Feve
Recroquevillée entre deux caisses de bois, ses fins bras entourant ses genoux, Fève tentait de se faire la plus petite possible tandis qu'elle tentait de reprendre son souffle. Elle avait beau être en forme et rapide, elle avait besoin de repos à ce moment-là. Hé. Elle venait quand même de tenter de semer un gros vilain pas beau et ce, à travers la moitié de Limoges. Peu importe le bruit qu'elle avait fait ou l'attention qu'elle avait su provoquer un peu partout dans la ville, le grand maniaque s'était entêté à la poursuivre et c'était à présent à bout de souffle qu'elle n'avait plus d'autres choix que de se reposer. Sa respiration était saccadée et son organe cardiaque battait tellement la chamade qu'elle pouvait entendre chacun de ses battements de cur résonner dans sa tête.
Ce fut sans doute la raison pour laquelle elle ne l'entendit jamais les chats qui se battaient un peu plus loin ou le vent qui sifflait dans cette sombre ruelle où elle avait tenté de trouver refuge ou encore, les bruits des pas provoqués par celui qui se rapprocha lentement d'elle. Ce ne fut que bien trop tard qu'elle réalisa qu'il était là, lorsqu'il envoya valser plus loin la caisse qui se trouvait au-dessus d'elle d'un coup de bras rageur et qu'elle se retrouva d'un seul coup, étampée contre le mur.
Instinctivement elle tenta de crier, mais son cri fut étouffé par la main qui vint se plaquer contre son visage. Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Le gros vilain allait la tuer ! Puis, il la fusillait si sévèrement du regard, qu'importe ce qu'il pouvait bien dire, elle en était convaincue : elle allait crever et finir dans son petit déjeuner ! Pis merde ! C'était bien ce qu'il venait de dire, en plus ?
En pleine panique, la rouquine lui mordit soudainement la main de toutes ses forces dans une tentative désespérée pour se sortir de là. Elles avaient beau être toutes petites, ses quenottes étaient très affutées et donc, le grand relâcha temporairement son emprise ce qui lui permit de lui asséner un bon coup de pied dans l'arbre à graines.
- Haaaaaaaaaaaa !
Qu'elle cria tandis qu'il s'écroula par terre. Les hommes ont beau être grands et forts, ils deviennent tous faibles quand on les frappe là et la fillette qui en avait bien conscience, n'éprouvait pas la moindre hésitation à se servir de cette faiblesse contre eux. Ni une, ni deux, voilà qu'elle était repartie en courant, en criant à tout va.
- AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR !
Et les deux gardes qui passaient par là, ne manquèrent pas d'assister ébahis à cette scène, la bouche grande ouverte. L'un deux tenta de rattraper Fève, mais celle-ci prit davantage peur en pleine crise de panique.
- AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR !
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Ce fut sans doute la raison pour laquelle elle ne l'entendit jamais les chats qui se battaient un peu plus loin ou le vent qui sifflait dans cette sombre ruelle où elle avait tenté de trouver refuge ou encore, les bruits des pas provoqués par celui qui se rapprocha lentement d'elle. Ce ne fut que bien trop tard qu'elle réalisa qu'il était là, lorsqu'il envoya valser plus loin la caisse qui se trouvait au-dessus d'elle d'un coup de bras rageur et qu'elle se retrouva d'un seul coup, étampée contre le mur.
Instinctivement elle tenta de crier, mais son cri fut étouffé par la main qui vint se plaquer contre son visage. Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Le gros vilain allait la tuer ! Puis, il la fusillait si sévèrement du regard, qu'importe ce qu'il pouvait bien dire, elle en était convaincue : elle allait crever et finir dans son petit déjeuner ! Pis merde ! C'était bien ce qu'il venait de dire, en plus ?
En pleine panique, la rouquine lui mordit soudainement la main de toutes ses forces dans une tentative désespérée pour se sortir de là. Elles avaient beau être toutes petites, ses quenottes étaient très affutées et donc, le grand relâcha temporairement son emprise ce qui lui permit de lui asséner un bon coup de pied dans l'arbre à graines.
- Haaaaaaaaaaaa !
Qu'elle cria tandis qu'il s'écroula par terre. Les hommes ont beau être grands et forts, ils deviennent tous faibles quand on les frappe là et la fillette qui en avait bien conscience, n'éprouvait pas la moindre hésitation à se servir de cette faiblesse contre eux. Ni une, ni deux, voilà qu'elle était repartie en courant, en criant à tout va.
- AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR !
Et les deux gardes qui passaient par là, ne manquèrent pas d'assister ébahis à cette scène, la bouche grande ouverte. L'un deux tenta de rattraper Fève, mais celle-ci prit davantage peur en pleine crise de panique.
- AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR, AU ENVOLEUR !
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- En indigo, c'est Alice. - En olive, c'est Fève : "Mais.. Maman, j'ressemble pas à ça !" ↓