Nebulae
Jai toujours rêvé davoir une famille, des amis, une sur, pas que je suis vraiment seule car Père Baptiste, maman et le Très Haut sont toujours là pour mécouter mais depuis quil est au paradis je manquais de ça
Ce besoin dêtre acceptée pour ce que je suis sans plans ou autres arrières pensées, pas juste parce que lon me trouve jolie, pas rejetée car lon me trouve affreuse et différente pour moi
Je lève les bras, je laisse filer les riches étoffes, je ne savais pas quil y avait des tissus aussi doux, aussi léger, elle me chatouille, je frémis, me tortille, sans peur sans crainte, jai confiance, elle ne me veut que du bien.
Il y a eu des horreurs dans sa vie, des choses que seuls ses yeux me révèlent quand elle ségare, quand parfois je la sens hésitante ou quand la juge ou son gentil guerrier sur des choses qui ne regarde personne. Fanette est lune de ses belles et gentilles personnes, qui comme Père Baptiste, ne fréquentent pas léglise, Doute du Très Haut car ils ont vu ce que ses faux représentant ont fait de lui.
Derrière ses yeux si doux, cette silhouette douce, rafinée et si fragile il y a une femme dune force et dune sensibilité incroyable, elle na pas à rougir de son fort guerrier car ils se valent bien plus que ce que lon ne le voit avec les yeux.
Cest ma sur de cur et même si souvent encore jenvie Milo et Stella, je suis heureuse de les voir, de les savoir avec elle car il ny a pas beaucoup de maman aussi attentionnée et dévouée que ma petite Fauvette.
Un ange, ma sur, comme moi Père Baptiste, merci tous de mavoir les rencontrer.
Je ris, je sors de mes pensées, je suis presque toute vêtue, je tape doucement dans mes mains en riant
« Tu me chatouilles »
« Me tourner, comme ça ? »
Je me tourne en chantonnant, oubliant presque la gêne de lopération, si douloureuse, si peu importante, si futile face aux bonheurs, face à Fanette qui me rend heureuse.
Finalement nouée, je laisse retomber mes cheveux en vrac alors que mon corps peine un peu à saccommoder dautant de restriction qui
« ooooohhhh »
Je me regarde, détaille autant que je peux avant de tourner sur moi-même, faisant fit de la douleur, je nai jamais vu robe si belle, je nai jamais eu cette sensation de légèreté, de douceur, mes yeux se chargent en larme que je ne peux retenir alors que mes doigts caresse la riche robe qui épouse les courbes de mon corps que jaccepte enfin.
« Merci Fanette »
« Oui oui oui oui »
« Jolie, jolie »
Spontanément je lenlace, les joues encore humides, je mécarte à nouveau pour tournoyer en riant
« Une histoire ? »
« Ouiiii »
Je la rejoins maladroitement mal habituée à être une femme dans une trop riche robe, lentement je me calle à côté delle toute sourire et ne perd pas un mot de sa bouleversante histoire, seule mes mains qui se cherchent trahissent encore le feu qui bouillonne en moi.
« Cest si triste et beau à la fois, transformer un drame en geste dune grande beauté »
« oui oui »
« Sa sur doit être fière de son geste mais cest triste quils ne se soient pas vus »
Je suis perdue entre joie et peine pour cette homme que je ne connais quà travers Fanette
Je me redresse, tournant sur moi-même pour essayer de me voir, marrêtant fort embêtée
« Je suis peux être »
« Aussi belle que toi pour la porter , ton ami ne serais pas fâché dit ? »
Je souris à nouveau solaire
« Tu es vraiment une belle personne Fanette, tu t'en rends sans doute pas compte à quel point »
Je fais non non de la tête en riant, heureuse
« On ira voir ton ami?»
Je lève les bras, je laisse filer les riches étoffes, je ne savais pas quil y avait des tissus aussi doux, aussi léger, elle me chatouille, je frémis, me tortille, sans peur sans crainte, jai confiance, elle ne me veut que du bien.
Il y a eu des horreurs dans sa vie, des choses que seuls ses yeux me révèlent quand elle ségare, quand parfois je la sens hésitante ou quand la juge ou son gentil guerrier sur des choses qui ne regarde personne. Fanette est lune de ses belles et gentilles personnes, qui comme Père Baptiste, ne fréquentent pas léglise, Doute du Très Haut car ils ont vu ce que ses faux représentant ont fait de lui.
Derrière ses yeux si doux, cette silhouette douce, rafinée et si fragile il y a une femme dune force et dune sensibilité incroyable, elle na pas à rougir de son fort guerrier car ils se valent bien plus que ce que lon ne le voit avec les yeux.
Cest ma sur de cur et même si souvent encore jenvie Milo et Stella, je suis heureuse de les voir, de les savoir avec elle car il ny a pas beaucoup de maman aussi attentionnée et dévouée que ma petite Fauvette.
Un ange, ma sur, comme moi Père Baptiste, merci tous de mavoir les rencontrer.
Je ris, je sors de mes pensées, je suis presque toute vêtue, je tape doucement dans mes mains en riant
« Tu me chatouilles »
« Me tourner, comme ça ? »
Je me tourne en chantonnant, oubliant presque la gêne de lopération, si douloureuse, si peu importante, si futile face aux bonheurs, face à Fanette qui me rend heureuse.
Finalement nouée, je laisse retomber mes cheveux en vrac alors que mon corps peine un peu à saccommoder dautant de restriction qui
« ooooohhhh »
Je me regarde, détaille autant que je peux avant de tourner sur moi-même, faisant fit de la douleur, je nai jamais vu robe si belle, je nai jamais eu cette sensation de légèreté, de douceur, mes yeux se chargent en larme que je ne peux retenir alors que mes doigts caresse la riche robe qui épouse les courbes de mon corps que jaccepte enfin.
« Merci Fanette »
« Oui oui oui oui »
« Jolie, jolie »
Spontanément je lenlace, les joues encore humides, je mécarte à nouveau pour tournoyer en riant
« Une histoire ? »
« Ouiiii »
Je la rejoins maladroitement mal habituée à être une femme dans une trop riche robe, lentement je me calle à côté delle toute sourire et ne perd pas un mot de sa bouleversante histoire, seule mes mains qui se cherchent trahissent encore le feu qui bouillonne en moi.
« Cest si triste et beau à la fois, transformer un drame en geste dune grande beauté »
« oui oui »
« Sa sur doit être fière de son geste mais cest triste quils ne se soient pas vus »
Je suis perdue entre joie et peine pour cette homme que je ne connais quà travers Fanette
Je me redresse, tournant sur moi-même pour essayer de me voir, marrêtant fort embêtée
« Je suis peux être »
« Aussi belle que toi pour la porter , ton ami ne serais pas fâché dit ? »
Je souris à nouveau solaire
« Tu es vraiment une belle personne Fanette, tu t'en rends sans doute pas compte à quel point »
Je fais non non de la tête en riant, heureuse
« On ira voir ton ami?»