Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand les femmes se rencontrent, ça donne...

Finute
[[[ RP ouvert à tous ! Bon jeu et bon RP à vous ! ]]]

[Dans un grand grand château...]

Un immense château où se trouvaient… juste quelques gardes, des valets et une Dame, quoi de plus naturel… quoique…
Déambulant dans les couloirs, robe virevoltant à chaque tournant, voile de la coiffe voletant derrière la jeune femme lorsqu’elle marche…
Un arrêt brutal, une main qui se porte au ventre, un mal insoutenable se produisant en cet endroit du corps.

Quelques secondes… un garde qui la soutint jusqu’à son bureau.

Tout va bien, tout va bien..
Z’êtes sûre m’dame ? J’appel l’Vicomte.
Un cri, une négation et puis quoi encore !
Non ! Demandez plutôt à la Bourgmestre de Sarlat, Dame Virtuelle Vinou de me rejoindre au Castel. J’ai besoin de lui parler.
Mais..
Il n’y a pas de « mais », c’est un ordre.

Ci tôt dit, ci tôt fait, le garde s’exécuta mais ordonna, malgré le mécontentement de la jeune femme, à un valet de rester auprès de la jeune femme au cas où une autre crise surviendrait.

On ne peut même plus être tranquille ici… partez ! Oust ! Je vais bien, tout va bien ! Montrant quelques paperasses, Vous voyez ? Je vais travailler un peu, je ne veux personnes dans ce bureau !
Voyant le valet ne dire mot, ne bougeant d’un millimètre, une grimace légère se dessina sur le beau visage de la jeune femme avant qu’elle ne se penche… sur quelques missives reçues, le temps d’attendre son invité.
Grimaçant également à quelques crampes survenant au ventre.

_________________
Virtuellevinou
Vinou avait été appelée par Dame Finute. Comment refuser pareille demande ? La jeune femme ne pouvait pas, bien évidemment. Sentant l'affaire importante, elle avait préféré s'éclipser discrètement, sans faire de bruit, afin d'éviter que l'écuyer du Seigneur ne la suive. De toute façon, il saurait bien où la retrouver puisqu'elle avait laissé un mot à la nourrice de ses enfants pour la prévenir de son absence.

Resserrant sa cape contre elle, faisant fit des convenances, elle enfourcha Mahes, son étalon, un pur-sang anglais alezan et se dirigea rapidement dans la rue tout en parlant à voix haute.


Non mais quelle idée de me mettre une garde rapprochée, comme si j'avais besoin de ça ? Comme si j'étais une faible petite chose qu'il faut protéger et puis quoi encore ? Me dicter mes actes et mes paroles ? Ah ça non ! Jamais !

Ne voulant pas effrayer Dame Finute qui l'avait mandatée, elle se força à se calmer, ce qui ne fut pas bien difficile. Comme à chaque fois qu'elle chevauchait, elle en oubliait tout, elle ne songeait plus qu'au plaisir qu'elle éprouvait à se sentir libre, sentir le vent glisser dans ses cheveux, elle adressa un sourire de bonheur au soleil de cette mi-journée.

Enfin, elle arriva devant la demeure où elle était attendue. Elle remonta l'allée au pas, observant les alentours. La dernière fois qu'elle était venue, elle n'avait pris le temps de regarder tellement elle était intimidée mais là, ce temps elle le prenait, pour elle, tout simplement.

Elle descendit de Mahes, l'attacha à un arbre tout proche de l'entrée et monta les marches qui l'éloignaient encore de celle-ci. Vinou prit le temps de détacher la fibule qui retenait sa cape et d'épousseter sa houppelande pourpre brodée de motifs dorés. Non qu'elle était coquette, mais parce que la route était poussiéreuse. Oh ! Oui, elle est coquette, et alors, cela change quoi à l'histoire ? Rien du tout !

Elle remit en place quelques mèches de sa longue chevelure noire geais, toujours pas par coquetterie mais parce qu'elle n'aimait pas avoir les cheveux dans les yeux, oui, oui, c'est toujours vrai, et se décida à frapper à la porte.

_________________
Ephear
Ephear apprit la nouvelle du départ de Vinou pour le château avec une colère retenue.

Non mais elle se prend pour qui la Vinou là, elle fait défaut à son escorte, je vais la ramener par la peau des fesses moua!


Il s'agita dans tous les sens , pris des informations , demanda un cheval au domaine de son Seigneur absent, puis galopa sur les traces de la protégée.

Aprés cinq ou six chutes à cheval, le dos en compote et le visage en sang il aperçut le grand château.

Proche de l'entrée à côté de marches un cheval attaché. Il reconnut celui de Vinou. Il attacha également le sien à un arbre et en montant les marches cria :


VINOU! VINOU! Où te caches tu?
_________________
Escuyer du Seigneur Vonafred
Finute
[Un..deux..trois… la voilà !]

Mais quel était donc ce mal qui prenait au ventre de la jeune Blanche ? Pliée en deux sur son bureau, elle se tenait le ventre en grimaçant et ordonnant au valet de ne pas bouger pour l’aider à se relever. Elle était assez grande pour le faire seule et avait assez de force également.
Et pourtant… C'est qu'elle est têtue la Dame.

Tandis qu’elle marchait lentement en direction du salon se tenant le ventre, un garde parti accueillir, à sa manière, toujours aussi…. Courtoise, Virtuelle Vinou aux portes pour l’accompagner jusque dans la salle où se trouvait la maitresse des lieux.

Debout face aux jardins, Ela respirait bien rapidement. Se tenant sa croix Aristotélicienne entre ses mains, elle priait pour qu’on ne lui envoi pas le premier médecin. Elle préférait soigner que d’être soignée.


- Par Aristote… dit-elle en un murmure en se tenant aux rideaux.
- Ma Dame…
- Non, faites votre travail, j’ai besoin d’être seule avec Dame Vinou, dès qu’elle sera là, vous apporterez quelques victuailles.

Des cris, non hurlements…
- Qu’est-ce donc encore cela ?! Allez-voir qui hurle de la sorte, les murs résonnent, on l’entend jusque là ! Faites le taire ! Nous ne sommes pas à la foire ici !
- Ou…oui ma Dame... j’y vais….j’y vais de suite…

Une nouvelle crise, la jeune femme ne pu que s’asseoir, il lui était impossible de rester debout tant le mal était présent.
Une attente, plutôt courte, le temps que la Bourgmestre de Sarlat n’arrive.

_________________
Virtuellevinou
Un garde venait de la faire entrer dans le château lorsque des cris attirèrent son attention. Vinou leva les yeux au ciel, agacée que son répit ne fut que de courte durée. Elle fit un geste au garde afin de lui demander d'attendre et prit la direction d'où venait les braillements.

Ef ! Non mais ça va pas de vociférer de la sorte ? Tu sais où tu es ? Veux-tu ameuter tout le château ? Pour de la discrétion, on peut dire que c'est raté ! Tu ne peux pas entrer avec moi, j'ai été mandée seule. Je suppose que quelqu'un viendra te chercher. Maudit soit ton maitre !

Bien évidemment, la jeune femme ne pensait pas les dernières paroles qu'elle venait de prononcer mais la colère fait parfois dire des choses que l'on peut regretter ensuite... Aristote sait combien la jeune femme était coutumière du fait. Pourtant, elle faisait des efforts pour se maitriser mais n'y parvenait pas toujours. Sa nature était telle qu'elle disait ce qu'elle pensait quand elle le pensait et réfléchissait ensuite aux conséquences.

Elle se retourna vers le garde et le suivit dans un petit salon qu'elle ne connaissait pas. Elle y vit Dame Finute, plus pâle que d'habitude, assise, se tenant le ventre. Alarmée, Vinou laissa choir sa cape cape à l'endroit où elle se trouvait et se dirigea d'un pas rapide vers celle-ci. Posant la main sur son épaule, elle s'agenouilla pour être à sa hauteur, la regarda en fronçant les sourcils. Sa voix fut douce mais un peu anxieuse.


Dame ? Qu'avez-vous ? En quoi puis-je vous aider ? Pourquoi m'avoir fait mander ? Pourquoi moi ?
_________________
Finute
Assise, la jeune femme pâlissait avec ce mal de ventre.
Le soleil était encore haut dans le ciel ce qui permettait une légère partie de la pièce éclairée. Une couleur claire permettant un éclairage parfait…. La jeune femme avait bien choisit !

Mais le problème n’est pas dans la couleur de la pièce, loin de là et ne nous égarons pas.
La main posée sur son ventre la jeune femme respirait lentement, plus lentement qu’à l’habitude. Un soupire, des bruits des pas provenant du devant de la porte… redressement rapide pour se rassoir correctement.

Mais le naturel n’y était pas… Voila que Vinou lui demandait ce que la jeune Blanche, qui était bien pâle, avait.
Essayant de prendre un air naturel, Ela tenta un sourire qui ressemblait plus une légère grimace qu’à un réel sourire. Sa main se crispant sur son ventre.


Tout va bien Dame Vinou, tout va bien. La bienvenue en la Casà.
La raison de votre venu ? Vous êtes bien la compagne du Vassal de mon fiancé, Sire Vonafred, et le plus important est que j’aimerai bien vous connaître… huumm..
un moment qui fait mal… un peu mieux.
Alors... comment allez-vous ?


Ela la regardait dans les yeux, essayant de rester naturelle malgré son mal de ventre…

_________________
Virtuellevinou
Vinou soutint le regard de Dame Finute. En y voyant se refléter la douleur mais aussi autre chose qu'elle ne connaissait que trop bien, son sourire s'élargit encore. Faire comme si tout allait bien, ne pas montrer de sentiments personnels, ne rien dévoiler de sa vie privée, elle maitrisait cet art pratiquement à la perfection. Peu de personnes pouvait réellement lire en elle ce qui se passait et encore moins pouvait se venter de la connaitre parfaitement. C'est quelle avait son caractère et trop de fierté pour montrer ses faiblesses. Oui, elle savait reconnaitre ses tords mais ce n'était pas un signe de défaillance pour la jeune femme, mais au contraire un signe de force. Par contre, quand elle avait quelque chose à dire sur un autre sujet que sa vie privée, elle le disait sans détour, allant droit au but.

Dame Finute semblait également être une adepte de la dissimulation de soi. Soit, Vinou prit le parti de faire de même et d'ignorer ce qu'elle avait vu en ayant un air le plus naturel du monde. Elle se releva et hocha respectueusement la tête devant son hôtesse.


Je vous remercie pour cette invitation. Je suis moi-même ravie de faire plus ample connaissance avec vous.

En entendant le nom de son compagnon, la jeune femme se figea un instant et se tut. Lentement, telle une statue de marbre, elle se retourna vers la fenêtre. Son regard azur prit une couleur noire, ses yeux se rétrécirent, son air se fit plus dur. Heureusement qu'elle tournait le dos à Dame Finute car elle l'aurait fait fuir rien qu'en la regardant. Elle respira profondément deux ou trois fois pour se calmer et reprit la parole en maitrisant sa voix.

En effet, je suis la compagne officielle de Sire Vonafred qui est également le vassal de votre fiancé.

Sans qu'elle le veuille sa voix insista sur le mot "officielle". Rhooo ! Et puis pourquoi cacher plus longtemps ce qu'elle avait sur le cœur ? A quoi cela servait ? S'il y en avait bien une qui pouvait la comprendre, c'était bien Dame Finute, Vinou le sentait.

Parlons-en de Vonafred ! Vous savez qu'il est en retraite, n'est-ce pas ? Figurez-vous qu'il a demandé à son écuyer de veiller sur moi et de me protéger ! Comme si je ne savais pas le faire toute seule ! Les hommes, je vous assure, une espèce bien différente des femmes ! Oui, oui, vous pouvez me croire.

Vinou se mit à arpenter la pièce d'un pas rapide significatif de colère, faisant de grands gestes tandis qu'elle parlait.
_________________
Finute
Le silence était à ce moment primordial. Se taire et écouter son interlocutrice qui semblait nerveuse. Un sentiment étrange parcourait en la jeune Ela. Le regard lancé par Dame Vinou, le sourire qu’elle avait élargit et cette résolution à ne pas demander une nouvelle fois si la Dame allait bien… Rares étaient les moments où l’on n’avait pas à justifier quoique ce soit, parler de sa vie privée, de ses besoins que l’on n’a pas forcément envie en raison du coût…
Un sourire envers son invitée, une inclinaison de la tête.

Pas le temps de l’inviter à s’asseoir qu’elle se relève prestement. Intriguée la jeune Blanche la regarda. Un tantinet nerveuse ?
Main qui se sert sur le ventre, une nouvelle crise à dissimuler.
Un toussotement avant de parler à son tour.


Ah… Un escuyer en tant que garde… Seriez-vous tant en danger que cela ? Je vous crois lorsque vous dites que les hommes sont bien différents de nous… Voyez Enguerrand Louis-Perceval… Moult fois que je me pose la question de rester ou repartir dans mon ancien Duché… là où j’avais des amis avec qui rigoler, avec qui discuter de tout et de rien, et au moins je débattais à ma guise sans peur de représailles ! Je n’en ai toujours pas peur des représailles, mais parler ici…
Vous voyez Vinou, ça à l’air pareil de votre côté… nos hommes veulent trop nous protéger… on étouffe du coup. Je ne sais si je tiendrai longtemps… on me propose déjà de rentrer en Gascogne.
Cependant, je tiens trop à Enguerrand pour pouvoir partir…
Un soupir… une grimace dû à son mal de ventre avant de poursuivre…

Avez-vous réussie à fuir cet escuyer ? Et si je puis me permettre, tout va pour le mieux avec Vonafred ? Vous avez l’air…. Tendue… Plus que moi en tout cas…

Nouvelle grimace, léger grincement des dents. Respirer… oui mais ça fait mal ! Rester… normale.
_________________
Virtuellevinou
Vinou s'était laisser aller. En avait-elle trop dit ? Pas assez ? Savait-elle elle-même ce qui lui manquait, ce qui n'allait pas ? Oh que oui, la jeune femme le savait, elle ne le savait que trop bien. Il y avait cette nouvelle et ces rumeurs persistantes qui lui arrivaient aux oreilles. Comment ne pas les entendre ? Comment ne pas faire fit de la situation et faire comme si tout allait bien ? Oui, comment ?

Dame Finute ne semblait vraiment pas au mieux de sa forme, un mal étrange et pourtant si familier semblait l'atteindre, une douleur au ventre. Vinou les connaissait ces douleurs, plus haut, au niveau du cœur, accompagnée d'une drôle de boule dans la gorge. La maîtresse de maison en chassa une en toussant avant de reprendre la parole. La jeune femme la regarda mi-amusée, mi-sérieuse, sa voix se fit moqueuse, non envers Dame Finute mais envers la situation.


Si je suis en danger ? Loin de là ! Mais il semblerait que je ne suis qu'une faible petite chose. Que voulez-vous, il faut bien que les hommes trouvent un moyen de satisfaire leur égo et asseoir leur suprématie.

Elle se tut pour écouter, le silence, d'abord, les paroles ensuite. Tient donc, la jeune fiancée aussi avait reçu des recommandations ? A elle aussi on lui avait demandé de se taire ? De modérer ses propos ? De faire attention à ses dires ? Était-ce là l'origine du mal qui la rongeait ? Vinou la regarda attentivement avant de reprendre la parole d'une voix plus sereine.

Pourquoi vous taire si cela vous consume ? Pourquoi arrêter de rire, discuter, de débattre ? Pourquoi vous laisser vous enfermer dans une cage dorée ? Si Aristote nous a donné la parole, pourquoi l'homme pourrait nous l'ôter ? De quel droit ? Pouvez-vous me répondre à cela ? Au nom de l'amour ? Peut-on faire cela au nom d'un sentiment si noble, si beau ? Je ne le pense pas ou alors c'est qu'il est mal compris. L'amour n'est-il pas le fait d'aimer et d'accepter l'autre tel qu'il est ? N'est-ce pas préférer l'autre heureux tel qu'il est plutôt que de vouloir le modeler à sa guise ?

La jeune femme s'était à nouveau enflammée, ne sachant plus très bien si elle parlait de son cas ou de celui de Dame Finute. Les deux situations semblaient si semblables par bien des points et pourtant si différentes. Elle s'assit dans le fauteuil le plus proche, regarda son interlocutrice, le regard voilé, sa voix se fit un peu lasse.

Oui, j'avais réussi à le fuir, à m'échapper un moment, un très court moment mais il est là ... devant votre porte ... que puis-je y faire ? Et vous que comptez-vous faire ? Partir ou rester ? Prisonnière ou libre ?
_________________
Ephear
Ephear attendait toujours en haut des marches suite à l'injonction de Vinou.
Il avait promis à son Seigneur de protéger Vinou. Mais serait ce la protéger que de l'importuner plus loin ?
Il ne savait plus que faire.

Sur ces terres de noblesse on lui avait dit de se taire.
Il avait juré également de protéger son Seigneur et ses proches, de lui obéir en toutes circonstances.
Il avait juré de ne point quitter des yeux la protégée pour assurer sa sécurité à tout instant.
Il avait donné sa vie et son âme.

Tout cela se mélangeait dans la tête du jeune Escuyer, il s'avoua perdu.
Dans tous les cas il risquait de commettre l'impardonnable.
Il se retourna alors vers les marches et regarda un long moment en contrebas.

Personne autour de lui, il jeta son bouclier dans le vide, puis son épée avec le ceinturon, puis il fouilla dans sa botte gauche pour en sortir un poignard bien aiguisé...

_________________
Escuyer du Seigneur Vonafred
Finute
Il était plaisant d’entendre une voix féminine comme celle de Vinou auprès de la jeune femme. Le sentiment d’être moins seule, d’être comprise par un simple regard la réconfortait.
Ecoutant attentivement la bourgmestre de Sarlat. Des questions qui pourraient rester sans réponses pour la dame… mais avec Vinou, se taire n’en valait pas la peine, elles pouvaient se comprendre.


Pour répondre à toutes vos questions… je dirai simplement pour ne pas faire honte à Enguerrand. C’est un sentiment que je n’avais pas auparavant, qu’importe ce que l’on pense de moi, le seul qui puisse réellement me toucher est Enguerrand… enfin il me semble.
L’amour est bien « aimer », je dirai également faire confiance en la personne que l’on aime, la prendre sous son aile certes, mais pas, comme vous le dites, la « modeler à sa guise ».
Voila trop longtemps que mon silence me fait défaut. Je ne peux rien faire, même pas me défendre car il trouve que je ne suis pas crédible. Si si, je vous assure Dame Vinou… il ne m’a pas connu en Gascogne et prêtant en quelque sorte que je ne suis qu’une idiote, non crédible ect…
C’est vraiment à vous dégoûter d’être venu ici !


La main se crispa un peu plus sur son ventre, la grimace se fit plus présente. La jeune femme dû se plier en deux, comme pour étouffer le mal. Mais rien n’y fit, il était encore présent, et bien présent.

Dame Vinou…
Ela ne pu dire plus… son mal l’obligeant à rester pliée en deux voire presque à se coucher. La convenance n’existait plus, trop faible par rapport à ce mal.
_________________
Virtuellevinou
Vinou écouta avec beaucoup d'attention Dame Finute, la fixant de ses prunelles saphirs puis détourna la tête pour masquer le voile qui apparaissait dans son regard. S'il y a avait bien une chose que la jeune femme ne maitrisait pas parfaitement, c'était cela, son regard.

Le calme, le contrôle de sa voix ne lui posait pratiquement plus aucun problème. Mais ses yeux ! Ils étaient le reflex de sa personne, certains diront de son âme, d'autres de son esprit, d'autres encore de sa psyché. Mais la réalité était là et par cette fenêtre ouverte sur elle-même, elle ne pouvait pas toujours tout cacher.

Faire honte ou plutôt ne pas faire honte, Vinou connaissait ce sentiment. Oh, il ne lui avait jamais rien reproché, elle le faisait suffisamment pour deux. Elle, la roturière, la manante, la simple plébéienne. Lui, le noble, le Seigneur, le patricien. S'ils savaient ... Pour beaucoup, elle était déjà l'étrangère, l'immigrée mais il avait rajouté une nouvelle différence entre eux deux. Elle ne l'en aimait pas moins, pas plus, pas différemment. Pour elle, il serait toujours son chevalier aimant et aimé mais aux yeux des autres ? Ce n'était pas de ses paroles que Vinou avait honte, non, mais de quelque chose de plus insidieux, quelque chose qui jusqu'ici ne l'avait jamais inquiétée. Elle avait fuit, laissant tout derrière elle et voilà que son passé la rattrapait bien malgré elle. Mais que pouvait-elle faire à cela, sinon espérer et voir venir ?

Vinou se retourna enfin vers Dame Finute.


Pourquoi avoir honte de ce que vous avez à dire ? Le plus important n'est-il pas de parler librement et avec son cœur ? Pourquoi ne pas le faire ici et maintenant ? S'il est le seul à pouvoir vraiment vous toucher, n'est-ce pas un signe ? Je sais que vous n'êtes pas une incapable et que vous êtes tout à fait crédible. Montrez-le lui. Peut-être n'attend il que cela ? Qui sait, vous pourriez être surprise et lui aussi ?
_________________
Ephear
... Ephear se lacerra alors le visage , les bras et le torse, s'arracha les cheveux, et se planta directement le couteau dans l'épaule au dessus des poumons. Il laissa le sang couler quelques instants le long de son corps, colla quelques mèches de cheveux sur son front et sur ses yeux.
Pour éviter d'hurler de douleur en se mutilant il avait bris un bout de bois bien solide qu'il avait mordu jusqu'à se casser quelques dents.

Puis il se mit à avancer vers l'entrée du château pour demander de l'aide, ainsi méconnaissable il se ferait passer pour un voyageur égaré et agressé.
La Garde du Château devrait le laisser entrer sans trop de problèmes pour lui porter secours.

C'est ainsi en boitant , à moitié recroquevillé sur lui même tenant la poignée du couteau enfoncée dans sa chair et en gémissant de douleur qu'il s'approcha de la grande porte du Château.


A l'aide! Au secours pitié! Je vous en prie, je me meurs ! Aidez moi!...
_________________
Escuyer du Seigneur Vonafred
--Lehah_iad


Toujours à la recherche d'un beau prince à épouser et après être passée pas le palais et l'université machinchosite dont elle ne se souvenait plus du nom, Lehah avait décidé de se promener dans les "beaux quartiers". Tant qu'à faire, autant aller directement ferrer le poisson où il habitait.

Parée de ses plus beaux atours et ayant mis en avant ce dont la nature l'avait si généreusement dotée, elle déambulait, roulant des hanches, buste bien droit, les paupières papillonnantes.

Elle entendit une voix un peu suraigüe, masculine à n'en pas douter, peut être un peu affolée. Ce n'était pas du tout mais alors pas du tout son style d'aider les autres. Pour Lehah, c'était elle avant tout et les autres ensuite, s'il restait de la place bien évidement.

Elle poussa un très long soupire de dédain mais se dirigea malgré tout vers l'endroit d'où venait la voix. Oui, celle-ci venait de l'intérieur d'un grand domaine, qui sait s'il ne s'agissait pas du maître des lieux qui avait besoin d'aide ? Qui sait si l'aguicheuse ne pourrait pas y trouver chaussure à son pied ?

Sans faire plus de manière, elle entra en habituée des lieux pour ne pas se faire sortir par les gardes, les toisant de haut et les regardant avec condescendance. Ils ne méritaient pas un de ses sourires. Elle s'avança sur le chemin qui menait à la grande bâtisse, un château, pas trop mal. Peut être un peu petit à son goût mais bon, c'était déjà un château.

A l'entrée se trouvait un homme, si on pouvait encore appeler cela un homme tant il était défiguré et en sang. Lehah lui jeta un regard mi dégouté mi méprisant et lança de sa voix suave.


Alors, mon brave, que vous arrive-t-il ? Pensez-vous que c'est dans cet état que l'on va venir vous aider ? Vous êtes couvert de sang, défiguré et lamentable. Même une maraude ne voudrait de vous.

S'il y avait bien que chose que la courtisane n'aimait pas, c'était le sang mais encore plus les pleurnichards efféminés.
Finute
Le mal en donnait presque de la nausée. Maudite vie.
Le raisonnement de Dame Vinou était juste. Pourquoi ne pas parler librement ? Certes, c'est ce qu'elle avait toujours fait et ce qu'elle faisait toujours... mais pas en cette province. Province qui la rendait malheureuse, qui l'étouffait, qui la renfermait de jour en jour. Un mot et ça renvoyait au fiancé... Baste, une province pas faite pour elle et son caractère.
Baste, ce ne serait pas une province qui la mettrai six pieds sous terre !


Je n'ai pas honte de ce que j'ai à dire. Je dis ce que je pense, sans penser aux conséquences parfois, mais c'est ça qui met un peu de piment dans ma vie.
Lorsque je suis venue dans ce Comté, je ne pensais vraiment pas qu'il était ainsi.. j'espérais garder un même mode de vie... mais avec un amour en plus.
En réalité... j'ai bien l'amour, mais pas le même mode de vie.
Je ne sais comment vous pouvez arriver à survivre. Je suis lassée de me laisser critiquer, insultée, je ne peux rien faire, rien dire.
La Gascogne me manque c'est un fait et je pense y retourner. Ma vie n'est pas ici, loin de là... peut être que je reviendrai qui sait... mais mes amis ne sont pas ici... mis à part peut être vous et quelques proches d'Enguerrand, je n'ai personne.
Ce n'est pas une vie ici !
termina t-elle en un petit rire qui se transforma en grimace.
Il nous faut parler à Enguerrand et Vonafred... et également de mon état de santé... je ne me sens pas très bien...

En clair... le valet osa un regard vers Dame Vinou. Le message était-il d'aller chercher ces deux hommes ? Ou juste un ?
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)