Arthurdayne
Demi-finale. Dernier carré. Plus que quatre équipes en jeu. Enfin, les Bourrins étaient parvenus, à force de travail et d'acharnement, d'abnégation malgré les coups de sort, à se faire une place parmi les plus grands, quittant son statut d'équipe que l'on surveillait du coin de l'oeil, la sachant capable d'un coup d'éclat, à celui d'une équipe qui comptait réellement.
En face d'eux, une autre équipe dont la présence à ce stade n'était pas vraiment attendue. Ce qui les rendait d'autant plus dangereux. Le match promettait déjà d'être passionnant, et Arthur avait hâte de s'y mettre.
Il arriva sur le stade de Loches, où le froid régnait en maître. Arthur aimait le froid. Il ne savait rien d'aussi vivifiant que de s'asperger le visage d'eau glacée pour commencer la journée. C'était donc dans un froid bénéfique pour lui qu'il rejoignit ses coéquipiers. Certains d'entre eux se remettaient à peine de l'épidémie qui avait frappé Moulins. La maladie s'était répandue comme une traînée de poudre, touchant même sa fille, Alwin et Maë... mais l'ignorant lui.
Comme quoi, les vieux corps étaient aussi les plus résistants. Alors que toute la ville se tordait de douleur, marchait au ralenti, il observait le tout sourire en coin, aussi en forme qu'on pouvait l'être. L'énergie ne lui manquait donc pas pour ce match.
S'approchant de son capitaine, il saisit des bribes de la conversation en cours, portant sur la bedaine de Khoryan. Il se permit de venir à la rescousse du capitaine émérite.
Allons, allons. Quand on est maire, on a toujours tendance à prendre de l'embonpoint. Les boulangers vous offrent des douceurs, les taverniers tiennent à vous servir leurs meilleurs repas, et l'inaction dans le bureau n'arrange rien... Khoryan est juste victime d'un dommage collatéral dû à sa fonction. Et je sais de quoi je parle...
Et, sourire en coin, il alla rejoindre sa place à petites foulées, saluant ses coéquipiers et leurs adversaires du jour, ébouriffant au passage Maë qui, pour son premier match, plongeait directement dans le grand bain.
Alors, Tornade, impatiente d'en découdre?
Les encouragements de leur capitaine résonnèrent bientôt, et les échanges d'amabilité traditionnels commencèrent. Arthur, lui, avait plutôt hâte de faire parler la loi du terrain.
En face d'eux, une autre équipe dont la présence à ce stade n'était pas vraiment attendue. Ce qui les rendait d'autant plus dangereux. Le match promettait déjà d'être passionnant, et Arthur avait hâte de s'y mettre.
Il arriva sur le stade de Loches, où le froid régnait en maître. Arthur aimait le froid. Il ne savait rien d'aussi vivifiant que de s'asperger le visage d'eau glacée pour commencer la journée. C'était donc dans un froid bénéfique pour lui qu'il rejoignit ses coéquipiers. Certains d'entre eux se remettaient à peine de l'épidémie qui avait frappé Moulins. La maladie s'était répandue comme une traînée de poudre, touchant même sa fille, Alwin et Maë... mais l'ignorant lui.
Comme quoi, les vieux corps étaient aussi les plus résistants. Alors que toute la ville se tordait de douleur, marchait au ralenti, il observait le tout sourire en coin, aussi en forme qu'on pouvait l'être. L'énergie ne lui manquait donc pas pour ce match.
S'approchant de son capitaine, il saisit des bribes de la conversation en cours, portant sur la bedaine de Khoryan. Il se permit de venir à la rescousse du capitaine émérite.
Allons, allons. Quand on est maire, on a toujours tendance à prendre de l'embonpoint. Les boulangers vous offrent des douceurs, les taverniers tiennent à vous servir leurs meilleurs repas, et l'inaction dans le bureau n'arrange rien... Khoryan est juste victime d'un dommage collatéral dû à sa fonction. Et je sais de quoi je parle...
Et, sourire en coin, il alla rejoindre sa place à petites foulées, saluant ses coéquipiers et leurs adversaires du jour, ébouriffant au passage Maë qui, pour son premier match, plongeait directement dans le grand bain.
Alors, Tornade, impatiente d'en découdre?
Les encouragements de leur capitaine résonnèrent bientôt, et les échanges d'amabilité traditionnels commencèrent. Arthur, lui, avait plutôt hâte de faire parler la loi du terrain.