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[RP] Presse le pas, pigeon

Jhoannes
Alysse / Sadella / Golshifteh


Citation:
Le 21 Septembre 1469
*Un pli à la cerise*


    Jho,

Je souris malgré moi, du malaise qui a dû être le tien. Par deux fois. L'annonce du départ de Ferdinand..Et la proposition d'une passe. Devant toi !
J'en ris maintenant, mais parceque tu étais au milieu...

Je me ferai pardonner. J'aurai le sourire. Promis.
Et je n'aurai pas besoin de me mettre à genoux...pour ça !

Au fait, merci de m'avoir dit que Sieg était parti. J'ai pu lui envoyer quelques friandise aussitôt. En espérant qu'il les ai avant d'aller sur le front.

    A.

Citation:
Le 22 Septembre 1469
Pli qui sent le papier


    Alysse,

J'avais compris, depuis assez longtemps même, que les passes des catins ne consistent pas à empiler des bouquets de fleurs. Aucun pardon nécessaire, pas de malaise dans l'histoire. Je préfère juste tirer ma révérence quand je sens que ça peut enrailler les dialogues des autres. Prenez soin de vos miches,

    J

Citation:
Le 22 Septembre 1469
Pour S


    Sadella,

Hazel aura neuf ans le dix-sept octobre.
Et qu'est-ce que ça peut bien me foutre, Jhoannes ?
Eh bien peut-être que vous pourriez passer nous voir avec la marmaille, si ça vous dit. En tout cas vous serez les bienvenus. Salut à toute la troupe,

    J


Citation:
Le 22 Septembre 1469
Un pli.


    Jhoannes,

J'espère que vous constaterez mes progrès s'agissant du délai.
Je n'ai qu'un petit jour de retard.
L'arsenic, lui, n'attendra pas. Avez-vous songé à votre épitaphe?
Ce noyau sera une parfaite excuse pour vous revoir.

Hélas, je n'ai pu vous détremper le vélin.
Je n'arrive à pleurer. La colère supplante tout.
Est-ce grave?

La prochaine fois que vous raturez, reprenez un autre vélin. Sinon, je n'ai qu'une seule envie : savoir ce que vous vouliez écrire en dessous, sous l'encre noircie. Qu'est-ce qui vous emmène à penser que ce fut une sage décision?

Jurgen m'a écrit. Il frôle la détestation pour mon acte et cherche à poser toute la culpabilité sur mon acte, sur ma fuite. La naissance n'y changera rien, je suis indigne. Je n'offre que vide et désolation à cet enfant, sans père. Que j'avais brisé ma promesse, de rester. Et surtout qu'il ne viendra pas me retrouver, bien qu'il soit en mesure de savoir où je vais. Prétendant le savoir alors que je l'ai tenu secret. C'est pitoyable. Il n'y a pas d'adversaire, il n'y a pas de lutte, juste le vide après une bataille invisible et perdue d'avance. Lui répondriez-vous? Vous parais-je plus encore "ridicule" maintenant que vous vivez, vous, à la lumière de leur nouvelle ode romantique?

Je prends soin de ce Nous. Et patiente. Infiniment.

Au plaisir de vous lire. Tout aussi infiniment.

    Golshifteh

Citation:
Le 22 Septembre 1469
Un autre pli.


    Golshifteh,

Je n'entrais au Nid que pour nos conversations. J'ignore tout de leur idylle, même si c'en est une, et je compte continuer à tracer sur ce chemin d'aveugle. D'une, parce que ce ne sont pas mes affaires, de deux, parce que je n'aurais rien à en dire. N'ai pas été un ange durant ma vie non plus. Je pense que vous avez bien fait de partir parce que si c'est beau pour eux, c'est laid pour vous. Déjà que vous avez un caractère qui pète la fierté, autant que vous mettiez votre amour-propre sous clef, et loin, pendant un temps. Je n'irai pas causer au sujet de votre cœur fendu, que vous planquez si bien sous les couches. Et surtout pas de colère. Je n'ai jamais rien su faire des miennes, sinon d'agir comme si elles n'existaient pas. Comme me le faisait remarquer quelqu'un hier, ça finit par péter au visage. Une autre amie m'a conseillé un jour, lorsque j'avais trop les boules, de casser des assiettes. Vraiment, de les éclater, contre les murs ou le sol. J'aurais dû vous serrer dans mes bras plus longtemps, parce que vous pleurerez plus tard, après un nombre incertain d'assiettes, ou de lettres échangées — vous lui écrirez — et qu'il y a de fortes chances que pour que soyez seule alors, avec votre vide. Les brumes de guerre ne se lèvent pas sur de jolis paysages.

N'aurai qu'un conseil, alors : lâchez. La colère. Les mots sur le papier. Ce qui vous vient. Parfois c'est ainsi qu'on s'épargne soi-même.

    J

Post-scriptum : si vous n'avez plus de quoi bourrer la pipe, demandez. Pour l'épitaphe j'ai pensé à :

J'avais faim.

_________________
Jhoannes
Alysse / Griselidis / Sadella / Golshifteh / Astana


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Pour A


Je suis repassé devant l'Orange Bleue mais le peuple avait changé. Désolé pour le bourdon plus tôt dans la soirée.

    J


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Cylindre n°14852


    Cher Dindon,

Veuillez m'excuser je ne crois pas entièrement saisi la teneur de votre précédente lettre.

DE QUOI !??????

Affectueusement,

    PP.


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Re: Pour S


    Jhoannes,

Je suis presque sûre que vous avez tous entendu le cri de joie de 'Naé depuis Limoges.

Alors voilà, Calyce est enceinte jusqu'au cou et risque d'accoucher courant octobre. Cela dit, j'ai promis à 'Naé qu'elle serait là le dix sept. Je l'enverrai sans doute sous bonne escorte si Calyce n'a pas accouché d'ici le douze. Si elle a accouché avant, je serai là également. Mais quoiqu'il en soit, je rejoindrai Naé et tous ceux qui voudront l'accompagner, aussi vite que je peux pour vous revoir !

Il paraît qu'il y a aussi une heureuse nouvelle de votre côté. J'ai appris ça entre deux chopines et je crois qu'il est indispensable que j'obtienne une conversation avec Astrude chérie.

Embrasse-là pour moi, elle manque, même si j'oublie tout le temps de lui écrire.

Amicalement,


    Della


Citation:
Le 24 Septembre 1469
Pour S


    Sadella,

Hazel n'a pas eu une année facile et je crois qu'elle a énormément besoin de jolis souvenirs. Merci, beaucoup, de nous aider à les tisser.

Je ferai passer ton message à Astana lorsque je la recroiserai.

Prenez soin de vous,

    J

Citation:
Le 23 Septembre 1469
Le vide des chemins.


    Jhoannes,

J'en suis à un tel point de solitude que je ricoche pour deux sur les bords d'une rivière. J'imagine que vous êtes à mes côtés. Et que quelle que soit l'inclinaison de votre poignet, quelle que soit la force que vous opérez dans votre main, vous perdez. Seul se propage un gros "plouf". Et ce faisant, je n'ai qu'une certitude : mon imagination ne triche pas, vous êtes voué à l'échec.

C'est une grave erreur que de vous écrire pareille réplique. En effet, si vous étiez vil et enclin à vous jouer de mes présentes faiblesses, vous sauriez me la renvoyer. De façon aussi cruelle que brutale. Vous me le répétez souvent, j'ai des difficultés à vous imaginer si mauvais garçon. Je savais que vos cheveux avaient, entre autre, pour but de noyer le poisson et vous donner un air faussement sage et honorable. Qu'avez-vous été emmener à faire de pire, que ce soit pour vous ou à l'égard d'autrui? Le regrettez-vous aujourd'hui?

Tous les soirs, je repense à notre conversation, les yeux rivés aux étoiles. Chacune d'elles me paraît un pont jeté entre la beauté du passé et la distance qu'elle représente, maintenant. Je pourrais vouloir les atteindre que les mains glisseraient, s'écorcheraient jusqu'à lâcher. Et chuter. Brutalement. Peut-être sont-elles belles parce qu'elles sont (devenues) inaccessibles.

La fiancée Zolen m'a écrit. Lucie. Et ses mots semblent être les vôtres s'agissant de la fierté et des traits de caractère. Je crois qu'ailleurs qu'à l'époque où elle m'a connue, j'étais encore bien plus froide que je ne le suis. Imaginez un peu... Je sais pourtant aujourd'hui que j'ai eu tort. L'ego, l'orgueil ne protègent pas des blessures. Ils les rendent même pires puisqu'au fond, on se fait la promesse d'être inatteignables, d'être insensibles.

Je suis sûre de n'avoir nul besoin de mots pour que vous compreniez mon coeur, mes maux et la vraie Golshifteh. Je suis sûre que vous m'appréciez peut-être, et aussi, parce que ces non-dits existent et sont une sorte de pudeur respectable. Je ne suis pas sûre, cependant, que ce dernier qualificatif soit vraiment exact ou pertinent. Vous me contredirez, le cas échéant.

Dans mon coeur, il y a de la colère et dans mon ventre, cet oiseau. Qui s'éveille, vit et déploie avec douceur, avec brusquerie parfois, ses ailes. Un jour, je ne serai plus seule. Il sera là, au creux de mes bras. Dans mes yeux, il y aura de la douceur et dans mon ventre, les ombres du passé. Combien me reste-t-il de jours pour prendre une décision ? J'aurais dû faire taire mes envies, mon désir. Pour ne pas tout perdre.

J'aurais dû vous serrer dans mes bras plus longtemps. Parce que je pleure.

Je veux tout et son contraire.
Et je veux vous parler jusqu'au bout de la nuit.
Pour oublier.

    Golshifteh

Post-scriptum : Je m'évanouis, je ne pense plus dans les nuées de vos poisons enivrants. C'est agréable. Envoyez-moi plus de doses, s'il vous plaît. Et aussi de quoi trouver l'inspiration alexandrine.

Post-scriptum bis : Ne me posez pas de question. Prenez cette dague attachée au pli. Enterrez-la au pied d'un arbre. Bordé par le Soleil. Et oubliez cet arbre. A jamais.

Post-scriptum ter : Comment allez-vous ? Sincèrement.


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Pli.


    Jhoannes,

Et n'allez pas penser que je n'ai de lèvres que pour votre pipe.
(J'espère que vous êtes en train de ricaner à ce propos si subtil)

J'ai simplement fait mauvaise rencontre cette nuit.
Je ne voulais pas vous inquiéter.
Mais je voulais quand même me justifier.

Je ne peux même plus pleurer en comptant mes écus.

    Golshifteh


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Verso du précédent


Où êtes-vous ?

    J


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Griffonné tout en bas.


Demain, je serai un peu au-delà de Châteauroux. Au nord-ouest.
Je n'aurais peut-être pas dû. Pas seule.
Ne vous inquiétez pas, s'il vous plaît.

    Golshifteh


Citation:
Le 23 Septembre 1469
En marge, de traviole


Samedi je peux te retrouver sous Châteauroux. Dimanche, dans la ville-même. Tu me dis.

    J


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Souligné. Et en tout petit. Minuscule.


Samedi je peux te retrouver sous Châteauroux. Dimanche, dans la ville-même. Tu me dis.

Tu vas venir, vraiment?


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Juste à côté


Je pars dans la nuit.
Fais attention à toi.

    J


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Sur le dernier petit espace vide.


Je t'attends.


Citation:
Le 23 Septembre 1469
Pour A


    Astana,

Je pars dans la nuit, pour un aller-retour jusqu'à Châteauroux. Si Hazel veut pas venir je la laisserai sous la garde d'Athelstan. Je sais pas pourquoi j'ai plus de nouvelles de toi, mais tu dois avoir tes raisons.

Je t'aime.

    J

_________________
Hazel_
Citation:
Le 24 Septembre
Pour H


Mademoiselle,

Je fais halte sur Bourganeuf. Il y a tellement pas de monde dans les rues que je peux y crier des grosses bêtises. Je vais reprendre la route toute à l'heure mais je chevaucherai à travers bois jusqu'à la prochaine auberge sans m'arrêter. Par contre, le sommier que je monte depuis hier a vraiment un caractère de cochon, et tu sais que je ne suis pas très doué pour bien m'entendre avec les canassons. Si tu as des conseils à me donner pour qu'il arrête de bouder, je veux bien que tu me les envoies. Je t'embrasse fort.

J Papa


- Tu as fait quoi?
- Je viens de te le dire Athelstan!
- J'ai besoin de l'entendre à nouveau. Pour être sûr.
- J'ai invité les amis de papa pour son anniversaire !
- Je pense qu'il va...adorer l'idée...
- Oui! Ça sera son premier anniversaire qu'il fête, mais ça voudra pas dire qu'il aura un an, parce que sinon ça serait un bébé ! Mais là, je ne voudrais pas pisser du coq à l'ail, mais j'ai des choses à faire alors on écrit la lettre, d'accord ?
- Piss... Hm oui, je t'écoute.
- Papa avec une majuscule, vergule, un petit trou tu reviens à gauche, tu refais une majuscule, ATTENDS ! Pourquoi papa monte sur un sommier? Ça irait plus vite à cheval que sur un lit à roues non?
- Un sommier c'EST un cheval Hazel.
-... Ta vergule est elle est de travers...


Citation:
Papa,
*petit trou dans la feuille*
Je n'ai pas envie que tu passes dans la forêt avec ton sommier, tu m'avais promis que nous resterons en lisière, et que tu n'iras pas tout seul dans la forêt et là tu vas tout seul dans la forêt avec ton cheval mais c'est un peu tout seul quand même parce que c'est qu'un cheval et toi tu es le seul je veux dire le seul homme parce qu'un cheval ce n'est pas un homme parce qu'il a des pattes et que les hommes n'ont pas des pattes enfin si ils en ont deux mais quand même c'est pas pareil parce que je parle des hommes et aussi des femmes et que toi t'es le seul homme qui a un coeur même si je sais que les animaux aussi ont des coeurs mais parce que les hommes ça pleure, les femmes aussi mais pas les anim


- Hazel. Tout va bien.

Citation:
Je pense que ton cheval fait sa tête de cochon parce que tu lui donnes des carottes et qu'il s'en fiche d'avoir des cuisses roses. Peut-être tu devrais lui donner des pommes ou alors du foin, ou alors des chocolats, comme ceux que tu m'avais offert à Bordeaux et que j'ai partagé avec toi, tu t'en souviens?

J'espère que tu seras revenu avant mon anniversaire parce que je te voir avant, par exemple quelques jours avant, parce que sinon tu vas me manquer et puis j'ai envie d'aller chercher des feuilles pour l'herbier mais il faut aller dans la forêt et je ne peux pas y aller avec Athelstan parce que


- Parce que?
- Mais je dis ça juste pour qu'il rentre avant, t'sais.


Citation:
J'ai envie que tu rentres vite.
Monsieur Petit Papa m'a aidé ce matin pour aller chercher des oeufs parce que je voudrais faire des choses qui font qu'on a besoin d'oeufs, mais ce n'est pas une expérience ou quelque chose de dangereux, c'est plus pour les manger, mais pas comme des oeufs à la coque.

Est-ce que tu reviens bientôt
Hazel, ta fille.

Et Athelstan qui est bien assez fort pour amener Hazel en forêt et la protéger mais franchement ne dîtes plus le mot forêt dans aucun de vos courriers sinon je vous promets que je prends la route séance tenante pour vous la ramener.
Jhoannes
Alysse / Alcimane / Hazel


Citation:
Le 24 Septembre 1469
Pour A


    Alysse,

Tu ronflais quand je suis passé. La clef est planquée au-dessus de la septième poutre en partant de la seconde chambre, allant vers l'ouest. Gare à tes miches, toujours, surtout qu'elles gagnent le concours.

    J


Citation:
Le 24 Septembre 1469
Re: Pour A


    Jho,

Ronfler..Ho, mon dieu. Il est rare que je trouve un sommeil si profond.
La fatigue accumulée n'a pas du aider.

J'ai pu retrouver la clef. Merci pour tes indications. Effectivement, tu l'avais bien cachée. Je plains ta fille, lors des fêtes de Pâques... Si tu caches aussi bien les clefs que les oeufs.

Je suis flattée par ton compliment...

Tu sais Jho,
Je n'ai pas eu le temps de te le dire mais..
Malgré le paiement, sache que c'était aussi une attente égoïste de ma part.
J'ai le sommeil moins tourmenté quand il est entouré de chaleur.
Tes bras ont été aussi agréables.

"Trinquons aux siestes."

    A.


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Pour A


    Alysse,

Il est communément admis, il me semble, que lors d'un accord de service entre deux parties, la fournisseuse du service susmentionné a pour obligation, morale, genre c'est pas une escroc, de préciser la nature du paiement, voire même, dans ce cas précis, qu'un paiement est dû.

Non, je ne te paierai pas. Tu sais que je te files des tunes quand tu veux. Je préfère être sciemment un pigeon plutôt que de me dire que j'ai posé un prix sur une tête. Moralité de l'histoire, pour les après-midis qui viennent, tu évites les anciens juges idéalistes (et si t'as besoin d'oseille, demande, et si t'as trop honte, je sais pas, envoie-moi un message crypté avec un nombre).

    J


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Re: Pour A


    Jho,

Je devine à ton courrier que tu mérites amplement ce travail d'archiviste ! Quelle plume de qualité ! Tu écris très bien. Tu uses, peut être de mot que je ne maîtrise pas très bien, ceci dit. Tu peux noter la petite ironie dans ma plume. Je souris de manière espiègle en l'écrivant.

Plus sérieusement, oui, Jho j'ai besoin de tunes. La sincérité et le plaisir que je donne ou éprouve lors de ces moments, n'enlèvent rien à ce que je fais pour gagner ma vie. Et mon refus catégorique de le faire, si je n'en éprouve ni l'envie, ni le désir contribue à mon faible rendement.
Je sais qu'en ta compagnie et par ce moment si simple, j'assouvie un désir égoïste à tes côtés et j'en ai conscience. Tu m'apaises et me réchauffe.

Peu importe la demande, qu'il s'agisse d'une étreinte, d'une nuit où je m'offre jusqu'aux soupirs et dans ma chair ou bien d'écouter des confessions, je suis là.

Il n'y a que lorsque mon coeur bat que je suis incapable d'accepter des écus.
Car je faute et je dépasse des limites.

Pour les après-midi qui viennent, pose ce qu'il te plaira.
Surtout l'argent que tu veux me donner par gentillesse.
Je m'en sentirais que plus méritante.

Je n'ai pas honte. Mais je ne tiens pas à en éprouver.
Accepter de l'argent sans avoir à donner ou effectué quelque chose, n'est pas mérité.
Je ne veux pas que l'on dépose des bourses, ci et là, parcequ'on sait que j'en ai besoin, sans que je n'ai pu apporter de retour.
Je devine et sait ta bienveillance. Je l'ai écoutée. Je l'apprécie.

Alors, c'est une demande que je te fais.
Cache ces petites bourses bienveillantes comme tu t'appliques à cacher la clef.
Ainsi, je pourrais sourire à chaque fois que j'en découvrirai une. Et je l'aurai méritée en la cherchant. Parceque même en ta compagnie, j'ai l'impression de tricher.

[list]A.[/ist]


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Re: Re: Pour A


    Alysse,

Le prends pas comme un reproche, mais t'es quand même chiante. On trouvera un accord à mon retour qui nous permettra à tous les deux de nous regarder dans un miroir sans grimacer (c'est une image, je n'ai pas de miroir chez moi). Je sais pas s'il y aura d'autres siestes. Si ma femme se repointe un jour, je vais encore me retrouver à genoux devant elle. C'est tout ce que je sais. Pour l'heure, je suis juste un bonhomme qui pue la sueur et le poil de cheval et qui doit encore tailler la route vers le Berry (bordel, le Berry). On causera.

    J


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Colore ?


    Chaton !

J'ai ouïe dire per Arry que vos étiez de retorn !
Du coup, outre lo fait que je vais devoir venir vos harceler per que vos me racontiez vos "vacances", il va falloir me dire si vos avez des colorants à disposition per moi !

Prenez soin,
    Alcy


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Nessun colore


    Pluplume,

Je vais terriblement vous décevoir (encore, je sais), mais j'ai abandonné le pigment pour reprendre la charpenterie. J'ai toujours aimé les planches. Je serai sur Limoges pour le début d'octobre. Prenez-soin de vous,

    J


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Pour H


    Hazel,

Je serai revenu avant le début du mois d'octobre, je le promets avec le petit doigt. Je suis à Guéret, et je vais bien. Est-ce que toi aussi tu vas bien ? Je sais que tu as souvent peur en ce moment. Quand ça monte, la peur, tu prends une longue inspiration, tu te gonfles les poumons, et puis tu souffles tranquillement. Plusieurs fois. Et si tu prends le temps de regarder autour de toi, et tu verras qu'il y a rien de menaçant. Et tu vas chercher ta maman ou le rouquin dans tes bras. Et puis tu relis cette lettre où je te dis que je vais bien, et que je vais rentrer vite, et celles qui viendront ensuite, parce que je t'écrirai tous les jours que je vais bien, jusqu'à mon retour. Je te fais un énorme câlin,

    Papa

Post-scriptum : merci pour l'astuce, Tête-de-Nouille a l'air d'aimer les pommes, ça nous fait déjà un point commun à tous les deux.

_________________
Jhoannes
Alysse / Alcimane / Hazel / Hermence


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Re: Re: Re: Pour A


    Jho,

Ainsi donc, tu sens le poney. C'est agréable à imaginer. Autant, je peux trouver la sueur assez plaisante sur un homme. Autant le poney..Non.

Je ne m'en fais pas. Nous trouverons un accord. Ou pas.
Je te souhaite que ton épouse retrouve ta route et que tu sois heureux dans ses bras. Que tu n'ais pas à sentir de nouveau ce vide des semaines durant. Ce n'est agréable pour personne, moins encore pour un homme amoureux.
Je ne me fais donc pas pour les après-midi. Qu'il y en ait ou non. La priorité est ailleurs. Nous le savons tout deux. Et si cela devait être la dernière, je l'ai appréciée pleinement.

Je croise donc les doigts pour toi.
Et au pire, je serai ravie de profiter d'une autre après-midi en ta compagnie.

Sois prudent sur les routes.

    A.


Citation:
Le 26 Septembre 1469
Re: Re: Re: Re: Re: Pour A


Arrête, ton char, Alysse. T'as jamais désapé du guerrier en retour de croisade ? Qu'a bien macéré dans son fromage sous la cotte pendant des semaines ? Qui fleure bon le crin de son destrier ?

Bon j'en suis qu'à trois jours de route, mais va falloir quand même que je cherche des bains publics (dans le Berry, et c'est une expérience que je redoute en même temps qu'elle me semble nécessaire).

Fais un bisou à Siegfried, pour l'énerver.

    J


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Nessun colore


    Chaton,

Ma déception est terrible !
Pire, je ne trouve plus de mot, aussi je dirais "prout"

    Alcy


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Pour Papa


    Papa,

Tous va bien à Limoges et sait aussi parque tu as promit avec le petit doi di revenir. Je né presc pas eu peur aujordui, Atel et moi on n'est même allés dent une nouvelle taverne en ville et il y avé des bains. Mé on ne sait pas baigné, il a di que il cherché Monique, mé on la pas trouvé parque y avé trot de fesse partou. Sait ton ami Alice qui la ouvère a triori.
Apré on et allé cherché des noisètes pour lé mangé, et c'été bon. J'ai souflé tré for dent mais poumon et même que apré j'avé plu trot peur.
Monsieu petipapa a passé aussi une bon journé, parque on sait bien amusé.
Tu devré pas appelé ta moquette "tête de nouille" parque quand je les di à Atel il a di "language!" alors je compren pas. Tu devré peutètre l'aplé juste "cheval". Je voulé aussi te faire une blag mais je te prévien juste que sait une blag avan "ça vous fée un point commin parque toi aussi té une tête de nouille?" mais je trouvé ça rigolo au débu mais mintnan je su plu tré sur, mais c'été une blag.

Ce soir on a fé un gato avec des euf, mais pas à la coq, et j'ai pas mit derbe dedan, o tu c'est, où il y du genêt, y a pas de plaisir. Alor c'été bon, même si yavé pas de chandel dessu, je voulé la tenir mé Atel a di "ça suffi de tenir la chandel!". Des fois il et vraiment en nuit yeu.

Comme tu voi, ici sa va bien même si tu me manque bocou et que dé foi je tournen ron.
Fume pa trot de lavende.

    Hazel, ta file préféré.


Citation:
Le 26 Septembre
Pour H


    Bouchon,

Tu as raison, je vais rebaptiser Tête-de-Nouille en Cheval, comme tous les précédents. C'était une assez bonne blague (le seul problème c'est que ta blague voulait dire que papa a une tête de nouille). Je vais toujours bien, je vais bientôt arriver à Châteauroux. Est-ce que tu me feras un gâteau quand je reviendrai (bientôt, promis) ? Je suis curieux de goûter ce que tu arrives à concocter. Si tu cuisines très bien, tu vas enfin pouvoir te mettre à travailler pour nous (ça aussi c'était une blague).

Je suis fier de toi. Tu me manques beaucoup aussi. On collectionnera toutes les feuilles de l'automne. Et j'ai une question pour toi : est-ce qu'une citrouille, quand elle est dans une tarte, est encore un légume ?

Je t'embrasse,

    Papa


Citation:
Le 26 Septembre 1469
La clef est dans le blaireau


J'ai hésité à vous piquer votre clef.
J'ai hésité probablement à vous piquer aussi votre blaireau mais ça ne rentrait pas dans mon sac. J'ai donc remis votre clef dans le blaireau. Pensez à faire la poussière sur cette pauvre bête quand même. J'aime pas le dire mais merci pour vos conversations. Vous êtes radin mais votre verve compense.

A bientôt

    Hermence


Citation:
Le 26 Septembre 1469
Le blaireau est, la clef


Merci à vous. Si d'aventure vous auriez encore besoin de l'appartement, la clef restera dans la gueule de Jean-Eudes pendant quelques jours encore, le temps que je revienne sur Limoges. Si vous voulez passer un coup de plumeau dessus, vous gênez pas non plus. Restez masquée, parole de torchon.

    J

_________________
Jhoannes
Hermence / Xaria / Hazel


Citation:
Le 26 Septembre 1469
Re: Le blaireau est, la clef


Faites attention à vous sur les routes. La clef sera toujours dans Jean-Eudes à votre retour même si je vous remercie encore. Vous vous doutez bien que si j'étais encore sur Limoges, j'aurais gardé la clef pour au moins feindre de l'avoir perdue à votre retour. Heureusement que Jean-Eudes fait un bon réceptionniste.

    Hermence


Citation:
Le 26 Septembre 1469
J


    Bien le bonjour,

Ho, le blaireau a un nom... Il est bien apprécié je suppose d'autant plus pour être mis en avant dans la taverne! Etrange un élevage de blaireaux... je n'irais pas leur faire de bisous.

Avant de vous croiser, ma route n'a pas été simple; je suis capable de me mettre dans de beaux draps sans personne sur les chemins.
Je me suis posée sans difficulté sur Castillon pour un moment, mariage d'une amie oblige. Cuver pendant la semaine qui suit me retient dans ce village plus précisément: les tambours jouent déjà de façon continue dans mon crâne. J'ai ce matin un mal de cheveux pas possible, pourtant ce n'est que le début des festivités... Je devrai peut être bien me raser les cheveux pour ne plus avoir mal.
J'avoue, je n'ai pas les idées très claires à cet instant. Ha , on vient de me dire que l'on est l'après midi... comme quoi le temps passe vite. bon ben je suis épuisée d'avoir écrit cette missive, je vous laisse!

    Xaria


Citation:
Le 26 Septembre 1469
Pour Papa


    Papa,

Tu a compri ma blag, c'été justemen sa qui été rigolo, sait que t'été une tête de nouye, mais en vré je vai pas t'aplé tête de nouye parque sait pas corre de dire sa de son père.
Esque tu est arrivé à Chatorou? Esque le chato est rou comme les cheuveu rou des rousse? Je crois que ji suis allé quand j'été petite mais je men rapèle pas trot trot.
Je veu bien te fair un gato mais il fodra trouver une ressète parque celui ci n'été pas vrémen tré bon. Un peu comme même mais pas trot comme même parque tu né pas la pour me dir de pas trot en mangé et ilen reste plun. Mais je vé maméloré, j'ai encor sinc jour.
Tu revien encor le 1 octobe?

Pour la citrouye, j'ai envi de dire que oui parque sait vré que sait un légume mais can c'est en tarte c'est pas vrémen pareille.
Mais du cou je c'est pas trot, je vai réfléchire.

Je t'aime

    Hazel.


Citation:
Le 27 Septembre 1469
Pour H


    Ma petite feuille d'automne,

Papa a parfois une tête de nouille, même si c'est pas très gentil de le dire, c'est vrai, mais pas une tête de Nouye, parce que N-o-u-y-e, c'est une ville, et n-o-u-i-l-l-e, c'est une nouille. Y a plein de mots comme ça qu'on dit pareil mais qu'on écrit avec des lettres différentes. Tu t'en es rendue compte sur Bordeaux quand tu voulais un sceau et que les gens ne comprenaient pas toujours. C'est parce qu'il y a le sceau, pour sceller les lettres, mais aussi le seau, celui qu'on utilise quand on va chercher de l'eau au puit, le saut qu'on fait quand on décide de sauter, d'un rocher, par exemple. Et puis il y a aussi le sot ; ça c'est quand quelqu'un est pas très très malin. D'un autre côté, tout le monde écrit un peu comme il veut, parce que ce sont pas vraiment des règles, mais parfois c'est utile de savoir. Dans tous les cas, c'est un gros casse-tête, alors on se penchera là-dessus quand je serai rentré.

Je rentre vite, c'est promis. Je repars ce soir de Châteauroux. La ville n'est pas particulièrement rousse, ou rose, et j'y ai pas croisé grand monde du coin. Par contre il y a une taverne qui s'appelle Le Château de la Rousse (comme quoi même dans le Berry ils font des blagues). C'est très possible que tu y sois déjà allée petite et que tu t'en souviennes pas. Moi, je me souviens plus de tout non plus, de quand j'étais petit.

Je te laisse réfléchir pour cette affaire de citrouille, mais ne mange pas trop de gâteau, sinon tu vas avoir mal au ventre. Quand je rentrerai c'est moi qui mangerai toutes les parts. Je t'aime aussi.

    Papa

_________________
Jhoannes
Golshifteh


Citation:
Le 27 Septembre 1469
Mot


Devant la chambre, un petit pot fermé contenant l'onguent, les bandes de linge, ainsi qu'un mot.

Autant de fois qu'il le faudra, jusqu'à ce que ça se referme. Prends soin de toi.

    J


Citation:
Le 27 Septembre 1469
Éteins mes plaies.


J'ai voulu trouver un voile pour les couvrir. Je les ai tous laissés au Nid.

Merci d'avoir pris autant soin de mes blessures.

Tu n'es pas censé t'en aller sans un au revoir.

J'ai envie qu'on se retrouve. Seuls. Où? Quand?

    Golshifteh


Citation:
Le 27 Septembre 1469
Second mot


Tu me diras.

    J


Citation:
Le 27 Septembre 1469
Troisième mot


T'es où ? J'te veux.

    J


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Quatrième et dernier


Tu t'es endormie dans ton bain, je crois. Ou peut-être que tu ne voulais pas m'ouvrir. Ou bien nous sommes destinés à foirer nos au revoir. Dans tous les cas, c'est à rire et pleurer en même temps, alors tu te doutes que je suis en train de rire. Ici le papier est gondolé.

J'aurais voulu (ici aussi) créer une machine à allonger le temps, pour en faire une sorte de pâte dans laquelle je t'aurais enroulée, et moi avec, histoire de grappiller des heures. Des jours. (et là) Je crains de ne pas pouvoir réussir cet exploit avant l'aube. Ne m'en veux pas.

    J

_________________
Jhoannes
Moyra / Hazel / Golshifteh


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Pour M


    Moyra,

Je crois avoir aperçu ta bouille au détour d'une rue. En même temps c'est pas compliqué on est trente. Si t'es en route pour Limoges, je repars dans la nuit et il me reste une place arrière sur mon cheval. Par contre il est un peu con. Qu'On te veille.

    J


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Pour H


Une fleur de bleuet écrasée à l'intérieur du pli, pas encore sèche.

    Hazel,

Je vais bien, je suis sur Guéret. Il a beaucoup plu sur le trajet et je vais dormir un peu avant de repartir. Je t'envoie un brin de bleuet pour notre herbier. Je viendrai te faire un câlin jeudi matin. J'espère que tu vas bien aussi.

    Papa


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Toi. Toi. Toi.


    Jhoannes,


Comment peux-tu imaginer que je t'en veuille?
De nous deux, je suis la seule à regretter.
Cet instant perdu.
Cet au revoir, sans promesse, enivrant.
Autant que la nuit précédente.
Autant que les baisers d'un désir nié.
Autant que les caresses infinies.

Je me suis endormie.
Et pour cela, je suis la seule fautive.

Je te sais allant, marchant vers cette vie.
Qui est la tienne.
Et qui t'éloigne de notre parenthèse.
Et te rapproche du droit chemin.
Qui est le tien.

Ne pleure pas. Ici le papier est gondolé.

L'existence n'obéit à aucune loi idéale.
Je ne suis pas ton amante. Tu n'es pas mon amant.
Nous ne sommes pas amoureux.
Il n'y a eu que le vide, la correspondance, l'attirance, ces corps nus, cette évidence.
Et maintenant, le vide et la confusion des sens.

Ne pleure pas.
Ces jours ont été le plus beau des châteaux de poussière.
Souffle dessus, il s'envolera.
Il sera partout et nulle part.
Il ne sera véritablement qu'au fond de nous.

Il y a le temps et le déni du temps.
Alors que le crépuscule tombe, tu es encore attaché à mon corps.

Il est trop tôt pour que tu ne sois qu'un souvenir.
J'ai envie de toi.

    L'Impératrice

Post-scriptum : J'ai eu une conversation avec Seleukos. Un peu comme la vôtre. Tu serais donc mon amant. J'en suis flattée.

Post-scriptum : Pour la convenance... Comment vas-tu?


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Pour G


Au recto :

    Golshifteh,
    Madame la mairesse, (l'encre est plus fraîche et l'appel ajouté après qu'il a réalisé qu'il n'avait pas d'autre feuille sous la main, et que toutes les boutiques de Guéret sont fermées à cette heure de la soirée)

Tu as l'air de savoir où tu en es, et c'est heureux pour toi. Pour ma part, je ne vais pas te cacher que je file, pas droit, vers un chemin, nébuleux. Si tu pouvais me trouver con et moche ça me simplifierait grandement la vie. Tu peux démarrer tes lettres par : cher petit blond croulant, par exemple. Sinon on fait dem-

Au verso :

    Impératrice,
    Reprenons les anciennes habitudes,

Navré de vous écrire au dos d'un vieux brouillon de plainte mais je n'avais que ça sous la main. Vous méritez mieux qu'un vieux brouillon. Et vous êtes à présent entre de bonnes mains. J'espère que votre périple jusqu'à Tours s'achèvera mieux qu'il a commencé, et que vous trouverez réconfort auprès de votre nouvelle compagnie. D'ici quelques jours ils commenceront à voir votre visage sur tous les murs. Ou pas, j'en sais rien. J'ai un peu fumé. Encore. Je fume trop. Mais je vais très bien. Et vous-même ?

Souhaitez-vous que je récupère certaines de vos affaires une fois que je serai sur Limoges ? Vos voiles, peut-être. Des trucs ou des machins, n'importe quoi.

La dague a été enterrée, j'avais oublié de vous le mentionner. Sous un arbre. Quelque part. Dans le passé. Qui s'éloigne.

Pansez votre main, et mangez. S'il vous plaît.

    J

Post-scriptum : Guéret est une petite bourgade ravissante où est nichée, je ne l'avais pas noté à l'aller, une taverne portant l'enseigne de Senteurs et Délices d'Orient. J'ignore encore si je dois en rire.

Post-scriptum II : Moi aussi.

_________________
Jhoannes
Golshifteh


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Pour J


[Un vélin de plus est glissé avec cette lettre. En haut, en petit : Parce que c'est un peu miséreux, quand même, de devoir écrire sur pareille surface. Et en dessous, en plus petit encore : Je suis perdue. Tu es perdu. On s'est perdus. Et t'as le défaut d'être beau et éloquent. Tu abuses. Sinon?]

    Jhoannes,

Vous ne vous étiez point opposé à ce que je vous écrive. Si néanmoins, un jour, vous désirez que cette correspondance cesse, soyez sincère et elle s'arrêtera dans l'instant. Qu'il en soit de votre volonté ou d'une autre.

Je suis persuadée qu'en plus, Guéret n'est pas le coeur ardent du Limousin et qu'à la vérité, vous vous emmerdez ferme. Êtes-vous encore à la lavande ou avez-vous trouvé plante plus abrasive pour votre esprit?

Si vous vous considérez comme le vieux brouillon, sachez que oui, vous êtes vieux mais que, non, vous êtes encore loin d'être un vieux pli torchonné. Je me retiens de prononcer plus d'éloges à votre égard et votre ego, je connais la démesure de ce dernier.

Il n'y a pas de réconfort qui vaille. Je n'aurai pas plus de certitude à mon arrivée. A Tours ou ailleurs. Il n'y a pas de présence qui puisse me redonner vraiment confiance, je crois. Et, vous me poussez trop vers des bras inconnus. Laissez-moi le temps de savoir ce que je veux, ce qui est sûr.

Ne prenez pas cette peine pour les objets du Nid. Vous avez fait plus que de raison avec la dague, déjà. Merci. Ce faisant, j'en suis presque à regretter davantage mon écureuil empaillé que les voiles, parures de mauvaise augure à mes yeux maintenant.

J'ai trempé - et fini - les dolmas dans la confiture de carottes. Vous n'avez vraiment aucun palais. Est-ce de toujours?

    Golshifteh

Post-scriptum : Souriez-en, on vous persécute. A Limoges, seuls les remparts vous évoqueront l'Orient. Et par chance, rien n'est inscrit dessus.

Post-scriptum II : Parce que c'est un peu votre anniversaire en avance, et parce que j'ai franchement eu un peu pitié de vous avec vos piles de vélins, vous trouverez avec ce pli un "gros" caillou. Il calera tout ce qui peut s'envoler. Et si vous lui trouvez d'autres usages, vous me direz.


Citation:
Le 28 Septembre 1469
Pour G


    Golshifteh,

Je suis à la croisée des routes, dans mon campement de fortune. J'allais dire : comme avant, mais je pense que ça ne vous évoquerait rien. J'ai l'impression de me balader sur un fil entre toutes les choses. Le droit, et le tordu. L'avant, l'après. Adopter un ton plus distant, parce que vous n'êtes pas mienne, mais doux encore, parce que vous l'avez été une nuit — si c'est faux, de grâce, ne brûlez pas mes illusions, par égard pour ce monstrueux égo. Vous parler de banalités, ou vous avouer les visions qui me traversent l'esprit. Les avouer encore, censurées, raturées ensuite, garder le corps seulement, tromper le creux qui ronge, parce que le vôtre, d'esprit, est suffisamment embrouillé comme ça sans que je vienne y souffler mon brouillard. Imaginer une floraison dans un terreau infertile. Fumer chanvre, et lavande. J'ai naïvement laissé l'opium dans ma chambre. Retenir une comparaison malvenue sur le manque après les premières prises, et la glisser quand même dans cette phrase, parce que je ne parviens pas encore totalement à contenir. Vous avez raison, le crépuscule vient seulement de tomber, et le prochain soleil apportera une nouvelle lumière à cette histoire. Aussi, écrire cette, mais pas notre. Vous mais plus tu. Ne pas vous pousser dans, ne pas vous attirer contre. Tâcher d'être un valet qui sent quand tirer sa révérence. Mais vous écrire encore, en apprenant à taire, pour que vous puissiez garder mon épaule à portée lorsque vous suivrez votre propre chemin.

    J

_________________
Jhoannes
Golshifteh


Citation:
Le 29 Septembre 1469
Pour J


    Jhoannes,

Votre pli est un peu celui de l'archiviste qui paraît décrire, mots par mots, ses ressentis, cette histoire qui est sienne et qui, pourtant, lui échappe. C'est un peu celle d'Orphée et Eurydice au fond. Sauf que je suis morte avant même que vous n'ayez pu regarder en arrière. Votre main et la mienne se cherchent sur les rives du Styx, dans un brouillard épais, noyant les âmes perdues.
Pour être votre égale, il me faut aussi m'incliner sous le poids du silence. Des illusions, vous n'en avez pas, je n'en ai pas non plus. C'est sans doute ce bas qui blesse. Au fond, cette conversation peut-elle se poursuivre si vous et moi jouons sur des faux-semblants? Qu'attendez-vous de ces plis, dorénavant?
Vous êtes tout aussi embrouillé que je ne le suis. Le sel sur votre plaie à vous aussi, vous le déposez en m'écrivant. C'est le bien qui fait mal. C'est le mal qui fait vibrer. C'est le manque qui gratte le vernis et se reflète dans le miroir de nos peurs. J'ai eu autant de peur que de désir, pour votre corps nu. L'avez-vous ressenti? Vous m'avez servi de toute pièce l'histoire des étoiles et du soleil. Je vous ai cru. Croyez en vous. D'autres jours de lumière vont naître et naîtront. Vous n'êtes pas un valet. Une parole et un geste et vous seriez trahi de toute façon. Mes pas prennent le chemin du retour. Soyez patient, je vous ramène votre opium.

    Golshifteh

Post-scriptum : Seleukos a aussi tiré sa révérence. Je devrais cuisiner une recette d'échec. Par contre, vous avez perdu. Aucun "salaud" n'a eu le privilège de s'échapper de mes lèvres. Vous me connaissez (presque) mal.


Citation:
Le 29 Septembre 1469
Pour G


    Golshifteh,

J'aurais d'autres mots à écrire encore — salaud d'archiviste — mais je les poserai sur votre bouche.

Je serai sur Limoges demain. Je comptais m'en éloigner quelques temps ensuite, pour aller regarder le lac de Ventadour dans le blanc des yeux. Voyez, je parviens encore à ébaucher des plans dans tout ce gros flou.

Soyez prudente sur la route.

    J


Citation:
Le 29 Septembre 1469
Pour J


    Jhoannes,

Vous paraissez bien sûr de vous. Votre futur a-t-il une valeur de certitude absolue?

Pourquoi le lac de Ventadour?

Vous n'êtes donc point une cause aussi désespérée que vous le laissez entendre.

Au contraire de vous, je déteste consoler. Plutôt, je ne sais consoler. Ce qui est pire.

Je n'arriverai pas avant quatre jours. Vous n'avez pas intérêt à vous en aller avant.

Prenez soin. Et douces retrouvailles avec Hazel.

    Golshifteh


Citation:
Le 29 Septembre 1469
Pour G


    Golshifteh,

J'ignore la valeur de mon futur, ni si les temps qui viennent seront légers, ou pesants. J'essaie de ne pas regarder les hypothèses en face. Mettre la tête dans le sable jusqu'au moment où je devrai l'en sortir. Ma parole, elle, n'a plus de valeur. Pourtant je ne mens pas. Mais j'ai brisé un vœu, elle est donc cassée. Je peux me permettre d'y aller à l'esbrouffe.

Je sais que vous êtes nulle pour consoler. L'unique fois où j'ai attendu un tel retour de votre part, j'ai rapidement pigé que j'avais frappé à la mauvaise porte. Mon erreur. Ce n'est pas votre rôle, et je ne m'attends pas à ce que vous le teniez. Rassurez-vous sur ce point. Vous aurez remarqué qu'à part demander des gâteaux, je n'attends pas grand chose des gens en général.

Le lac de Ventadour, car Ventadour n'est pas Limoges. Et la surface de son eau saisit nettement bien le reflet des fils de pute, raconte la légende. Je l'irai vérifier. Serai dans les murs de la capitale pour votre retour.

    J


Citation:
Le 29 Septembre 1469
Pour J


    Jhoannes,

Je vous prie de m'excuser. Je n'aurais dû user d'un tel badinage dans mes écrits. Alors que l'heure vous est grave. Sans doute est-ce un réflexe, celui de poser un voile sur ce qui pourrait vous et "nous" faire défaut, vous faire souffrir et me faire regretter.

Le sort en est jeté. Et la culpabilité réciproque scellée. Pour l'heure, la seule valeur qui puisse exister est le présent. Bien que même l'instant vécu ne soit que le reflet, indissociable, du passé. Il y aura un temps pour la sagesse et la raison.

Je me sens fautive. Au fond j'ai été très égoïste et bien que connaissant les conséquences de mes actes, j'ai préféré céder à un plaisir doux et hédoniste. D'autant que je n'avais rien à perdre. Peut-être Vous si vous décidiez que je n'ai plus de valeur, du moins qu'elle est inférieure aux risques que vous avez pris. Le reproche m'a déjà été adressé à tort d'avoir brisé un mariage, je ne veux pas le vivre à nouveau. Même si pour vous et moi, le péché est fondé.

S'agissant de votre consolation, j'étais prête à vous écouter. Cependant, vous ne paraissiez d'une part pas enclin à me dévoiler le fond de vos pensées et d'autre part, je n'ai jamais été votre confidente. Je n'ai pas donc pas voulu m'immiscer dans ce que je considérais comme privé pour vous. Aussi, aujourd'hui, il serait futile de penser ainsi. Les draps froissés se révolteraient d'une pudeur prétendue. De plus, vous avez su être attentif à mes maux sans commune mesure. Je suis votre obligée.

Je n'ai que des miettes de gâteau à vous proposer. Vous n'allez pas vous abaisser à cela?

Vous n'êtes pas un fils de. À moins que vous m'ayez caché quelque lettre de noblesse. Vous êtes tout au plus narcissique de votre reflet. Vous êtes beau

A continuer de vous lire,

    Golshifteh


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Pour G


    Golshifteh

Un lai sera chanté à votre réputation de briseuse de ménages. C'est Limoges, et tout finira par se savoir. Pourtant vous n'avez pas poussé la porte, je vous l'ai ouverte en la soulevant de ses gongs. Pire, j'ai enfoncé la vôtre — sans mauvais jeu de mots.

J'aurai le plus mauvais rôle, ne vous en faites pas. J'ai assez raconté d'histoires pour savoir qu'elles nécessitent la présence d'un méchant. Ma logique ne sonnera juste que dans mon crâne, même si j'en admets les failles. Si Astana était un homme, et moi l'épousée, les regards seraient encore différents. Dans ce contexte, je suis le salaud. Mes choix, mes conséquences. J'étais conscient alors, et vous n'avez pas fauté.

L'heure n'est pas grave. Ne dites pas de gros mots. J'ignore quand l'heure grave viendra. Ni même si j'ai envie qu'elle vienne au plus vite, ou si je veux encore travailler sur les plans de cette fameuse machine. Mais elle viendra pour sûr.

Et ensuite, je goberai quelques miettes de gâteau en guise de consolation. Je me suis abaissé à manger bien pire dans ma vie. N'y lisez pas de comparaison malheureuse. Je vous embrasse.

    J

_________________
Jhoannes
Archibalde


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Invitation


Vous êtes cordialement invité au mariage qui nous unira, Andréa et moi même.

Il aura lieu le 1er d'octobre, à domicile, dans notre jardin. Limoges, bien évidemment. Je ne sais s'il est utile de le préciser mais pour sa praticité, ce sera un office de type réformé.

Andréa n'est au courant de rien et pense que le mariage n'aura pas lieu avant plusieurs semaines voire plusieurs mois, mais quoi qu'il en soit je sais d'autorité qu'elle souhaite votre présence. Je vous serais donc reconnaissant d'être particulièrement discret afin de préserver la suprise. Cela évitera aussi que d'indésirables cafards se joignent à la partie, tous affectueusement nommés "Vran".

Ci-joint la liste des invités du côté d'Andréa pour faciliter les conversations si vous le souhaitez. En dehors de ces personnes, je compte sur votre discrétion. La cérémonie sera plutôt intimiste, Andréa sera donc d'autant plus ravie de vous avoir à ses côtés.

Toujours pour des raisons de sécurité -c'est que cette affaire de vengeance me monte à la tête, pardonnez moi- un plan vous sera joint la veille pour que vous puissiez vous rendre à l'hostel sans encombres.

Au plaisir de vous y voir,

    Alzo.

-------------------

Jhoannes
Astana
Jurgen
Helvalia
Susi
Nicolas
Diazolie
Urbain


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Invitation


Vous pouvez me rayer de la liste des invités. Soyez assuré que je ne trahirai pas votre projet, je l'aurai oublié en signant ce pli. Vous souhaite d'être heureux,

    J


Citation:
Le 25 Septembre
Re: Re: Invitation


    Jhoannes,

Puis je vous demander pourquoi ?

    A.


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Re: Invitation


    Archibalde,

C'est à cause de cette ancienne loi qui annonce que si Andréa ou moi-même devions nous pointer au mariage de l'une, ou de l'autre, l'apocalypse risquerait de sonner avant l'heure. Les temps sont déjà assez merdiques comme ça.

    J


Citation:
Le 25 Septembre 1469
Re: Re: Re: Re: Invitation


    Jhoannes,

Elle semble avoir oublié cette fameuse loi, puisqu'elle a déjà évoqué son espoir de vous trouver à cette cérémonie. Je gage toutefois qu'il me sera impossible de vous convaincre.
Je m'en console, car je suis persuadé que s'il le fallait elle viendra elle-même vous chercher par la peau du cou le jour J.

Au plaisir,
Et à vous connaître un peu,

    Alzo.

_________________
Jhoannes
Lutécien / Alcimane / Malemort / Astana


Citation:
Le 30 Septembre 1469
äpkfr


Désolé, Monsieur, de vous avoir importuné.

    Lutécien de Cassel


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Re: äpkfr


Le teuton peut me faire grimacer parfois, mais pas la peine de présenter vos excuses non plus.

    J


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Re: Re: äpkfr


Je le conçois c'est une langue affreuse. Je préfère l'iTalien.

    LC


Citation:
Le 30 Septembre 1469
commerce


    Chaton !

Seriez vos partant per m'accompagner per une livraison en ***, avec un départ debut de semaine ? Départ de *** pardi.

J'ai sonné vostre épouse aussi !

    Alcy


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Re: commerce


    Pluplume,

Je ne vais malheureusement pas pouvoir faire partie de votre escorte. Navré de vous faire faux bond (encore).

    J


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Missive


    Vieil homme,

Devinez.

Je suis de retour en France, après de délicieux mois exempt du moindre drame. Point de crise de jalousie, point de dévoilage de séant intempestif. Pour un peu, je qualifierais ce calme d'ennuyeux.

Permettez que je m'enquière de votre fille, d'Astana et de vous.

Etes vous loin de Lyon ? J'y ferais ma première escale et j'ai grand hâte de vous faire admirer mon hâle Alexandrin.

    Méli.


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Plissive


    Malemort,

Ma fille va bien. Limoges est dramatique. Je la quitterai bientôt, je pense. Vous m'excuserez de faire dans l'économie de mots mais je passe une journée de merde, et je n'ai pas envie d'en tartiner sur le papier. Vous gratterai mot si d'aventure je pars.

Content de savoir que vous avez évité le naufrage,

    J

Post-Scriptum : Avez-vous pensé à faire les courses, là-bas ?


Citation:
Le 30 Septembre 1469
J


    Johannes,

Pardon.
J’étais…
Les images sont plus parlantes que bien des mots. Tu comprendras, après avoir vu. Ensuite viendront probablement les mots, les vrais, et il ne faudra pas en avoir peur. Sache que je n’ai ni fugué loin de toi, de vous, ni trouvé refuge au creux des bras d’un zig à hache. Je t’attends. Sais-tu quand est-ce que tu seras de retour de Châteauroux ?

Pardon encore.
Je t’aime. Aussi.

    A.


Citation:
Le 30 Septembre 1469
A


    Astana,

Je suis rentré. Est-ce que je peux te retrouver ce soir ? Pour que je puisse voir ce que je redoute en te lisant, et te parler en face. J'ai des mots à dire aussi. Sache, mon amour, que la nuit sera triste.

    J

_________________
Jhoannes
Golshifteh / Malemort / Astana


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Pour J


    Jhoannes,

Je ne saurais accepter une telle profanité. À ce titre, une prière à mon attention, et celle de toutes les autres cas désespérés, seraient de plus noble augure.

Je sais par cœur le poids des mots et à quel point ils peuvent vous écraser, vous blesser. Quand bien même les paroles seraient malhonnêtes, détournées de leur propos ou complètement infondées. Nous seuls savons ce qui s'est passé, ce que nous avons vécu et ressenti. Nos mots même seraient biaisés par les sens et leur poison.

Cette histoire n'est pas un conte de fée.
Il n'y aura pas de belle fin, surtout parce qu'il n'y a pas eu de début.
Juste un revoir et deux souffles.

Vous ne m'ôterez nulle culpabilité.
Gravée en mon for intérieur.
J'ai peur que cette heure vienne aussi.
J'ose espérer que vous ne me le tairez pas.
J'ai peur que cela brise ce tout construit sur rien.

Il serait si difficile de savoir que vous n'existez plus.
Que vous n'êtes plus qu'un prénom, un souvenir.

Vous m'êtes précieux.
Et cela vaut sans arrière pensée.
Sans possessivité, sans jalousie, sans amour.

J'ignore si je peux vous embrasser en retour.

    Golshifteh


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Pour G


    Golshifteh,

Je ne me plierai pas à l'exercice de tenter de poser des mots sur Châteauroux. Pour cela il faudrait que j'y vois clair. Votre cœur est un autre. Le mien est à ma femme. Vous aurez remarqué que je n'ai pas osé prononcer son prénom devant vous. Pour autant, c'est bien vous qui m'appeliez. S'il n'avait été question que de chair, je n'avais qu'à rester peinard sur Limoges et pour une bourse donnée, j'aurais eu les deux vidées.

Ma nuit sera longue mais je ne vous cacherai rien. Rien que la pudeur que j'ai pour mon mariage ne m'impose, en tout cas. Si vous avez peur, je ne vous en voudrai pas de faire demi-tour, encore.

Et garde cette nuit,

    J


Citation:
Le 30 Septembre 1469
Re: Plissive


    J.

Racontez moi tout. Je vous le dois bien.

    M.

Ps : Vous n'avez pas le choix, cette exigence remplace notre soirée confidence dans la vienne.

Pss : Ne partez pas avant de m'avoir revu.

Psss : Oui.


Citation:
Le 30 Septembre 1469
J


    Johannes,

J'ai découvert fortuitement un bout de rempart effondré qui longe la Vienne. C'est là que je suis. J'ai trouvé que l'endroit était joli.
Attention, ça pèle.

    A.

_________________
Jhoannes
Astana / Golshifteh / Andréa / Malemort / Ferdinand


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Pour A


Les temps seront sombres sans vous, mon amour. Vous demeurez dans tous les coins du château. Vous ne les laissez pas vides. Vous chantez. Il est enterré sous l'yeuse, en face de notre ancienne baraque. Vers le point du nord. Je vous aime. Votre fille aussi.

    J


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Pour J


    Jhoannes,

Vous venez sans doute de vivre couleur nuit.
Couleur des ténèbres. Nuit sans étoile.

Comment allez-vous?

Je n'ai pas peur.
Jusqu'à ce que je ne me mente plus à moi-même.

Encore deux jours de marche.

    Golshifteh


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Pour G


Nous parlerons demain. Je ne peux pas rester dans Limoges.

    J


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Pour G


    Jhoannes,

Je vous attendrai à Bourganeuf.

Soyez fort.

    Golshifteh


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Miette-miette


Croûton, pardon. Je voulais arrêter de faire ma tête de con, et être là pour ton beau jour, mais je crois que j'en aurai pas le cran. Passe une journée magique. Tu me dois bien ça. Tu me raconteras.

    J


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Mie être -mi être


    Quignon,

Tu étais présent, tu étais beau et heureux, je t'ai même vu offrir des toasts de Crouzeix à Zolen. Je n'ai rien à te pardonner, je sais que tu n'es pas con, simplement à terre.
Ne pars pas trop loin,
Je t'embrasse,

    D


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Re: Re: Plissive


    Malemort,

Navré. Quand nous nous recroiserons, peut-être. Et je vous retournerai la tête pour que vous me contiez votre voyage à la place.

    J

Post-scriptum : Merci.


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Mlissive


Je m'inquiète.

    M.


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Re: Mlissive


On ne s'inquiète pas pour les vieux chaperons. J'irai. Je vous dis à bientôt.

    J


Citation:
Le 01 Octobre 1469
Codex


Le codex, et un mot.

    Ferdinand,

N'oublie pas te de moquer doucement des héros que tu peindras.

    J

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Jhoannes
Astana


Citation:
Le 02 Octobre 1469
Re: Pour A


    Amour mien,

Les jours sombres précèdent toujours ceux plus clairs. C’est tout ce que je souhaite réellement pour vous. Du clair, du lumineux, du qui scintille et vous fait vous marrer en loucedé derrière une main, un bout de manche, ou tout simplement rire franchement. A me faire tomber raide, encore, de vous, de toi, excepté que ce ne sera plus moi qui verrais ces éclats qui mettent du baume au cœur. Les images en tête demeurent, cependant, et je vous imagine si bien que j’en souris sincèrement. Parce que vous êtes beau.

Oui. Vous êtes beau. Qu’importe ce que vous pensez, de ce que je pense hypothétiquement de vous. De ce que vous avez cru que j’ai pu voir. Vos récentes confidences, même si elles m’atteignent et me heurtent au plus profond, n’entachent rien. De vous.

Vous haïr, vous mépriser, aurait facilité mon départ. Mais sachez qu’il n’en est rien. Et peut-être que suivront bientôt des jours où ces sentiments-là prendront le dessus. De manière fugace. L’instant de quelques battements. Que ces instants se prolongeront peut être selon la compagnie, le nombre de verres, la position de la lune ou je ne sais quoi d’autre. Mais comme je vous comprends… au fond.

Sachez que jamais mon amour pour vous ne s’éteindra. Pas même si je devais mourir demain. J’ai blagué, maladroitement, hier, mais je veux croire que le grand noir nous réunira peut-être un jour. Et que je vous y attendrai.

Aimez fort. Riez beaucoup.
Et puisse votre flamme ne jamais s’éteindre.

    Astana

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