[Chambre Comtale]
Ma ....Dame ....votre allégeance...
Quoi mon allégeance ? J'l'ai faite mon allégeance, j'suis montée sur Paris, j'ai plié l'genou....c'est bon là nan ?
La brune sortait de son bain après une cuite mémorable la veille, elle tendit le bras vers la femme de chambre.
Rendez vous donc utile pour une fois et filez moi le drap .....là et parlez pas trop, j'vous prie, votre voix m'insupporte!
En bonne femme de chambre, la pauvre enroula les formes voluptueuses de la brune dans un drap propre et se recula d'un pas avant de dire.
Non mais pas cette allégeance là....vos nobles...y a déjà du monde dans l'aile gauche ....hum vous souhaitez de l'aide pour vous habiller ?
Déjà du monde? Aaaaaahh mais qu'est ce qu'ils ont besoin de se lever si tôt ces gens ! De l'aide ? Nan, va donc euh...trouver un truc à faire...j'sais pas moi...tiens euh...habiller mon cheval!
La servante partie donc, éberluée, ne comprenant pas, ce que venait faire un cheval là dedans, tandis que Key, passa son corset, qu'elle serra elle même fermement et une belle robe, une autre que celle du couronnement, mais noire toujours, avec des broderies argentées cette fois, qui enserrait le haut de son corps, coupant net sur la tranche de l'épaule pour finir en longues manches serrées autour de ses bras, elle glissa sa dague au creux de ses reins, examina le reste des hématomes sur son cou qui disparaissaient peu à peu.
Puis se brossa les cheveux, elle en releva certains en un joli chignon, qu'elle agrémenta d'une rose rouge, elle se parfuma, fit le tour de la chambre d'un regard et se rendit tout droit vers l'aile gauche du Castel.
A peine la porte fermée elle la rouvrit dans un juron!
Et merde, ma couronne !
Elle attrapa le cercle doré qui reposait nonchalamment sur son bureau et sortit cette fois pour de bon, en essayant de se poser ça correctement sur la crâne, sans qu'elle ne glisse, chose quasi impossible, avec le cheveu lourd et lisse qu'elle possédait.
[Aile Gauche]
Son il se posa sur l'huissier, un regard qui en disait long, dans le genre " Qu'est ce que tu vas encore me prendre la tête toi!", elle le toisa, ses yeux changèrent d'expression pour dire " J'veux pas t'entendre piailler mon nom, ferme là sinon j'te fais couper ce qui te sert d'entre jambe, le tout finira dans un bocal sur une de mes étagères" elle le poussa donc sur le côté et entra d'elle même dans la salle. Et là, elle vit trois personnes, dont deux qu'elle ne connaissaient pas, elle observa un moment, le dos à la porte, avec un sourire jusqu'aux oreilles, en se disant...."Ne rit pas...ne rit pas".
Key se mordit machinalement la lèvre en regardant l'homme, fallait pas sortir de Dragons, juste faire le tour de son esprit pour savoir de qui il pouvait bien s'agir.
Elle s'avança donc en se retenant d'éclater de rire, posa pour commencer un baiser sur la joue de Pat.
Bonjour toi ! Ravie que tu aies pu venir ! Comment vas tu?
Elle s'avança vers les autres, fit révérence, en se mâchonnant toujours l'intérieur de la lèvre et releva les yeux, d'abord sur la jeune femme en souriant.
Je suppose que vous êtes Maine ? Ravie de vous rencontrer enfin ! J'espère que votre voyage n'a pas été trop éprouvant ! Vous disiez dans votre dernier courrier que je pourrais vous assommer de questions, j'ai hâte de pouvoir le faire !
Puis elle se tourna vers l'homme, pris un moment pour le regarder, partant des pieds et remonta jusqu'au visage et planta son regard dans le sien et se l'offrit à la Ludwig.
Votre Altesse !
Quelle visite enchanteresse !
Vous mettez mon être en émoi ainsi que mon cur.
Elle prit un bouteille d'un grand cru Bergerac sur la table et en servit une coupe.
Votre présence m'honore ...Elle déposa la coupe entre ses mains, et fit une nouvelle révérence. ....Je suis votre serviteur!
Elle se redressa, poussa deux, trois plateaux remplis de nourriture en tout genre vers ses invités, installa son fondement sur la table et croisa les jambes en servant trois autres coupes de Bergerac, dont deux qu'elle tendit aux jeunes femmes. Nerveuse à coup sur, taquine toujours !