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La plage de Honfleur

Anseis
[Sur la plage, au petit matin]

Alors que la nuit régnait encore sur les cieux, un petit point lumineux fit son apparition vers l’horizon. Ce point dansait au grès des vagues, ne semblant, pour des heures, changer de place.

Mais le temps passant, ce point lentement grossit. Alors que le ciel commençait à s’éclaircir, ce point fut entouré d’une masse floue et sombre qui elle-même prit – quelques minutes plus tard – la forme d’une barque.

L’homme qui la maniait ramait énergétiquement, sans mot dire. Il tirait sur les rames pour faire avancer la modeste embarcation. Un mouvement régulier et méthodique. Enfin, alors que les dernières étoiles se fondaient dans un ciel désormais bleu, l’homme pu sauter de la barque pour la tirer vers le rivage. Trempé d’embruns et de sueur, mais enfin sur la terre ferme, il tourna la tête vers le soleil qui lentement quittait les nuages bas recouvrant l’horizon.




Chassant de sa main la mèche qui ne semblait jamais se lasser de tomber vers ses yeux, Anseis respira un grand coup. Il se réfrénait maintenant de jouer de la flute - par peur de recommencer - et il en payait ce matin le prix. Au fil de la traversée, ses coups de rames s’étaient faits plus violents et pourtant, il ne le sentait plus dans les bras. Il posa un genou à terre puis un autre, baissant la tête vers l’étendu sablonneuse. Des images lui revenaient en tête et l’espace d’un instant, il ne put faire la différence entre le présent et le passé. Où était-il ? Et ce cri qui lui transperçait les oreilles, ce cri inhumain. Etait-ce lui qui le poussait ? Ou bien était-ce son imagination ? C’est alors que le souvenir revint. Non, pas maintenant…Pas avant d’avoir rempli sa promesse. Respirant lentement, il reprit peu à peu contrôle sur lui-même. Levant la tête, il fut soulagé d’être seul. S’il avait effectivement crié, du moins personne ne l’avait entendu. Il se releva et secoua le sable sur ses braies. Avant toute chose il devait se rendre à l’église. Y retrouver calme et sérénité, peut-être même jouer de l’orgue en espérant que sœur Magdalène lui pardonnerait. Ensuite, il pourrait prendre soin de son champ. Et…surtout .... ne point la croiser. Il avait assez fait souffrir comme cela, et espérait pouvoir passer inaperçu.
Salim84


Arrivant sur la plage pour y défier Kerdwin,je contemplé cette endroit .Cette plage magnifique et cet horizon je n'oublierai jamais ce moment,marchand et sautillant tel un cabri, je scrute la plage et espère voir Kerdwin arriver.ha!! tiens la voila , elle s'approche de moi me fait une bise Bonjour Salim!!,Bonjour petite Sirene alors tu viens t'entrainer avec moi? fait voir ta vitesse de pointe elle se mis a accélérer progressivement une vraie bête de course,je suis surpris mes pas battus..




Dernière édition par Salim84 le 27 Fév 2009 18:09; édité 2 fois
Kerdwin
La Petite Sirène, ce jour là, devait aller s’entraîner pour la course, sa course !
En taverne elle avait défié un autre grand marin, Salim :


« Je gagnerais même si tu as de plus grandes jambes que les miennes » lui avait-elle déclaré

Kerd l’aperçu sur la plage, marchant de long en large, sautillant….il devait s’échauffer !

« Salim, Salim, me voilà ! Mais je viens juste m’entraîner ! Tu viens voir comment je cours ? Ah ! On espionne l’adversaire pour mieux le battre ensuite ! Alors tu vas voir que je cours plus vite que le vent ! » Dit-elle en riant.

Tel un gazelle, la jeune femme se mit à courir de toute la puissance de ses jambes, sous les yeux étonnés du jeune homme.
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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Kerdwin
(sur la plage, après une nuit sur les remparts)

Anseis souriait. La ¨Petite Sirène ne l’avait jamais vu autant sourire. Eprouvait-il enfin un sentiment de bonheur ? Souvent elle le voyait s’assombrir, il venait juste de le faire, mais là, très vite, son visage s’était à nouveau éclairé.
De son doigt tendu, il montra la plage à la jeune femme qui s’exclama :


« Oh oui, la plage ! Nous pourrons mettre nos filets à l’eau et nous reposer pendant ce temps, écouter le bruit des vagues, regarder les oiseaux suivrent les barques et soudain plonger en piquant tout droit et remonter avec leur poisson dans la bec. Observer les nuages prendre des formes bizarres dans lesquelles on pourra voir un chien, la tête du grand père, un mouton, ou toutes autres suivant les caprices du vent.
Oui, viens, viens vite ! »


Kerd riait et sautait de joie autour du jeune homme. Prolonger les instants avec lui, les multiplier jusqu’à son départ, elle aurait voulu que le temps s’arrête.
Main dans la main, ils traversèrent le port en pleine effervescence et gagnèrent la plage.
La première, Kerdwin immergea son filet puis, assise sur le sable, les genoux ramenés sous le menton, le cœur battant, elle observa Anseis:


« Emmène moi, emmène moi avec toi, je suis si bien avec toi, ne me laisse pas, je n’aimerai jamais personne d’autre que toi » avait-elle envie de lui crier, mais elle savait…..et n’en fit rien.
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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Anseis
[sur la plage]



Il l’avait accompagné en silence, acceptant sans broncher lorsqu’elle lui avait pris la main et l’avait entrainé dans les escaliers, puis à travers la ville jusqu’à la plage. Les regards des habitants les croisant avaient glissés sur elle comme des mirages et elle n’avait montré ni hésitation, ni ralentissement dans sa course.

Lui, il se sentait déjà assez coupable pour ce qu’il avait fait et ce qu’il ferait. Quelques regards désapprobateurs n’allaient pas y changer grand-chose. Il se prit même à leur sourire en retour, juste pour voir les fronts se plisser un peu plus. Lorsque leurs pieds foulèrent enfin le sable humide et dur, il nota la chaleur qui était monté sur ses joues suite à son audace et en déduisit qu’il devait les avoir un peu rouges.

Kerdwin lui lâcha la main et couru pour jeter son filet dans la mer. Elle se retourna pour s’assoir, s’appuyant la figure contre ses genoux, et le dévisageant. Même à cette distance, il pouvait voir les yeux de la petite sirène briller. Tant d’insouciance, tant d’innocence malgré les épreuves qu’elle avait subit. Tant de bonheur aussi, en dépit de tout ce qu’elle savait sur lui.

Où avait-elle trouvé tous ces sentiments ? Par quelle force les avait-elle apprivoisés ? Etait-ce des souvenirs ? Et, la regardant, il se rappelait de cette autre jeune femme, de celle à qui il devait la vie. Ce même regard, reflet d’un amour si pur qu’il ne semblait exister que dans les romans. Même si ce regard n’avait été pour lui, il l’avait hanté durant chaque nuit pendant six longues années. Ces nuits où il se voyait ….. Il craignait ses rêves. Il avait pris cette habitude de tenir compagnie à la lune et aux constellations pour les chasser, et ne s’endormir qu’en matinée, d’un sommeil si profond que même les cauchemars ne pouvaient l’atteindre.

Anseis déglutit un instant et revint à la réalité. Kerdwin n’avait pas bougé, continuant de le dévisager. Honteux de s’être laissé de nouveau emporté par ses pensées, il en rougit de nouveau, puis lui sourit maladroitement. Il se dirigea vers sa barque pour la retourner et en extraire le filet.


Kerdwin
Assise au soleil sur le sable mouillé que laissait la marée descendante, face à la mer, les yeux brillants de la Petite Sirène scrutaient l’horizon, mais avant qu’ils n’arrivent jusque là, ils s’attardaient sur Anseis, qui, le geste sur et de l’eau jusqu’aux genoux, allait lancer son filet.
Leurs deux barques côte à côte et l’homme qu’elle aimait s’affairant à pêcher entraînèrent la jeune femme à rêver…..


Le bonheur, c’est si simple… » Se dit-elle, en souriant.

Son sourire s’accentua quand, les commères du port repassèrent dans sa mémoire. Celles qui les avaient toisés d’un regard réprobateur :


« Pensez donc ! Ils se tenaient par la main, et la greluche sautillait en marchant »

Anseis leur avait sourit ! Et de voir l’œil courroucé de ces dames, qui leur faisait plisser le front comme une vieille pomme tapée, avait émerveillé le cœur de Kerd. Au lieu de baisser la tête et peut être d’en rougir, comme il l’aurait fait quelques temps plus tôt, le jeune homme leur avait souri, il avait osé l’ironie !

« A-il été heureux à cet instant là ? Son passé le torture t-il moins ? A t-il, enfin, accepté de ne plus être le même, de laisser son enfance derrière lui ? Eprouve t-il quelques sentiments qu’il n’ait jamais ressentis auparavant ? » Les questions affluaient dans la tête de Kerdwin.

« J’aimerais tellement qu’il découvre celui que l’on a, quand on est heureux, il ne sait pas ce que c’est ! »

Ne pouvant détacher son regard de celui d’Anseis, elle vit que ses yeux s’étaient assombris et que le rouge lui montait aux joues.
La Petite Sirène lui rendit son sourire.

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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Anseis
[sur la mer]



Mains derrière la tête, allongé dans sa barque, Anseis admirait le ciel tout en se laissant bercer par les vagues.

Il repensait aux dernières heures qui les avaient menés du cimetière aux remparts, puis sur la plage et enfin en pleine mer. Curieux comment les événements d’une simple nuit semblent parfois durer une éternité. Ces instants si différents, si uniques que l’on en vient à requalifier les autres souvenirs comme étant « avant » ou « après ». Anseis avait eu quelques uns de ces moments dans le passé et ne put s’empêcher une grimace en y repensant. La plupart n’étaient pas de ceux dont on voudrait se souvenir. Sa grimace se transforma en sourire lorsqu’il conclut finalement que, de ce coté, cette nuit ne ferait partie de ceux là.

Il entendit alors Kerdwin, qui avait placé sa barque à quelques pas, crier. Il releva la tête pour voir la jeune femme pointer un des nuages en répétant.


Celui là ! Un grand dragon !

Anseis lui sourit. Il ne savait à quoi ressemblait un dragon, n’en ayant entendu parler que dans une vieille légende. Mais, à coup sur, ce devait être une bête terrible. Il baissa la tête de nouveau et se concentra sur le nuage en question. Hum…. ça devait être la tête là et ces deux appendices qui ressortaient… hum… des pattes, des ailes ? Non…. Il ferma un œil et tira la langue pour désespérément reconnaitre quelque chose, mais dut de nouveau s’avouer vaincu : Tout ce qu’il voyait était un gros nuage blanc. Durant la dernière heure, Kerdwin avait vu tour à tour une maison, un oiseau, le pommier attenant au cimetière, le visage de Christos, un bouquet de fleur et maintenant un dragon. Lui, avait confirmé en souriant, n’osant admettre qu’il avait eu la joie de reconnaitre un nuage blanc, puis un autre, suivi d’un autre et encore un autre. Il soupira légèrement de frustration terminant par un nouveau sourire. Il se rappelait de son comportement lors de la kermesse, ne pouvant comprendre pourquoi l’on devait lancer des objets et s’en réjouir… ou bien pourquoi l’on devait être heureux si Antiope tombait dans l’eau…

Et les nuages semblaient confirmer que, malgré tous ses efforts, il était tout bonnement incapable de jouer.

Cependant le jeune homme ne semblait s’en soucier plus que cela. Lentement, au rythme des flots, il ferma ses yeux. Un peu de repos lui ferait du bien. Elle lui avait demandé de ne rien dire aussi n’en ferait-il aucune mention à Kerdwin, mais ce soir, il repartirait de nouveau sur les routes.
Kerdwin
La journée s’était annoncée belle, et elle l’était.
Assise au fond de sa petite embarcation, la tête posée sur le banc, Kerdwin observait les nuages.
A quelles que brasses de là, la barque d’Anseis oscillait au gré du vent et des vagues.
Patiemment, mais d’un air un peu septique, il avait regarder les formes que la jeune femme, du bout de son doigt pointé vers le ciel, dessinait dans l’espace.
Elle suivait le contour blanc d’un petit nuage, découpé sur la voûte céleste d’un bleu sombre ou bien, elle retraçait les bords effilochés d’un gros, gris de pluie, des plus tumultueux.

Il avait apprécié, maison, oiseau, pommier, bouquet de fleurs ; il n’avait pas bougé d’un cil quand l’ongle fusain avait croqué le visage de Christos.
Les crampes dans le cou, qu’il avait manifestées en se frottant la nuque, étaient la preuve de son obstination et de sa tête levée trop longtemps vers l’azur nuageux !
Elles eurent raison de lui et l’allongèrent dans sa barque.

Entre deux nuages, la Petite Sirène avait tendrement observé Anseis, émerveillée par tant de persévérance, de calme et de sourires.


Celui là ! Un dragon !

Emergeant brusquement d’un sommeil bien mérité, bercé par les vagues, tout ébouriffé, le jeune homme s’était redressé. Une fois encore, elle rencontrât ce sourire.
…… ! Un dragon !

Très étonné, il inclina la tête sur le côté pour mieux se concentrer sur le trait qu’elle marquait avec l’extrémité de l’index. Tellement concentré que la jeune femme le surprit l’œil fermé et tirant la langue, une grimace qui la fit rire aux éclats…Il s’amusait. Même si elle était persuadée qu’il n’y voyait que nuages blancs défilant après nuages gris.
Mais il était rentré dans son jeu, il avait joué et elle l’avait aimé si fort à ce moment là qu’elle avait compris que son départ était proche. Très proche.

Fatigué mais souriant, Anseis s’était laisser retomber au fond de sa barque.
Depuis la veille, la Petite Sirène n’avait pas dormi, pas une seule fois elle n’avait ressenti la fatigue. Elle avait bien trop peur de s’assoupir et de ne pas le retrouver là en se réveillant. Elle ne voulait perdre aucun souffle de ces derniers instants avec lui.
Il reviendrait à Honfleur, de temps en temps avait-il dit, oui mais dans combien de temps ? Il ne le savait pas lui-même.
Il allait lui manquer, terriblement lui manquer, mais elle n’ignorait pas que c’était le prix à payer.

Mais le temps , arrêta de lui faire des cadeaux. Vaincue par l’épuisement et la tristesse qui, peu à peu la gagnait, elle s’était endormie.

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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Kerdwin


(quelques jours après le départ d'Anseis)

Le temps était maussade, tout autant que l’humeur de Kerd.
Le vague à l’âme, elle était allée s’asseoir près de la barque d’Anseis, dans ce recoin de la plage, que faisait la côte.
Adossée à la roche, dans sa position favorite, genoux repliés sous le menton, le vent rafraîchissant son visage, elle regardait fixement la mer.

Depuis quelles que heures, elle ne pensait à rien, elle n’entendait rien pas même le cri des grands oiseaux blancs, piaillant derrière les bateaux des pêcheurs, dans l’espoir d’attraper, goulûment, les poissons échappant aux filets.
Sa tête était emplie d’un épais brouillard, semblable à celui que l’on rencontre dans les petits matins d’automne.
Elle ne voyait que l’horizon.

La seule et unique chose qu’elle percevait était les sons de la flûte du jeune homme, comme des clochettes ils tintinnabulaient dans sa tête embuée, ils dansaient comme des elfes aux ailes de cristal. Elle n’entendait que ça. Tout le reste n’était que brume.


Quand elle se releva, les jolies notes l’avaient accompagnée toute une heure durant, voir bien plus… Le soleil commençait à décliner, jouant avec les lourds nuages, il laissait apparaître sa grosse boule, orange comme la peau du fruit.
La Petite Sirène posa sa main sur la petite embarcation, du sable, secoua ses vêtements et, d’un pas nonchalant, se dirigea vers sa barque.
Une fois la haute mer atteinte, son brouillard disparut.

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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Dunhyll
Quelques pas sur la plage ... ciel brumeux .. soleil blafard ... Honfleur se réveille , les barques sont mises à l'eau ...
Dun n'ira pas pêcher .. arrivée et déjà le départ demain .....
Humant l'air marin, s'en emplissant les poumons .. Dun se mit au sol ... le sable humide de la dernière marée lui rappella que l'automne n'était pas loin .. la fraicheur ... l'immensité devant elle qui perdait ses couleurs d'azur pour un grisé .... Honfleur .. ma Belle se disait elle .. tu seras toujours en tous temps .. ma ville .. ma plage .. mon refuge ... ma confidente ... ...

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Asticot
Traversée du village de bon matin.. les commerçants n'avaient point encore monté les étals, la place était vide… au loin, l'aboiement d'un chien… la brume matinale des belles journées d'automne rendait les choses lointaines. Nul besoin de voir où poser ses pieds pour avancer vers la plage… le sac et le ressac guidait son ouie si tant est qu'il en ait eu besoin… le bruit se faisant plus fort au fur et à mesure de son approche. Arrivé aux abords, il retira ses chausses.. La lune, encore levée se reflétait dans l'étendue d'eau. Le barbu ne sentit même pas le sable froid, accaparé par la beauté d'une mer qu'on aurait pu croire étoilée.

D'un pas lent, il s'approcha du bord de l'eau… il fit quelques pas pour s'éloigner … d'ici peu les pécheurs puis les promeneurs envahiront les lieus.. et il n'avait nulle envie de voir du monde… Il savait, pour y avoir été de nombreuses fois, l'existence d'un coin reculé et peu fréquenté… un endroit où une barque bien connu gisait là en souvenirs d'un temps qui aujourd'hui passait pour bon.

Il s'adossa à ce qui restait de la barque de son Aimée, laissant ses pensées divaguer, les yeux fixés sur la mer qui prenait des couleurs au fur et à mesure que le jour se levait.. Son Aimée… lorsqu'il était parti, elle dormait encore.. il s'était levé sans bruit, la laissant se reposer. Elle était fatiguée de tout le travail qu'elle faisait. Entre le château et l'université, ses journées passaient. Elle ne rentrait que tard le soir. Ils se voyaient si peu.

Pensées.. bruit des vagues… le barbu s'endormit là… Le soleil était haut quand il se réveilla, mais il resta là… à quoi bon rentrer retrouver une maison vide…

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Normand et Fier de l'être
Stefanovkalachnikov
[En provenance des remparts]

Descente des remparts...Une ombre se glisse doucement dans l'escalier...Stef arriva sur la plage, derrière un rocher...Il crut d'abord s'être trompé, mais le sable à ses pieds et le doux bruit de la mer à ses oreilles le détrompa vite...Il sortit de derrière le grand rocher, invisible del'éxtérieur, et s'avanca...Tout à coup, le sable sous ses pieds s'éffrita et il se retrouva, quelques mètres plus bas, adossé à une dune fortement inclinée...Il se releva tant bien que mal.

Relevant les yeux, il jeta un rapide coup d'oeil vers le rocher d'où il venait...Impossible de remonter par là...Il allait falloir dormir dehors, les portes étant fermées la nuit...Il sourit à cette pensée...dormir dehors, dans le froid...voila qui ne lui était pas arrivé depuis un certain temps...Depuis pas si longtemps que ça en fait...Dormir à la belle étoile...c'était agréable...Un fin sourire se glissa sur ses lèvres...Il fit quelques pas vers la mer et regarda l'admirable paysage qui s'offrait à lui...



Les dernières lueurs d'un soleil iréel semblmaient agoniser derrières les nuages...Cela lui semblait étrange vu l'hezure tardive...Mais il n'était pas là pour se poser des questions...Il s'assit dans le sable froid...Il ferma les yeux pour aprécier la caresse du vent marin sur sa figure...Il adorait cette sensation grisante...Sentir toute la puissance de la mer prendre posséssion de lui...l'ennivrer...Il resta de longues minutes ainsi, à subir la rude caresse du vent marin...

L'ombre ne s'était même pas rendue compte que le sommeil l'avait prise...

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Ceci est une bannière HRP, adressé aux joueurs
Sissou47
Sissou ne connaissait pas encore ce ptit coin de beauté: la plage!!!
Elle avait bien vu de loin des villageois qui pour certain étaient ses amis,qui venaient pour y pecher ou y rêver!!!!
Elle pensait toujours à son tendre ange,et aussi à tous ses amis,elle avait aussi des pensées secrètent,mais elle était comme ça,la jeune femme très serète,elle rêvait beaucoup.
Elle aimait bien cette ptite plage ,tout en flânant,elle était arrivé dans un ptit coin bien reculé à l'abri des regards ,car elle aimait bien rester dans l'ombre,pour pouvoir rêver et penser.Elle s'assit et comme à son habitude,ressacat,à tout ce qui avait fait sa journée,puis comme par magie,son sourire apparût,elle était heureuse.Ses amis étaient rentrés,elle espérait pour de bon cette fois.Mais à quoi bon,s'ils décidaient de repartir c'est qu'ils aimaient voyager.
Tout en joueant avec du sable,elle rêvait:cette douceur que c'est bon !!!
Cette douce sensation lui était appréciable,elle aimait beaucoup.
Comment la mélancolie avait d'elle cette personne,qu'elle était devenue!!!
Elle restat très longtemps ainsi à jouer avec le sable ,perdue dans ses douces pensées.....
Kerdwin
Avant une longue journée de pêche, où elle serait assise dans sa barque, Kerd avait besoin d’une bonne marche le long du rivage pour réveiller son corps encore engourdi par le sommeil. Elle emprunta le sentier du milieu, bordé de rochers et de genêts, qui débouchait sur la plage.
Tournant la tête en direction du phare, elle aperçu Dunhyll et Asticot qui, comme elle, profitaient de la fraîcheur matinale. Les saluant de la main tout en leur adressant un sourire, elle se dirigea de l’autre côté, pour ne pas déranger les éternels amoureux.

Au sable ferme, elle préfera le bord de l’eau, là où les vaguelettes venaient se casser sur ses chevilles, appuyant ses pieds dans le sable, elle laissait derrière l’empreinte profonde d’un pas que la mer venait balayer aussitôt. Parfois, du bout de ses orteils, elle le soulevait, libérant ainsi quelques coquillages, parmi lesquels elle enfouissait le plus beau au fond de sa poche, où dormaient déjà d’autres trésors.

Elle s’arrêta un instant pour se tourner vers l’horizon et admirer l’astre orange qui s’en libérait doucement, avant d’ entreprendre son ascension vers le ciel, le striant de ses rougeurs flamboyantes, la mer lui servant de miroir, il admirait ses reflets qui irisaient le bleu sombre des vagues.



Les yeux brillants de la jeune femme, contemplaient ce tableau que le soleil et la mer peignaient à l’unissons et auquel, les mouettes, planant au-dessus des premières barques qui commençait à traquer le poisson, apportaient la touche finale.

Kerdwin se dit qu’Anseis, là où il était, ne pouvait regarder ce spectacle qu’offrait la nature. Il aimait la mer, peut-être allait-elle suffisamment lui manquer pour lui donner l’envie de venir s’y ressourcer un moment, avant de repartir encore plus loin.

Elle fit le chemin en sens inverse, cette fois marchant sur le sable sec pour réchauffer ses pieds. En approchant du sentier, elle croisa le Baron et la Vicomtesse, qui eux aussi rentraient et Sissou, qu'elle n'avait pourtant pas vu sur la plage. Elle avait du s'isoler des regards dans un des ces recoins que formait la côte.

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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Malouane


Aprés avoir arpentée les ruelles d'Honfleur.. regardé les premiers marchands installer leurs étales sur le marché ..Malou se décida à aller sur la plage se ressourcer ...et ainsi profiter encore du calme avant que les amoureux et autres villageois viennent à leurs tours s'y détendre ..
Elle fût émerveillée de la beauté du spectacle.. chaque plage était differentes... même si les étendues majestueuses étaient les mêmes.. chaque vague avait sa particularitée...Elle ôta ses chausses... et prit une poignée de sable dans ses mains.. et le porta à son visage afin d'en respirer l'odeur ...elle le fit ensuite glisser entre ses mains tels un sablier écoulant le temps...Le faible vent l'emporta tels une plume légère rejoignant ainsi les autres grains qui parsemés la plage et en faisait une si belle étendue..
Le vent soufflé sur le visage pâle de Malou ..elle adorait cela.. ce vent sec qui vous stimule et vous donnes des couleurs rougeatres au visage signe de bonne santé..elle souria...indomptable ... pensa t-elle.. sauvage.... mais tellement acceuillante.. c'était ainsi qu'elle décrivait ce lieux devant lequels elle s'extasier toujours ....
Elle s'installa le long d'une petite dune lui offrant le spectacle d'un levé de soleil digne d'un grand peintre.. Un poête aurait pu en ecrire de belles ligne en voyant ceci..Elle souria.. croisa ses bras sur ses genoux repliée sur sa poitrine....et observa au loin les premiers bateaux qui semblaient partir pour une grande et rude journée de pêche...
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