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[RP Ouvert] Le lupanar "La Damoiselle"

Watriquet
Wat avait réuni un petit pécule, mais le garder serait ridicule. Gagner sa vie pour ne pas la dépenser, en plaisir bien terrestre c’était la gâcher.

Wat décida donc pour occuper sa soirée de s’encanailler à la Taverne "La Damoiselle" qui ne cachait pas sa seconde fonction, celle d’offrir pour quelques pièces du bon temps avec des donzelles pour peu farouches.

Il entra dans l’établissement. Il trouva une table disponible à l’écart du brouhaha et s'y installa.
Il vit qu'une dame corpulente d’un certain âge faisait le tour des tables en s’appuyant sur une canne en bois, pour voir si les consommateurs étaient satisfaits et surtout leur remplir leurs godets.

Quand elle passa à sa hauteur et se retourna vers lui comme pour prendre sa commande il lui dit :

Que l’on m’apporte de quoi boire,
Pas un vin de messe en ciboire,
Ni une cervoise tiède de pisseuse,
Je veux de l’eau de vie forte et gouteuse.

Je veux aussi tâter du giron et des fesses,
J’ai des écus pour une charmante drôlesse
Qui partagerai avec moi cette boisson,
Et me fasse un peu de conversation.

Qu’elle ne soit pas sainte Nitouche,
Car je la souhaite peu farouche,
Qu’elle soit gaie, qu’elle me fasse rire,
Et à mon tour je lui donnerai du plaisir.


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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Grosse Therese, incarné par Erthes
La Grosse Thérèse en bonne maîtresse des lieux circulait entre les tables, elle tapait dans le dos des habitués en signe de salutation et discutait avec les autres s'appuyant sur son bâton de bois, sans hésiter à resservir son peuple en breuvage pour augmenter la note.

La salle était pleine comme à son habitude dans l'établissement le plus populaire de Tours, sinon de Touraine. Les rires était gras, l'ambiance était bonne, la salle sentait le gras, l'alcool et le stupre. Quelques chants à droite, un concours de bras de fer à gauche et les filles tenant les paris dans une tenue légère.

La Grosse Thérèse était toujours à l'affut, elle aperçu donc assez facilement le jeune homme lui faire signe. Elle se dirige alors vers lui d'un pas boiteux. Puis elle écouta quelques instants ses demandes avant de lui répondre d'une voix forte et rieuse :


Qui que v'là un poète, voilà qui est drôle ! Bien sûr, mon mignon que tu peux avoir ton eau de vie, elle vas t'en décrocher la mâchoire mon beau.

Pour la donzelle ! Une jeune brune aux tétons ferme ? Ça te va ? Qu'elle vas te faire grimper au rideau.


Tandis qu'elle fit signe à une jeune fille d'approcher de la tablé avec une bouteille et deux coupes.
Watriquet
Le ton de la Grosse Thérèse était ironique et teinté de mépris en ce qui concernait la nature du langage de Wat.
Elle ne pouvait pas savoir que le père de Wat étant troubadour, lorsqu’il lui avait appris à parler c’était en vers. Il avait appris à lire avec les textes des grands poètes et troubadour de son temps et notamment ceux de son père.
Aujourd’hui s’exprimer ainsi était maintenant pour lui plus naturel que la prose.
Il est vrai que dans ce claque, le langage était bien moins raffiné et plus cru.
Les rires étaient gras et les grosses mains des clients claquaient les fesses des filles qui loin d’être confuses s’exclamaient d’une voix stridente en riaient de plus belle.

Wat ne releva donc pas l’ironie de la mère maquerelle qui lui désignait une brune qui s’approchait déjà deux verres et une bouteille cachetée à la cire. Il lui répondit néanmoins :

Qu’elle soit Brune, qu’elle soit blonde,
Du moment qu’elle est gironde
Et que son visage soit mignon,
Et surtout qu’elle ait de la conversation.


Vu que la brune était ‘disponible’ elle l’avait sans doute déjà repéré dès son entrée, suivi ses faits et gestes et écouter de loin les propos échangés avec la Grosse Thérèse, n’attendant plus que son signal pour venir à sa table.

Elle n’était ni grande ni petite, ses cheveux attachés selon une coiffure savante mêlant tresses et boucles, encadrant un visage ovale et pale qui semblait très harmonieux, mais la profusion de fard et de couleurs parfois outrageuses ne permettait pas d’en être sur.
Ses lèvres rouges à l’excès, affichaient un sourire de circonstance excessivement appuyé.
Par contre les yeux et le regard qui sont infalsifiable, étaient gris et triste et racontaient une douloureuse histoire.

L’imposante corpulence de la mère maquerelle se tenait toujours devant lui et son regard appuyé intimait l’ordre de régler dès à présent la boisson et la prestation.
Wat n’ayant pas l’habitude de ce genre d’établissement, il ne connaissait pas les tarifs, il trouvait également indécent de demander le prix de la marchandisation d’une personne.

Il ouvrit sa bourse, estima un montant et sorti une douzaine d’écus. La matrone le regardait toujours avec intensité, il rajouta deux par deux les pièces qui tintaient sur la table jusqu’à ce que le visage de la Grosse Thérèse se détende et que ses grosses mains ramassent le pécule, qu’elle fit disparaitre dans un poches secrète de son tablier laissant enfin la place à la jeune fille qui déposa la bouteille et les deux godets sur la table.

Il servit les deux godets et lui en tendit un.

Bonsoir, je me nomme Watriquet,
Mais appelle-moi Wat s’il te plait.
Et toi quelle est ton nom ?
Ou plutôt quel est ton surnom ?






[HRP Si quelqu’un (ou quelqu’une) veut jouer le RP de ce PNJ, ce serait plus ‘interactif’, signalez vous par un petit MP pour nous entendre sur l’orientation du RP. /HRP]


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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Fantine

La brune à coté du comptoir, alanguie, s’ennuyait, mais elle préférait cet état que de se trouver parmi les groupes d’hommes attablés qui plaisantaient grassement avec ses consoeurs en les tripotant avec perversité ou pire être avec l’un d’eux à l’étage en étant obligée de satisfaire ses envies lubriques, subissant avec un faux engouement ses salaces obscénités.
Imaginer sentir le contact d'un corps moite et velu, transpirant d’une sueur âcre et fétide qui se frotterait contre le sien l’écoeurait au point de le faire venir la nausée.

Mais tel était son état, fille de passe dans un lieu de passage.

C’est alors qu’elle remarqua le jeune homme qui entrait.
Il était… différent des poivrots, mufles et libidineux habituels.
Mine de rien elle le suivi du regard en gardant un air dégagé, afin de se faire une opinion plus objective.
Sa première impression fût vite confirmée car dès qu’il s’exprima c’était avec une élégance courtoisie et en rime.

Pendant qu’il s’adressait à la Grosse Thérèse elle demanda au tavernier une bouteille et deux godets.
Dès que la Grosse Thérèse la désigna elle vint promptement mais langoureusement s’asseoir à la table du versificateur.

A sa première question elle répondit


Je me nomme Fantine Messire, que puis-je pour votre plaisir ?

Elle prit le godet mais se garda de le vider aussi promptement que lui en faisant semblant de savourer cette boisson qui lui monterait à la tête toujours assez vite.

Watriquet
Après avoir bu son godet, il se plongea dans les yeux de Fantine.

Que pouvez-vous faire pour mon plaisir ?
Sans doute commencer par sourire.
Boire avec moi et tenir conversation,
Parler d’Amour et de toutes ses expressions
.


Fantine étira lentement ses lèvres pour y déposer un sourire de composition.
Mais resta muette attendant qu’il introduise le sujet.

Wat se lança dans une dialectique toute personnelle :

L’amour finalement mais qu’est-ce ?
Un sentiment, une union ou une promesse ?
Cela peut-être l’un ou tout cela à la fois,
Bien qu’on ne sache jamais ce que cela durera.

C’est le lien indéfinissable entre deux êtres
C’est Cupidon qui choisi, nous n’en sommes pas maître.
Un sourire, un regard vous éclaire l’âme,
Et soudain votre esprit et votre coeur qui s’enflamment.

Il n’est pas lâche de se laisser tendrement aller,
À la douce tentation qui nous est donnée d’aimer.
Aimer, être aimé, donner autant que prendre,
Sans compter, sans vouloir reprendre.

Aimer sa femme ou aimer une maîtresse,
L’une comme un ange, l’autre en diablesse.
L’une pour le quotidien et pour la vie,
L’autre pour l’extraordinaire d’une torride nuit.

Mais aimer c’est se donner pleinement,
Être tout à fait sincère dans ces moments.
Même si l’on sait que l’Amour ne dure,
L’amour c’est parfois une déchirure.

Alors il faut profiter de chaque instant
Car l’Amour se vit toujours au présent.
Séduire, courtiser puis succomber car au final,
Dans l’Amour tout est beau, il n’y a pas de mal.



Il fi t une pause et face que l'air pantois de Fantine. Il lui demanda :

Vous me paraissez ma belle Fantine
Sans vouloir vous vexer, être bien enfantine.
Avez-vous connu autrement qu’ici l’Amour ?
Car ce n‘est pas le meilleur endroit pour.

Je vous regarde je sens quelque chose d’étrange,
Vous êtes en enfer et vous avez l’air d’un ange.
Que faites- vous dans cet endroit perdu ?
Que vous est-il arrivé ? Qui vous a ainsi déchue ?


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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Fantine


Fantine était époustouflée, bien qu’elle ne le montra pas.

Ce gars qui était plutôt pas mal dans le choix qu’il y avait au lupanar, il n’était ni adipeux, ni malpropre, ni grossier et en fait c’était plutôt le contraire.
Mais en plus il parlait en vers, ce qui pouvait prêter à sourire au départ, mais cela mettait une douce musique à ses oreilles et par dessus le marché il dissertait sur l’Amour, sans obscénité ni même grivoiserie.

En fait il était courtois et physiquement pas du tout dégeu …

Mais ce qui toucha le plus Fantine est qu’il s’intéresse à elle, à son histoire.

Evidemment elle ne pouvait déballer tout net à un inconnu dans cette salle ou elle serait entendue son passé tragique.
Elle garda un peu de distance, ce n’était au final qu’un client, mais elle se laisserait bien tenter par lui faire des confidences ça lui ferait sans doute du bien de conter les malheurs qui l’ont conduits jusqu’ici.
D’ailleurs un oreiller c’est fait pour ça...

Elle prit sa voix la plus sensuelle.


Messire, ayant fini votre godet, je vous propose de monter à l’étage.
Nous seront plus à l’aise pour discuter, dans l’intimité d’une chambre.


Je saurais vous relaxer, vous détendre et … satisfaire vos désirs les plus secrets.
Avec ce que vous avez laissé à la Grosse Thérèse vous aurez pour toute la nuit.
Prenez votre bouteille si vous y tenez.


L’idée de s’éclipser avec celui-ci pour la nuit, lui épargnerait de servir de chair … à canon pour d’autres moins galant.

Watriquet
La candeur de Fantine n’allait pas avec le lieu, elle n’était pas outrageusement fardée, ses manières n’étaient pas vulgaires.

D’ordinaire dans ce genre d’établissement, la consigne souvent donnée aux entraineuses, était de faire boire plus que de raison pour engranger les écus des bouteilles entamées et de laisser le bougre saoul cuver dans la salle commune pendant que la fille recommençait avec un autre, sans nécessairement accorder ses faveurs charnelles à chacun de ses pigeons.

Mais Fantine lui proposait déjà de monter, alors que la bouteille n’était pas finie.

Wat comprenait entre les lignes qu’elle désirait qu’ils s'isolent pour continuer leur conversation et éventuellement se confier en répondant à ses questions personnelles loin du brouhaha de la salle commune et des oreilles indiscrètes.


Fantine votre proposition charmante,
Je vous l’avoue, grandement me tente,
Guidez-moi à travers les étages,
Emmenez-moi sur votre nuage.

Allons dans ce doux lieu ouaté,
Echanger plus en toute intimité
Nous avons pour nous découvrir
Une nuit entière tout à loisir.


Il se leva, prit la bouteille entamée et les godets vides dans une main et tendit l’autre à Fantine pour qu’elle lui ouvre la voie.
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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Fantine


Fantine se leva avec toute la grâce qu’elle avait.
Elle prit la main qu’il lui tendait et le guida à travers l’escalier qui menait à l’étage.

L’escalier était étroit elle passa alors devant lui et à chaque marche elle balança ostensiblement ses hanches avec sensualité, sachant que le regard du poète se porterai sans nul doute sur ses fesses qui ondulaient suggestivement.

Elle s’engagea dans un corridor qui distribuait plusieurs chambres.
En passant près d’une on entendait à travers la porte distinctement des Han ! Des Hooo ! Des HaaAAAaa accompagnés de paroles obscènes.

Fantine sortie une clé d’un repli de sa robe et ouvrit la porte d’une chambrette au décor austère.
Un grand lit aux draps épais avec un dessus de lit au décor défraîchi, une causeuse confortable mais au tissu élimé par endroit et une tablette sur le mur du fond avec un broc d’eau tiède et une bassine.

Elle referma la porte après avoir laissé entrer son hôte.

Se tournant vers lui elle lui dit :
Dites-moi maintenant quels sont vos désirs ?
Vous maniez votre langue avec esprit, mais sauriez vous la manier aussi bien dans l’intimité ?
Désirez-vous m’embrasser ?
Ou couvrir mon corps de baiser ?
Ou préférez vous que ce soit moi qui commence ?


Prenant l’initiative, elle tira le lacet de son bustier dans un geste lent et sensuel, jusqu’à ce qu’il se défit et ainsi la libéra de son étreinte sa gorge pour offrir à sa vue et ses deux seins ronds et fermes.

Voici déjà deux beaux fruits qui ne vous sont pas défendus.
Elle s’avança vers lui lascivement tel un chat et lui parla presque en ronronnant.
Dites-moi comment voulez-vous que je vous nomme dans l’intimité Messire ?

Watriquet
[Dans une chambre à l'étage]

Wat avait suivi la jolie brune jusqu'à l’étage. Dans son sillage il pouvait sentir son parfum, choisi avec soin. Etant deux marches après elle il ne pouvait qu’apprécier la démarche chaloupée et le voluptueux balancement de ses hanches.

Il remarqua à chaque marche un de ses mollets, fin et galbé qui se dévoilait lorsque le volant de sa robe remontait.
Cette délicieuse langueur érotique commença à l’émoustiller.

Une fois dans la chambrette, en professionnelle experte elle prit les devant.
D'une voix langoureuse elle lui demanda ce qui lui ferait plaisir, tout en délaçant son corsage lui offrant ainsi la vue de sa poitrine qui mit Wat en appétit. Il retint sa pulsion de la caresser de l’embrasser à pleine bouche.

Alors qu’elle venait vers lui avec une démarche lascive prête à tomber dans ses bras. Il se dirigea vers la causeuse s’y assit et l’invita à le rejoindre.

Appelez-moi Wat, belle Fantine,
J’apprécie votre allure féline
Mais avant d’autres préliminaires,
Venez donc boire encore un verre.

Ne pensez pas que je sois indifférent,
Ni choqué par votre comportement,
Je vous trouve extrêmement séduisante,
Et pour tout dire, très appétissante.

Les merveilleux trésors que vous me montrez
Sont présage d’autres bien plus secrets.
Mais comme vous me l’avez déjà dit,
Nous avons pour nous toute la nuit.

Dans notre précédente conversation,
J’avais quelques interrogations,
Auxquelles vous pourrez m’éclairer
Comme promis dans cette intimité.

Alors si ce n’est pas trop indiscret,
Quel malheur vous a fait échouer
Dans ce misérable bordel ?
Vous n’avez pas le genre des catins habituelles.



Il remplit les deux verres et lui en tendit un pour l’inviter à le partager avec lui et s’asseoir près de lui sur la causeuse.

[Edit pour le Cartouche du lieu]
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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Fantine


[Dans une chambre à l'étage]

Il avait esquivé ses avances... ce n’était pas un de ces malotrus qui d’habitude se jettent sur elle et dont elle devait subir les assauts et les plus lubriques inclinaisons tout en simulant un consentement, une osmose mais aussi du plaisir…

Il s'intéressait à ELLE pensa-t-elle !
A moins qu’il ne l’ait connue dans sa vie d’avant ?
Elle frissonna puis chassa bien vite cette hypothèse terrible.

En tout cas il fallait l’empêcher de continuer son questionnement… et il y avait un moyen radical à sa disposition.

Elle s’avança vers lui repoussant gentiment le verre qu’il lui tendait, car elle ne voulait pas cette ivresse.
Elle s’installa sur le sofa près de lui, la promiscuité de la causeuse était propice à poursuivre son enjôlement.
Elle se serra et se pencha vers lui presque en l’enlaçant. Elle lui posa une main sur la cuisse en la remontant lentement vers son entrejambe.
Elle approcha son visage collant sa poitrine nue contre lui et lui susurra à l’oreille, ce qui pourrait paraître comme des mots d’amour ou de luxure :

Messire Wat, il faut que vous sachiez qu’il y a un cabinet derrière ce mur où il y a ce portrait. Parfois les yeux s’escamotent pour laisser la place à des pupilles et des oreilles bien vivantes.

Elle émit un soupir de désir simulé pour donner le change à l’éventuel voyeur. Puis continua à lui murmurer dans le cou avec sensualité.

Certains messieurs, qui ne peuvent plus assouvir eux-même leur concupiscence, paye la Grosse Thérèse pour se délecter simplement de la vue des ébats qui se déroulent ici.

Faites au mieux, pour donner le change et ne pas décevoir et je vous promets qu’une fois l’affaire faite, les yeux redeviennent de carton et sans leurs oreilles indiscrètes, je pourrais alors vous dévoiler mon histoire qui vous intéresse tant.


Avant que Wat interloqué ne réponde elle lui chuchota Chuuuuut ! Taisez vous et embrassez- moi...

Watriquet
[Dans une chambre à l'étage]

Fantine avait à nouveau prit les devant en venant s'asseoir près de lui avec une provocation sensuelle et lui dévoila un occulte secret de ce lupanar : ils étaient sans doute épiés par un voyeur lubrique.

Cela dénotait qu’elle lui accordait une certaine confiance et que son inclinaison allait au-delà de la simple relation professionnelle.
Jouer le rôle de femme de compagnie docile et avenante faisait bien parti de son labeur tarifé, mais elle y mettait semble-t-il un zèle particulier qui n’était pas pour déplaire à Wat.

Il succomba à son ordre impératif, l’enlaça tendrement et l'embrassa passionnément.
Puis ses mains commencèrent à parcourir la douce peau de Fantine, sans précipitation il fit glisser le reste de son bustier et caressa avec délicatesse l’un après l’autre les deux pigeons libérées de leurs cage de dentelles.

Bien que ce n’était pas son habitude, il décida de brusquer les choses, pour satisfaire le vicieux spectateur et s’en débarrasser au plus vite afin de se trouver réellement seul avec Fantine.

Il prit Fantine dans ses bras, la sortie de la causeuse et la transporta sur le lit.

Il ne prit pas le temps, comme il aurait aimé, de faire un effeuillage lent et sensuel en explorant par de douces caresses et de tendres baisers chaque nouveau territoire de son amante ainsi découvert.

Il la dépouilla rapidement de ses atours et quand elle fut nue il admira quelques instants les monts et vallées dans la lumière chancelante des flammes des bougies qui projetaient ombres et clartés sur le merveilleux paysage de Fantine.

Puis il se débarrassa de ses propres vêtements et vint sur le lit se coucher près d’elle et l’enlaçant tendrement, pressant doucement sa peau contre la sienne il l’embrassa passionnément.
Leurs mains courraient sur le corps l’un de l’autre, ils se regardaient, s’embrassaient, soupiraient... Dans un souffle enflammé il lui dit :

Fantine tu n’es pas une pécheresse
De l’amour tu deviens la prêtresse
Que j’honore de baisers, de caresses,
En offrande sur ton corps de déesse.

Je vais te donner toute ma tendresse,
Mais également toute ma hardiesse,
Pour partager avec toi toute l’ivresse,
De délicieuses voluptés enchanteresses.


Leur étreinte devient langoureuse et passionnée, la montée du désir devenait une voluptueuse torture.
Elle lui ouvrit alors les portes de son univers secret dans lequel il vint se glisser.



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Troubadour, esprit libre et libre d'esprit.
Wat-Hellse ?


Un jour je ne serais plus gueux et moi aussi j'aurais une bannière !
Fantine

[Dans une chambre à l'étage]

Cette nuit, Fantine traversa un océan de félicité.

Il l’a transporta telle sa dulcinée de la causeuse jusqu’au lit avec une délicate galanterie.
Ce qui n’était généralement pas ainsi qu’on la traitait d’habitude en ce lieu.

Elle s’abandonna à lui avec enthousiasme, le laissant la dévêtir avec douceur.
Lorsqu’il la rejoint, elle partagea avec lui la joie de cette ivresse, caressant son corps ferme et musclé, s’enivrant de sa chaleur et de son odeur de mâle, pendant qu’il lui susurrait des mots tendres et passionnés.

Puis ce fut une étreinte passionnées qui firent frissonner tout son corps.

Ses baisers tel des embruns rafraîchissants lui provoquèrent des frissons qui la parcouraient des pieds à la tête.
Tel le ressac qui allait et venait en elle toujours un peu plus loin sur la grève, son corps fut envahi d’ondes de voluptés qui, vagues près vagues, lentement mais inexorablement firent monter en elle une marée de sensations.

Elle n'était plus elle, elle n’était qu’un bateau ivre dans une tempête dont la puissance la dépassait.
Elle tanguait, chavirait, elle s’accrocha à lui comme à une épave à la dérive faisant corps avec lui pour flotter et se laisser dériver ensemble sur cet océan de sensualité déchaîné.
Elle fut finalement submergée par des déferlantes qui inondèrent son corps et son esprit d’une jouissance qui la transporta jusqu’à l’extase d’un nirvana qu’elle n’avait jamais connu.

Cette fois elle n’eut pas besoin de simuler son plaisir.

Cette ardente euphorie passant, échouée sur les rivages d’un paradis perdu, elle se laissa aller à une douce torpeur, enlaçant et embrassant celui qui n’était plus son client mais son amant au moins pour cette nuit.
Elle flottait dans les béatitudes éthérées, reprenant son souffle.

Oh! Wat quel amant vous êtes, alors que j’aurais dû être votre maitresse c’est vous qui avez été mon professeur. Que j’aime vos leçons et la pratique qu’elles nécessitent.
Nous avons toutes la nuit, restez avec moi jusqu’au petit matin, ne m’abandonnez pas déjà comme le font certains, je suis si bien dans vos bras.

Watriquet
[Dans une chambre à l'étage] ...où les nuits durent pas plus d'un quart d'heure...

Watriquet était fourbu mais heureux.
La brune s’était donnée avec passion et avait activement participé avec ardeur à leur transports amoureux qui les avait emmenés... très loin de cette chambre aux murs glacés d'ennui.

Il n’avait plus la notion du temps et il ne saurait dire combien de temps avait duré leur voyage.
Allongé sur le dos, il la tenait entre ses bras sa belle amante.

Il la caresserait, faisant glisser sa main de ses épaules au bas du dos.

Fantine quelle douce amante es tu !
Tu m’as comblé du bonheur suprême
Tu nous as emmenés au Paradis perdu
Celui qu'au ciel on nomme le septième.

J’espère que ce plaisir est partagé,
Et qu’on le partagera encore
Cette nuit n’est pas terminée
Elle se prolonge jusqu'à l’aurore.


Dans les brumes des vapeurs de l’ivresse de leurs jouissances, une mélodie vint lui câliner les oreilles.

Il jeta un coup d’œil vers le portrait dont les yeux semblaient fermés.
Si il y en avait eu un, le voyeur ayant vu son vice comblé et n’était plus là.

Fantine à présent que l’on se connait,
Veux-tu bien me raconter ton histoire ?
Toi l'orpheline aux yeux de feux follet
Comment as-tu échouée dans ce lupanar ?


[HRP J'ai récupéré quelques tournures à la chanson d'H.F Thiéfaine en lien dans le texte.
Petit jeu : trouvez les /HRP]


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Wat-Hellse ?


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Erthes
Citation:
La Damoiselle
vous informe ...


Turons, Turonnes, Voyageurs,

L'établissement le plus renommée de Tours pour ses charmes et son art de vivre, 5 étoiles au Guide Relais & Luxures vient de recevoir une cargaison d'agneaux directement des tueries du Maestro Erthes Mindus di Vicence. Ayant toujours le soucis de sa clientèle, l'agneau rôti est toujours à un prix raisonnable de 18 écus.

Nous rappelons à notre aimable clientèle que la première donzelle est offerte pour toutes personnes ne soutenant pas la perversion et le masochisme d'être royaliste.

Luxurieusement,

        La direction

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Watriquet
Wat avait réuni un petit pécule, mais le garder serait ridicule. Gagner sa vie pour ne pas la dépenser, en plaisir bien terrestre c’était la gâcher.

Wat décida donc pour occuper sa soirée de s’encanailler à la Taverne "La Damoiselle" qui ne cachait pas sa seconde fonction, celle d’offrir pour quelques pièces du bon temps avec des donzelles pour peu farouches.

Il entra dans l’établissement. Il trouva une table disponible à l’écart du brouhaha et s'y installa.
Il vit qu'une dame corpulente d’un certain âge faisait le tour des tables en s’appuyant sur une canne en bois, pour voir si les consommateurs étaient satisfaits et surtout leur remplir leurs godets.

Quand elle passa à sa hauteur et se retourna vers lui comme pour prendre sa commande il lui dit :

Que l’on m’apporte de quoi boire,
Pas un vin de messe en ciboire,
Ni une cervoise tiède de pisseuse,
Je veux de l’eau de vie forte et gouteuse.

Je veux aussi tâter du giron et des fesses,
J’ai des écus pour une charmante drôlesse
Qui partagerai avec moi cette boisson,
Et me fasse un peu de conversation.

Qu’elle ne soit pas sainte Nitouche,
Car je la souhaite peu farouche,
Qu’elle soit gaie, qu’elle me fasse rire,
Et à mon tour je lui donnerai du plaisir.


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