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[RP] Quand les femmes se rencontrent, ça donne...

Virtuellevinou
Le sujet était grave, l'heure aussi, Vinou le savait, elle le sentait. Elle écouta Dame Finute jusqu'au bout avant de se lever et de se diriger à nouveau vers la fenêtre. L'extérieur, la nature, la vie, c'est là que Vinou aimait se trouver. Loin des bureaux, des conseils, des missives à envoyer. Elle avait aimé et apprécié aider les gens en étant maire mais il fallait bien avouer que parfois les fonctions lui avaient pesé, qu'elle avait rêvé être ailleurs ou être une autre.

Ne pas devoir faire attention à ce qu'elle disait, ne pas devoir respecter le protocole, ne rien dire ou faire qui pourrait nuire à son image. Pas la sienne, de cela elle n'en avait cure mais la sienne, à lui. Elle ne voulait en aucun cas que son attitude ou ses actions lui nuise, à lui. Elle le chérissait plus que tout, elle avait des difficultés à le dire et parfois même à le lui faire comprendre. Exprimer ses sentiments et son ressenti n'est pas chose facile pour la jeune femme. Elle s'était, elle aussi, renfermée sur elle même, perdant une partie de son identité.

Une scène en dehors attira son attention. Elle ne put s'empêcher de sourire. Ce cher Ef avait fait ce qu'il pouvait pour attirer l'attention et c'est Lehah qui était arrivée. Vinou connaissait un peu la Dame et ne doutait pas un instant de ce qu'elle pouvait dire au jeune écuyer. La situation avait quelque chose de cocasse mais ramena Vinou au présent et à Dame Finute.


Vous avez raison Dame Finute, il vous faut réagir. Si votre bonheur est en Gascogne, pourquoi y renoncer ? Pourquoi ne pas retourner voir ce qu'il s'y passe. Peut être n'avez-vous pas complètement tourné cette page de votre vie ? Peut être que ce voyage vous fera du bien et vous permettra de le faire. Il sera probablement bénéfique pour votre couple également.

Question délicate il fallait en effet parler aux deux hommes mais le faire en même temps ou pas ? Ensemble ils seraient redoutables pour les deux jeunes femmes, ils prendraient très certainement le parti l'un de l'autre. L'un obligeant Dame Finute à se taire et à ne faire que ce qu'il avait décidé et l'autre forçant Vinou à se mettre en retrait et à garder tout pour elle même s'il ne le désirait pas, la jeune femme le ferait, elle le savait.

Je pense que votre état de santé mérite qu'on y attarde et en effet, vous ne me semblez pas bien du tout. C'est le plus important pour le moment.

Elle regarda son hôtesse, ensuite le valet avant de déclarer.

Allez quérir sa Grandeur Flex, le prévenir que Dame Finute ne se sent pas bien et que sa présence est vivement requise.
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Flex
[[[ Un petit rappel : il est très tard dans la journée. Flex n'est pas encore borgne à l'heure actuelle. Bonne lecture ! ]]]

Enguerrand rêvassait dans ses quartiers une plume à la main. Sur son bureau finement éclairée par une chandelle il rédigeait des vers poétiques. La chaleur dans la pièce y était la bienvenue : la nuit froide gelait les blancs carreaux des fenêtres. Le jeune homme portait sur lui cette épaisse peau d'ours dont il ne se séparait plus. La tasse d'eau chaude fumait et, lorsqu'il en buvait le délicieux nectar mielleux lui réchauffait tout son corps. Un confort de noble à ne pas négliger. Tout comme cette plume avec laquelle il écrivit ses romances : bleue de paon, douce comme de la laine. Un bruit sourd soudain le fit sursauter : dérapant de sa virgule une légère tâche d'encre vint noyer le début de sa phrase. Il grommelait dans sa demie-barbe un juron aristotélicien, impatient de savoir qui aurait pu troubler sa soirée.

Il s'agissait du valet que Vinou lui avait envoyé. Il - le valet - lui avait semblé frapper trop à la porte, à lui aussi. Lorsque ce dernier entendit un marmon, il rougissait de honte, alors même qu'il ne s'était pas encore expliqué auprès du Seigneur.

« - Une certaine Vinou souhaite vous voir mon Seigneur. Votre épouse, Dame Ela ne se sent pas bien.
Il y eu deux phases.

La première fusse-t-elle d'ignorer que la Sarladaise s'était invitée en son domaine. De toute évidence ses poèmes valaient bien mieux que de se déplacer pour aller la renvoyer chez elle - une perte de temps trop précieuse. Ses intendants s'en chargeraient, après tout.
La seconde fusse-t-elle d'un étourdissement. Le bellâtre entendu correctement : sa promise - et non son épouse - ne se sentait pas bien. Était-ce encore une de ses farces ? Lesquelles lui déplaisaient beaucoup ! Elle savait ses responsabilités prenantes, et le faire déplacer pour un rien était plus qu'inutile. Flex jeta un coup de menton au valet de l'emmener sur les lieux après s'être recouvert d'un épais mantel.


    *
      *
    *

Huum ? » Un ton hautain qui disait en clair d'être dérangé et que cela l'agaçait. Pour lui ce n'était qu'une boutade. Or il s'avèrerait que Dame Finute était bien mal au point, ce qu'il ne remarqua pas immédiatement, toisant de son regard une personne qui pourrait lui répondre - très vite - de la situation et, du pourquoi de sa venue.
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Ephear
Alors, mon brave, que vous arrive-t-il ? Pensez-vous que c'est dans cet état que l'on va venir vous aider ? Vous êtes couvert de sang, défiguré et lamentable. Même une maraude ne voudrait de vous.

Hum..., une voix de femme à n'en pas douter. Ephear ne pouvait effectivement se fier qu'à son ouïe maintenant qu'il avait les yeux recouverts de cheveux.
Cette femme n'en avait cure de son état de santé, et elle ne ressentait visiblement pas l'urgente nécessité de lui porter secours. Ses soucis étaient ailleurs.
Elle avait tout de même demander "que vous arrive-t-il?"


Modifiant sa voix...
Ah, quelqu'un! J'ai été victime d'une agression sur le chemin, là, plus bas. Arghhh, j'ai mal!

Puis Ephear se redressa et se nettoya simplement l'œil droit pour voir à qui il avait à faire.
Sacré bout d'femme, se dit-il! Dommage que la situation ne se prêta guère à d'autres exploits physiques.


Modifiant sa voix...
Ooh, Vous êtes charmante, Madame! Je suis Casimir, voyageur perdu. Enchanté. Arghhhh...Pourrez pas m'aider?

Reprenant son souffle.

J'étais avec mon fidèle compagnon, mon chien, mon brav' chien, Toutou qu'il s'appelle. Je l'ai perdu! Faut l'retrouver d'abord, s'il vous plaît. Vous n'avez un chien vous?

[(Publicité, mais pas de marques) Et oui Ephear a toujours sur lui l'aliment préféré de votre toutou. Vous avez un toutou? Ephear fait le reste.
Pour plus d'information sur notre produit contacter Ephear.
]

Modifiant sa voix...
Venez avec moi s'il vous plaît il est peut être just'en bas en train de me flairer...

Ephear fit alors demi tour sur place et se dirigea vers les marches, fit un signe à la Dame de le suivre. Peu importe si elle le suivrait.

Il continuait de boiter. Un peu plus loin, il prit le manche du couteau planté dans son épaule avec ses deux mains et le retira d'un coup sec et malgré tous ses efforts pour se retenir, il ne pût s'empêcher d'émettre un cri efféminé.

Il gardait maintenant le couteau dans sa main droite, la lame à plat contre son torse, caché à la vue de la donzelle.
Un large sourire se dessinait sur son visage...

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Escuyer du Seigneur Vonafred
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