Jhoannes
Alysse / Sadella / Golshifteh
Citation:
Le 21 Septembre 1469
*Un pli à la cerise*
Je souris malgré moi, du malaise qui a dû être le tien. Par deux fois. L'annonce du départ de Ferdinand..Et la proposition d'une passe. Devant toi !
J'en ris maintenant, mais parceque tu étais au milieu...
Je me ferai pardonner. J'aurai le sourire. Promis.
Et je n'aurai pas besoin de me mettre à genoux...pour ça !
Au fait, merci de m'avoir dit que Sieg était parti. J'ai pu lui envoyer quelques friandise aussitôt. En espérant qu'il les ai avant d'aller sur le front.
*Un pli à la cerise*
- Jho,
Je souris malgré moi, du malaise qui a dû être le tien. Par deux fois. L'annonce du départ de Ferdinand..Et la proposition d'une passe. Devant toi !
J'en ris maintenant, mais parceque tu étais au milieu...
Je me ferai pardonner. J'aurai le sourire. Promis.
Et je n'aurai pas besoin de me mettre à genoux...pour ça !
Au fait, merci de m'avoir dit que Sieg était parti. J'ai pu lui envoyer quelques friandise aussitôt. En espérant qu'il les ai avant d'aller sur le front.
- A.
Citation:
Le 22 Septembre 1469
Pli qui sent le papier
J'avais compris, depuis assez longtemps même, que les passes des catins ne consistent pas à empiler des bouquets de fleurs. Aucun pardon nécessaire, pas de malaise dans l'histoire. Je préfère juste tirer ma révérence quand je sens que ça peut enrailler les dialogues des autres. Prenez soin de vos miches,
Pli qui sent le papier
- Alysse,
J'avais compris, depuis assez longtemps même, que les passes des catins ne consistent pas à empiler des bouquets de fleurs. Aucun pardon nécessaire, pas de malaise dans l'histoire. Je préfère juste tirer ma révérence quand je sens que ça peut enrailler les dialogues des autres. Prenez soin de vos miches,
- J
Citation:
Le 22 Septembre 1469
Pour S
Hazel aura neuf ans le dix-sept octobre.
Et qu'est-ce que ça peut bien me foutre, Jhoannes ?
Eh bien peut-être que vous pourriez passer nous voir avec la marmaille, si ça vous dit. En tout cas vous serez les bienvenus. Salut à toute la troupe,
Pour S
- Sadella,
Hazel aura neuf ans le dix-sept octobre.
Et qu'est-ce que ça peut bien me foutre, Jhoannes ?
Eh bien peut-être que vous pourriez passer nous voir avec la marmaille, si ça vous dit. En tout cas vous serez les bienvenus. Salut à toute la troupe,
- J
Citation:
Le 22 Septembre 1469
Un pli.
J'espère que vous constaterez mes progrès s'agissant du délai.
Je n'ai qu'un petit jour de retard.
L'arsenic, lui, n'attendra pas. Avez-vous songé à votre épitaphe?
Ce noyau sera une parfaite excuse pour vous revoir.
Hélas, je n'ai pu vous détremper le vélin.
Je n'arrive à pleurer. La colère supplante tout.
Est-ce grave?
La prochaine fois que vous raturez, reprenez un autre vélin. Sinon, je n'ai qu'une seule envie : savoir ce que vous vouliez écrire en dessous, sous l'encre noircie. Qu'est-ce qui vous emmène à penser que ce fut une sage décision?
Jurgen m'a écrit. Il frôle la détestation pour mon acte et cherche à poser toute la culpabilité sur mon acte, sur ma fuite. La naissance n'y changera rien, je suis indigne. Je n'offre que vide et désolation à cet enfant, sans père. Que j'avais brisé ma promesse, de rester. Et surtout qu'il ne viendra pas me retrouver, bien qu'il soit en mesure de savoir où je vais. Prétendant le savoir alors que je l'ai tenu secret. C'est pitoyable. Il n'y a pas d'adversaire, il n'y a pas de lutte, juste le vide après une bataille invisible et perdue d'avance. Lui répondriez-vous? Vous parais-je plus encore "ridicule" maintenant que vous vivez, vous, à la lumière de leur nouvelle ode romantique?
Je prends soin de ce Nous. Et patiente. Infiniment.
Au plaisir de vous lire. Tout aussi infiniment.
Un pli.
- Jhoannes,
J'espère que vous constaterez mes progrès s'agissant du délai.
Je n'ai qu'un petit jour de retard.
L'arsenic, lui, n'attendra pas. Avez-vous songé à votre épitaphe?
Ce noyau sera une parfaite excuse pour vous revoir.
Hélas, je n'ai pu vous détremper le vélin.
Je n'arrive à pleurer. La colère supplante tout.
Est-ce grave?
La prochaine fois que vous raturez, reprenez un autre vélin. Sinon, je n'ai qu'une seule envie : savoir ce que vous vouliez écrire en dessous, sous l'encre noircie. Qu'est-ce qui vous emmène à penser que ce fut une sage décision?
Jurgen m'a écrit. Il frôle la détestation pour mon acte et cherche à poser toute la culpabilité sur mon acte, sur ma fuite. La naissance n'y changera rien, je suis indigne. Je n'offre que vide et désolation à cet enfant, sans père. Que j'avais brisé ma promesse, de rester. Et surtout qu'il ne viendra pas me retrouver, bien qu'il soit en mesure de savoir où je vais. Prétendant le savoir alors que je l'ai tenu secret. C'est pitoyable. Il n'y a pas d'adversaire, il n'y a pas de lutte, juste le vide après une bataille invisible et perdue d'avance. Lui répondriez-vous? Vous parais-je plus encore "ridicule" maintenant que vous vivez, vous, à la lumière de leur nouvelle ode romantique?
Je prends soin de ce Nous. Et patiente. Infiniment.
Au plaisir de vous lire. Tout aussi infiniment.
- Golshifteh
Citation:
Le 22 Septembre 1469
Un autre pli.
Je n'entrais au Nid que pour nos conversations. J'ignore tout de leur idylle, même si c'en est une, et je compte continuer à tracer sur ce chemin d'aveugle. D'une, parce que ce ne sont pas mes affaires, de deux, parce que je n'aurais rien à en dire. N'ai pas été un ange durant ma vie non plus. Je pense que vous avez bien fait de partir parce que si c'est beau pour eux, c'est laid pour vous. Déjà que vous avez un caractère qui pète la fierté, autant que vous mettiez votre amour-propre sous clef, et loin, pendant un temps. Je n'irai pas causer au sujet de votre cur fendu, que vous planquez si bien sous les couches. Et surtout pas de colère. Je n'ai jamais rien su faire des miennes, sinon d'agir comme si elles n'existaient pas. Comme me le faisait remarquer quelqu'un hier, ça finit par péter au visage. Une autre amie m'a conseillé un jour, lorsque j'avais trop les boules, de casser des assiettes. Vraiment, de les éclater, contre les murs ou le sol. J'aurais dû vous serrer dans mes bras plus longtemps, parce que vous pleurerez plus tard, après un nombre incertain d'assiettes, ou de lettres échangées vous lui écrirez et qu'il y a de fortes chances que pour que soyez seule alors, avec votre vide. Les brumes de guerre ne se lèvent pas sur de jolis paysages.
N'aurai qu'un conseil, alors : lâchez. La colère. Les mots sur le papier. Ce qui vous vient. Parfois c'est ainsi qu'on s'épargne soi-même.
Post-scriptum : si vous n'avez plus de quoi bourrer la pipe, demandez. Pour l'épitaphe j'ai pensé à :
J'avais faim.
Un autre pli.
- Golshifteh,
Je n'entrais au Nid que pour nos conversations. J'ignore tout de leur idylle, même si c'en est une, et je compte continuer à tracer sur ce chemin d'aveugle. D'une, parce que ce ne sont pas mes affaires, de deux, parce que je n'aurais rien à en dire. N'ai pas été un ange durant ma vie non plus. Je pense que vous avez bien fait de partir parce que si c'est beau pour eux, c'est laid pour vous. Déjà que vous avez un caractère qui pète la fierté, autant que vous mettiez votre amour-propre sous clef, et loin, pendant un temps. Je n'irai pas causer au sujet de votre cur fendu, que vous planquez si bien sous les couches. Et surtout pas de colère. Je n'ai jamais rien su faire des miennes, sinon d'agir comme si elles n'existaient pas. Comme me le faisait remarquer quelqu'un hier, ça finit par péter au visage. Une autre amie m'a conseillé un jour, lorsque j'avais trop les boules, de casser des assiettes. Vraiment, de les éclater, contre les murs ou le sol. J'aurais dû vous serrer dans mes bras plus longtemps, parce que vous pleurerez plus tard, après un nombre incertain d'assiettes, ou de lettres échangées vous lui écrirez et qu'il y a de fortes chances que pour que soyez seule alors, avec votre vide. Les brumes de guerre ne se lèvent pas sur de jolis paysages.
N'aurai qu'un conseil, alors : lâchez. La colère. Les mots sur le papier. Ce qui vous vient. Parfois c'est ainsi qu'on s'épargne soi-même.
- J
Post-scriptum : si vous n'avez plus de quoi bourrer la pipe, demandez. Pour l'épitaphe j'ai pensé à :
J'avais faim.
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