Kerdwin
[Ainsi va la vie...]
Avant daller retrouver Stefanov, dans leur maison-phare, lappel de la plage et de la mer avait retenti dans le cur de la Petite Sirène.
Fatiguée, mais heureuse de son voyage, elle déambulât dans les ruelles de Honfleur, sa bien aimée elle lui avait manquée sa ville cétait la première fois quelle la quittait si longtemps.
La fine pluie normande du matin, avait laissé place à un temps mi-figue mi-raisin alternance de nuages noirs et de faibles éclaircies où le soleil avait du mal à percer la croûte nuageuse mais il aurait fallu un ouragan des plus violents, pour empêcher promenade à la jeune femme.
Au bout du chemin de sable, qui aux beaux jours verrait les genêts refleurirent, locéan, dans sa robe dhiver, lattendait debout, les yeux émerveillés de tant de grandeur, elle resta là de longues minutes, ladmirant comme si elle le voyait pour la première fois le plaisir quelle éprouvât à cet instant, était indescriptible.
Le besoin du contact avec le sable, à même la peau de ses pieds nus, lui fit rapidement ôter bottes et bas elle naimait pas les porter mais la froidure du temps ne lui laissait guère le choix.
Tranquillement elle savança vers le recoin de la côte où Anseis avait entreposé sa barque avant son départ.
Assise contre la frêle embarcation, les genoux repliés sous le menton
elle fixa lhorizon, là où le ciel cherche, en vain, à toucher leau.
Anseis elle repensa aux délicieux moments quelle avait passés avec lui, de nuit, au cimetière baigné par la lumière de la lune, écoutant les sons divins de la la flûte la plupart du temps, il ne savait même pas quelle était la, cachée dans lombre sur les remparts et sur la plage où, une seule fois ils avaient été réunis mais elle avait changé la Petite Sirène, avec Stefanov, elle était devenue femme, une belle femme épanouie et le fruit de leur amour, quelle portait en son ventre, la comblait de bonheur elle laimait tant son Messire non, elle nétait plus la gamine que le jeune muet avait laissée quelques mois auparavant, certes, jusquà son dernier souffle il resterait dans son cur et elle noublierait jamais la promesse quils sétaient faîte mais lamour quelle avait pour son homme, était indestructible.
Un crachin froid et dense larrêta dans ses pensées, elle refit le chemin à lenvers, le visage tourné vers locéan.
Il était temps daller retrouver Stéfanov
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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier
Avant daller retrouver Stefanov, dans leur maison-phare, lappel de la plage et de la mer avait retenti dans le cur de la Petite Sirène.
Fatiguée, mais heureuse de son voyage, elle déambulât dans les ruelles de Honfleur, sa bien aimée elle lui avait manquée sa ville cétait la première fois quelle la quittait si longtemps.
La fine pluie normande du matin, avait laissé place à un temps mi-figue mi-raisin alternance de nuages noirs et de faibles éclaircies où le soleil avait du mal à percer la croûte nuageuse mais il aurait fallu un ouragan des plus violents, pour empêcher promenade à la jeune femme.
Au bout du chemin de sable, qui aux beaux jours verrait les genêts refleurirent, locéan, dans sa robe dhiver, lattendait debout, les yeux émerveillés de tant de grandeur, elle resta là de longues minutes, ladmirant comme si elle le voyait pour la première fois le plaisir quelle éprouvât à cet instant, était indescriptible.
Le besoin du contact avec le sable, à même la peau de ses pieds nus, lui fit rapidement ôter bottes et bas elle naimait pas les porter mais la froidure du temps ne lui laissait guère le choix.
Tranquillement elle savança vers le recoin de la côte où Anseis avait entreposé sa barque avant son départ.
Assise contre la frêle embarcation, les genoux repliés sous le menton
elle fixa lhorizon, là où le ciel cherche, en vain, à toucher leau.
Anseis elle repensa aux délicieux moments quelle avait passés avec lui, de nuit, au cimetière baigné par la lumière de la lune, écoutant les sons divins de la la flûte la plupart du temps, il ne savait même pas quelle était la, cachée dans lombre sur les remparts et sur la plage où, une seule fois ils avaient été réunis mais elle avait changé la Petite Sirène, avec Stefanov, elle était devenue femme, une belle femme épanouie et le fruit de leur amour, quelle portait en son ventre, la comblait de bonheur elle laimait tant son Messire non, elle nétait plus la gamine que le jeune muet avait laissée quelques mois auparavant, certes, jusquà son dernier souffle il resterait dans son cur et elle noublierait jamais la promesse quils sétaient faîte mais lamour quelle avait pour son homme, était indestructible.
Un crachin froid et dense larrêta dans ses pensées, elle refit le chemin à lenvers, le visage tourné vers locéan.
Il était temps daller retrouver Stéfanov
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L'amour comme épée, l'humour comme bouclier