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[RP] Cette fois c'est par amour

Elisabeth_stilton
Ce n'était pas la première fois qu'elle venait en Limousin pour un mariage et c'était encore lié à la même famille et encore dans un jardin. C'était peut être une de leurs traditions après tout, la blonde n'en n'avait cure car c'était leur mariage à eux. Le voyage s'était plutôt bien passé, Elisabeth était descendu dans une auberge de qualité la veille du mariage. On aurait pu croire qu'elle serait hébergé par sa fille à Aubusson mais c'était mal connaître les relations qu'elles entretenaient. Cette dernière n'étant même pas au courant qu'Emma avait quitté le Limousin.

Bref elle se présenta le jour venu, au lieu convenu, vêtu pour l'occasion avec une robe simple, pour Eli entendons nous, mais chaude. C'est que les journées étaient plus fraîches désormais et que le mariage serait dans un château, même s'il la blonde était habitué au froid elle aimait son confort aussi. Celui ci passait par une tenue adéquate à la température et la situation. Elle se présenta donc à l'entrée du logis dont on lui avait indiqué le chemin afin de faire son devoir d'officiante.




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Euridyce
Canéda n’avait jamais été une grande adepte des (très) officielles cérémonies de mariage.
Le sacrement, pourtant, n’était pas sans l'émouvoir, loin de là ; elle y tenait, avec une rigueur qu'on ne lui soupçonnait pas. L'impudeur des grandes processions, en revanche, l'indifférait souvent. Son désintérêt pour la chose s’avérait ainsi proportionnel au nombre - ordinairement démesuré - d’invités glanés au mètre carré. Ces mariages-là avaient tout pour l’ennuyer : de la foule méconnue, pressante et pompeuse au cérémonial traînant, excessivement lent, ces occasions dont on faisait grand cas ne lui semblaient bonnes qu’à récolter de l'ampoule et/ou une copieuse migraine. L’échange des voeux, désincarné par le public amassé, l'effleurait à peine. Les longs discours, convenus, l'égaraient carrément. Il ne manquait plus à la malheureuse équation que LE voisin de tablée relou, un poil trop collant, récitant son bavardage suffisant et c’était le pompom, l’apogée, le climax de la journée parfaitement claquée. Ambiance.

Cette cérémonie-ci, pourtant, c'était différent. Déjà, parce qu'elle était à peu près sûre qu'Alzo n'aurait pas le mauvais goût d'étouffer ses bancs d'une trentaine de cousins issus de germains à la conversation aussi plate qu'un trottoir de ville ; aussi, et surtout, parce que du peu qu'elle avait vu des futurs épousés, du peu qu'elle avait entendu de leur histoire emmêlée, Lucie leur trouvait une certaine concordance, une harmonie à laquelle elle croyait sincèrement. S'ils parvenaient à balayer leurs vieux démons, il ne faisait pour elle aucun doute qu'Archibalde et Andréa, hymen détonnant, seraient de cette caste rare des "couples éligibles au bonheur". Qu'il dure un temps, un bon moment ou toute une vie. Ce serait un donc un petit mariage, intime, joli, comme il fait bon d'en vivre pour se rappeler, le baume à l'âme, qu'il était de pareils instants de coton, même pour les amants maudits.

Aussi Canéda s'était-elle décidée, dès carton reçu, à s'y rendre. Le choix du cavalier ne lui avait d'ailleurs pas valu davantage d'hésitations ; et c'est sur un autoritaire « Tu m’accompagnes », décrété au revers d’un vélin bondé d’encre, que Zolen s'était mêlé au rendez-vous secret. Il n'avait pas geint - ô miracle -, pas plus qu'il ne s'était opposé aux exigences vestimentaires de sa tyrannique fiancée, revêtant le jour J la sombre tenue assortie : un élégant pourpoint, pour lui, une longue robe carmin, longeant ses reins, pour elle. Silhouettes discrètement greffées, ce fut en bons derniers qu'ils débarquèrent, encore après le passage de Vitto. Il y avait quelque étrangeté à se pointer non loin de l'autel, la main d'Arry dans la sienne. Quelque évidence surtout. Ex-baronne se fit toutefois violence pour réprimer le « viens, on s'épouse pour de faux ? » gamin qu'une oeillade complice aura mieux dit que des mots et, trompant son coeur, traîna discrètement son sulfureux +1 parmi les invités. Pour chaque visage familier, elle se fendit d'un sourire à l'oblique douce, et réserva son verbe taquin pour l'acolyte abîmée :


« J'ignorais que la béquille figurait parmi les indispensables de la collection automne-hiver, cette année. »

Ha-ha. Malin de railler, quand Canéda s'était pourtant saignée d'inquiétude à savoir sa comparse d'urgence rapatriée. Une chance pour Ael', le jour était à la contemplation. La lumière, toute entière, pour le copain et sa future épousée.
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Le blason - * Charles Bukowski & Bob Dylan.
Artiste : Kelogsloops
Diazolie
Le temps passe et la Brune s'est perdue dans les méandre de ses pensées. Fière elle l'a toujours été, avouer qu'elle a des regrets n'a jamais été son fort et elle préfère mourir que de se montrer faible. Alors elle s'est enfermée chez elle, elle tente de faire survivre un foutu ficus en se disant à chaque nouvelle plante "Si celui là ne crève pas je sors au grand jour." Paix à ton âme petite plante verte N° 15. Toi qui était belle et vigoureuse, te voilà pendante, flétri et demandant grâce.

On l'aura compris, ce n'est pas demain que la Zozo sortira et ses journées se résument à brasser du vent, avachi sur sa méridienne grand luxe, main sur le front en poussant des soupirs théâtraux. Un Des verres d'alcools , mais pas au point de perdre la tête et de rester dans son vomi faut pas déconner non plus, accompagne le tableau. Le regard se porte au loin par la fenêtre et le temps passe lentement... Très lentement mais l'ennui n'est pas là. Elle n'en a de toute façon pas la force. Il faudrait alors bouger, s'activer pour le contrer et... Juste l'idée l'épuise alors le sommeil vient occuper le reste de la journée.

C'est ainsi que le colibri c'est découvert oiseau de nuit. Quand tout Limoges dort ou presque, elle prend sa longue cape et va déambuler prêt de la Vienne, capuche rabattu sur ses traits pour qu'on ne la reconnaisse pas. Parfois elle reste assise sur ses bords à se remémorer les jeux qui animaient les flots. D'autres fois à jeter des cailloux pour tenter des ricochets mais ne réussissant que des ploufs grossiers. Mais surtout, elle tachait d'oublier les raisons qui la pousse à être seule ici ce soir. Pourquoi elle a fermé sa porte et chasser toute âme amie venant à sa rencontre.

Ce ne sera que suite à une lettre qu'elle daignera tenter une apparition publique. L'oiseau de nuit allait devoir laisser sa cape pour ressortir une de ces plus belles toilettes. L'âme de son âme. Le cœur de son cœur allait se marier. Encore. Oui encore et cette fois avec Archibalde. Qui c'était ? Qu'importe. Si elle était heureuse, qu'elle acceptait de partager sa vie avec ce nouvel homme alors soit. De toute façon, elle était trop déphasé avec la réalité pour pouvoir émettre ne serait ce qu'un avis. Elle se rendrait sur le lieu, elle sortirait son plus beau sourire, sa plus belle humeur et elle ferait de la grande Zozo.

On découvrira donc notre brune sur les lieux du grand jour. Prête, souriante et découvrant le visage de certains mais retrouvant avec plaisir celui d'autres. Approchant donc de Jurgen et Helvi, le sourire se fit chaleureux. La main de la rousse dans celle du marin ne laissa aucun doute sur la relation qu'ils entretenaient désormais et au lieu de la choqué, elle sourit un peu plus avec une sensation que ce qui aurait du être depuis longtemps l'était enfin. D'un mouvement souple, elle s'arrête à leur hauteur, un sourire espiègle aux lèvres, sa robe rouge au bustier perlé et dentelé laissant apparaitre deux poumons expressifs.


Vous pensez qu'il y aura d'autres mariages après celui-ci ?

La grande classe à la Magnifique. Il faut avouer que depuis que la trentenaire côtoie Déa, elle en a vu passer des bonhommes. Si celui-ci elle ne le connait pas, elle a bien vu le sort réserver aux autres. Alors la question est semble t'il légitime.

Se doutant que sa soudaine réapparition pouvait en surprendre plus d'un, elle ajouta simplement.


Contente de vous voir...

Voilà, pas besoin de plus. Poser ça là comme ça c'est très très bien.
Andrea_
Un calin à son fils. Sa bataille, fallait bien qu'il revienne, oh ouwo -pardon-. Il est magnifique et elle ne se gène pas pour le détailler. Pour réajuster le col de sa chemise, pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille, c'est qu'il est plus grand qu'elle mais qu'il sera toujours son petit garçon. Elle est incapable de parler, elle doit déjà repousser un sanglot quand il l'enlace.
Et vint le moment tant attendu où enfin elle ouvre la porte pour apparaitre aux yeux de tous.
Je vous aurais bien fait une envolée lyrique sur l'envol d'un troupeau de colombes, la beauté du geste, la symbolique, le bruit de leurs ailes, la branche de gui qui tombe du bec de l'une d'elle et qui tombe JUSTE sur le bouquet de la mariée, mariée qui regarde le truc et y voit un signe de bonheur éternel.
Je l'aurais fait, franchement, mais Archibalde avait mis tout le budget dans le buffet et nous avons juste l'envol d'un couple de rouge-gorges -un peu en avance sur la saison- qui s'était posé sur la fontaine. Et là encore, j'aurais pu vous le décrire, mais je ne peux pas parce que je n'ai pas le temps. Je vais me marier ! - oui c'est dingue, moi même je n'arrive pas à me dire que c'est vrai-.

Et peut-être que des musiciens jouent. Peut-être que le sol est recouvert de fleurs. Peut-être que le ciel s'écroule, que la terre s'ouvre en deux. Mon attention est ailleurs. Sur le bras de Nicolas où j'ai posé la main. Dans les mains jointes d'Helvie et Jurgen, Dans la béquille d'Ael', la mine déconfite de Kriev. Dans la tenue d'Alaynna et la voix de Roman. Dans les chuchots de Susi et Alderic. Dans le silence Zolen -rare, à souligner- et la candeur de Lucie. Dans le sourire d'Archibalde. Dans...


PUTAIN ! Âme de mon âme !

Elle était là. Elle était là, elle aussi. Tout était décidément parfait.
Je passais un bras autour du cou de la Magnifique pour souffler à son oreille combien j'étais heureuse de la voir et sa présence précieuse. Deux doigts entre les côtes de Jurgen pour piquer son Papillon le temps d'une étreinte.

Et j'allais creuser des rides à retenir mes larmes -mais les larmes ça abîment le teint et froisse la fierté-.
J'avais déjà envie de hurler ce "OUI" qui ferait de moi Madame Alzo.


Magnez vous l'derche !

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Archibalde
Effectivement. Tous semblaient être venus par paire. Sauf sa soeur. Archibalde alla saluer chacun des binômes, courba la nuque pour ses dames, serra les paluches de ces messieurs. Même celle de Jurgen car chacun des deux faisaient des efforts de courtoisie, même celle de Vladimir parce qu'au fond Archibalde n'était pas bien rancunier sur ces affaires du passé. Il enlaça Roman avec franchise, embrassa Alaynna et sa soeur. Il papota avec Aelaia, Helvalia et Lucie et ne manqua pas de souligner la beauté de toutes la demoiselles présentes et la coquetterie des hommes. Mais c'était après tout d'usage.

Et puis il y avait cette femme qu'il n'avait jamais vu : il supposa donc que c'était l'officiante. On lui avait fourni un nom sans pour autant décrire la personne. S'approchant à pas lestes il vint à sa hauteur et la salua d'un mouvement de tête.


    Vous devez être Madame Stilton. Un grand merci pour avoir fait le déplacement. Si je puis vous être agréable en quelque chose n'hésitez point.


Et puis, jetant un regard autour de lui.

    Je pense que tout le monde est là. Peut-être pouvons nous commencer ?

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Helvalia
    Les azurs de la Renarde tombèrent, rapidement, sur les silhouettes emboîtées de la bretonne et de son +1, parce qu'on n'aurait pas idée d'assister à l'union de deux êtres sans être accompagnée soi-même. Naturellement, ses pas la menèrent vers Aelaia, qu'elle enlaça brièvement, prenant garde à ne pas déloger le bras enroulé autour d'elle, comme à ne pas percuter les béquilles qui la soutenaient. C'est que, passée par là quelques mois plus tôt seulement, elle se souvenait assez de l'aisance avec laquelle les déséquilibres pouvaient s'installer.

    Pourtant, la bestiole farouche qu'elle avait toujours été se tassa un peu, à mesure que les invités faisaient leur entrée. Si, d'ordinaire, elle n'aurait eu d'autre choix que celui de se glisser dans un coin pour espérer y disparaître, cette fois le corps massif de Jurgen se présentait comme le plus solide des remparts. Elle s'y arrima fermement, toute prête à s'effacer, là, quelque part sous son aile. ​Il y avait trop de monde, pour qu'elle soit tout à fait à son aise, mais un sourire fendit malgré tout ses lèvres, creusant la fossette sur sa joue.

    « J'espère que non... »

    Répondit-elle seulement. Elle ne connaissait pas suffisamment Archibalde pour assurer quoi que ce soit, et à dire vrai elle ne les avait que peu vus ensemble. Ce qu'elle avait vu, en revanche, c'étaient les sourires sur le visage de la Colombe, ses regards brillants quand elle parlait de lui, et le bonheur qui semblait transpirer par tous les pores de sa peau, depuis qu'elle l'avait (re)trouvé. ​​

    Et c'était sans doute la raison pour laquelle elle crevait d'impatience à l'idée de les voir se marier.


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Merci à JD Calyce pour la ban
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