Melyna.
[Et puis un jour, tout les espoirs sont permis...]
Si le mini volcan avait retrouvé toute sa superbe, il ne restait pas moins des moments où elle devait fournir de grands efforts pour se taire, jouer la sourde oreille et s'imaginer vétue du magnifique pelage d'un canard, celui là même qui avait l'avantage en tout temps de laisser couler la pluie sans jamais être mouillée par elle.
Son armure était forgée, et du haut de sa tour, elle restait la seule décisionnaire que qui et quoi avait la possibilité de l'atteindre.
Enfin presque.... Il lui fallut la missive d'un ami pour en prendre conscience...
Entre les lignes il avait détecté la fêlure, au devant de la folie des Hommes, il avait saisi l'usure.
Et parce qu'il avait le coeur grand et bon, parce qu'une autre avant elle en avait découvert toute la rutilante beauté, elle mit son conseil à exécution.
Au matin de ce jour qui verrait certainement une nouvelle page de sa vie se tourner, Mely quitta la demeure familiale... Seule.
Elle avait besoin de ce moment à elle, elle devait se plier au sage conseil.
D'un pas décidé, l'oeil aux aguêts veillant à ne pas être suivi, oui elle était devenue spécialiste de ce petit jeu, elle gagna le coeur de la clairière voisine.
Suffisamment loin pour ni croiser personne et qu'on lui fiche la paix.
Et là dans l'intimité de ce moment qui ne serait qu'à elle, elle se défit de sa cape, laissant le fardeau qu'elle portait sur ses épaules gagner le sol en même temps que le tissu. Puis elle centra son esprit sur son ventre, en délia chaque noeud, faisant remonter toute la colère qui formait une boule dans son estomac, libérant ses poumons du silence pesant auquel elle s'était astreinte, par devoir et elle devait bien l'admettre avec une pointe de ce qui pouvait encore de loin ressembler à de l'amour.
Du plus profond de son être, des énergies bouillonnantes quittaient ses entrailles et quand sous leur impulsions la bouche s'ouvrit, ce ne fut que pour que s'extirpe un cri.
Un son profond et guttural, fait de l'entrelacement de mille et uns sentiments.
La colère se mêlait à la joie, le plaisir à la frustration, l'attente à l'impatience, l'ombre à la lumière, la rage à l'espoir.
De troncs en souches il se répercuta, violent et libérateur, une onde de choc puissante qui faisait vibrer l'entièreté de son être le plus profond.
Le son semblait ne jamais pouvoir s'éteindre tant elle avait besoin qu'il se défasse d'elle, qu'il ne soit plus sa prison.
Comme un loup hurle à la mort, la femme rugissait de Vie.
Au moment de la naissance de sa fille, hurler lui avait permis de puiser dans ses forces,de les décupler pour mettre l'enfant au monde.
Aujourd'hui elle hurlait encore, pour que naisse une femme libre !
Puis soudain plus rien. Les genoux s'effondrent jusqu'à toucher le sol, les paupières se ferment sur la lumière trop vive et le souffle est cherché, haletant avant de reprendre un rythme plus serein. Les yeux s'ouvrent à nouveau, un regard plus clair, plus lucide, et le front se relève. L'adversité ne lui fait pas peur, les jugements ne le touchent plus, les fragments du passé s'en sont définitivement allés...
Plus de poids dans son coeur, plus de rage dans son ventre, juste le désir de vivre vrillé au creux des reins.
Dans le flux de ses veines pulsait la Liberté et sur son horizon débarrassait de tout reste d'épave, un arc en ciel se levait.
Le même qui se dessinait bien au dessus de la cime des grands arbres.
Un rayon de soleil vint jouer avec ses pupilles, et lui faire un clin d'oeil.
La vie est donc si belle !
Merci à toi mon ami....
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Si le mini volcan avait retrouvé toute sa superbe, il ne restait pas moins des moments où elle devait fournir de grands efforts pour se taire, jouer la sourde oreille et s'imaginer vétue du magnifique pelage d'un canard, celui là même qui avait l'avantage en tout temps de laisser couler la pluie sans jamais être mouillée par elle.
Son armure était forgée, et du haut de sa tour, elle restait la seule décisionnaire que qui et quoi avait la possibilité de l'atteindre.
Enfin presque.... Il lui fallut la missive d'un ami pour en prendre conscience...
Entre les lignes il avait détecté la fêlure, au devant de la folie des Hommes, il avait saisi l'usure.
Et parce qu'il avait le coeur grand et bon, parce qu'une autre avant elle en avait découvert toute la rutilante beauté, elle mit son conseil à exécution.
Au matin de ce jour qui verrait certainement une nouvelle page de sa vie se tourner, Mely quitta la demeure familiale... Seule.
Elle avait besoin de ce moment à elle, elle devait se plier au sage conseil.
D'un pas décidé, l'oeil aux aguêts veillant à ne pas être suivi, oui elle était devenue spécialiste de ce petit jeu, elle gagna le coeur de la clairière voisine.
Suffisamment loin pour ni croiser personne et qu'on lui fiche la paix.
Et là dans l'intimité de ce moment qui ne serait qu'à elle, elle se défit de sa cape, laissant le fardeau qu'elle portait sur ses épaules gagner le sol en même temps que le tissu. Puis elle centra son esprit sur son ventre, en délia chaque noeud, faisant remonter toute la colère qui formait une boule dans son estomac, libérant ses poumons du silence pesant auquel elle s'était astreinte, par devoir et elle devait bien l'admettre avec une pointe de ce qui pouvait encore de loin ressembler à de l'amour.
Du plus profond de son être, des énergies bouillonnantes quittaient ses entrailles et quand sous leur impulsions la bouche s'ouvrit, ce ne fut que pour que s'extirpe un cri.
Un son profond et guttural, fait de l'entrelacement de mille et uns sentiments.
La colère se mêlait à la joie, le plaisir à la frustration, l'attente à l'impatience, l'ombre à la lumière, la rage à l'espoir.
De troncs en souches il se répercuta, violent et libérateur, une onde de choc puissante qui faisait vibrer l'entièreté de son être le plus profond.
Le son semblait ne jamais pouvoir s'éteindre tant elle avait besoin qu'il se défasse d'elle, qu'il ne soit plus sa prison.
Comme un loup hurle à la mort, la femme rugissait de Vie.
Au moment de la naissance de sa fille, hurler lui avait permis de puiser dans ses forces,de les décupler pour mettre l'enfant au monde.
Aujourd'hui elle hurlait encore, pour que naisse une femme libre !
Puis soudain plus rien. Les genoux s'effondrent jusqu'à toucher le sol, les paupières se ferment sur la lumière trop vive et le souffle est cherché, haletant avant de reprendre un rythme plus serein. Les yeux s'ouvrent à nouveau, un regard plus clair, plus lucide, et le front se relève. L'adversité ne lui fait pas peur, les jugements ne le touchent plus, les fragments du passé s'en sont définitivement allés...
Plus de poids dans son coeur, plus de rage dans son ventre, juste le désir de vivre vrillé au creux des reins.
Dans le flux de ses veines pulsait la Liberté et sur son horizon débarrassait de tout reste d'épave, un arc en ciel se levait.
Le même qui se dessinait bien au dessus de la cime des grands arbres.
Un rayon de soleil vint jouer avec ses pupilles, et lui faire un clin d'oeil.
La vie est donc si belle !
Merci à toi mon ami....
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