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[RP] La Grande Armée de Normandie

--Le_grand_dragon


Napo se releva puis reprit sa marche vers Rouen. Le voyage allait être long, Napo n'est plus tout jeune. Il devait faire de nombreuse haltes à l'ombre d'un chêne, d'un hêtre, d'un menhir...Pour ne rien arranger, le ciel devint noir, la pluie se mit à tomber. Taranis était en colère, le ciel était illuminé par les éclairs d'un jaune pâle et froid. La foudre monta d'un vieux chêne mort depuis longtemps, il s'embrasa comme un tas de foin séché au soleil. Les flammes éclairaient tout le pré où les vaches d'un vieil ami parti rejoindre le Grand Dragon depuis longtemps, avaient l'habitude de paître.
Le chemin de terre commençait à devenir plus que boueux, les flaques n'étaient plus des flaques mais des mares. Napo avançait avec difficulté, son bâton s'enfonçant profondément dans la boue, il devait lutter avec force pour le retirer. Cependant, il atteint enfin la grande route menant à Rouen. Elle était pavée et mieux entretenue que le chemin de terre qui l'avait conduit à elle. Encore une bonne heure et il serait devant le château du duc.

Une fois à Rouen, Napo décida de prendre un peu de repos à l'auberge. Il en profita pour se restaurer et se laver. Il ne voulait pas paraître sale devant le nouveau bailli. Il ne connait pas cette Ciciaa. Il faut dire qu'il ne connait plus personne. Il a en effet quitté la vie politique depuis fort longtemps. Aujourd'hui, il se contente de soutenir son ami en s'inscrivant sur sa liste mais il ne participe pas aux débats.
Napo paya sa consommation puis se leva. Il était temps de donner la lettre au bailli. La pluie avait cessé de tomber mais le ciel restait couvert. Il se dirigea vers le château. Un gars lui demanda son nom et la raison de sa visite.

Mon nom est Napoleon_IV, je suis venu porter une lettre à Dame Ciciaa bailli de Normandie. Pourriez-vous lui remettre immédiatement en lui précisant que j'attends sa réponse.

Le garde prit la lettre qu'il donna à un messager. Napo s'assit sur un muret pour attendre. La pierre mouillée lui gela son arrière-train mais la fatigue était trop forte, il resta assis. Sa halte à l'auberge fut reposante mais assez pour un vieux bonhomme comme lui.
Ciciaa


Une journée comme les autres dans le bureau du bailli, elle devait s'occuper des nouvelles bêtes à mettre en vente pour les élevages ...

Puis un petit tour dans le bureau des fonctionnaires, embaucher pour les PE était bien plus compliqué que d' amener vaches, cochons et moutons sur le marché à bétail où les éleveurs venaient faire leur choix.
Les fonctionnaires c'était elle qui faisait le choix, celui qui avait le meilleurs profil , enfin pas un travail de tout repos mais elle finissait par avoir ce dont elle avait besoin...
Elle devrait peut être leur parler de ces braves petites bêtes qui étaient des plus dociles, toujours là quand on avaient besoin d'elle, et qui ne vidaient pas les réserves de calva...
Encore qu'elle pourrait bien arrosé de calva le blé qu'elle leur donnait à manger, sans aucun doute vaches , cochons et moutons apprécierait...

Ciciaa devait se reprendre, elle commençait à divaguer sur ces petites bêtes qu'elle chouchoutait tant... enfin chouchouter... chouchouter pour faire la plus belle laine, les plus belles carcasses qui feraient de beaux jambons et belle entrecôte...

Un verre de calva pour se remettre au travail , finir cesdossier et oublier un moment ces animaux...
C'est à cet instant qu'on lui apporta un courrier, Ciciaa prit la lettre , et voilà surement un autre dossier à traiter...
Toutes les lettres qu'elle recevait étaient pratiquement à chaque fois un nouveau dossier...
M'dame le Bailli, c'est une lettre de Messire Napoleon _IV... il attend en bas votre réponse

Ouvrant la lettre
Bien merci je m'occupe de cela j' irais lui porter réponse

C'était de mieux en mieux , il fallait répondre de suite, comme toujours le dernier dossier est le plus urgent.
Lisant la lettre, elle devait mal lire ...
Un calva de plus et elle retrouverait ses esprits...
Relecture et toujours aussi incompréhensible, elle souriait quelqu'un qui lui faisait une plaisanterie, lui connaissant une passion pour ces vaches, cochons et moutons ...

Si ce n'était pas un plaisantin , peut être un amoureux de ces braves bêtes Normandes.
Un autre calva avant d'aller voir cet homme et lui donner sa réponse, mais quelle réponse devait-elle lui donner...

D' abord voir cet or , si vraiment il y avait cet or , il y avait bien assez d' animaux en réserve ... pourquoi ne pas lui fournir ce dont il demandait...
Le seul soucis était de se priver de futur jambon et entrecôte, et de belle laine , mais bon si il y avait en échange de l'or aucune raison de lui refuser ...

Elle descendit rencontrer cet homme qui avait peut être fait la tournée de toutes les tavernes de Rouen et divaguait... une armée de vaches , cochons et moutons ... comment pouvait-on avoir cette idée sans s'être noyé dans le calva ...

Bonjour , Messire Napoleon_IV ?
Je suis Ciciaa le Bailli, je viens de prendre connaissance de votre demande quelque peu remplie de folie non ?


Se pinçant les lèvres , parler de folie risquait de ne pas du tout lui plaire ...

_________________
--Le_grand_dragon


Napo vit avancer vers lui, une belle et jolie jeune femme. Elle tenait sa lettre à la main. Il en déduisit qu'il devait s'agir de la Bailli de Normandie. Son salut confirma ses déductions.

Je vous salue bien bas madame. C'est pour moi un honneur de vous rencontrer.

Napo fit un révérence exagérée. Il se retrouva le nez dans un flaque d'eau. Un grand CRAC se fit entendre lorsqu'il se releva pour faire face à Dame Ciciaa.

Madame, je sais que ma demande est certes un peu étrange, mais j'aimerai m'expliquer avant que vous preniez une décision.
Voila, je sais que malheureusement, la Normandie doit faire face à de nombreux dangers venant de l'extérieur qu'il s'agisse du domaine royale ou des duchés frontaliers. Pour faire face, notre pays a besoin d'une armée efficace, puissante mais surtout fidèle. Certes, il ne suffit pas d'une armée, nous ne devons pas tomber dans le totalitarisme.
C'est pour cette raison, que je suis devant vous aujourd'hui. Il est évident que nous ne pouvons pas faire entièrement confiance à l'homme, son esprit est trop faible. Par conséquent, nous devons nous tourner vers les vrais normands, les plus fidèles normands, nos vaches, moutons et cochons. Ils n'ont pas de désir autre que servir notre pays en donnant leur laine, leur lait, leur vie même. Voila pourquoi je suis sûr que jamais ils ne trahirons notre pays.
Voila pourquoi je désire fonder une nouvelle armée normande, la Grande Armée de Normandie. Mon fidèle Moumoule est en ce moment même à Honfleur à la recherche de forgerons pour fabriquer des armes et armures. Bien entendu, cette armée sera aux ordres du conseil ducal et du conseil ducal seulement. Le duc ne pourra en aucun cas la commander sans l'accord d'une majorité des conseillers ducaux. Je n'ai qu'une seule exigence : que les deux premiers régiment portent les noms de Amoulesolo et Vince_78 en hommage à d'anciens Grands de Normandie.


Napo reprit son souffle puis s'assit de nouveau sur le muret en attendant la réponse de Dame Ciciaa.
Ciciaa


Ciciaa était là devant cet homme qui lui fit une révérence tellement exagérée qu'elle cru qu'il allait piqué du nez et de ne plus pouvoir se relever.
Il se releva non sans difficulté ...
Ciciaa était amusée, elle avait à faire là bien à une demande un peu des plus farfelues, et le personnage semblait lui aussi un peu farfelu...

Mais bon elle était le Bailli , elle avait des animaux à vendre et cet homme en voulait.
Elle écoutait les explications de ce normand à la confiance sans limite pour nos vaches, cochons et mouton.
C'est qu'il allait réussir à la convaincre après tout l'on n'avait pas encore vu ni de vache refusée de donner du lait, aucun cochon n'avait refusé de finir leur jour en bon jambon, et les moutons enlèvent leur manteau de laine pour le donner aux hommes sans rechigner quoique ce soit ...

Elle commençait elle aussi à divaguer apparemment, elle devait revenir à sa seule préoccupation qui était de ne pas vendre les animaux à perte, après l'usage qu'il pouvait en faire ne la regardait pas spécialement.
Puis il annonça ces souhaits...

Bien bien Messire, écoutez moi je vois que vous êtes bien décidé, vous avez tout prévu...
Si vous payez ces animaux au prix habituels , ma foi je ne vois pas pour quelle raison je vous les refuserai...
Je vais vous donner par écrit un accord que vous remettrez au commis qui se charge des ventes d'animaux, il ne vous fera aucun soucis... enfin en principe...


Elle sourit amusée en imaginant la tête du commis...

Avec ceci il vous vendra les bêtes que vous souhaitez et s'il vous en faut plus que ce que nous avons actuellement je vais faire agrandir mon troupeau ...
Puis pour votre souhait de qui sera aux ordres, je vous charge en temps voulu , dès que votre armée d'animaux aura fait ces première preuves d'efficacité de revenir présenter cela au conseil...


A voix un peu plus basse.
vous savez nous ne sommes que des hommes et femmes ... donc un peu terre à terre... un peu loin de votre vision très honorable pour cette communauté animale qui est à notre service depuis la nuit des temps...
Pour les noms n'ayez aucune crainte ... je pense que si vous réussissez votre projet les noms ne seront qu'un détail.

Voilà , je vais vous laisser continuer ... j'ai des dossiers qui m'attendent.
Bonne fin de journée messire, et bonne chance avec vos animaux...


Elle repartit à ces occupations, très amusée ...

_________________
--Le_grand_dragon


Napo se dirigea vers le bureau occupé par le commis responsable de la vente d'animaux. Il tenait fermement le document que le Bailli venait de lui remettre. Le bureau se trouvait au deuxième étage de l'aile droite du château. Il fallut donc traverser la cours, cela fut difficile pour le pauvre vieux mais il arriva enfin à destination. Enfin presque...
Napo grimpa les deux étages comme il put. Il chercha la porte du bureau. Le bois était vieux, humide et vermoulu. Napo frappa plusieurs fois en craignant de voir la porte s'écrouler à chaque coup. Finalement, elle s'ouvrit sur un vieil homme, humide et vermoulu...

Salutations messire, je suis Napoleon_IV.

Le fonctionnaire répondit par un souffle qui semblait venir d'outre-tombe ce qui troubla légèrement Napo. En effet, il ne pensait point trouver un normand encore plus vieux que lui.

Salufffffffffffffffffftionpffffffffff

Euh, hum bien. Je suis ici pour acheter des animaux. Ma demande étant un peu exceptionnelle, je suis déjà allé voir Madame le Bailli. Elle m'a donné ceci pour accord.

Napo remis la lettre au fonctionnaire. Il l'examina attentivement. Puis il pris une feuille de parchemin et se mit écrire.

Comfffbien en voulez-vous exacfffffftement ?

Euh, disons 50 vaches, 50 moutons et 50 chèvres pour commencer. J'ai ici de l'or pour le paiement.

Napo déposa deux sacs remplis de pépites d'or. Il y en avait largement assez pour acheter deux fois plus d'animaux. Le vieil homme regarda les pépites d'un air dubitatif. Il se mit alors à examiner chaque pépite une par une : un coup de dent - celles qui lui restent - suivi d'une pesée minutieuse et enfin un dépôt dans le coffre. Il lui fallut plusieurs chandelles pour arriver à la fin des deux sacs. Napo s'étant endormi dans un coin de la pièce.

Le comptefff est bon en effffffffffffffffffffet. Prenez ce parcheminffffff, il vous suffit de le remettrefffffffff aux garçons de fermefffff dans les élevagesfff ducaux.

Merci bien messire.

Napo s'en alla aussi vite qu'il le put. Il descendit les escaliers à toute vitesse puis il demanda son chemin à un valet pour se rendre dans les élevages ducaux.
--Le_grand_dragon


Trente-six, trente-sept, trente-huit, trente-neuf, quarante. Parfait, le compte y est. Passons au deuxième groupe. Il doit y en avoir quarante également. Vite, nous devons avoir fini avant la... Qu'est-ce que c'est que cet énergumène ?

Salutations messires. Mon nom est Napoleon_IV. Je suis ici pour acheter de nombreuses têtes de bétail. Voici ma commande faite auprès du bailli. Il me faut 50 vaches, 50 moutons et 50 chèvres.

Le garçon de ferme lut attentivement le parchemin que Napo lui remis. Puis il regarda Napo.

Parfait, nous allons préparer les bêtes. Tout sera prêt dans une heure environ.

Napo se mit alors à arpenter la cours pour passer le temps. Il observa avec attention les jeunes normands qui s'occupaient du bétail. La nourriture, le lavage, le séchage, le repassage... les animaux normands étaient bel et bien les plus beaux du monde. Il y avait des animaux de toutes tailles, de tous âges. Une fois propres, les animaux était dirigés vers la place du marché pour la vente quotidienne. D'autres étaient mis dans des chariots pour l'exportation vers les territoires voisins. Quelle organisation !!!!!

Voila messire, vos animaux sont prêts. Cependant, vous devrez les mener tout seul, c'est l'heure du marché.

Pas de souci, je me débrouillerai très bien. Au revoir messires.


Napo salua les travailleurs normands puis se dirigea vers l'enclos où ses animaux étaient parqués. Il s'approcha du portail sur lequel il monta.

Mes amis, mes frères. J'ai un message à vous délivrer de la part du Grand Dragon.

Toutes les bêtes tournèrent la tête vers le vieux conteur. Napo bu un peu de calva avant de poursuivre son discours.

Comme vous le savez déjà, le Grand Dragon est notre dieu à tous. Il a créé le monde, les animaux, les végétaux, il est l'origine et la fin, la lumière et l'obscurité, le chaud et le froid... Malheureusement, il du s'absenter pour lutter contre un ennemi venu d'un autre monde. Ce dernier tué, le Grand Dragon revint vers nous mais pendant son absence, les Hommes dominèrent la nature, les animaux, les végétaux.

Je suis un homme, je ne peux le nier. Mais je suis un fidèle serviteur du Grand Dragon. Je crois à l'égalité entre tous les animaux, je crois à un monde où tous les êtres vivants seraient en harmonie avec la terre. Hélas, l'Homme est aujourd'hui trop puissant, trop évolué pour que nous puissions revenir au temps où nous étions sont égal. Notez que je dit "nous", en effet je me sens plus proche de vous que de ces traitres, ces lâches qui pendant trop longtemps ont voulu imposer leur dieu.

Notre seul espoir est de montrer au monde que nous pouvons, nous aussi, défendre notre patrie. Nous devons nous révolter, nous battre et chasser l'envahisseur hors de nos frontières. Les dieux de l'ancien temps sont réveillés, ils sont avec nous.

Voila pourquoi je suis ici. Vous n'êtes plus de simples serviteurs des hommes. Vous n'êtes plus voués à vivre, travailler et même mourir pour eux. Vous pouvez également combattre à leur côtés. Vous n'êtes pas de simple animaux, vous êtes doués d'une conscience, vous êtes capables de réfléchir, raisonner, parler. Je sais tout ça, je suis lié à un Bouc depuis plus de quarante années. Il est mon ami le plus cher. Je donnerai ma vie pour lui, je sais qu'il ferait la même chose pour moi.

Lève toi Normandie, lève toi et marchent sur la route de la reconnaissance, de l'égalité, de la liberté !!!


Des acclamations montèrent du troupeau. Il était difficile pour Napo de comprendre tout ce qui était dit. Même s'il parle facilement avec Moumoule, il n'a pas l'habitude de parler avec autant d'interlocuteurs. Cependant, les Vive la Normandie Libre, Vive le Grand Dragon et Liberté, Égalité, Choucroute étaient facilement identifiables.
Lorsque les cris diminuèrent, un taureau s'avança vers Napo.

Salutations deux-pattes. Tu parles bien, tu es plein de fougue, tu promets beaucoup. Mais nous savons bien ce que valent les hommes. Ils sont arrogants, violents, fainéants... Ils passent leur temps à se battre, à boire de l'alcool. Ils ne sont pas bon-à-rien, mais mauvais-à-tout.
Tu dis être avec nous, te battre pour nous. Mais eux là-bas, sont-ils du même avis que toi ? Leurs coups de fouet, de fourche sont-ils leur marques d'affection ? Les brûlures qu'ils nous infligent à la naissance sont-elles pour notre bien ?
Non, deux-pattes. L'Homme n'est pas digne de confiance. Il ne donnera jamais ce que tu promets. Le Grand Dragon lui-même ne peut pas nous aider. L'Homme est trop fort.


Tu parles bien Taureau. Je ne peux que confirmer tes propos. L'Homme n'est pas toujours digne de confiance. Cependant, les temps ont changé. Nous pouvons montrer à l'Homme l'aide que nous pouvons lui apporter. Nous pouvons lui montrer que les animaux et l'Homme sont égaux.
Actuellement, la Normandie est menacée à ses frontières par les armées royales, impériales, romaines. L'inquisition est là pour arrêter, torturer, tuer toux ceux qui ne croit pas au dieu unique de Rome. En prenant part à cette lutte contre la barbarie, contre l'intolérance, contre la dominance des Hommes, nous pourrons montrer aux normands qu'un taureau vaut bien un homme, un bélier vaut bien un homme... Le peuple normand sera alors obligé de dialoguer avec nous. Ainsi, le peuple normand sera enfin unis, la Grand Dragon pourra enfin revenir au grand jour. Notre pays sera alors une terre d'asile pour tous ceux dont la vie est menacée.


Je te crois Napoléon. Oui, je crois en ta sincérité. Je crois en l'espoir que tu viens de faire naître dans mon cœur. Tu m'as convaincu et je te suivrai.

Un bélier pri la parole à son tour.

Moi aussi. Il est temps de nous montrer sous notre vrai jour. Le temps de l'esclavage est terminé. Nous devons recouvrer notre liberté.

Mes amis, une nouvelle ère commence. Pour gagner notre liberté, il faut nous entraîner pour la guerre qui se prépare. Mon fidèle ami Moumoule_le_bouc doit être rentré de Honfleur où il devait convaincre les forgerons de fabriquer vos armes et armures. Suivez moi, nous allons dans ma ferme.

La troupe se mit en marche dans l'ordre et le calme sous les yeux des garçons de ferme médusés devant ce spectacle d'un vieux fou parlant à des animaux semblants lui répondre puis marchant ensemble vers la porte du château.
--Le_grand_dragon


[La naissance d'une armée]




Le voyage jusque sur les terres de Napo se fit sans difficulté. Toute la troupe pris position sur le champ mis en jachère qui juxtapose la propriété de Napo. Chacun pris un peu de repos après cette longue marche. Certains broutaient paisible les herbes hautes, d'autres se délectaient des glands tombés aux pieds des chênes centenaires bordant le champ. Le ruisseau manquant la limite du champ était pris d'assaut pour rafraîchir les pattes des futurs soldats.
Napo grimpa sur un menhir abattu par le temps. Il avait brossé ses vêtements. Le soleil brillait dans le ciel de mille éclats. Le beau temps était de retour sur notre chère Normandie.

Mes amis, si nous sommes réunis ici même aujourd'hui, c'est dans un seul but : refaire de la Normandie une terre de liberté et de tolérance. Il est temps de mettre un terme à l'ingérence royale. Il est temps de mettre un terme à l'omnipotence de l'Église Aristotélicienne.
Mais pour cela, il faut à la Normandie, une armée capable de la défendre. Une armée faite de fiers et courageux normands. Une armée prête au combat, prête à donner sa vie pour la patrie. Nous connaissons notre ennemi, bientôt lui aussi nous connaitra.

Mon fidèle Moumoule arrivera bientôt avec la réponse des forgerons de Honfleur. J'ai bon espoir qu'ils nous apportent leur aide à la construction de notre armée. Armes et armures seront là dans peu de temps. Nous pourrons alors commencer notre entraînement.
Certains parmi vous seront nommés varlets ou lieutenants. Nous devrons garder une organisation semblables aux armées humaines afin que nos rapports avec elles soient facilités.
--Le_grand_dragon


Les soldats se regroupaient par paquets devant le vieux menhir. Ils écoutaient avec attention le discours de Napo. Certains opinaient du chef, d'autres manifestaient leur approbation par des cris. La Grande Armée de Normandie étaient en train de se constituer sous nos yeux.

Taureau, quel est ton nom ? Tu es brave, tu es courageux. Tu as une âme de chef.

Mon nom ne te dira rien, cependant mes amis me surnomment "Sitting Bull".

Sitting Bull ? Soit, tu auras le grade de Capitaine. Je te fais confiance pour entraîner et commander tes semblables. Lorsque Moumoule sera là, il te fournira les armures et les armes.


Puis Napo interpella un bélier. Celui-la même qui avait pris la parole dans la cour du château de Rouen.

Et toi fier bélier, quel est ton nom ?

Mon nom est "Little Ram" comme mon lointain cousin "Little Jean" qui vit en Angleterre.

Soit, tu seras également Capitaine. Je te fais confiance.

Merci Napoléon.

Bien, il me reste à nommer le capitaine des cochons. Toi, quel est ton nom ?

Mon nom est Porky, je serai honoré de commander les fiers cochons normands.

Parfait, il est temps maintenant de construire nôtre camp d'entraînement. Capitaines, vous avez toute autorité pour réaliser ce camp.



Pendant une semaine, les animaux se mirent à l'ouvrage, chaque espèce ayant son campement particuliers. Cependant, ils travaillèrent ensemble à la réalisation des bâtiments.

Les vaches et taureaux se sont installés à l'ouest du camp. Des étables de cinq animaux furent construites, chacune étant occupé par une lance. Une nurserie fut également bâtie pour les futures mères. Les éleveurs de la région ayant acceptés de venir traire les vaches pour vendre le lait tiré, l'armée ne manquera pas d'argent.
Le capitaine Sitting Bull se fit bâtir une petite cabane au centre du camp bovin. Elle était toutefois fort petite ce qui démontrait le caractère modeste du capitaine. Il donnait ses ordres du haut du monticule de terre se trouvant derrière sa maison.

Les brebis et les béliers se sont installés au sud du camp. Plusieurs bergeries furent construites. Dans chacune d'elles, deux lances pouvaient se loger. Les futures mères étant logées dans la nurserie générale, il y avait suffisamment de places libres pour les soldats.
Little Ram avait une petite cabane située au centre du camp. Il y vivait avec sa compagne surnommée "Grosse Bertha" car elle attendait des jumeaux, c'est la seule femelle ne logeant pas à la nurserie.

Les cochons ont élus domicile à l'est, près de la rivière. Ils peuvent ainsi patauger allègrement dans la boue en bordure de rivière. Ils ont opté pour des baraquements de deux personnes. Porky étant logé seul dans un baraquement de deux au milieu du camp porcin. Il donnait ses ordres tout en sillonnant ses troupes.

Soudain, un bêlement se fit entendre. Tous se tournèrent vers le bouc qui venait de forcer sur ses cordes vocales vieillissante.
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