Aiden_owen
Ce RP est ouvert à tous, n'hésitez pas à faire réagir vos personnages!
- Le soleil est à son zénith ce 21e jour d'octobre 1469 quand l'Angloys se dirige vers la place publique, celle près de la mairie. Un large sourire se dessine sur son visage alors qu'il se rend au centre de la ville avec aux bras quelques caisses en bois. Les rues du village sont animées ce jour au grand bonheur du Brun. Il reconnaît quelques visages et d'un signe du menton, les invite à le suivre. Après avoir regardé un peu autour de lui, l'oeil azur détaille l'endroit parfait pour son activité du jour, ou plutôt son gage.
C'est lors d'une soirée bien arrosée, qu'il avait reçu un gage bien spécial et aujourd'hui serait le jour idéal pour celui-ci.
Les caisses sont placée l'une sur l'autre et la troisième juste à côté pour l'aider à monter sur les deux premières. Debout et bien en hauteur, Aiden adresse un sourire aux passants curieux et leur fait signe d'approcher. Comme dans tout ce qu'il fait, il y met toute son âme. Ce gage ne sera pas réalisé à la va-vite, pour s'en débarrasser, surtout que celui-ci particulièrement lui tien à cur Et ce cur déjà s'emballe d'excitation au moment ou il expire pour inspirer profondément et crier :
- Approchez! Approchez! Mesdemoiselles, Ladies*, gentlemans*! Venez m'écouter! Venez découvrir la plus belle histoire de tous les temps! Je ne m'arrêterai pas tant que toutes les oreilles du royaume n'auront entendu mes paroles! Oyez, Oyez! Approchez!
Les curieux se rassemblent, d'autres passent leur chemin. Les océans parcourent cette place publique de plus en plus bondée jusqu'à deviner au loin la silhouette, celle qu'il reconnaîtrait d'entre mille, la katelinienne. Son cur tambourine dans son torse, sur lequel il pose sa main à gauche en agitant la dextre vers les gens pour les convaincre d'approcher. L'Angloys s'assure que Kate se rapproche puis quand il est satisfait de son niveau de proximité il se lance :
- 1459! Vous souvenez-vous, madame, ce que vous faisiez il y a exactement dix ans de cela? J'avoue que ce n'est pas évident, ça date, dix ans!
Well*, moi je me souviens! J'étais un jeune homme complètement fou! Fou amoureux d'une jolie Berrichonne! Et de ces dix années, je n'ai jamais cessé de l'aimer. Je l'aime dans le temps, je l'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, then*, je l'aurai aimé. Rien, rien de cet amour, comme rien de ce qui a été ne pourra jamais être effacé. De ce qui a été il y a 10 ans, comme ce qui a été hier, comme ce qui sera pour le reste de ma vie.
Croyez vous au destin messire? Oui? Moi aussi! Je suis absolument convaincu que tout l'univers a conspiré pour que j'arrive à elle encore et encore. Et si nous devions nous séparer, je suis certain qu'il me ramènerait jusqu'à elle. Cette femme est mon univers, je ne vois la vie qu'à travers mes sentiments insensés à son égard.
Vous pourriez penser que ce n'est qu'éphémère, que j'aurai tôt ou tard envie d'aller voir ailleurs, ou alors que je finirai par me lasser. Je ne pourrais pas, parce qu'une fois que je suis tombé amoureux de la lune, my moon*, j'ai cessé de regarder les étoiles.
Le regard angloys se pose sur la Lune parmi l'assemblée, au moment ou il baisse légèrement le ton tel qu'on le fait pour se confier.
- Messieurs, dames, ma vie, sans elle ne vaut pas la peine d'être vécue. Nous réinventons tous les deux l'amour chaque jour. Chaque matin je me réveille le sourire aux lèvres en me demandant quelle passionnante aventure m'attends à ses côtés. Cette femme est en tous points exceptionnelle, c'est impossible de ne pas tomber sous le charme de son caractère, de son franc parlé, de ses quelques jurons qui lui échappent parfois. Son regard émeraude me renverse, la texture de ses doigts sur mes joues me chavirent et ses lèvres qui prononce les mots : Je t'aime m'émeuvent profondément.
- C'est sans doute que je vous affirme que le plus grand bonheur après celui d'aimer, c'est de confesser son amour. Alors aujourd'hui je le confesse à Bertincourt au complet. Sachez gentes dames et messires, que je suis complètement, indécemment, éperdument amoureux de Kateline de Sierck!
Mon amour, my love*! Je t'aime, je t'aime, je t'aime!
À pieds joints, l'amoureux saute en bas des deux caisses sur lesquelles il était perché et se fraie une chemin dans la foule jusqu'à trouver cette femme, celle qu'il aime. Son regard azur de noie dans celui d'émeraude et soudainement il l'enlace pour l'embrasser sous les applaudissements de la foule. Les lèvres féminines sont ensuite momentanément abandonnées alors qu'il relève la tête avec un large sourire qui dessine ses fossettes et s'incline en guise de remerciement aux gens qui ont bien voulu l'écouter.
*
Un peu à l'intérieur, un peu à l'extérieur
Sur le bord du paradis
Chaque centimètre de ta peau est un Saint Graal que je dois trouver
Il n'y a juste toi qui sait mettre le feu à mon coeur
Mesdames, messieurs
Alors
Ma lune
Mon amour
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