Actarius Le seigneur était arrivé retrouvant enfin ce bon vieux stade, laissé à l'abandon depuis bien trop de temps. Son premier regard fut pour un bon vieil ami, une sombre histoire de poutre dorée. Sourire aux lèvres, il l'accueillit après avoir salué quelques têtes connues.
Senhèr je tiens a vous dire que je retiendrai pas mes coups face à vous...
Que je te considère comme mon frère ou non....
La soule est la soule ma vieille poutre, crois-tu que je retiendrais les miens, cela serait faire offense à notre résistance.
Et puis tu sais, il a fallu quatre Anglois pour me mettre à bas lors de mon dernier match avec la sélection du Sud du Royaume de France, ce qui ne m'a pas empêché de faire la passe de but... Ne t'inquiète pas pour moi ou pour mon équipe. La plupart sont soldats et pas parmi les plus maladroits de l'Ost.
Un rire partagé, une accolade fraternelle et...
Je te souhaite bonne chance, vous en aurez besoin....
Pas plus que vous, je te retourne donc ce voeu...
Un autre homme approcha jetant une allégation à l'emporte-pièce, puis des demoiselles s'adonnant aux vaines provocations d'usage. Vint alors le poétique capitaine ponot, la plus belle plume du Languedoc et un poutreur redoutable. Acta en savait quelque chose pour avoir arbitrer un match du Puy ou y avoir assisté... Il le salua aimablement en répondant à sa franche poignée de main et en laissant apparaître un sourire amical. Sourire qui devint rire en voyant le rituel d'Insa, puis celui du conseiller.
Et bien... ce match promet d'être disputé. Parfait ! Autant avoir de la résistance avant d'aller se frotter aux meilleures équipes du Royaume.
Les salutations faites... l'arbitre prêt... le coup d'envoi approchait. Il fallait partager quelques mots de tactiques avec ses joueurs. Ce qui fut bientôt fait.
A la douce brise d'une soirée d'automne allait commencer une rencontre terrible, sans merci, une confrontation entre voisins, un "derby" comme disaient les Anglois. Deux cités amies allaient se déchirer pour le plus grand plaisir des spectateurs venus en nombre et ceux encore à venir - il était bien connu que les tavernes en retardaient plus d'un.
Un coup d'oeil à son épouse, puis à son équipe alors que la tension montait, alors que déjà l'adrénaline giclait dans les veines comme une potion, comme un venin.
Les Crocs sont de retour mes amis et notre bonne mère Soule a la bonté de leur offrir un appétissant plat de résistance. Montrons-leur un peu, comment nous recevons à Mende, montrons-leur que les morsures du Gévaudan laissent parfois d'éternelles cicatrices.
LA SORNURA L'A PAS EMBAINAT !!!!!!
PUISSE TA COURSE EVITER LA MIENNE INSA !
Frederique85
Ouf, Fred arriva juste à temps pour assister au début du match.
Elle était surexitée. C'était la toute première fois qu'elle allait voir un match de soule.
Elle aperçut Nanelle dans les gradins et prit le parti de la rejoindre.
Elle embrassa son amie, s'enquit de sa santé et s'assit à ses côtés.
Foi de Mendoise, elle jouerait de ses cordes vocales pour encourager "Les Crocs"
"ALLEZ LES CROCS"!!!!! "TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE, HE ..HE..HE.."
Amras
Et voila qu'ils étaient reparti dans leur ballet frénétiques, de ci de là, entendait on calomnie et poésie, parfois cru certes, mais toujours habile. On buvait, chantait, riait, mais eux sur le terrain ne songeait qu'à marquer... et à défaut frapper.
Et pour cause, voila un temps bien trop long que l'équipe n'a pas fait tourner le ballon, ce n'est pas pour autant que les Mendois s'en sont ramollis, au contraire, au aurait dit que l'esprit s'était endurci et que faire pleuvoir une grêle de coup sur l'adversaire s'annonçait de rigueur.
Voila qui prêtait à sourire car finalement, malgré qu'on s'amuse à férir on ne s'en sortirait pas moins glorieux qu'avec une bonne bière à la main et parfois aussi quelques dents en moins.
pnj
Faustine était depuis quelques jours seulement au Puy. Elle s'y était fait des amis et avait promis de venir assister à son tout premier match de Soule. Elle n'y connaissait rien, si ce n'est que tous les coups étaient permis. Cela promettait d'être virulent. Les Ponots auraient bien besoin de tous ses encouragements.
Elle avait horreur d'être en retard, fort heureusement pour elle, les hostilités n'avaient pas encore commencé. Elle reconnut sur le terrain Tessay et Toto. Elle les salua de loin, leur sourit. Elle se rapprocha de Céline et attendit patiemment que le match veuille commencer.
En entendant le nom de leur équipe, elle se dit que c'était plutôt les boits sans soif, pour les avoir fréquentés en taverne. Plutôt généreux les Ponots, et le lever de coude ils sont champions.
Pourvu qu'ils soient aussi forts à la soule !
Allez le Puy ! allez les Ponots !!
Ladyday Lady avait pris les chemins des duchés , pour se rendre ,au match de Soule encourageait les vaillants " Dauphins" de Montbrison .
Assise dans sa chariotte , avec sa tenue de pompom , ses rubans , ses figues et sa sangria , elle arrivait tenant les rênes de sa jument pomponette .
¨Passant devant le champs où se dérouler le match , elle vit a sa grande surprise que ce n'était pas Murat où elle devait se rendre , elle s'était trompé de direction .
Elle arrêta sa jument , et se levant de son banc ,elle observa les équipes qui s'affrontaient .
C'était les Puy SansSoif contre Les Mendois.
___ Punaise ! je me suis trompé de route ! se dit elle en colère .
Une nostalgie l'envahie soudainement , elle reconnaissez , les silhouettes au loin , certains courant .
Toto n'avait pas changer , Insa toujours la rage dans son visage ,
Sa vieille Amie Bouzi toujours recouverte de cuir ,et toujours accompagner de son fouet.
Son regard s'arrêta sur Tessay qui était tout sourire devant tout le monde et saluer les femmes et les hommes avec chaleur .
Lady se demanda , si il avait son ruban de soie cousu à son maillot .
Elle oublia vite cette pensée , elle l'avait quitté ,et se n'était que pour elle un grand et tendre souvenir, Mais qui rester toujours gravé à jamais au fond de son coeur.
elle murmura a demi mots :
_ Aller Tessay , poutrez , courrez ...
elle ne voyait aucune des jolies Pompompuydoux
Sans aucune mélancolie elle pensait a elle qui avait été une pompompuydoux , mais se souvenir était ranger dans une boite près de ses écheveaux de soie .
Voyant des nuages arrivaient , sentant l'orage arriver , et les coups de sabot que pomponette donner sur le sol en hennissant très fort .
Lady se rassis sur son banc donnant un coup de cravache a sa jument , et reparti discrètement comme elle était venue .
___ Hue ! Hue ! pomponette , nous partons à Murat encourageais les Dauphins
Vive la Soule !!! Hue Cocotte .
Lady longeant le carrefour et elle pris la direction de Murat espérant y arriver très vite .
Tessay
Tessay plaçait ses équipiers, leurs donnait des consignes, quand juste avant le coup denvoi il vit sur une chariote comme une apparition, la silhouette dune belle grande dame. Une hallucination, Une illumination dans cette foule bigarrée. Il mit sa main en visière pour bien distinguer malgré le soleil. Oui cétait bien elle, LadyDay : La dame du jour , qui illuminait l'espace plus que le soleil encore.
Dans le brouhaha des ordres et des cris sur le terrain il savait quil était inutile de tenter de se faire entendre par elle, mais il posa sa main sur sa poitrine, tripotant un petit bout de ruban élimé par le temps et pensa très fort. Vous Lady venant comme mon ange gardien, vous allez me porter chance aujourdhui.
Mais déjà elle disparaissait
Larbitre donna le coup denvoi et il sorti de son rêve et se concentra sur le match.
Laurine partie comme une furie saisie la soule contre sa poitrine, ce qui lui faisait un troisième obus et la dégagea au-dessus de la ligne adverse.
Insa Poutre à la main semblait attendre tout comme Toto et LadyPitt, les pieds bien ancrés dans le sol que les crocs viennent à eux.
Les autres, comme Kam, seigneur dAngles se lançaient contre leur adversaires dans un charge digne des plus belles de la chevalerie Française.
Tessay pour avoir une vue plus générale du terrain et des mouvements qui sy produisaient, (et éviter de prendre un mauvais coup) recula et fit signe à Jess de le suivre, non pas pour fricoter dans lherbe fraîche, mais pour se placer en défense. Car en face une ruée digne de celles barbares Saxons avançait avec une fureur et une rage impressionnantes.
Même le visage de la belle Elloras semblait défigurée par cette hargneuse détermination.
Tessay encouragea ses troupes en criant,
Puy-Scopathes si vous avez les crocs eux auront les mandales !
Actarius Le capitaine regardait autour de lui l'avancée des Crocs, les mouvements de la soule correspondaient à merveille à l'idée qu'il s'en était faite. Il fallait poursuivre encore et encore et se préparer à une mêlée qui s'annonçait violente.
Concentré dans son match, il n'aperçut pas un détail l'esprit gentiment envahi par l'excitation et le plaisir de retrouver les pelouses qui plus était face à des voisins qu'ils connaissaient pour la plupart. Les provocations, le encouragements, ces instants où tout semblait se ralentir, se calmer, similaire à l'instant pesant où l'orage menaçait juste avant d'exploser, de déverser en trombe sa colère.
Diable ! Que c'était bon de retrouver tout cela... Peu importait la défaite, la victoire, les coups avec la soule, seuls comptaient la combattivité, le spectacle et les chopes d'après-match.
Une simple occupation ? Non, la soule était bien plus imposante, c'était un concept, une philosophie du rire, de la lutte et du beau, un moment précieux où se mêlaient les destins en une violente et tactique communion, un poème homérique où le Seigneur côtoyait le gueux, où le marchant caressait du poing le soldat, une nuit étoilée où s'entrelaçaient le chaos et la lumière, l'éclat et l'ombre, l'albâtre et les ténèbres, l'émeraude d'une pelouse et le rubis sanglant en un grisâtre tourbillon de coups, un menuet encore, une ode, un lai...
La soule c'était tout simplement un éternel instant perdu, loin des querelles politiques, loin des guerres, loin des amourettes sans fin, un instant enflammé, passionné, brûlant. L'esprit du Seigneur de Saint-Dionisy s'envolait au fur et à mesure de sa folle envolée, il s'éloignait petit à petit de la pelouse, devenait un peu trop aérien au vue de la concentration nécessaire pour décrocher la victoire.
pnj
Jenifael sur le chemin vers le Puy avait entendu parler que sa ville devait affronter Mendes à la soule et s'était hâtée sur le chemin du retour. A peine arrivée qu'elle courrait déjà vers le stade, Bouzi dirait que c'était dans ses habitudes avec les répétitions pour les pompoms, du déjà vu quoi !!!. Les jupons bien en main pour ne pas s'entremêler dedans, elle arrivant devant les grandes portes et s'y engouffra.
Quelques regards ici et là, ha merdouille, c'était déjà commencer !Elle relâche ses vêtements, les défroissa un peu et vît que son amie Celine était pas loin et se dirigea vers elle. Elle vit Laurine sur son chemin, qui semblait perdue en regardant la soule et siffla fortement en posant deux doigts dans sa bouche, la voyant vêtue de son uniforme.
Wouaahhhh tas vu ses jambes de diablesse ?
Wouahhh ma belle, tu vas faire des ravages
. Mmmmm
Elle fit encore quelques pas et vît Guns, Tessay, Toto, Ben et son nounours chéri Insa, elle leur envoya chacun un baiser du bout des doigts, fit ensuite un signe de la main à sa charmante épineuse Bouzi qu'elle n'avait pas vu depuis des mois, comme eux tous d'ailleurs confiner à VilleFranche. Elle tourna les yeux et resta surprise lorsqu'elle vit une personne qui ne vivait pas au Puy mais qu'elle reconnue. Sem.... Le maire de Mendes, du moins à une certaine époque si ce n'était pas encore le cas. Elle sourit plus amplement, même coquinement et lui tapa un clin d'oeil avant d'embrasse Celine d'un énorme câlin.
Coucou ma belle, je suis heureuse de te voir. Alors dis-moi, qu'elles sont les divertissements offerts pour déstabiliser l'équipe adverse, on a un plan ?
Valph
Valph arriva alors que le match était commencé. Il s'était paumé en chemin et par chance avait fait une rencontre qui l'avait à la fois retardé mais aussi ramené ici. Mais bon il n'était pas venu conter ses moments intimes.
Allez les ponots !!! et les ponotes !!! Pas de pitié !!! Pétez leur les crocs !!!
Valph regarda Laurine, qu'il s'amusait à surnommer la dame de glace, même sur le terrain, c'est elle qui ferait fondre l'adversaire. Insa, lui, semblait prêt à exploser le dentier du premier qui passerait à sa portée.
Ca allait chauffer.
Les ponots allaient écraser les ... comment appelait-on les habitants de Mende déjà ... ah ... oui ... les mendiants.
Jess_la_tueuse_folle
*Pas en avance pour changer, elle avait eu le temps de voir Angeldark leur édicter les règles.
Elle lui lança un petit salut de loin avant de se mettre en forme, balançant un coup de poing au Poutreux en guise de salutation et regardant si leur Capitaine lui avait bien ajusté son maillot cette fois.
Bouzi était présente et la jeune femme sourit de voir cette teigne sur le terrain. Entre le Poutreux et elle, ça ne risquait pas d'être triste pour les pauvres Mendois.
Elle jeta un coup d'oeil plus loin et vit la garce qui lui montrait déjà les dents.
Moqueuse, Jess ne put s'empêcher de lancer une eptite vacherie à son égard.*
Et ben quoi ma grosse vache, tu vas réussir à courir avec tes obus qui sortent du maillot ? Faudrait pas que tu confondes une tête alliée avec le ballon !
*Face à eux, elle avait pu reconnaitre Acta déjà dont l'épouse était sur les bancs pour le supporter.
Pachi arriva avec sa verve habituelle qui soutira un sourire à Jess, pourtant concentrée sur la défaite qu'elle comptait bien donner à leurs adversaires.
Ca y est, le match commence enfin. Tessay en quelques mouvements leur donne ses ordres et Jess recule sur le terrain en grinçant des dents.*
Tessss ! Si tu me donne pas de la viande à attendrir, je me rattrape sur toi après le match j'te préviens !
*Elle obéit cependant et se place en défense, le visage furibond et l'envie de cogner à son paroxysme.*
Allez sale gaaaaarrrrrcccceee, pour une fois, mets ta rage pour la bonne cause !
Et vous venez les agneaux qu'on vous mette des dentiers !
Laurine.
Un bruit strident réveilla la Garçonne de sa torpeur. Larbite venait de siffler le début du match, déchainant illico les cris dencouragement des supporter de deux camps, enfin surtout dun seul, les mendois étant avachis sur les tribunes occupés à je ne sais quoi mais en tout cas pas à brailler comme les ponots.
On lui avait ce truc en cuir faut que tu le bazarde au plus vite et au plus loin quoiquil arrive. Laurine se rua donc sur la soule et commença une course digne de
dune course échevelée. Sa poitrine, bien plus imposante que dhabitude, la gênait un peu dans sa course mais elle pensait bien que cet artifice déstabiliserait plus les joueurs adverses quelle-même, ce nétait pas gagné.
Le problème était que ces attributs généreux ne laissaient pas indifférents non plus certains joueurs ponots, vu les commentaires qui fusaient dans son dos et les regards baveux qui saffichaient à son passage. Il allait y avoir bien des surprises et des déceptions.
Laurine courra en direction de lhomme, belle bête faut bien le reconnaître, quInsa avait dit vouloir garder pour lui tout seul. Légoiste
Tant par volonté de bien lui faire comprendre quon ne décidait pas pour elle que pour faire bisquer son ourson mal tressé elle courut vers lhomme, tête baissée, épaule droite en avant. Mais un cri, du cur retentit dans les tribunes. Improbable encouragement dune amie quelle ne pensait pas voir de si tôt. Jeni était là et bien là. Laurine, tout en continuant sa course la salua dun grand geste, discret à son habitude, et dévia de sa trajectoire initiale. Lamant mendois du poutreux échappait à une collision mémorable, aussi improbable que pour Laurine entrer dans les ordres, enfin dans certains ordres mai là nétait pas la question.
Balançant son fardeau le plus loin possible, elle se dirigea vers son amie dans les tribunes, hésitant toutefois à quitter le terrain, le sport était une chose qui pouvait attendre, pas lamitié.
Hey ma belle te revoilà parmi nous !
Elle jeta un coup dil rapide aux voisins de Jeni mais ne fut pas pris déternuements irrépressibles. Elle nen tira toutefois pas de conclusion hative.
Tas vu je mintègre comme une malade ! Serai bientôt comtesse si ca continue !
Elle éclata dun rire sonore avant de retourner sur le terrain vu que ses coéquipiers bougonnaient de la voir ainsi déserter. Tout en rangeant discrètement, si possible, ce que la nature ne lui avait pas donné, elle invectiva à son tour les autres puy-scopathes.
Hé ho, y a des priorités dans la vie bande de primates !
Puis toi là bas, planche-a-pain tu roupille avec le captain ?
Puis pour elle-même elle commenta ce qui se passait sur le terrain.
Bon lequel ? MMM lest tout mimi celui là, non trop fragile, celle là là bas, hé mais je la connais cest elle qui est venue prendre les poussières à la mairie, pourquoi pas, ou alors lautre timide là bas, trop facile, ou alors, non finalement, ouiiiiiiiiiiiiii, enfin je sais pas..
Toujours aussi sure delle lorsquelle devait prendre une décision, Laurine interrogea du regard le capitaine.