Jhoannes
Piscalie / Cornélius
Citation:
Le 05 Novembre 1469
Un gamin vient lui glisser un pli
Moi, intrigante?
Pour cela, il doit y avoir intrigue et acteurs.
Qu'en est-il?
Un gamin vient lui glisser un pli
Moi, intrigante?
Pour cela, il doit y avoir intrigue et acteurs.
Qu'en est-il?
- P.B.
Citation:
Le 05 Novembre 1469
Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Je ne m'attendais pas à ce que vous preniez le mot au pied de la lettre. Encore que, si vous vous êtes faite élire en tête d'un conseil c'est que vous devez un peu aimer tirer les ficelles, et j'ai noté chez vous un soupçon de curiosité maladive ; pour autant : je vous taquinais seulement. Vous vous y ferez peut-être un jour.
Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
- Comtesse,
Je ne m'attendais pas à ce que vous preniez le mot au pied de la lettre. Encore que, si vous vous êtes faite élire en tête d'un conseil c'est que vous devez un peu aimer tirer les ficelles, et j'ai noté chez vous un soupçon de curiosité maladive ; pour autant : je vous taquinais seulement. Vous vous y ferez peut-être un jour.
- J
Citation:
Le 05 Novembre 1469
Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Nul mot n'est lancé au hasard.
La taverne était pleine et pourtant, ce mot m'était destiné.
Une intention il y avait - même mini ou frivole - vous avez ainsi toute mon attention.
Néo-flamand garre à vous vous commencer à prendre gouts aux histoires flamandes ou à notre compagnie.
Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Nul mot n'est lancé au hasard.
La taverne était pleine et pourtant, ce mot m'était destiné.
Une intention il y avait - même mini ou frivole - vous avez ainsi toute mon attention.
Néo-flamand garre à vous vous commencer à prendre gouts aux histoires flamandes ou à notre compagnie.
- P.B.
Citation:
Le 05 Novembre 1469
Re: Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Je peux vous livrer mon intention : c'était drôle d'imaginer votre tête à l'instant où le message était délivré. Au reste, j'estime le peu que je crois connaître de votre personne, et si j'ai tendance à rire de certains traits du peuple flamand, vous aurez facilement deviné que j'en apprécie la compagnie.
Re: Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
- Comtesse,
Je peux vous livrer mon intention : c'était drôle d'imaginer votre tête à l'instant où le message était délivré. Au reste, j'estime le peu que je crois connaître de votre personne, et si j'ai tendance à rire de certains traits du peuple flamand, vous aurez facilement deviné que j'en apprécie la compagnie.
- J
Citation:
Le 06 Novembre 1469
Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Fuyez vous les hommes ou Monsieur Dampyerre ?
Ou seriez-vous plutôt exclusif et préférez la compagnie féminine ?
Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Fuyez vous les hommes ou Monsieur Dampyerre ?
Ou seriez-vous plutôt exclusif et préférez la compagnie féminine ?
- PB
Citation:
Le 06 Novembre 1469
Re: Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Nullement. J'avais une lettre à gratter, et quelqu'un à attendre. Vous saurez que j'ai présenté mes excuses au capitaine. Alors ne vous prenez pas le chignon avec cette affaire, je vous en prie.
Re: Re: Le même gamin, l'air blasé, livre un pli en retour
Nullement. J'avais une lettre à gratter, et quelqu'un à attendre. Vous saurez que j'ai présenté mes excuses au capitaine. Alors ne vous prenez pas le chignon avec cette affaire, je vous en prie.
- J
Citation:
Le 06 Novembre 1469
Por el Capitaine
J'ai prononcé un mot tantôt qui, en tout cas vous l'avez affirmé, a écorché les oreilles de la comtesse. Plus que sa sensibilité, j'ai heurté la vôtre. N'y voyez pas mauvais esprit de ma part. À ma décharge, après vous avoir entendu répéter, sans ronchonner et en riant, une blague grivoise impliquant des animaux, qu'une pucelle de quartoze ans a murmuré à votre oreille, je ne me doutais franchement pas que vous partiriez en croisade parce qu'un mot grossier en anglois a été prononcé devant une femme, mère, et médecin. J'ai peut-être la langue sale, mais contrairement à d'autres qui causent bien droit et dans les ornières de la bienséance, moi j'ai le cont* propre. Au reste, puisque je n'ai pas à juger de votre tolérance, mais à m'y plier, et parce que la Comtesse est embêtée au souvenir de cette scène : je vous présente mes plus plates excuses.
Por el Capitaine
- Capitaine,
J'ai prononcé un mot tantôt qui, en tout cas vous l'avez affirmé, a écorché les oreilles de la comtesse. Plus que sa sensibilité, j'ai heurté la vôtre. N'y voyez pas mauvais esprit de ma part. À ma décharge, après vous avoir entendu répéter, sans ronchonner et en riant, une blague grivoise impliquant des animaux, qu'une pucelle de quartoze ans a murmuré à votre oreille, je ne me doutais franchement pas que vous partiriez en croisade parce qu'un mot grossier en anglois a été prononcé devant une femme, mère, et médecin. J'ai peut-être la langue sale, mais contrairement à d'autres qui causent bien droit et dans les ornières de la bienséance, moi j'ai le cont* propre. Au reste, puisque je n'ai pas à juger de votre tolérance, mais à m'y plier, et parce que la Comtesse est embêtée au souvenir de cette scène : je vous présente mes plus plates excuses.
- J
*orthographe fautive de kont*, qui signifie cul* en flamand, mais Blondin ne connaît pas le flamand (et merci à JD Cornélius pour la traduction).
Citation:
Le 06 Novembre 1469
Re: Por el Capitaine
Il est une différence, à mes yeux du moins, entre répéter les mots grivois venant d'une donzelle qui les a elle-même choisis, et parler des parties intimes des femmes devant une dame qui elle, n'a rien demandé. Qui plus est une noble, et qui plus est encore, la Régnante actuelle du Comté de Flandres. Il ne s'agit pas là de la propension de cette femme à être choquée, qu'elle soit mère et médecin n'y change rien. Il s'agit de sa fonction, et de ne point risquer de lui imposer une converse à laquelle elle n'a pas donné le ton. Peut-être la Comtesse ne s'est elle pas offusquée que vous lui parliez de con, et c'est là sa prérogative. Moi je n'avais point envie d'assister à la manière familière dont vous parliez à celle qui porte la couronne de Flandres, et donc la représente. Je choisis le contexte et l'ambiance dans laquelle user de familiarité ou de grossiereté en fonction, aussi, des personnes présentes : et si une seule personne lors de ces échanges de grivoiseries sur les animaux s'était montrée gênée ou offusquée, j'eus immédiatement cessé par égard pour elle.
Je suis certain que la Comtesse sera contente que vous m'ayez présenté des excuses, et comme c'est là clairement votre but premier, considérez votre démarche réussie. A mes yeux toutefois les raisons que vous donnez font penser à un enfant à qui l'on demande de s'excuser, et qui dit "puisqu'on my force, je suis désolé" = il ne l'est pas, et ses excuses ne valent pas tripette.
Nous venons de deux mondes fort différents, de deux générations fort différentes aussi, et je suis parfaitement conscient que vous ne pouvez, et ne devez d'ailleurs, pas penser comme moi sur nombre de sujets. Mais tout comme il ne me serait pas venu à l'esprit quand j'avais votre âge, de tenir devant mon père, mon grand père ou même un inconnu de leur âge, des propos pouvant les déranger, je m'attends peut-être naïvement, qu'on ait pour moi la même considération. Or dire à un vicomte de soixantes années passées qu'il "monte sur ses grands chevaux" est à mon sens rabaissant et irrespectueux. Vous n'etes pas tenu de me parler, mais je vous prierai si vous le faites de ne point me parler comme à un enfant de cinq ans.
Que le Très Haut vous garde,
Re: Por el Capitaine
- Johannes,
Il est une différence, à mes yeux du moins, entre répéter les mots grivois venant d'une donzelle qui les a elle-même choisis, et parler des parties intimes des femmes devant une dame qui elle, n'a rien demandé. Qui plus est une noble, et qui plus est encore, la Régnante actuelle du Comté de Flandres. Il ne s'agit pas là de la propension de cette femme à être choquée, qu'elle soit mère et médecin n'y change rien. Il s'agit de sa fonction, et de ne point risquer de lui imposer une converse à laquelle elle n'a pas donné le ton. Peut-être la Comtesse ne s'est elle pas offusquée que vous lui parliez de con, et c'est là sa prérogative. Moi je n'avais point envie d'assister à la manière familière dont vous parliez à celle qui porte la couronne de Flandres, et donc la représente. Je choisis le contexte et l'ambiance dans laquelle user de familiarité ou de grossiereté en fonction, aussi, des personnes présentes : et si une seule personne lors de ces échanges de grivoiseries sur les animaux s'était montrée gênée ou offusquée, j'eus immédiatement cessé par égard pour elle.
Je suis certain que la Comtesse sera contente que vous m'ayez présenté des excuses, et comme c'est là clairement votre but premier, considérez votre démarche réussie. A mes yeux toutefois les raisons que vous donnez font penser à un enfant à qui l'on demande de s'excuser, et qui dit "puisqu'on my force, je suis désolé" = il ne l'est pas, et ses excuses ne valent pas tripette.
Nous venons de deux mondes fort différents, de deux générations fort différentes aussi, et je suis parfaitement conscient que vous ne pouvez, et ne devez d'ailleurs, pas penser comme moi sur nombre de sujets. Mais tout comme il ne me serait pas venu à l'esprit quand j'avais votre âge, de tenir devant mon père, mon grand père ou même un inconnu de leur âge, des propos pouvant les déranger, je m'attends peut-être naïvement, qu'on ait pour moi la même considération. Or dire à un vicomte de soixantes années passées qu'il "monte sur ses grands chevaux" est à mon sens rabaissant et irrespectueux. Vous n'etes pas tenu de me parler, mais je vous prierai si vous le faites de ne point me parler comme à un enfant de cinq ans.
Que le Très Haut vous garde,
- C. de Leffe.
Citation:
Le 06 Novembre 1469
Re: Re: Por el Capitaine
Je vous répondrai simplement que vous n'étiez pas non plus tenu de me parler comme à un enfant, comme lorsque vous me demandez en public si ma mère m'a correctement éduqué.
Elle m'aura au moins appris que le respect est un sentiment qui va dans les deux sens.
Mais vous avez raison, nous ne trouverons sans doute pas d'accord sur ce sujet. J'en ai la certitude à vous lire. Je m'en tiens là pour ma part, et laisse cet incident derrière moi.
Et qu'On vous veille,
Re: Re: Por el Capitaine
- Capitaine,
Je vous répondrai simplement que vous n'étiez pas non plus tenu de me parler comme à un enfant, comme lorsque vous me demandez en public si ma mère m'a correctement éduqué.
Elle m'aura au moins appris que le respect est un sentiment qui va dans les deux sens.
Mais vous avez raison, nous ne trouverons sans doute pas d'accord sur ce sujet. J'en ai la certitude à vous lire. Je m'en tiens là pour ma part, et laisse cet incident derrière moi.
Et qu'On vous veille,
- J
Citation:
Le 06 Novembre 1469 à 03h18
Objet Re: Re: Re: Por el Capitaine
Si vous aviez respecté la Comtesse de Flandres comme son rang le veut, si vous aviez respecté ma toute première réaction qui était plus surprise qu'autre chose, et la seconde, et la troisième, je puis vous assurer que je ne me serais pas trouvé en position de vous parler de façon irrespectueuse la quatrième fois.
Je pense que vous le savez, car vous m'avez vu à Limoges et devez vous souvenir que je ne suis point le genre d'homme à prendre les autres de haut ou à leur manquer de respect à tout va. C'est ce que vous avez fait avec moi en insistant sur vos dires, quand un homme noble (et je ne parle point là de supériorité mais de mieux connaitre ce monde là que vous) vous informait que vos propos sortaient des convenances devant une Comtesse.
Votre mère a fait du beau travail, c'est dit sans ironie, car je vous sais un homme bo, ne serait-ce que par Griselidis. L'expression "votre mère ne vous a jamais appris" n'etait dans ma bouche que cela, une expression utilisée sous le coup de l'agacement à vous voir insister sans prêter oreille à mon sentiment. Pour cela je vous présente des excuses. Méfiez vous des certitudes, vous serez souvent déçu.
Objet Re: Re: Re: Por el Capitaine
- Maître Johannes,
Si vous aviez respecté la Comtesse de Flandres comme son rang le veut, si vous aviez respecté ma toute première réaction qui était plus surprise qu'autre chose, et la seconde, et la troisième, je puis vous assurer que je ne me serais pas trouvé en position de vous parler de façon irrespectueuse la quatrième fois.
Je pense que vous le savez, car vous m'avez vu à Limoges et devez vous souvenir que je ne suis point le genre d'homme à prendre les autres de haut ou à leur manquer de respect à tout va. C'est ce que vous avez fait avec moi en insistant sur vos dires, quand un homme noble (et je ne parle point là de supériorité mais de mieux connaitre ce monde là que vous) vous informait que vos propos sortaient des convenances devant une Comtesse.
Votre mère a fait du beau travail, c'est dit sans ironie, car je vous sais un homme bo, ne serait-ce que par Griselidis. L'expression "votre mère ne vous a jamais appris" n'etait dans ma bouche que cela, une expression utilisée sous le coup de l'agacement à vous voir insister sans prêter oreille à mon sentiment. Pour cela je vous présente des excuses. Méfiez vous des certitudes, vous serez souvent déçu.
- C.
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