[RP] Tant que j'ai le soleil

Lodève.
Je t'aime.
A.

Reposes ta main.
Je t'aime.

J.

Je la repose.
Millau
T'aime.
A.

T'aime.
On voit juste Philia, opale et Richard invisible.

J.

Mon Amour
Toulouse.
Tu manques. Tu manques.
Je t'aime.
A

Jörgen,
Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen Jörgen

Jörgen,
Tu me manques. Écris moi putain.
❤️
A

Archibald,

Tu me manques aussi. Beaucoup.
Parfois j'en ai le souffle coupé.
Mais je sais que je te reverrais.

Et je me dis que la distance nous fait du bien, qu'elle t'en fait aussi. Et que tu peux profiter de tes amis sans culpabiliser de me laisser à la chambre ou à une autre taverne. Passes-tu du bon temps avec eux ? Bois-tu et mange-tu à ta faim ?

Tu me manques. Mais je sais qu'on se retrouvera.
Tu me manques, mais si on regarde les étoiles, ce soir, on pourra voir les mêmes.
Veux-tu ?

Acceptes-tu de regarder les étoiles avec moi ?

Je t'aime.

J.

Amour,
J'ai regardé les étoiles. Avec toi.
J'ai dormi.
J'ai rêvé de toi.
Et j'ai joui. En dormant !
Tu manques.
A.

Je t'aime.
A.

Raconte moi Bébé.
Tout.
Je prends bientôt la route pour te rejoindre.
A.

Pas grand chose à dire.
Disputé avec Dacien.
Il pense que je suis défaitiste parce que je ne remontrais jamais sur un navire.
Mais il ne comprend pas. Il ne sait pas ce que ça fait.
Toi tu sais.
On sait.

Tu me manques.

Ici, certains hommes se montrent ensembles. C'est déconcertant.


J.

Vingt trois ans.
Je t'aime.
Toujours.

Je t'aime si fort.
Tu es beau.
Tu me manques.

Vingt trois ans. Tu es si fort. Si impressionnant. Ça me manque de te voir dormir. De voir tes sourires.
Je t'aime.

J.

Mon amour,

Tu as dix sept ans.
Tu as dix sept ans à Arles, et je ne suis pas là pour te serrer dans mes bras. C'est odieux et bon à la fois, c'est violent pour le manque et bon pour nos retrouvailles, c'est laid et long et je t'aime comme jamais je ne t'ai encore aimé.
Tu as dix sept ans et je ne suis pas là pour les célébrer avec toi. Pourtant je suis là regarde, je suis là avec un pauvre papier et mes maigres mots, et tu es là au creux de moi et tu consumes mon âme aujourd'hui encore plus que les autres jours mon amour.
Tu as dix sept ans et tu as cru mourir il y a deux mois. Je ne sais pas toi mais moi je ne me suis jamais senti aussi vivant. C'est long, et lent, ce rétablissement, mais j'en vois enfin le bout et je sais que toi aussi tu le verras, tu le vois peut être déjà loin là bas, sans moi, ou tu m'attends je ne sais pas, mais je sais que tu le verras, tu le verras et on rentrera.
Tu as dix sept ans et je t'aime.

Mon amour,
J'ai ouvert les volets de la maison et laissé le soleil de mai réchauffer les murs. J'ai fait retirer les linges des meubles et cirer le bois. J'ai fait aérer les matelas, laver les draps, ouvrir les coffres, la maison sent la cire et le cèdre, la lavande. La vaisselle est propre et nous attend, les animaux sont sur le point de rentrer et j'ai écrit au Refuge du Moulin pour que la chambre soit remise en ordre aussi.
Mon amour, tout est prêt pour que nous rentrions à la maison, car cela ne sera la maison qu'avec toi, pour le moment ce n'est qu'une coquille et je ne dors pas dans notre lit, je ne veux pas y dormir sans toi, je me terre dans la petite chambre de Fy et je n'entre chez nous que le jour, quand la lumière occulte tous les souvenirs de toi et de nous. Je suis certain que la nuit venue il y a des ombres de nous qui baisent dans tous les coins de cette pièce.
Pourtant j'ai beau y chercher ton odeur partout, je ne la retrouve pas, même si je me suis approprié une chemise à toi pour dormir.

Mon amour,
J'aimerais savoir mieux écrire et mieux utiliser les mots pour te dire tout ce que je ressens pour toi en ce moment. Pour décrire avec précision le grain de ta peau que je crois toucher parfois, dans mon sommeil. J'aimerais avoir des mots capables d'inscrire dans le papier le manque inoui que j'ai de toi. Ca me prend au creux du ventre, c'est comme si j'avais du vide à la place des entrailles, ça me vrille. Et j'aime ce manque. Il me rend vivant. Je ne le refoule pas. Je le prends, je le regarde, et je sais que bientôt, bientôt je reviendrais vers toi. Alors le vide pulse plus fort encore, mais c'est toi qui le fait battre au creux de moi.

Mon amour,
Je crève d'être loin de toi. C'était nécessaire, pour moi, peut être aussi pour toi, il le fallait et je le sens, je le vis chaque jour : je vais mieux. Je vais mieux pour te revenir et être là pour toi. Et être. Pour toi. Mon amour ça me vrille le ventre et j'ai l'impression de vivre en apné sans toi, et c'est bon, c'est si bon parce que ça me rappelle tout l'amour que j'ai pour toi, ça me rappelle qu'on est vivants, et que rien, jamais, ne nous arrêtera. Je remercie Dieu chaque jour de t'avoir mis sur mon chemin, je le loue de nous avoir sauvés, et de nous avoir gardés. Tous.
Tout ce que j'ai pour toi je le ressens dans chaque parcelle de mon corps, depuis mes pieds qui voudraient courir vers toi jusqu'à mes cheveux qui se hérissent sur ma nuque quand j'ai l'impression que tu es là et que tu me touches, en passant par mes bras qui voudraient te tenir contre moi. Dormir contre ton dos, ma bouche à ta nuque. Être. Juste être. Ensemble, et vivants.

Mon amour,
Nous avons traversé ces dernières semaines le pire. Il ne peut rester que le beau. Le magnifique. Le puissant. Le violent, violent comme le coup de foudre qui me fracasse les côtes quand subitement je pense à toi, comme s'il fallait que ma poitrine éclate pour que ça sorte, que ça coule, que ça se repande autour de moi, tout l'amour que j'ai pour toi. Je n'arrive pas à le contenir dans les limites de mon corps, c'est comme du liquide, de l'or liquide, mieux que de l'or, c'est comme de la lumière qui coule, qui me remplit et déborde, déborde partout qui m'étouffe et m'exalte à la fois, qui me perfore la poitrine pour retomber autour de moi c'est trop, c'est trop et je voudrais le partager, que ça rayonne, que tout le monde puisse vivre quelque chose comme ça, que la lumière touche ton front et que tu rayonnes aussi fort que moi et qu'importe l'obscurité des autres, ceux qui ne savent pas aimer tant que nous marchons tous les deux.
Tant que tu tiens ma main, rien ne me retient.

Mon amour,
J'arrive.