Sofie.
On y croit..
Il y a de l'eau . Quelque part, elle le savait, elle lui avait parlé, ce don de sourcier était ancestral et elle était certaine, il lui fut transmis par la génération de sa cousine qui elle lavait par la génération future ou ancestrale. Daccord la généalogie nétait pas claire, mais le tremblement de ses mains et le fourmillement de ses doigts ne pouvaient être autre chose que la découverte dune source quelque part dans une colline dArles.
Alors à force de menaces, de geignarderies (si si.. en Provence les mots sinventent) et de promesses, elle finit par le convaincre de venir avec elle dans les collines en arpentant les vallons ensoleillés pour gravir les planches des hauts sommets. Laccent arrivé depuis leurs retours devait lui faire peur, elle sen amusait drôlement. Il avait dit vouloir siester sauf quelle ne pouvait pas attendre. Un pincement au cur de le voir si paisible, étendu dans la chambre fraiche sur le lit les yeux clos et le souffle régulier, cela faisait au moins quatre minutes et il était grand temps quil se lève.
La manière douce en prime, à butiner ses lèvres recueillant son souffle, posée contre son torse des idées folles arrivent mais elle ne peut se détourner de sa lubie du jour. La manière moins douce sensuit, elle le secoue un peu ,le mot angevin au creux de son oreille est prononcé. Il grogne elle joue loffusquée. Il fut sans pitié à la lice de la veille, alors elle se sent impitoyable à son tour.
Vous mescagassez à rechigner, jai la baguette dolivier, nous sommes un jour impair, la lune est entrée dans lastre de du cheval ! De plus, le proverbe auvergnat dit : Si à toi, leau ne vient pas, alors ce sera ton dernier repas . Je sais que vous y tenez à nos repas , je ne parle pas de ceux que je prépare avec amour et créativité, mais ceux que nous prendrons à lauberge. Vous ne voulez pas une malédiction ? Non bien sûr ! Alors debout et enfilez vos chaussures, la colline nous appelle, la colline a des yeux, si vous voulez , vous sifflerez en haut de la colline. Prenez la pelle aussi, je me charge de porter la baguette.
Elle a tout prévu, sa fine baguette est taillée en forme de « Y », elle provient dun olivier ancestral, et sil râle quelle ne porte rien, elle lui rétorquera quil lui faut deux mains pour la tenir.
Enfin, il est prêt, on ose dire que les femmes sont longues à se préparer ? lascension sera longue, mais dès la sortie de lauberge, elle tient fermement les deux extrémités de sa baguette les deux avant-bras tendus devant elle. Les paumes tournées vers le ciel, en avançant lentement. La tête bien droite et lair le plus mystérieux possible, pas certaine de limpressionner, mais elle connait sa curiosité alors elle forcera sur le côté mystique .
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Il y a de l'eau . Quelque part, elle le savait, elle lui avait parlé, ce don de sourcier était ancestral et elle était certaine, il lui fut transmis par la génération de sa cousine qui elle lavait par la génération future ou ancestrale. Daccord la généalogie nétait pas claire, mais le tremblement de ses mains et le fourmillement de ses doigts ne pouvaient être autre chose que la découverte dune source quelque part dans une colline dArles.
Alors à force de menaces, de geignarderies (si si.. en Provence les mots sinventent) et de promesses, elle finit par le convaincre de venir avec elle dans les collines en arpentant les vallons ensoleillés pour gravir les planches des hauts sommets. Laccent arrivé depuis leurs retours devait lui faire peur, elle sen amusait drôlement. Il avait dit vouloir siester sauf quelle ne pouvait pas attendre. Un pincement au cur de le voir si paisible, étendu dans la chambre fraiche sur le lit les yeux clos et le souffle régulier, cela faisait au moins quatre minutes et il était grand temps quil se lève.
La manière douce en prime, à butiner ses lèvres recueillant son souffle, posée contre son torse des idées folles arrivent mais elle ne peut se détourner de sa lubie du jour. La manière moins douce sensuit, elle le secoue un peu ,le mot angevin au creux de son oreille est prononcé. Il grogne elle joue loffusquée. Il fut sans pitié à la lice de la veille, alors elle se sent impitoyable à son tour.
Vous mescagassez à rechigner, jai la baguette dolivier, nous sommes un jour impair, la lune est entrée dans lastre de du cheval ! De plus, le proverbe auvergnat dit : Si à toi, leau ne vient pas, alors ce sera ton dernier repas . Je sais que vous y tenez à nos repas , je ne parle pas de ceux que je prépare avec amour et créativité, mais ceux que nous prendrons à lauberge. Vous ne voulez pas une malédiction ? Non bien sûr ! Alors debout et enfilez vos chaussures, la colline nous appelle, la colline a des yeux, si vous voulez , vous sifflerez en haut de la colline. Prenez la pelle aussi, je me charge de porter la baguette.
Elle a tout prévu, sa fine baguette est taillée en forme de « Y », elle provient dun olivier ancestral, et sil râle quelle ne porte rien, elle lui rétorquera quil lui faut deux mains pour la tenir.
Enfin, il est prêt, on ose dire que les femmes sont longues à se préparer ? lascension sera longue, mais dès la sortie de lauberge, elle tient fermement les deux extrémités de sa baguette les deux avant-bras tendus devant elle. Les paumes tournées vers le ciel, en avançant lentement. La tête bien droite et lair le plus mystérieux possible, pas certaine de limpressionner, mais elle connait sa curiosité alors elle forcera sur le côté mystique .
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