Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Il n'y a dans le cloitre aucun remède à la mort

Sirius7
Une fois de plus, la lame de l'angevin manqua de peu le Franc-Comte. Corps qui se mut rapidement sur le côté, imitation presque parfaite de la précédente esquive de Tithieu, mouvement qu'on pourrait qualifier d'agile. Le Penthièvre l'a surpris en revenant dans le duel plus vite qu'il ne l'aurait cru, et si Sirius ne s'était pas déplacé au bon moment son épaule aurait cette fois était sérieusement touchée. Immédiatement son adversaire se replaça juste en face.

Scène qui se répète, ils se provoquent mutuellement du regard, sans sourciller une seule fois. Aucun des deux ne se décide à prendre l'initiative, pourtant celui qui attaquera au bon moment prendra un avantage certain, s'il parvint à se décider...
Le Comte effectue un pas en arrière, afin de prendre un peu de recul par rapport à Tithieu, sans pour autant cesser de fixer l'unique œil de celui-ci.
Le Margny sent l'humidité d'une goutte de sueur, pourtant à la limite de l'imperceptible, qui dégouline le long de sa tempe. Il a peur. Même s'il ne le montre pas, évidemment. Il faudrait, de toute façon, être vraiment idiot pour ne pas s'inquiéter de ce qu'il adviendra au terme du duel, lorsque la fatigue commencera à faire son effet dans les bras des combattants. La crispation lui fait serrer le manche de son épée toujours plus fort.



Citation:
6eme assaut : Ils s’observent encore



L'humidité envahit maintenant ses yeux, il ne peut s'empêcher de fermer rapidement les paupières, dans un battement pourtant imprévisible. Mais cela suffit au Penthièvre qui bondit tel un félin afin de se jeter sur lui, non pas toutes griffes dehors mais juste sa lame levée, mortelle arme dans les mains d'un véritable guerrier.
Le Margny a tout de même le temps de faire barrage de son épée. Placée en travers, soutenue par toute la force qu'était capable de donner le Comte dans son poignet, elle réceptionne difficilement le coup porté par Tithieu, dans un grand fracas métallique. Emporté par son élan, ce dernier fait ployer un des genoux de Sirius qui ne peut faire autrement que de laisser sa jambe s'écraser contre le sol. Mais il a réussi à parer ce coup puissant qui l'aurait littéralement tué si il n'avait eu le refléxe de se protéger de la sorte.

Sirius lève lentement les yeux vers Tithieu, qui est maintenant en position de force par rapport à lui. C'en était fini ; de par sa posture il n'aurait pas la force de dégager l'épée du balafré qui lui barre la possibilité de se relever. Le Comte serre les dents, il ne peut mourir de la sorte à genoux devant son adversaire...


Citation:
7eme assaut : Tithieu attaque mais Sirius bloque.

_________________
Sirius de Margny-Riddermark
A virtute viri
Tithieu
A genoux. L'autre est à genoux, acculé, à sa portée. D'un geste, d'un coup bien placé, savamment dosé, il peut mettre fin au combat, et à la vie du Franc-Comte. Frapper un adversaire à terre, voilà bien peu glorieuse manière de mettre un point final et décisif à leur affrontement. Mais peu importe, fasce à un tel diable, capable de reprendre l'ascendant aussi rapidement qu'il l'a perdu, la fin justifie les moyens. Et les moyens, il les a, tous en sa possession, tous à sa portée. Sirius est à sa mercy, il n'a qu'à frapper et il sortira vivant et victorieux du cloître de Meymac.

Immédiatement après avoir faict ployer le Margny, l'angevin relève son bras armé, impitoyable bourreau prest à abattre sa hache sur la nuque du condamné à mort. Déjà, un imperceptible rictus déforme sa bouche asséchée, en prévision de ce "meurtre" dont il pourrait bien vite s'enorgueillir. Romancer sa victoire, raconter comment il est venu à bout du Franc-Comte Sirius, se vanter d'avoir envoyer l'homme ad patrès comme il avait l'habitude de se vanter de l'une ou l'autre conqueste lors de banquets ou aultres soirées entre Nobles orgueilleux et vaniteux.

Mais, trop confiant, le Penthièvre n'anticipe pas la parade de l'Impérial, décidé à ne pas se laisser abattre sans un sursaut de résistance.
Iceluy, d'un geste brusque, réunissant apparemment ce qu'il luy reste de force et de volonté, se redresse sur ses deux jambes, épée en avant, preste à contrer le coup de Tithieu.
La rencontre est violente, l'onde de choc si puissante que la lame du Balafré ne peut que frôler celle de Sirius, avant de revenir à son propriétaire dans imprévisible mouvement de recul.
Désarçonné, le Penthièvre. Il ne s'estait sûrement pas attendu à une telle réplique, ni à un tel choc. Fendre de part en part le crâne du Margny, voilà quel estait son but initial. Et au lieu de ça, c'est une lame maniée d'une main experte qui vient couper la trajectoire de sa Victoire.

Soufflé coupé, oeil embué de larmes d'épuisement, mâchoire fermement serrée. Le long des traits disgracieux de son visage meurtri, du front au menton, s'écoule une sueur puante, dont les gouttes épaisses viennent parfois mourir dans sa bouche.
Se ressaisir, vite.
Dans son élan, il frappe à nouveau. Sirius, affaiblit, semble avoir baisser la garde. Direction la hanche, rendue vulnérable par le manque de contenance et d'aplomb dont souffre l'Impérial.
La lame décrit un mouvement circulaire, du front de Tithieu vers le flanc de Sirius, sans qu'iceluy puisse faire quoi que ce soit pour éviter le contact.

Glaciale, l'épée déchire d'abord le tissu des braies du Margny, avant d'en faire autant avec la peau et la chair de ce dernier. Le coup ne fut pas porté assez fort pour trancher jusqu'à l'os, mais c'est une lame maculée de sang que Tithieu laisse glisser dans la plaie sanguinolante de l'Impérial.


Citation:
8eme assaut : Tithieu enchaine, touche et blesse légèrement Sirius à la hanche.

_________________
totoxlezerox
Totox assistait au combat. Concentré et attentif, ne se laissant pas distraire par le charme dévastateur de la témoin. Les coups s’échangeaient avec précision et maîtrise. Beau spectacle à regarder pour un amateur d’escrime tel que le Commandeur. Les passes s’enchaînaient de plus en plus précises et habiles. Margny échappa un moment a une fin tragique puis se ressaisit mais finit par quand même être touché. Il s’effondra la jambe en sang et Totox s’interposa brandissant son épée. Il se place entre les deux hommes et dit à voix haute :

"Messieurs : l'honneur est lavé, voulez vous poursuivre ?"

Il fixait l’homme blessé, attendant une réponse qu’il espérait de bon sens.
_________________
Sirius7
L'angevin est le seul à pouvoir répondre à la question, puisque l'honneur n'a rien de lavé pour Sirius lorsqu'on le voit se tenant la hanche d'où un filet de sang s'échappe, et son bouclier au sol. Et bien sûr qu'il va poursuivre le Penthièvre. Il a l'occasion de se débarrasser de son ennemi définitivement, se mettant ainsi à l'abri de futures altercations dans l'enceinte de Meymac, ou ailleurs.
Le chevalier est juste devant le Margny, l'épée brandie, semblant prêt à frapper de sa lame celui qui oserait continuer à se battre malgré ses paroles appelant implicitement à l'arrêt des festivités. "Pousse-toi !" a envie de lui crier le Comte. "Laisse-moi mourir ou vaincra icelieu !". Mais il n'en a même pas la force, le sang coule abondamment de sa plaie, sa main senestre pourtant plaquée fermement dessus n'a aucune incidence sur l'écoulement du liquide vital.

Ses yeux s'embuent, sa jambe meurtrie devient incontrôlable, lentement, très lentement, il plit le genou au sol. Le Margny retire sa main de la blessure, puisque inutile. Le gant est passé de noir à rouge, mais il ne s'en soucie guère, il n'y fais plus attention. De l'autre côté du chevalier, Tithieu se tient droit, fier de son dernier coup qui a causé beaucoup de dégats chez l'impérial. Il n'a plus qu'un mot à dire. Un seul petit mot. Trois lettres plus exactement. Non ou Oui.
L'angevin ouvre la bouche, s'apprête à répondre à l'arbitre du duel, il détient quasiment le sort de son ennemi dans ce qu'il va prononcer. Le Margny se relève soudainement, les dents serrées. Il brandit à son tour sa lame, pas de la provocation non, seulement il s'apprête à continuer le combat, il ne donnera pas sa peau si facilement que cela.


Je t'attends !

Ses paroles résonnent dans le cloitre comme un cri de rage et de désespoir. Il venait même de tutoyer le Vicomte sans s'en rendre compte, trop occupé à réagir avant que l'autre ne tue sans crier gare.

_________________
Sirius de Margny-Riddermark
A virtute viri
Tithieu
"Je t'attends !"

Les lèvres inondées de larmes de sueur du Penthièvre dessinent un sourire carnassier, mauvais. La réaction de l'Acculé avait tout du prévisible pour luy, dont la nature orgueilleuse semblait avoir esté coulée dans le mesme moule que celle du Margny. Il n'aurait pas réagit autrement, partage l'aveuglement suicidaire de l'Impérial. Tant mieux pour luy, tant pis pour l'autre.

Hé bien, Chevalier, je crois que vous avez vostre réponse.

Un regard pour le Comte, fixément. Son sourire s'efface, mais il reste serein. L'excitation a laisser place à l'extase, l'extase d'une victoire presque acquise. Il est maintenant pressé d'en découdre, pressé d'en finir.
A cela, les vaines tentatives de Totox pour éviter que le Cloître devienne le sanglant théatre d'un meurtre réglementé ne changeront rien. Dès lors qu'ils pénétrèrent tous deux en Meymac, un seul pouvait en repartir vivant. Rencontre entre deux courants de laquelle découle un orage dévastateur. Inévitable conséquence de ce qui n'estait à l'origine qu'une rixe festive.


Place. Laissez moy cueillir ma gloire.

Déterminé à tuer, à conclure et clore définitivement la querelle qui l'avait opposé à Sirius. L'acte final d'un dossier litigieux, le fer pour juge de paix, la mort pour verdict. Qu'il s'écarte, cet arbitre, et laisse les deux fauves s'affronter à nouveau. Le sang appel le sang, et les armes des deux duellistes crient à leurs propriétaire leur soif de s'embrasser à nouveau. Nul ne peut lutter contre sa propre nature.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)