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La plage de Honfleur

Jaromido


Jaro apres avoir ecumer l'ensemble des taverne qui etais plus vides les une que les autre se decida a aller voir cette plage il se promena le long de la mer en ecoutant le son des vagues
mais que venait il y faire lui qui ne savait meme pas nager
peut etre esperait il rencontrer une belle ame mais il ne fut pas surpris de n'y croiser personne honfleur etais vide cela lui fit bizarre !!!
alors il s'installa sur la place et se mis a penser tout en comtemplant le ciel etoilé
Jaromido



jaro se reveilla et pour une fois pas au son du coq mais juste au bruit des vagues
la plage etais deserte pas ames qui vivent il avait bien dormie loin des bruit de la ville il se devetie et alla piquer une tete dans cette mer qui l'accueilli a bras ouvert il ne savait peut etre pas nager mis n'avait en aucune facon peur de l'eau
apres un petit moment il remonta se reveti et il etais temps pour lui de regagner la ville , le travail , et aussi les tavernes
cette nuit lui aura fais grand bien
Jamie68
Jamie avait laissé un mot sur la table par lequel elle demandait à Cla de la retrouver sur la plage d’Honfleur.

Elle avait décidé de lui faire une surprise afin de lui montrer tout l’amour qu’elle éprouvait par lui, son loup.
Elle avait expliqué son idée à son amie Wallan qui la soutenait. Jamie savait que Wallan et Salim repartaient cette nuit et comme elle souhaitait leur présence, ils seraient un peu leur témoin.

Jamie avait décidé de faire la cérémonie du Handfashing. En effet, Cla et elle ne pourront jamais se marier mais cette cérémonie était plus importante à ses yeux car elle était traditionnelle en Ecosse et dans les pays celtes. Cette cérémonie était plus symbolique à ses yeux.

Pour cela, elle avait sorti, de ses affaires, le tartan du clan Bruce et se prépara. Elle eut une pensée émue pour son Ecosse natale en s’habillant. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas mis son plaid rouge et noir, symbole de son appartenance à son clan. Mais là, elle souhaitait affimer son amour pour Cla alors elle voulait, à sa manière, faire participer sa famille à son bonheur.
Elle sourit car il lui fallu une bonne demi heure pour faire les plis.

Elle arriva sur la plage, elle sourit en tâtant son sporran qui détenait quelque chose de précieux pour elle.
Elle avait cueillit des fleurs et dessiner un cercle de pétales de fleurs.

Puis elle s’assit sur un rocher et attendit Cla en regardant la mer. La mer et la plage lui avaient tant manqué pendant leur voyage. Elle revenait ici toujours avec autant de bonheur.

Elle crut entendre la voix de Wallan qui répondait à des voix plus aigues d’enfants.
Elle pensa tiens voilà les enfants qui arrivaient avec leur amie.
Sirclavel
sirclavel se reveille le matin,comme tout le matins,eh oui tout le monde se leve un jour,c'est incroyable non?enfin bref,donc je me léve et comme d'habitude,la téte dans les calva de la veille je dehambule dans la maison cherchant de quoi faire le petit cour de cuisine pour les enfants mais personne dans la maison,et sur la table un mot est posé,sur ce mot ma douce et belle jamie me demande de la rejoindre sur la plage,alors je m'habille,parce que oui le matin si vous voulez pas me voir nu ne vous faitent pas inviter chez jamie...vous comprennez pourquoi...et donc je vai a la plage,j'y voir jamais assise sur un rucher ,deriére elle un cercle de fleures,elle etai habillé d'une facon peut commune
coucou mon ange,eh ben que fait tu la si tot et dans cette tenu qui d'ailleur te vas trés bien,quoi que totu te vas bien alors bon...hihi
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Wallan
Wallan se savait de passage seulement mais elle savait aussi qu'elle avait promis à son amie Jamie de la soutenir dans la surprise qu'elle réservait a Sirclavel. Elle garda les enfants de son amie le temps qu'elle prépare le tout sur la plage. Les enfants s'amusaient bien avec son louveteau Wolf qui était un ange avec eux tandis qu'elle s'occupait du plus jeune dans ses bras. Wallan attira les enfants avec elle, il était maintenant temps de partir rejoindre les parents.

Allons les enfants... c'est l'heure maintenant!! Venez!!

Les enfants vint en courant pour la rejoindre, Wolf à leur trousse qui essayait de les attrapper pour continuer de jouer avec eux croyant a un nouveau jeu.

Ils gambadaient jusqu'a la plage ou Wallan les suivaient derrière les surveillant qu'ils ne soient pas trop loin d'elle et les rappelant lorsqu'ils dépassaient une certaine distance qu'elle considérait comme sécuritaire.

Arriver a la plage les enfants coura direct vers leur mère Wolf qui courait toujours derrière eux. Wallan ne pouvait que sourire en les voyant se précipiter.


Kikou tout les deux!!
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Jamie68
Jamie vit les enfants courir à elle suivit de près par un loup. Les enfants se jettèrent dans ses bras.

Kikou ma belle, bonjour mes amours. Etes vous prêts pour faire une surprise à papa.
Cla vient avec moi enfin avec nous.


Elle attira cla au milieu du cercle avec elle et les enfants. Elle prit les mains de Cla entre les siennes.

Voilà amour, comme on ne peut pas se marier, j'ai décidé de te faire une surprise selon un tradition de mon pays. Chez nous, c'est l'équivalent d'un mariage pour ceux qui le pratique donc plus fort pour les deux personnes qui s'aiment.
Sirclavel
d'accord,alors je suis ravi et faire cette ceremonie ou quoi que ce soit avec toi mon ange
sirclavel l'embrasse les larmes aux yeux et fait un calins aux enfants
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Jamie68
Jamie prit les mains de Cla dans les siens et elle les joignit avec celle des enfants. Elle demanda à Wallan de nouer les mains avec des rubans au couleur de son clan.

Elle regarda Cla dans les yeux et lui dit d'un voix émue :

Moi Jamie, nigheann Bruce, Sorcha, Herwan, Iain mac agus nigheann Jamie, nous te prenons toi, Sirclavel pour époux et père.

Nous te faisons le serment de t'aimer, de te chérir jusqu'àla fin de notre vie. Nous voulons passer notre vie avec toi.

Je t'aime mon coeur, mon ange, mon loup
Sirclavel
moi aussi je vous aime et je je fait aussi le serment de vous aimer, de vous

chérir jusqu'à la fin de ma vie,toi Jamie ainsi que tes enfants Sorsha Herwan et Jean
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Yann_blue
Une journée de plus à Honfleur, une journée de plus à avoir l'esprit torturé par les derniers événements de sa vie.
C'est le coeur lourd qu'il s'était levé, chose inhabituelle ou pas ces temps-ci, allez savoir, pas envie de déjeuner, pas envie de boire, sans réel envie si ce n'était celle que de voir s'il retrouverait quelques Honfleurais qu'il avait croisé lors de son précédent passage.
Ce n'était que peut dire qu'il avait apprécié cette ville et ses habitants, d'un séjour qui devait durer au mieux une semaine, au fur et à mesure des rencontres et de bons moments partagés, il était resté deux mois en fin de compte.

C'est en essayant de repenser à ce précédent séjour et non à ce qui le rongeait en ce moment, qu'il prit la direction du village, arrivé devant une taverne, il crut reconnaître une silhouette qu'il avait connu à cette époque en regardant par la fenêtre, une porte à entrouvrir et il se rendit compte qu'il ne s'était pas trompé, c'était bien Jamie, qui était en compagnie d'une inconnue pour lui, les tavernes avaient cela d'agréable, l'on pouvait y revoir des amis, des connaissances et y rencontrer de nouvelles têtes et heureuse surprise Jamie lui avait appris qu'Asticot semblait être plus présent ces temps-ci, il espérait fortement le revoir dans la soirée afin de le remercier de s'être porté garent pour eux et pouvoir passer du bon temps avec lui tout simplement, par la suite autre agréable surprise, Sissou s'était montrée une autre Honfleuraise qu'il avait appris à connaître il y a de cela de longs mois maintenant et cerise sur le gâteau ou bien plutôt devrais je dire fraise sur la tarte, c'était sa filleule qui rentrait en taverne afin lui faire un coucou avant que d'aller lire le livre qu'il avait dépoussiéré pour elle la veille.
Mais comme les bonnes chose ne durent qu'un temps il se retrouva bien vite seul en taverne, avec ses pensées qui ressurgirent tout aussi vite, plutôt que d'y rester à ne rien faire il se décida à aller se promener sur la plage, peut être que l'ambiance qui s'en dégageait l'aiderait à se sentir un peu mieux ou tout du moins permettrait d'apaiser la tempête qui faisait rage dans son esprit.

Il reprit donc sa besace et sorti à son tour, de nombreuses échoppes, de nombreuses autres tavernes lui firent face durant son trajet, mais rien n'attirait son regard, la tempête qui faisait rage lui ôtait toute envie que de voir le monde qui l'entourait, tout ce qu'il désirait c'était de revoir cette plage et trouver un endroit isolé où il pourrait profiter du paysage afin d'essayer d'oublier.
La seule chose qu'il entendait au fur et à mesure qu'il avançait c'était le vent qui s'intensifiait, il ne devrait plus tarder à s'approcher du lieu de convoitise, quelques mouettes poussant leur cri strident l'aurait rassuré quand au fait qu'il faisait bonne route et qu'il n'avait pas encore perdu toute sa tête, mais il savait bien qu'il ne s'était pas trompé de direction et ne fut pas surpris que de voir la grande bleu en face de lui à l'horizon.
Il accéléra le pas afin de pouvoir en profiter le plus vite possible, le vent chatouillant sa chevelure plus il s'en approchait et s'engouffrant dans ses vêtements.
A sa grande joie, visiblement la plage semblait être délaissée ce jour, hormis par quelques barques au loin sur la mer, il aurait sans doute la paix et ne serait pas dérangé, afin de s'en assurer, il continua a marché pendant quelque temps en longeant la plage, lors que l'envie que de sentir le sable sur ses pieds se fit plus forte que lui, si bien qu'il ôta ses bottes et se mit à marcher sur le sable, les grains s'enfonçant sur la paume de ses pieds, cela ne valait pas la mousse que l'on pouvait trouver au coeur des forêts là où la lumière du soleil a bien du mal à traverser le dense feuillage d'arbres centenaires et où l'eau n'est jamais bien loin niveau massage des pieds et glissade, mais c'était une sensation des plus agréables tout de même.

Ca y est, il était arrivé là où il le désirait dans ce léger replis là où d'une part peu de monde venait à moins d'avoir envie d'être tranquille et de surcroît il ne serait plus visible depuis la plage, il s'arrêta donc et s'installa en tailleur sur le sable après avoir quelque peu retroussé ses braies.

La mer vaste étendue qu'il avait maintes fois eu l'occasion de regarder avant que de s'installer à Mortagne, cette dernière lui manquait par moment il aimait la retrouver que ce soit pour l'observer, s'y baigner ou bien pique-niquer avec ses amis tout simplement, c'était un lieu où il faisait bon être tout simplement, où se ressourcer lorsque l'on en avait besoin également.
Bien que le vent était présent, l'on était en été, conjugué avec le soleil bien présent, il commença rapidement par avoir trop chaud et retira donc son mentel et poursuivit sa contemplation de l'océan, tout en repensant à ce qui s'était passé à Bertincourt .... tant et si bien qu'il ne put pas résister à la relecture des courriers, qu'il avait reçu d'Océade, s'attardant sur chaque lettre posées sur le vélin qui formait des mots, qu'il commençait par avoir gravé dans l'esprit à force de les lire et les relire.

Ce n'était rien que de dire qu'il souffrait de la situation qui s'était produite lorsque cette dernière avait délaissée ses amis préférant s'isoler avec celui qu'elle avait rencontré, plutôt que de profiter de leurs compagnie comme c'était prévu à la base.
Maintenant, il était en froid avec elle et ce n'était rien que de le dire, il savait parfaitement que la plupart de ses amis ne comprenaient pas pourquoi il en voulait autant à Océade que de l'avoir blessé par son attitude, par son choix, mais pour lui l'amitié était sacrée et il ne comprenait pas qu'elle avait agi de la sorte avec celui qu'elle considérait comme son meilleur ami, comme son confident d'après elle ... perdu dans ses pensées, le regard perdu dans le vide et l'immensité de l'océan, perdu il était perdu, désespérément perdu même ne sachant plus quoi faire, ne sachant pas s'il arriverait à lui pardonner quand bien même cette situation lui déplaisait au plus haut point et qu'il détestait être en froid avec le caramel ... mais il ne s'attendait réellement pas à être blessé, pas par elle en tout cas, pas par l'une de ses plus proches, pas pour quelqu'un pour qui il donnerait sa vie sans hésiter pour protéger la sienne.

Une rafale le fit sortir de ses pensées et de sa contemplation et c'est ainsi qu'il constat qu'a s'égarer dans ses pensées, le temps était passé bien vite, en constatant que le soleil se faisait moins présent.
Il était temps pour lui que de faire route en chemin inverse afin d'aller à l'université suivre un cours sur la maçonnerie qu'il aurait sans doute bien du mal à suivre vu son humeur du moment.
C'est donc à regret qu'il se leva et s'étira quelque peu afin de retrouver pleinement l'usage de ses jambes qui s'étaient quelques peu engourdie en restant de longues heures dans la position qu'il avait choisi.
Il enfila par la suite son mentel reprit ses bottes à sa main bien décidé à reprofiter du contact du sable sur ses pieds.
Et c'est le coeur lourd qu'il refit route vers l'université, bien décidé à revenir ici demain et profiter une dernière fois du paysage avant que de retourner chez lui à Mortagne avec le reste du troupeau ... troupeau qui s'était allégé d'Océade, Virbule ainsi que Methea la veille ...

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Carouf73


Carouf avait reçu un pigeon dans l'après-midi, lui annonçant le retour de la dame à la cape. Alors que le soleil commençait à décliner, il se dirigea donc vers la plage, muni de la cape qu'il avait pris soin de bien brosser auparavant, pour lui redonner un aspect soyeux.

Il arriva sur la plage le premier. Toutefois, en regardant au sol, et sans être pour autant un pisteur des temps anciens, il vit qu'il y avait eu beaucoup d'agitation sur cette plage, assez en tout cas pour que la marée haute n'ait pas tout effacé. Il s'interrogea un moment sur toutes ces marques, cherchant de ça et de là quelques explications éventuelles : quelques fleurs, là quelque chose qui pourrait ressembler à un jouet d'enfant... amusant mystère.

Plongé dans ses pensées, il s'assit et essaya d'imaginer ce qui avait pu se dérouler en ces lieux.
Neoexplorateur
C’est à pleins poumons que Neo vint prendre une dernière bouffée d’air marin, avant de quitter Honfleur pour Fécamp…
Sa pensée était déjà là-bas… où il l’attendait…
Son corps, ballotté par le vent du large, n’aspirait qu’à ses douces caresses…
Elle se ressaisit, pour admirer le paysage qui s’offrait à elle…
La brunante le rendait imposant de sérénité… Il lui apportait le calme dont elle avait besoin…
Le bruit des vagues l’apaisait… Le chant des mouettes le complétait, en un doux Andante qui la faisait vibrer…
Elle communiait avec la nature… fermant les yeux pour s’en imprégner… s’y noyer…
Demain serait-il enfin le début qu’elle espérait depuis si longtemps ??
Elle le souhaitait de tout son cœur…

Ne voyant personne dans les environs, elle retira ses chausses et sa houppelande, la pliant avec précaution, et se dirigea d’un pas assuré vers les flots qui finiraient de la réconforter…
Magie de l’onde, qui nous porte, nous soutient, sans jugement, sans exigences…
Magie de l’onde, qui nous lave le corps autant que l’esprit, nous laissant sans souillures aucunes…
Magie de l’onde, qui nous berce lorsqu’on a le cœur lourd, l’âme en détresse…
Magie de l’onde, qui nous prédispose au bonheur et à l’accomplissement…

C’était l’heure de partir…
C’était le début d’une nouvelle vie…
Elle sourit, confiante en l’avenir… confiante en leur amour…

Elle remontait vers Honfleur lorsqu’elle aperçut une ombre, sur la plage, non loin de là… Il lui sembla distinguer la silhouette d’un homme assis… Se pouvait-il que ce soit Sire Carouf, venu l’attendre pour lui rendre sa cape ? Curieuse, elle s’approcha, mine de rien, de l’individu… et sourit en le reconnaissant. C’était bien lui ! Il semblait être perdu dans ses pensées. Elle ralentit sa marche, pour ne point le déranger… et attendit qu’il la voie, pour le saluer.


Bonsoir, Sire Carouf. Contente de vous revoir. Vous avez rapporté ma cape, c’est bien aimable à vous !! Et je vois que vous en avez pris grand soin ! Merci !

Elle pris place à ses côtés, sur le sable, et ils discutèrent pendant un certain temps, de tout et de rien, tout en contemplant le spectacle de la lune illuminant les flots sombres. La rencontre était agréable, amicale.
Neo en profita pour lui annoncer son départ pour Fécamp, où elle allait retrouver son amoureux. Ils partagèrent un demi flacon de Calva, ce qui intensifia la discussion, et bientôt, les rires fusèrent. Mais l’heure avançait et Neo ne voulait surtout pas manquer son départ.


J’ai fort apprécié notre rencontre, Sire Carouf. Vous me semblez un homme bien. Discuter avec vous fut un plaisir. J’espère que nous aurons à nouveau l’occasion de le refaire un jour. Je dois partir de suite, pour ne point être en retard. Mais si vous passez un jour par Amiens, n’hésitez pas à venir prendre un verre… Ça me fera plaisir de vous y accueillir !

Elle lui fit la bise, lui dit une dernière fois au revoir… et disparut dans la nuit… sa cape sous le bras…

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Carouf73


Carouf était perdu dans ses pensées quand Néo arriva à ses côtés. Ils discutèrent un long moment, Néo parlant de ses voyages, de son amoureux, et Carouf de ... en fait, de pas grand chose, Néo parlait tellement, et sa voix était tellement mélodieuse, qu'il se contentait d'écouter, de rire et de hocher la tête.

Puis, Néo lui dit qu'elle devait partir. Il la salua, et la regarda partir, en se promettant d'aller lui rendre visite à Amiens un de ces jours. Il faudrait qu'il regarde sur une carte où se trouve Amiens...

En la voyant partir au loin, il se frappa le front ! Il avait oublié de lui proposer un dernier bain ! Désolé, il repartit vers la taverne la plus proche pour terminer la nuit.
Yann_blue
Ca y est, l'on était arrivé au dernier jour de son passage à Honfleur et comme prévus il n'avait qu'une envie profiter de la mer une dernière fois avant la prochaine rencontre avec cette dernière qui ne serait sans doute pas pour demain.

C'est donc le même chemin que la veille qu'il prit afin de retourner sur la plage en sortant de la taverne, taverne où contrairement au jour précédant il n'avait rencontré personne, enfin finalement c'était sans doute un bien pour un mal, ainsi il n'avait pas eu besoin de porter le masque qu'il arborait dernièrement et faire semblant que tout allait bien, donner le change était épuisant lorsque l'on avait l'impression d'être vide et que l'on était totalement perdu.

Arrivé devant la plage il constata que comme la veille il serait seul, personne à importuner afin de se rendre où il le désirait et surtout personne pour l'interrompre dans sa contemplation et dans ses pensées.
Il refit le même rituel que la veille en ôtant ses bottes qu'il prit à la main afin de pouvoir sentir le sable sur ses pieds, jusqu'à ce qu'il arrive au léger repli où il serait à son aise.
Ce qu'il fait en quelques minutes de marche à observer la mer et les barques au loin, profiter de l'air marin qui s'engouffrait dans ses poumons et l'air marin qui s'engouffrait dans ses vêtements.

Une fois arrivé dans le repli, il ôta son mentel qu'il déposa au sol et s'installa en tailleur une fois de plus puis se perdit dans ses pensées tout en observant la mer.

Comment faire pour sortir de la situation dans laquelle il se retrouvait, sans l'avoir désiré ? pardonner ? il aimerait bien, mais il ne s'en sentait pas la force pour l'instant et surtout la peur de se refaire blesser à l'avenir s'il lui pardonnait était bien trop présente dans son esprit.
Mais d'un autre côté, il faut bien avouer que de ne plus parler avec le caramel le faisait tout autant souffrir ... cruel dilemme pour lui donc.

Il préféra ressortir de ses pensées qui avaient le don de le faire se refermer sur lui-même afin d'observer ici, la mer, là un coquillage, une barque au loin ... avant de se souvenir de sa soirée de la veille où il avait eu le plaisir de revoir son vieil ami qui visiblement avait quelques soucis lui aussi, tant et si bien qu'il venait de démissionner de son poste de recteur et qu'il viendrait sans doute se changer les idées à Mortagne.
Bien que chagriné par les soucis d'Asticot, l'idée que de pouvoir repasser du temps à Mortagne avec lui lui avait remis un peu de baume au coeur.

Mais, ne pas penser à la situation dans laquelle il se trouvait semblait être quelque chose de quasiment impossible ces temps-ci, surtout s'il se retrouvait seul.
C'est à ce moment là que les paroles de Virbule raisonnèrent dans son esprit : "Tu ne peux pas la comprendre, tu n'as pas vécus ça"
Ces paroles revenaient souvent dans son esprit et dans le fond elle n'avait sans doute pas tord, il avait beau tourner et retourner cela dans tous les sens, c'est vrai que le sentiment qui prédominait était l'incompréhension.
Certes il avait déjà aimé autrement que amicalement, chose que tout le monde ne savait pas, car il se cachait bien de révéler la réelle raison du pourquoi il était moinillon, sauf à certaines personnes à qui il n'avait pas envie de mentir, ou tout du moins d'omettre une partie de l'histoire qui faisait l'homme qu'il était advenu au fil des événements qui avaient rythmés sa vie.
Certes cette amour n'était pas allé très loin, Aristote ayant choisis de rappeler à lui celle qu'il chérissait.
Mais tout de même il avait déjà aimer, mais même à cette époque il n'aurait pas délaissé ses amis totalement pendant trois jours afin de s'isoler avec elle.

"Tu ne peux pas la comprendre, tu n'as pas vécus ça"' ces mots continuaient à raisonner en boucle dans son esprit, mais là aussi cela sonnait comme étant un dilemme à ses yeux, entre sa condition de moinillon et celle d'essayer de comprendre le comportement de son amie.
Et si ? et si ? et Si renoncer à sa condition de moinillon et se jeter dans les bras de la première venue était la solution à tous ses ennuis ?.
Les mots étaient lâchés dans son esprit, heureusement que personne ne pouvait s'y immiscer, sinon il y aurait bien des personnes surprises qu'une-t-elle idée puise lui passer par la tête.
Lui qui clamait que sa vie lui plaisait telle qu'elle était, ce qui était vrai et qui repoussait toute tentation tant et si bien que peu de personnes comprenaient son choix au final.

Quoi qu'il en soit, il savait bien que la solution à son problème ne viendrait sans doute pas comme par magie et qu'il lui faudrait bien faire des choix à l'avenir afin de régler cela, mais il n'avait plus envie de chercher des solutions pour l'instant, son esprit le torturait trop à son goût et tout ce qu'il désirait c'était un peu de répit, mais il était bien incapable de le trouver, à défaut d'en être capable il se décida qu'il était grand temps que de répondre aux courriers du caramel.
Son silence ne devait sans doute pas arranger le mal être qu'elle éprouvait suite à leur dernière conversation, depuis ils ne s'étaient pas croisés en taverne, il faut dire qu'il n'y mettait pas les pieds par peur que de la croiser et de devoir rediscuter avec elle, un jour peut être, sans doute même, mais il était trop tôt pour cela pour l'instant.
Par la suite elle était retournée en Alençon afin d'aider la fraise en prenant la fonction de rectrice le temps que cette dernière rentre à son tour, mais il se doutait bien que le fait de partir l'arrangeait également, car ainsi ils ne risquaient pas de se croiser.
Mais ce n'est pas en gardant le silence de son côté qu'il l'aiderait à se sentir un peu moins mal.

Il retira donc de sa besace les vélins qu'il avait reçus d'elle ces derniers jours en prenant attention à bien lire chaque mots qui avaient sans doute était utilisés à bon escient et ainsi ne pas louper certaines informations.
Hélas, après une relecture approfondie, il ne trouvait toujours pas l'inspiration pour lui répondre, alors qu'il était profondément ému par la peine qu'il infligeait à son amie bien malgré lui.

Un grand soupire sortit de sa bouche, c'est bien tout ce qu'il était capable de faire ces temps-si, une observation de la vaste étendue bleue afin de voir si cette dernière ne l'inspirerait pas, mais non, rien, toujours rien ne venait.

Il se fit tout de même violence et sortit le livre sur les vertus qu'il avait dans sa besace, afin de s'en servir en guise de support, ainsi que sa plume, l'encrier et un vélin.
Il plaça la plume sur le vélin et se mit à écrire, à raturer ici, réfléchir quant aux mots à utiliser, d'autres ratures, tant et si bien que le vélin ne ressemblait déjà plus à rien et furieux il replia ce dernier en boule afin de le jeter, ce qui le fit soupirer à nouveau.

Mais il était bien décidé de réussir à lui écrire, quoi qu'il en coûte et se remit donc à l'écriture de ce courrier que le caramel devait tant espérer recevoir.
A nouveau des ratures, à nouveau des blancs, les mots qui ne venaient pas et des vélins repliés en boule sur eux-même et la frustration qui grandissait en lui que d'être incapable de ne pas mettre des mots sur ce qu'il ressentait en lui.

Il se décida donc à faire une pause afin de retrouver son calme et en espérant que l'inspiration ne lui vienne subitement, il se leva donc afin de ramasser les vélins jetés en boule autour de lui, puis les déposa dans sa besace, avant de prendre son mentel, de le plier à son tour en boule afin de s'en servir comme oreiller, puis de venir déposer sa tête par dessus en s'allongeant sur le sable.

L'on était passé de la contemplation de la grande bleue à un autre bleu, le bleu du ciel, les nuages qui étaient dessinés dans ce dernier, il s'amusait à deviner les formes qu'ils faisaient à s'imaginer que tel nuage formait comme une roue, un autre une enclume, là un visage, tant et si bien qu'épuisé par la tempête qui faisait rage dans son esprit auparavant, il s'endormit sans même s'en rendre compte ... alors que le soleil commençait à se faire bien bas et qu'il aurait fallu qu'il rentre afin de préparer ses affaires pour le départ.

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Roxannemontfortlaval


A la tombée de la nuit je décidais de venir faire une promenade sur la plage. J'étais d'humeur plutôt belliqueuse ce soir....pas vraiment de charmante compagnie pour qui que ce fut. Et oui, c'était rare mais il m'arrivait encore d'avoir un brin de mélancolie en moi et ce soir là, faisait partie des mauvaises soirées...Je ne tardais pas à longer la côte, là où les hautes falaises rocheuses plongeaient directement dans la mer. Le village formait de loin un espéce de petit bijou blanc inondé de soleil dont les petites maisons carrées, perchées sur les rochers dominaient de très haut la mer scintillante.
Mon coeur tressaillit tandis qu'une étrange nostalgie s'emparait de moi. J'étais venue sur Honfleur pour l'oublier, il appartenait à mon passé. J' avait brûlé tous les ponts en partant de Lisieux, endroit où je l'avais attendu une fois quitté la Bretagne. Une attente qui s'était avérée vaine...Je m'assis sur les rochers ...de là je pouvais voir la mer et le village réuni en un panorama à couper le souffle. Submergée par une colère et une souffrance qui remontaient sournoisement, je m'assis sur les galets de la plage les yeux rivés sur les flots embrasés par le couchant. A mesure que le soleil sombrait lentement dans les flots rougeoyants, ils passaient du violet le plus sombre au plus lumineux des oranges.
Enfin la nuit fut complètement noire et je me retrouvais dans l'obscurité. Lorsque les étoiles percèrent la voûte céleste de leurs points lumineux...Je me devais de me forcer à réagir et surtout ne pas m'apitoyer sur moi-même. Je me remis donc en route afin de me rendre dans les tavernes et marchant sur la plage, sans y voir vraiment grand-chose à vrai dire, je butais soudain sur quelque chose et m'affalais de tout mon long sur le sable. Me redressant et marmonnant, j'avançais une main pour me relever lorsque je reculais instinctivement, l'ayant posé sur ce qui semblait être un bras...Je me relevais vivement et restais indécise, plissant les yeux et distinguant enfin une forme allongée sur le sable....

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Roxanne de Montfort-Laval
fille de feu Phoenellion Montfort-Laval
âme bretonne, honfleuraise de coeur...
Archère Bdn - Lance de la Fée qui trinque.
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