Jhoannes
Ael
Citation:
Le 20 Juillet 1469
Lettre une
Au creux du pli : un trèfle à trois feuilles, donc l'une a été fendue en deux par le milieu.
Je suis une quiche pour dire au revoir quand je suis de mauvais poil. Quand je suis de bon poil aussi, remarque, mais on se trouve les excuses qu'on peut. Alors en vrac : j'écrirai, on reviendra, peu importe le nombre de petits soleils, embrasse ta fille, ne te laisse pas bouffer par la mienne, ne perds pas tes couleurs, brosse-toi les dents et, tu sais déjà pourquoi : merci.
Post-scriptum : Imagine très fort que c'est un trèfle à quatre feuilles.
Lettre une
Au creux du pli : un trèfle à trois feuilles, donc l'une a été fendue en deux par le milieu.
- Ael,
Je suis une quiche pour dire au revoir quand je suis de mauvais poil. Quand je suis de bon poil aussi, remarque, mais on se trouve les excuses qu'on peut. Alors en vrac : j'écrirai, on reviendra, peu importe le nombre de petits soleils, embrasse ta fille, ne te laisse pas bouffer par la mienne, ne perds pas tes couleurs, brosse-toi les dents et, tu sais déjà pourquoi : merci.
- J
Post-scriptum : Imagine très fort que c'est un trèfle à quatre feuilles.
Citation:
Le 20 Juillet 1469
Lettre une - back in your pocket !
Je ne suis pas très douée avec les au-revoirs. Je ne l'ai jamais été. Et de vous voir reculer votre départ de jour en jour l'a rendu plus compliqué à gérer, je te l'avoue. Tu sais, c'est comme un pansement, il est plus facile de le retirer d'un seul coup, sec, que de retarder l'échéance. On finit par l'appréhender chaque jour un peu plus. Je n'aime pas les départs, parce qu'on ne sait jamais quand sera le retour. Et si le retour est comme le départ, sans cesse retardé... ?
A mon tour de te faire ma liste de recommandations : écris, vis ta meilleure vie, profite du soleil et de ta merveilleuse femme. Oublie mes caprices, je te bassinerai à nouveau avec à ton retour. Ecris (non, c'est faux, je ne l'ai pas déjà écrit). Mangez comme des ogres, picollez l'anisette locale pour m'en dire des nouvelles. Brossez-vous les dents, vous aussi (surtout si vous picorez des machins à l'ail, parait qu'ils en sont friands, dans l'sud), et allez faire pipi avant d'aller au lit. Ramenez-nous des petits bibelots locaux. Grise pourra en mettre au Louvre, et moi au Château. Tu sais, le genre de petits machins en bois ou en terre complètement kitsh, mais qui font leur effet en société. Imagine déjà les p'tits intellos me demander "Oh, c'est beau ça, c'est quoi ? Une paire de miches finement sculptée. C'beau hein ? C'est Jhoannes et Astana qui me l'ont ramené."
Hazel me croquera pas. C'est moi qui le ferais
Paola pleurera son Tonton préféré, mais il lui dessinera des soleils, alors je crois qu'elle ne lui en voudra pas.
Je ne vais pas perdre mes couleurs, je vais les harmoniser, nuance. J'ai roupillé un petit quart d'heure au soleil - juré, par plus - tout à l'heure, et pour le moment, j'suis plutôt dans les nuances tomate.
Vous me manquez déjà. Vous êtes où ? La route s'est bien passé ? Astana va mieux ? Elle semblait pas en forme. Prenez le temps de vous hydrater, ce serait con de faire un malaise.
Des bisous & des câlins de doigts.
PS : Désolée d'avoir été lourde avec mes lettres, et tout ça. Je... vais apprendre à gérer. Pour les prochaines fois.
PPS : Bourganeuf, c'est vraiment mortel. Mais j'ai recruté un nouvel étudiant. Et ça, c'est cool.
Lettre une - back in your pocket !
- Jho.
Je ne suis pas très douée avec les au-revoirs. Je ne l'ai jamais été. Et de vous voir reculer votre départ de jour en jour l'a rendu plus compliqué à gérer, je te l'avoue. Tu sais, c'est comme un pansement, il est plus facile de le retirer d'un seul coup, sec, que de retarder l'échéance. On finit par l'appréhender chaque jour un peu plus. Je n'aime pas les départs, parce qu'on ne sait jamais quand sera le retour. Et si le retour est comme le départ, sans cesse retardé... ?
A mon tour de te faire ma liste de recommandations : écris, vis ta meilleure vie, profite du soleil et de ta merveilleuse femme. Oublie mes caprices, je te bassinerai à nouveau avec à ton retour. Ecris (non, c'est faux, je ne l'ai pas déjà écrit). Mangez comme des ogres, picollez l'anisette locale pour m'en dire des nouvelles. Brossez-vous les dents, vous aussi (surtout si vous picorez des machins à l'ail, parait qu'ils en sont friands, dans l'sud), et allez faire pipi avant d'aller au lit. Ramenez-nous des petits bibelots locaux. Grise pourra en mettre au Louvre, et moi au Château. Tu sais, le genre de petits machins en bois ou en terre complètement kitsh, mais qui font leur effet en société. Imagine déjà les p'tits intellos me demander "Oh, c'est beau ça, c'est quoi ? Une paire de miches finement sculptée. C'beau hein ? C'est Jhoannes et Astana qui me l'ont ramené."
Hazel me croquera pas. C'est moi qui le ferais
Paola pleurera son Tonton préféré, mais il lui dessinera des soleils, alors je crois qu'elle ne lui en voudra pas.
Je ne vais pas perdre mes couleurs, je vais les harmoniser, nuance. J'ai roupillé un petit quart d'heure au soleil - juré, par plus - tout à l'heure, et pour le moment, j'suis plutôt dans les nuances tomate.
Vous me manquez déjà. Vous êtes où ? La route s'est bien passé ? Astana va mieux ? Elle semblait pas en forme. Prenez le temps de vous hydrater, ce serait con de faire un malaise.
Des bisous & des câlins de doigts.
- Ael
PS : Désolée d'avoir été lourde avec mes lettres, et tout ça. Je... vais apprendre à gérer. Pour les prochaines fois.
PPS : Bourganeuf, c'est vraiment mortel. Mais j'ai recruté un nouvel étudiant. Et ça, c'est cool.
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