et sinon personne se dit qu'il avait justement envie d'être perdu?
    Kachina : Non Dame, non, personne ne se dit ça
    Envie d'etre perdu, genre il n'en pouvait plus de sa femme ?
    Lalabee : c'est vous qui pensez ça, pas moi
    Lalabee : et si vous arrêtiez de crier? vous allez réveiller la petite

    Kachina regarde la jeune femme
    Oh vous ça va hein, déjà que vous laissez dormir cette pitchoune seule, vous allez pas nous en faire tout un plat là
    Lalabee : la seule qui fait tout un plat c'est vous avec votre mari

    Mortsubite se retient de rire

    Kachina : J'voudrais bien vous y voir vous.
    Lalabee : déjà j'arrêterai de m'en prendre à mon frère
    Kachina : C'est pas un homme à épouser une femme l'engrosser et puis disparaitre hum ?
    Mortsubite : déjà oui!
    Lalabee : et je me remettrai un peu en question
    Mortsubite : aussi oui!
    Kachina : Bah voyons....... c'est pas comme si c'était pas lui qui avait emmené Alan là bas

    Mortsubite mauvaise foi quand tu nous tiens
    Lalabee : car là, vous me donnez l'impression de parler à une harpie, et à la place de votre mari j'aurai aimé disparaitre pour cette raison
    Kachina : M'enfin, je l'attendais moi.. ici............
    Kachina : Possible......... sauf que je suis juste une femme désespèrée là...... parfois dame, il faut voir au delà des apparences hum ?
    ..

    Kachina se tait, blessée du coup et réclame à Fanette à boire
    Kachina offre une tournée générale !
    Fanette_ contourne le comptoir pour servir, visage fermé
    Lalabee hausse tout doucement une épaule en direction de son voisin

    Mortsubite explique quand meme à sa voisine

    Mortsubite : franchement j ai déconné
    Alan me sait boulet.. c est pour ça qu il m a accompagné
    Lalabee : on fait tous des erreurs, et ça permet de ne pas les refaire
    mais je trouve cet acharnement injuste
    Mortsubite : oui.. sauf que moi.. je les fais les refais et les refais encore

    Kachina laisse dire.. s'en moque en fait
    Mortsubite se lève et vient déposer une toute douce sur la joue de sa soeur
    Mortsubite : t inquiète pas.. on va le retrouver

    Fanette_ réprime un soupir, pinçant ses lèvres un peu plus fort à ce qu'elle entend, et se rencogne derrière son comptoir
    Hillel.bar.jakim entre dans la taverne.
    Kachina lui en rend une quand même, s'aggripe à sa chemise
    Kachina : Tu sais bien toi, qu'il n'aurait jamais disparu comme ça
    Mortsubite : je sais
    mais je préfère l imaginer à s envoyer en l air là tu vois
    Kachina grimace à l'idée
    Kachina : Moi je préfère rien imaginer du tout là. Et surtout pas avec tes foutues jumelles.

    Mortsubite à Fanette
    Mortsubite : y a déjà eu des disparus dans le coin
    Fanette : Mon fils, mais ça n'avait rien à voir.

    mais à lui, qui aurait pu lui en vouloir ?
    ça n'a pas de sens
    Kachina : Toutes les greluches qu'il a dédaignées ?
    Mortsubite : quelqu un qui en aurait voulu à sa bourse?
    il dénotait là bas...son élégance en comparaison des autres types...
    Kachina : Sub a raison. J'suis sure qu'il est allé dans les bas fonds, vêtu avec élégance, c'est un coquet
    Mortsubite : c était pas très discret
    Fanette : non kachi mais il n'est pas d'ici, ce n'est pas un visage connu, ça peut suffire
    Mortsubite : et comme il a repoussé toutes les greluches qui venaient s offrir à lui..
    Kachina : En plus on a pris Rochechouard, on est mal vus en Limousin
    Fanette : contrairement à toi Sub

    Fanette_ ne peut s'empêcher
    Mortsubite : on voit où ça l a mené hein!
    enfin bref...on peut retourner là bas... et questionner tout le monde
    Kachina : Hillel, ce soir nous allons rue coupe gorge, vous en êtes ?
    Mortsubite : quelqu un l aura bien vu
    on ne disparait pas sans laisser de traces
    Kachina : Si
    Hillel.bar.jakim14:11
    Ya, avec l'opioum, il a pu se perdre, s'assomer, il est peut être juste groggy dans un coin, ya?
    Lalabee : avec un nom pareil je préfèrerais que t'y ailles pas dans cette rue...
    Kachina : Si parfois on peut Sub
    Je t'assure, j'en ai vu parfois être trucidés et jetés dans une fosse à lisier et plouf, plus rien
    Mortsubite : oui.. mais non!
    tu m entends? NON!

    Fanette_ n'appuiera pas les dires de kachi, même si elle approuve
    Kachina tente de se rassurer aux mots du frère
    Kachina : Il est fort, il sait combattre
    Mortsubite : il a un beau cul
    Kachina : C'est la star du village en lice merde
    Mortsubite : son beau cul le sauvera
    Kachina : Aussi, mais c'est pas le sujet ça
    Kachina lance à nouveau un regard noir à Sub
    Mortsubite rale vers elle
    Mortsubite : prends tes économies, les gens sont plus bavards quand on leur *hips* graisse la patte
    Kachina : Hein ? Pour soudoyer des informations ?
    T'as raison. Sauf que je viens de lui acheter une genette, il me reste peu. Je vendrai mes perles tiens, s'il le faut.
    Mortsubite : et habille toi sexy
    Lalabee berce l'enfant qui commence à se réveiller à cause de l'ambiance
    Fanette : j'en ai moi kachi, l'auberge rapporte bien
    Kachina : Sexy pour les bas fonds, tu plaisantes là ?
    Mortsubite : tu veux les avoir tes infos?
    Kachina : Oui !
    Mortsubite : sexy!
    Kachina hoche la tête, regarde Fanette
    Soit.... Fanette ? ............Sexy
    Fanette_ plisse le nez

    Hillel.bar.jakim : Je vais amener de l'argent.
    Kachina : Hillel, non mais on va se débrouiller
    Hillel.bar.jakim : On sait jamais.
    Mortsubite : si si.. Hillel, prenez. Aucune aide n est de refus

    Mortsubite reluque la tavernière
    Kachina laisse glisser son regard de l'un à l'autre, troublée par leur empressement à l'aider
    Kachina : Merci !
    J'sais pas quoi dire...... juste merci !
    Hillel.bar.jakim : Normal, Kachina.
    Mortsubite : tu diras merci quand on l aura retrouvé
    Kachina : Hillel, c'est dangereux les bas fonds...... c'est pas les bords de Vienne hum ?
    Fanette_ écoute, lèvres toujours pincées, évitant le regard breton, préférant le garder rivé à kachi
    Hillel.bar.jakim : J'en ai vu d,autres, ya?
    Kachina : Ya !
    Même blessé, il aurait prévenu
    Quelque chose cloche

    Kachina craint le pire, déglutit, avant de repousser de toutes ses forces des scénarios trop dramatiques

    Mortsubite : quelque chose cloche... ou les jumelles étaient franchement bonnes

    Fanette_ plisse les yeux, comment peut on plaisanter là ... ça la dépasse
    Kachina regarde Sub et se contente de hausser les épaules
    J'ai envie de t'en coller une Mortsubite, tu sais ça ?

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