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Info:
Décembre 1469, un réveil comme un autre. Un petit cul posé sur le côté, une paire de seins fièrement dressés. Un soupir alangui, aaaaah la journée commence parfaitement. Si ce n'est l'identité des deux personnes.

[RP] Allez bonne journée !

Jhoannes
Dans un où et quand qu'aucun des protagonistes de cette histoire ne voudra retenir.

Depuis que les cloches ont sonné, Jhoannes fixe le mur. Et ça va bien faire une demi-heure, que les cloches ont sonné, mais dans sa tête, c'est comme si elles avaient résonné il y a trente secondes. Dans sa tête, ça fait une boucle. Une boucle qui dit non. Non. Non non non non. Non. Non non. Et aussi : pourquoi ? Comment ? Non ? Non. Non.

Pourtant, tout à l'heure, au réveil, il avait pensé oui oui oui. Malgré la barre en plomb qui lui traverse le front, et les fourmis qui ont élu domicile dans ses orteils. D'accord, il s'était boisé la gueule, et pas qu'à la gnole, en témoignent les relents fermentés de lavande et de beuh dans son œsophage. D'accord, les braises dans la cheminée étaient devenues cendres au cours de la nuit, et il sentait l'air frais du matin lui caresser le dos. Et son petit cul nu, face plafond. Mais étirant ses pieds pour en dégager la sensation de sales bêtes, il avait rencontré… Ah… Oh. Un autre pied. Un charmant peton. Petit sourire endormi. Est-ce qu'on viendrait pas de s'envoyer en l'air ? Semblerait que si. Est-ce que c'est une bonne nouvelle ? Eh bien en théorie : oui oui oui. Est-ce qu'il se souvenait de quelque chose ? Pas vraiment. Mais oui oui oui quand même, dans l'absolu.

Après avoir câliné le traversin avec son front, il avait redressé la nuque histoire de s'enquérir de l'identité de sa partenaire de pieu — mû par la moindre des politesses, certes, et aussi par l'espoir de remettre des images et un nom sur cette nuit de folie. Vrai qu'il avait les muscles un peu endoloris. Mais, hé, bon signe. Une fille souple ! Son regard remonte, et il se redresse sur ses avant-bras à mesure que son sourire s'élargit sur un coin. Et bonnasse, avec ça. Téma ses hanches d'amazone. Un temple de féminité ! Et à l'avant-cœur incroyablement généreux. Blondin, dans l'absolu, est davantage fasciné par les petits seins qui tressautent que par les gros qui dansent, mais parfois c'est bien de sortir des sentiers battus. Même, à la découverte de ce bel écart, sa mi-molle s'active en trois quarts. Mais qui es-tu ? Qu… Non. Non non non non.

Non.

Corps plaqué contre le drap. Limite s'il pouvait se fondre dans le tissu ça l'arrangerait. Tête pivotée au pôle cardinal inverse de celle qui roupille encore. Mi-molle s'est effondrée. Et il n'a pas bougé depuis. Il cherche des réponses dans le mur. Couler hors du lit et s'enfuir comme un lâche ? Il y a songé. Mais ça va la réveiller. Dans tous les cas, elle va finir par ouvrir les mirettes. Et alors quoi ? Bordel. Il va dire quoi ? Tronche de statue traumatisée, à peine il cligne tellement il ose pas pas battre des cils. Rouages du cervelet en marche, pour tenter de trouver des réponses parmi les vapes. Mais rien. Le trou noir. Le gros trou noir qui laisse craindre le pire. Le truc qui ne devait pas arriver, tellement c'est moche, pour tout plein de raisons qu'il n'ose même pas encore évoquer. Pour-

CLAAAC ! Le bruit mat d'une paume qui vient rencontrer sa partie charnue.

Putain, elle vient d'me claquer l'cul… Oh putain...

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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Non, vraiment non personne ne veut savoir ni quand ni où. Par contre le comment...

Elle était encore dans les songes, sourire béat caché dans ses tifs bruns. Réveillée? Pas vraiment. Mais pas vraiment endormie non plus. Pile dans l'entre deux, celui où tu te souviens que tu as passé une bonne nuit sans te souvenir exactement pourquoi. Mais tu le devines, oh oui tu le devines, il n'y a qu'à t'humecter les lèvres pour faire tes premières conclusions : Chanvre. Lavande. Opium peut être. Rhum. Sauce piquante. Et le sourire s'élargit lorsqu'un pied vient toucher le tien. Ohoh, on dirait bien que quelqu'un s'est en plus envoyé en l'air.
Dans ces moments là, le mieux c'est de faire semblant de dormir et de rester bien dissimulée sous tes cheveux. Rentrer un peu le bide, calmer ta respiration et... Oui, voilà, bouger légèrement le bassin, de ces ondulations qui pourraient dire "oh oui, regarde moi, je dors mais je suis diablement sexy". Tu sais qu'il te regarde, et évidemment qu'il est conquis, la preuve le soleil est levé et il est encore là le petit coquin.

Et puis plus rien, un bruit de corps qui s'enfonce dans les draps et une respiration saccadée. Pas la petite saccade qui se retient de te prendre hein, non, la saccade panique. Mon petit mignon doit sûrement avoir envie de pisser et est probablement bien ennuyé avec son braquemard. Ohoh, les hommes...
On compte jusqu'à sept -pourquoi sept? Et pourquoi pas-, et on se réveille en lâchant le grognement le plus mignon que la terre ait porté : Princesse se réveille et se tourne doucement avant de sourire au dos de l'amant d'une nuit. La main vient effleurer son épaule, index et majeur semblant danser et sur son bras, et les lèvres viennent frôler son échine. Hum, le sel, probablement un marin. Graou.
Elle mord sa lèvre en laissant descendre sa main histoire de découvrir en détail ce qui a fourbu son corps. Cette épaule, ce dos, ces reins, ces...

CLAAAC !

Oh ces fesses. Désolée c'était trop tentant. Et la main qui vient caresser la peau qui chauffe légèrement, laissant l'encre d'un tatouage apparaitre entre les doigts -un marin cette fois c'est sûr!- le corps se colle contre ses dos et la bouche s'approche de son oreille.


- Alors mon mignon prêt à recom...

Alerte. La bouche s'éloigne un peu.
Lavande. La main se soulève légèrement.
Tatouage. Haut le coeur, mais c'est peut être le rhum, je ne sais pas trop.
Blondeur parsemée de blanc. Haut le coeur. Non cette fois ce n'est pas le rhum.
Fuyons. Comment?

TOC TOC TOC
- Peeeeetit déjeuneeeeeer, neuf heures, comme demandé, je vois que je déraaaaaange, je laisse ça lààààà ! Et bonne jouuuur-néééée !
Vlan La porte.

Putain oui, bonne journée.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Quand un tsunami arrive sur un rivage, on peut distinguer plusieurs types de personnes. Il y a les gens qui courent se mettre à l'abri, et les autres, comme par exemple, Jean-Pierre, qui reste planté là, à regarder la grosse vague qui se rapproche. Jean-Pierre n'est pas courageux, il ressent la même panique que ses pairs. Jean-Pierre est simplement figé sous l'effet d'aberration. Alors qu'Andréa lui tâte le cuir et se met à murmurer au creux de son esgourde, Jhoannes est un peu comme Jean-Pierre. Tétanisé, Blondin, devant le gros rouleau bien trop irréel du présent. Pas prêt à surfer dessus, aucune force pour se dégager. Et puis : mon mignon ? Mon mignon !? Attends… Att-

Ah ! La porte qui s'ouvre ! Intérieurement, il remercie le mec qui vient apporter le petit-déj. Extérieurement, on dirait qu'il voudrait le buter et lui demander à l'aide en même temps. Help, mec. Sauve-moi. Sauve-nous. Non, pars pas putain, reste avec nous grailler un bout, tiens ton rôle de diversion. Non, tu veux pas picorer un beignet ? L'air de rien, en se racontant nos vies ? Tu sens pas que je suis en train de t'implorer du regard ? Si t'oublies qu'on a les lunes à l'air, toute cette situation pourrait prendre une tournure bien plus normale. Allez… Je suis sûr que t'es sur le pont depuis l'aube, ça doit bien creuser non ? Reste je te d… Vlan la porte. Merde. Bonne journée connard.

Bref.

Le silence s'installe. Pas un de ces beaux silences de connivence, preuve de toutes les amitiés qui ont passé le cap de la peur du vide, non, le silence personnifié du malaise. Une bonne grosse cuve de gêne, qu'il va vite falloir remplir avec autre chose, parce que le temps est en train de ralentir dangereusement, et les secondes s'égrènent dans la pente raide de la honte. Lentement, très lentement, parce que sa main semble lui peser une tonne cinq, le barbu remonte un pan de drap à son flanc. Pour planquer les marques violettes qui lui rayent les côtes, et dont il reprend conscience. C'est bête, mais sa pudeur préfère couvrir ça que ses miches.

La tête toujours orientée en aval d'Andréa, il vient chercher un vieil éclat moisi de volonté pour se redresser. Un peu. Prenant bien garde à ce que son bras n'effleure pas d'un millimètre les électrons du bras de sa pote. Interdit. Même nos poils ne doivent pas se faire coucou. Même… Oh. Petit flash. Un petit flash de rien du tout, dans lequel il ne trouve pas la réponse à ce satané comment-pourquoi, mais qui lui permet de reposer quelques barrières de contexte. Une info totalement inutile : il se souvient qu'ils ont beaucoup ri, la veille. Super. Vachement moins drôle, le réveil, quand même. Enfin je sais pas toi, mais moi j'ai pas trop trop envie de rire.

Dire un truc. Dire un truc vite. Mais quoi ?
Bonjour ?
Salut ?
T'as bien dormi ?
Ou :


- « Hum. Tu veux un beignet ? »
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
- "Humhum"

Est-ce un oui? Est-ce un non? On ne le saura jamais. C'est à dire que personnellement la Colombe est en train de se liquéfier, histoire de voir si elle arrive à devenir transparente, à se ratatiner sur elle même jusqu'à devenir une boule, une minuscule petite boule habillée qui pourrait rouler sans un bruit pour aller se glisser dans un trou de souris. Mais c'est visiblement trop demandé, même le temps s'est fait la malle, même le karma, même Déos s'est dit que "non, vraiment cette fois on peut plus rien", et ils ont préféré se barrer tranquillement sur un petit nuage. En arrêtant le temps.

Oh oui, je sens bien qu'il se redresse, mais moi, moi... Je suis pétrifiée, statufiée. Tant et si bien que je prends le temps d'adresser une prière pleine d'espoir "pitié, faites que mon coeur lâche". Le pire c'est qu'il le fait, il me lâche lui aussi, calmant ses battements jusqu'à presque s'arrêter.
Qu'est-ce que
J'ai
ENCORE
Fait
Putain.

Un petit geste pour ranger mes cheveux et je me redresse moi aussi, en tirant tout doucement le drap pour couvrir mes seins. Pitié Johannes, passe moi un bout de ce drap, y en a pour deux, surtout qu'on pèse moins lourd maintenant qu'on a perdu notre dignité. La main vient se poser sur une tempe dans un "voyonnns" muet. Et l'autre vient pincer ma cuisse dans un autre "voyonnns". Mais pas de souvenir. Et ça fait mal. Je ne rêve pas.
Combien de temps avant de réagir vraiment?
Assez pour ouvrir la bouche dix sept fois et la refermer aussi souvent. Assez pour imaginer trente deux scénarios possible pour invoquer un départ précipité. Assez pour me servir une tasse de thé et commencer le geste pour remplir la sienne. Mais dans cette malaisance ultime tout devient question : si je le sers il va penser que je veux qu'il reste? Si je ne le sers pas je passe pour une égoïste qui veut le mettre à la porte? Est-ce que je lui dit que je veux un beignet? Imagine il veut me le faire manger?
Nouveau geste pour ranger les cheveux qui... ont passés une bonne nuit eux aussi.
Merde.
Heureusement un nouveau visiteur impromptu va nous sortir de cette sale situation. C'est pas forcément celui qui inspire le plus mais il est là et je fais avec ce que j'ai.


- "Quel beau soleil"

Quel beau soleil oui, en lui servant son thé. Et quel beau soleil encore en sirotant une gorgée dans le mien. Et quel beau soleil décidément en fixant la cheminée. Tu sais à Noël ce sont des chaussettes qu'on accroche au manteau pas...

- "Ce... C'est... Ce sont tes braies?"

Il est nu ok.
Dieu, si tu m'entends, la crise cardiaque c'est quand tu veux.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Si elle ne pose pas de questions, c'est qu'il n'y a pas de questions à poser, songe-t-il. Elle sait, elle. Sinon elle l'ouvrirait. Puisque c'est Andréa. C'est donc arrivé. Sinon elle aurait pas une attitude aussi chelou. Elle la boucle juste parce qu'elle a honte comme lui. La honte, le seul truc qu'ils peuvent encore partager en cet instant. Un certain accord des réactions également. Parce qu'on sent, tout de même, que l'une comme l'un, ils se sont déjà cogné des situations similaires dans leur vie. Des réveils foireux, aux côtés de gens qu'on se demande bien comment c'est arrivé, et pourquoi. Pas foireux de la même manière, non, plus foireux comme en-fait-sa-voix-est-énervante-mais-hier-bourré-ça-passait que oula-non-pas-avec-l'amie-de-mon-ex-femme-je-me-sens-la-pire-merde-au-monde. Malgré tout, ces expériences en miroir font qu'ils peuvent mettre en scène un certain art de la fuite entre gens civilisés. Personne ne veut rester dans cette pièce, mais on peut encore jouer ça poliment. Limite, c'est un travail d'équipe. Juste qu'on ose pas se regarder.

Quel beau soleil. Quel… beau, soleil. Mais l'est-il, beau, le soleil ? Qu'est-ce qu'un soleil, d'ailleurs ? Est-ce qu'on prend assez le temps de contempler et de découvrir cet astre qui éclaire nos jours ? Est-ce qu'on ne se comporte pas tous un peu comme des ingrats vis-à-vis de lui ? Comme s'il nous était dû ? Hein ? Pendant quelques secondes, la bouille rivée vers la croisée, Blondin semble découvrir le concept même de soleil.


- « Ah heu… Oui. C'est très joli. », qu'il avance d'une voix timide. On dirait qu'il donne son avis sur l'implémentation des parterres de passeroses dans le jardin du voisin. Très joli. Bien joué, la nature. Ou pas. Il mord désespérément dans un beignet. C'est pour s'occuper les mâchoires. Un sursis. Est-ce qu'il a faim ? Non, mortifié mais pas dalleux. Il se brûle l'index en touillant son thé. Le thé. Le thé, qui rime avec Golshifteh.

Double peine. Sortez-moi de là.

Quand elle demande si elles sont bien à lui, les braies qui ont été balancées de manière apparemment délirante sur le manteau de la chem-cheminée, il se retient de plonger la tête sous le lit pour crier : Y A QUELQU'UN ? JEAN-PIERRE ARRÊTE TES CONNERIES SORS DE LÀ… Et puis la nuque penchée, il fait mine d'analyser la question, alors qu'il connaît déjà la réponse sinistre. Oui. Affirmatif.

Là, il réalise qu'il va devoir marcher jusqu'à sa paire (de braies). Hors, il n'y a qu'un drap, et madame a décidé de couvrir son anatomie avec. À son tour, il invoque le ciel, pour qu'il fasse dégringoler une paire de cisailles depuis les poutres, comme ça on coupe le drap en deux, pour se couvrir le lard de manière autonome. Non ? Sinon j'y vais avec les dents hein… ça sera toujours moins pathétique que la suite.

La suite, c'est une contorsion au ralenti pour s'asseoir au bord du pieu. Reposer le beignet et la boisson, au sol. Une chose à la fois. S'ébouriffer les tifs en fixant une planche de parquet : quelle partie de son corps on met sous censure pendant le trajet ? Il inspire. Le choix est fait. Allez mon vieux. T'affirmes un jour sur deux que tu pourrais vivre cul nul ça te remuerait pas tant que ça, il est temps de le prouver.

Une paume plaquée sur les côtes, qui ne cache pas les cicatrices mais agît en panneau de signalisation « Merci de regarder ailleurs ». L'autre vient enrober sa part virile. Docile, même. Le matos habituellement honorable, sans pour autant être monstrueux, plutôt type je monterai pas une tente pour toute la famille mais il y a suffisamment de hauteur sous plafond pour que tu puisses inviter tes cousines quand même, a ce matin adopté un caractère très malléable. Adieu fierté, salut mollusque. Franchement, pour la prochaine session d'humains, si les architectes pouvaient ajouter une poche interne réfrigérée pour planquer ça, ça aiderait dans ce genre de situations. Cette dernière prière envolée, il traverse la pièce, le menton beaucoup trop relevé pour que ça soit crédible, et sacrifie une main pour s'emparer des braies. Elles sont lourdes, ces braies, pour des braies. Il y a des trucs dedans… Il secoue. Et là, stupeur. Il y a des choses qui tombent sur le plancher. Pas une. Des. Les sourcils dangereusement froncés, barbu s'accroupit pour faire le tri.

Une statuette de bouc en ébène.
Deux mots sur un petit papier :


Citation:
Vole, papillon.


Et une robe froissée en boule, qui part en aller sans retour plané vers Andréa.

- « J'crois c'est à toi. »
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
C'est dingue, j'avais remarqué comme Blondin était passionné par le soleil. C'est que l'espace d'un instant je me demande s'il l'avait déjà vu, tu sais, comme ces gens qui vivent en Bretagne et qui débarquent dans le Sud "Oh mon Dieu, une boule de feu qui brûle ma peaaaaaaau", mais qu'en fait c'est juste le soleil. Oui vraiment, je pourrais presque le sentir du plus profond de mon âme, Blondin voit ce soleil d'un oeil nouveau. Presque j'ai dit, parce que pardonnez-moi mais là j'ai d'autres pensées en tête et ça ne concerne ni le soleil, ni la chaleur du thé, ni les coups de marteau qui résonnent dans ma tête.
Nan, moi je me demande si je suis moi. Si c'est vraiment moi qui suis là, dans ce lit, avec Lui. Je veux dire je vois bien que c'est moi, je me sens, je me reconnais, tiens par exemple là alors que mes orteils droits font coucou aux gauches je reconnais le petit ongle qui accroche, ça fait au moins trois jours que je dois le couper alors si je n'étais pas moi, je n'aurais pas choisi un corps qui aurait le même problème -ô combien existentiel- que le mien. Mais si je suis moi, peut-être n'est-il pas Lui. Vois-tu Blondin, ça m'arrangerait que ça ne soit pas toi, là, assis sur le bord du lit. Un regard à son dos, yeux qui migrent au sud. Tatouage d'oeuf à la coque. Si, c'est lui. Remontée des mirettes et léger signe de tête pour regarder droit devant. Droit devant là c'est bien. Cheminée. Braies. Les siennes. Non, on continue de tourner la tête vers la droite, la commode, là, c'est bien une com... Qu'est ce que... Ne tourne pas la tête Blondin, parce que c'est mon corset sur la commode, mais tout ira bien, c'est pas comme si je venais de comprendre que je ne le portais plus hein.
Frissons. Et c'est là qu'on voit l'injustice entre les hommes et les femmes, si pour les premiers ça devient facilement rétractable façon bigorneau en marée basse, de notre côté c'est... Vraiment ce drap est à moi. Déso, pas déso.

Sinon j'ai une question : Est-ce qu'il y a moyen de regarder dans cette chambre SANS tomber sur quelque chose qui me rappelle cette nuit ? C'est pas que je voudrais l'oublier hein, noooooon.
Non AVANT j'aimerais me souvenir, et ENSUITE j'aimerais tout oublier. Et puis dès qu'on aura trouvé le courage de sortir de ce plumard on ira trouver un druide, un curé, un shaman, un charlatan, une sorcière, tout ce qu'on veut qui éventuellement, peut-être, serait capable de remonter le temps. Nan mais tu vois Johannes, au fond ce n'est pas très grave, non? SI.

C'est que moi, même si ça avait été mes braies sur la cheminée, JAMAIS de la vie je me serais levée. Elles auraient pu crever là et moi avec que je n'aurais pas bougé d'un iota. Et j'ai bien un dernier espoir, peut être que ma robe n'est pas loin. Peut-être juste à côté du lit. Peut-être que si je me penche je... NAON. EURK je ne peux pas me pencher. Petit air pincé, gorgée de thé, et regard sur le lit. Un lit, c'est safe, un bout de lit, c'est super safe. J'veux dire qu'est ce qu'on peut voir au bout de ce lit hein? Un drap? Des bouts de pieds -deux, les miens ouf-? Une plume? C'est beau une plume c'est innocent une plume c'est.
C'est pile le moment pour un flasback, la vision d'un Blondin sans chemise qui glousse pendant que je me pavane avec CETTE plume coincée entre les... Oh non, mais pourquoi... Pourquoi... POURQUOI ?
Relever les yeux. Sur Blondin. Sur Blondin à la démarche... Peut-être qu'il a lui aussi une plume coincée? J'vous préviens je ne regarde pas, chacun son problème!
Je vous ai dit que ce thé était délicieux?

Blondin s'accroupit, c'est bien, ça me permet de garder les yeux à hauteur. Tout semble magnifique, j'avais pas remarqué les détails gravés sur le bois du manteau de la cheminée. Elle est belle cette cheminée, avec les reflets du soleil. Nan vraiment c'est une belle journ...
Humpf. Ah bah la voilà ma robe ! Au moins ça règle le problème du être ou ne pas être, se pencher ou ne pas se pencher.


- « J'crois c'est à toi. »
- "Hum?"Pardonnez je vérifie quand même parce que je suis pleine de doutes.
- "Hum"Oui c'est bon c'est à moi.


Et maintenant, il faut l'enfiler, parce que je sais qu'un rien m'habille MAIS quand même c'est Johannes ! Vint ensuite le moment délicat où le papillon sort de sa chrysalide MAIS en inversé. C'est une façon joliment imagée pour dire que j'arrive -et c'est un exploit t'as pas idée- à me mettre sous le drap, à enfiler ma robe -oui, couchée- le tout sans RIEN laisser dépasser. Même pas le petit ongle qui accroche. Et des fois que le message ne serait pas passé, je lance de sous ma cabane-drap, avec une voix forcément étouffée

-" Peut être que tu pourrais t'habiller avant de vider tes poches."

J'dis ça j'dis rien Blondin, m'enfin ça rendrait vraiment service à tout le monde si tu t'habillais AVANT que je sorte la tête de là. Tiens pour être sûre je vais y rester encore un peu, peut-être qu'entre temps tu te trouveras des dons de magicien et tu arriveras à me faire disparaitre. Non? Tu ne fais aucun effort.


-" Et ne touches pas à cette plume."

S'il te plait. Désolée de râler comme ça dès le réveil mais je suis un peu tendue tendue. Punaise, doit-on considérer ça comme notre première scène de ménage? Aaaaaah, mais achevez moi !
Et pas de panique si tu vois ma main, je veux juste prendre un beignet, en fait j'ai réfléchi et j'ai faim. Et peut-être que je vais m'étouffer. Et mourir. Ici. Maintenant.


- "Est-ce que toi aussi t'as les doigts qui sentent...

Non pas le cul, rho tout de suite.
Non mais... C'est une odeur vraiment étrange quand même.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
- « La civette. »

Son nez n'a pas hésité une seule seconde. Même pas un effet madeleine de Proust, aucune tergiversation. Non. Tac. Civette. La narine a envoyé l'information à son cerveau en un temps record. C'est ça que ça sent, la civette musquée. Catégorique, Blondin, toujours accroupi au milieu de la scène du crime. Six siècles plus tard, à Andréa il lui aurait dit attends je reviens, je vais acheter une LED à ultraviolets au supermarché et ensuite on inspectera les draps ensemble, pour en avoir le cœur net. Comme la technologie de son époque est relativement pourrie dans le domaine, à la place il renfile ses braies. Il enfile Andréa une première jambe. Suspicieusement. Pourquoi ses doigts hument la civette ? Pourquoi la statuette ? Pouquoi vole papillon ? Et surtout, pourquoi… pourquoi ? Hein. Seconde jambe. On referme tout bien. Les attaches sont serrées ? Parfait. Trop tard, mais parfait.

Maintenant il aimerait bien retrouver sa chemise, pendant qu'Andréa est toujours en mode chrysalide inversée. Sa chemise, et un alibi. Quelque chose. Des bribes sur les dernières heures. Progressivement, tous les objets dans la pièce se parent d'une lueur étrange. Déjà, parce que Blondin n'est pas encore totalement redescendu. Son corps n'a pas eu le temps d'éliminer toutes les saloperies qu'il a ingérées la veille. Et aussi, parce que tout le mobilier ici présent a été témoin au moment des faits. Son regard pivote, en traçant mentalement des diagonales dans l'air. Il interroge muettement le corset qui pendouille sur la commode. Quelque chose à déclarer pour ta défense ? Non ? Rien ? Et toi, le reste de bougie ? Non plus ? Et toi, la manche de chemise qui dépasse du dr- putain ma chemise ! Il tire. C'est bloqué. C'est bloqué sous Andréa. Jhoannes se passe une main sur le visage.


- « And… Andréa t'es sur ma chemise, est-ce... »

Oui, te pousser. Fais l'araignée s'il te plaît, je vais tirer en regardant ailleurs jusqu'à ce que ça vienne. Jusqu'à ce que la chemise vienne. Ou qu'un goéland-dragon surgisse de par la croisée pour venir m'emmener dans son nid, là-haut, sur la montagne océanique. Et lorsque ma nouvelle fratrie sortira de sa coquille, elle me dévorera les entrailles, mais c'est pas grave, parce qu'une vie de goéland-dragon adopté, même avec une mort douloureuse et prématurée à la clef, c'est toujours mieux que la perspective de m'attarder ici. Le vêtement récupéré dans son entier, il le fouette dans l'air, à coups de bras vifs. Pour bien enlever toutes les particules d'Andréa qui sont dessus. Voilà. Le cou. Les bras. Passée à l'envers la chemise, mais c'est pas grave, on règlera ça plus tard, c'est pas la priorité du moment. La priorité du moment, c'est de se barrer de cet enfer, et d'éjecter tout ça dans les oubliettes.

- « Bon bah... »

Bon bah ? Non mais pose une question ouverte tant que t'y es. Bon bah quoi ? Hé ? Ducon.
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Nouveau reniflage des doigts. La civette. La fameuse. Je dois avouer que je n'ai aucune idée de ce qu'est "une civette", là tout de suite la seule chose qui me vient c'est que c'est un petit civet et forcément je ne vois pas le rapport. M'enfin c'est pas comme si je m'étais réveillée muée d'une clairvoyance à toute épreuve. Tu mets tes braies, c'est bien, ça me rassure un peu, non pas que ton service trois pièces en balotage et tes fesses sont désagréables à regarder m'enfin dans des braies c'est tout aussi bien. Prends ton temps je reste sous ma tente cabane, il ne peut rien m'arriver là dessous, j'ai même l'impression que ça fait revenir ma dignité tout doucement, est-ce que je peux rester là dessous disons... toute la vie? Oui? Non? Vraiment quel rabat joie.
Et ça me... Oula Johannes non ne fait pas ça, t'essayes de me sortir de sous ma cabane de fortune là? Vraiment? Oh mon Dieu qu'est ce qu'il veut, pourquoi il fait ça? Non Johannes ne fais pas ça, on est des amis, on a merdé, on a vraiment merdé, mais c'est pas la première fois qu'on merde quand on est ensemble hein. Rappelles toi, Crouzeix, les confessionnaux, je suis sûre que je l'ai déjà vu ton petit cul une fois de plus une fois de ... Oui bon d'accord on s'en souvient pas, m'enfin je me souviens pas avoir appris à marcher et pourtant je sais faire! Non allez Johannes lâche ce drap, je n'ai pas envie de recommencer.


- « And… Andréa t'es sur ma chemise, est-ce... »

Quand tu dis que "je suis sur ta chemise", est ce que tu parles d'une tâche ou... Ah non, je SUIS la tâche -façon de parler-.
Ta chemise, ah oui, ta chemise, je suis assise dessus, normal, forcément, moi aussi si j'étais ta chemise j'irais me blottir sous mes fesses. D'ailleurs si on s'attarde sur la chose c'est pas plus mal, je veux dire si on remet les éléments dans le bon ordre, un ordre chronologique, ta chemise est en dessous, et moi dessus, donc elle était là avant moi, y a peu de chances que ça soit moi qui te l'ai retiré. C'est peut être un détail mais j'vous jure que ça soulage tellement ma consci... Ah oui, pardon, ta chemise, je me décale, là, doucement, pas de gestes brusques s'il te plait.
J'avais jamais fait attention comme c'était bruyant de mettre une chemise, et c'est une fois qu'elle est enfilée que je sors de ma cabane. Lentement. Très lentement. C'est que même avec une robe j'ai l'impression d'être à poils. On tire le drap, on le pousse, on en fait un petit boudin bien roulé sur ta place vide, on lisse les plis, on tapote un peu, puis on décale une jambe, l'autre. On se redresse, doucement, assis sur le lit. Officiellement on dira que c'est pour éviter d'avoir la tête qui tourne. Officieusement c'est juste que le poids de la honte est énorme. A vue de nez je dirais, deux, trois... milles... éléphants.
Avant de se déplier, de ranger quelques cheveux derrière l'oreille en regardant mes petons dont les orteils semblent jouer une mélodie entrainante sur le parquet, d'ailleurs je reconnais le son, c'est "vive le vent d'hiver en raie majeur". Johannes, c'est toi l'homme, et ta chemise était SOUS mes fesses, alors parle. -Comment ça c'est pas une raison?-. Allezzzz.


- "Bon bah..."

Bon bah?
BON BAH?
Mais qu'est ce que tu veux que je bran... FASSE de ça? Okay. Inspiration....Expiration. Toujours pas de crise cardiaque. Changement de prières, peut-être que l'explosion pure et simple de l'auberge est plus facile pour Déos. En plus c'est fou le nombre d'aubergistes qui recèlent de la poudre noire et la stocke à la cave.
Inspiration... Expiration. Non toujours pas? Les mains devenues moites -pitié que ça soit de la moiteur- sont essuyées sur sa robe.
Inspiration... Expiration. Oh un poil invisible sur ma hanche, oulalala, il va bien me falloir neuf secondes pour le retirer.
Inspiration, expiration. Bon... On ne peut visiblement compter que sur soi même!


- "Ouais, comme tu dis."

AH ! Heureusement que je suis là hein! Là, on sent tout de suite que le schmilblick avance à grands pas, à ceux qui disent que je parle pour ne rien dire hein, soyez témoins, cette fois je parle pour... Parler. Ne jugez pas, je vous jure que je suis mal dans mes ...

- "Hm...Est-ce que.. tu.. Hm... Est-ce que tu as une... Une..hum... explication pour... ça ?

Ça, le truc que je n'ose pas clairement pointer du doigt, tu sais les marques au mur, les dagues plantées à différentes hauteurs, à différents endroits à côté desquelles on peut lire, écrit de ta plus belle écriture -assume- "essai un", "essai deux", "essai trois" et ainsi de suite jusqu'à douze.
DOUZE.
Oh, mon, Dieu.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Décontenancé comme jamais, le barbu fixe Andréa. Pas Andréa, Andréa, mais la version d'Andréa qui appartient à la dimension où elle se serait endormie de l'autre côté du pieu. Non, je n'ai toujours pas envie de croiser ton regard, je préfère restant fuyant. Bien lâche. J'assume — non, justement, j'assume pas. J'assume de ne pas assumer. Surtout que t'es pas franchement aidante sur ce coup. On aurait pu dire, je sais pas, bon bah salut ? Salut, c'était sympa (je suppose ?) ? Allez bonne journée et bonne continuation surtout ? Mais non, tu veux des explications pour ça. Merveilleux. Sauf que moi j'en ai pas, et plus je découvre de nouveaux items dans la pièce, moins je crois que j'ai envie de savoir le ça.

Pendant un instant, il fait osciller son centre de gravité entre le pied gauche et le droit. Garde le bec ouvert. Le referme. Non, y a rien qui vient, là. Je fais de la rétention de mots. Je pourrais dire ce qui me passe par la tête, que j'ai envie de me vomir moi-même sur le sol par exemple, ou que j'accepte peu à peu l'idée de repartir sans mes bottes, mais ça ne répondrait pas à ta question. Et puis ce serait malpoli, et on a dit qu'on restait entre gens civilisés habitués aux lendemains de cuite déprimants. Nouvelle oeillade braquée vers la croisée, le temps d'élire cet instant de vie meilleur réveil pourrave de décembre 1469 — oui pour l'heure, Blondin est à Azincourt et encore relativement en accord avec lui-même.

- « Heu... »

De rien pour cette nouvelle brique de pertinance ajouté au mur de notre dialogue.

- « Eh b… Oh. Oui. Ça. »

Ayé, Blondin a capté. Juste à côté, les dagues, et les trous dans les murs. Un ça très arrangeant, pour le coup. Il s'approche de la paroi, et fait glisser ses doigts autour des impacts, l'air terriblement concentré. Analyser le cadavre au milieu de la pièce ? C'est surfait, penchons-nous plutôt sur une étude balistique de bon aloi. C'est mon écriture ? C'est mon écriture au charbon. Pourquoi j'ai tracé ces mots sur le mur ? Haha. Non, là, le seul souvenir qui vient le frapper, c'est lui encore vêtu, debout sur le pieu, en train de chanter à tue-tête pendant qu'Andréa, encore vêtue également, parade autour en tenant la statuette de bouc au-dessus de sa tête en faisant les chœurs. Et ils chantaient un truc comme :

    ♫ J'AIMEUH BIEN LES BERGÈÈÈRES AVEC LE CUL ROND !
    ROND ROND !
    POURTANT J'AI PRIS LA CREMIÈREUH SUR LE BAL-CON !
    CON CON !

Vache.

- « Peut-être… Peut-être c'était là avant nous... »

Non, la mauvaise foi, ça te dit pas ? Allez...
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
-"C'est très possible."

La mauvaise foi, ça me dit carrément. C'est qu'après avoir posé la question, j'ai senti une chape de plomb s'ajouter aux trois milles éléphants sur mes épaules, du coup ça commençait à faire beaucoup alors ouais, la mauvaise foi ça me dit carrément. Ensuite j'ai senti le regard de Joh posé "pas sur moi" et j'ai du plisser un petit peu les yeux pour voir l'air entre mes yeux et un point que je ne fixais pas.
C'est tout un concept, je t'explique : partout où je regarde je sens du jugement. Vraiment partout : je ne dis rien depuis tout à l'heure mais vous n'avez pas idée comme cet abat-jour me juge durement, c'est peut être parce qu'il y a une sublime représentation de coucougnettes avec trois poils qui se battent en duel sur le côté droit MAIS il me juge cet abat-jour. Je ne parle même pas de mon corset sur la commode, de la plume de cette pauvre statuette de bouc échoué je ne sais où. Alors j'ai tout simplement décidé de ne plus ajuster ma vision. Je fixe un point et je trouble, et je fixe l'air. L'air ne me juge pas. L'air est mon ami, et vous n'avez pas idée comme ça soulage d'avoir un allié dans cette pièce.

Elle avance quand même elle aussi vers le mur, le mur opposé à celui de Johannes, parce qu'on ne sait jamais avec le bol qu'elle a elle pourrait se prendre les pieds dans un tapis et devoir se raccrocher à lui, et encore ça c'est avec sa chance habituelle. Car depuis qu'elle est réveillée, elle sent qu'elle a atteint un nouveau level de "pas de chance", tu sais c'est quand tu finis un niveau et que tu découvres qu'en fait, y a niveau au dessus, un niveau que personne n'a encore atteint, ou alors un niveau déjà atteint mais dont personne se vante pour des raisons maintenant évidentes. Ce niveau là, c'est celui qui ferait qu'en plus de se prendre les pieds dans le tapis, elle trébucherait en avant, tomberait en se tenant à son pantalon, glisserait au ralenti et s'arrêterait avec la bouche pleine de la virilité amie. Je pense qu'on est tous d'accord pour qu'elle rejoigne le mur opposé.
Les bras sont croisés sur sa poitrine et un index vient tapoter son menton, c'est élémentaire cher Johannes, quelque chose cloche ici -si y en avait qu'une ahah!-.


- "C'est pourtant ton écriture, il n'y a pas de doute. Et... c'est du charbon. Oui j'ai mis les doigts dedans, dessus. Sur les lettres sur.. RHA
- On a du allumer un feu. A un moment."

Bien joué captain Obvious vraiment bravo, c'est pas comme s'il suffisait de regarder dans la cheminée pour le comprendre hein, non mais on te pardonne, la panique tout ça. Ou... ou la nique justement. Hahum.
Pas chassé à droite pour lorgner par la fenêtre, ouverture des croisées. Les yeux se ferment et les mains se posent sur la rembarde -le garde corps que ça s'appelle, c'est pas sur la fenêtre qu'ils auraient du le poser mais bien autour du plumard!-.
Oh pitié Soleil donne moi la vérité même si elle fait mal.


      - "Allezzzzzz Joooooooooh, mooooooonte j'te diiiiiis, n'aies pas peur comme çaaa, depuis le temps qu'on veut essayyyyyyyer !
      Tapant sur le garde-corps, Colombe se penche au balcon -en faisant dégueuler le sien au passage- pour hêler Johannes qui tient une bouteille, et qui en tient une bonne -je parle pas de la bouteille là-
      - "Tu tiens vraiment à faire ça dehors? Allleeeez j'te disssss là au moins ça sera cadrééééé, c't'importaaaant les cadres, hinhinhin ahahah"
      Puis la porte s'était ouverte sur un Johannes qui aussitôt abandonnait sa bouteille sur la petite table.



Ouverture des mirettes. A outrance. Et des narines. Découverture des dents du haut. Rétention d'un relan de vomito. BOrdel. Bordel.BORDEL !

- "Johannes? Peux-tu me dire si sur la petite table c'est une bouteille de Château Dampyerre 1462 ?

Ça peut surprendre oui mais...
BORDEL, l'idée ne peut pas être un souvenir. JAMAIS je n'aurais eu l'idée de ... l'idée d'avoir l'idée de...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
- « Je sais pas Andréa, c'est pas comme s'ils foutaient des étiquettes dessus... »

Sur cette note passive-agressive, il file quand même renifler le contenu de la boutanche. Sait-on jamais qu'elle ait quelque chose à raconter elle aussi. Manifestement moins que lui hier, après l'avoir vidée aux trois-quarts, vautré sur le plancher, le lit en appui-tête :

    - « N… non parce que *hips* quand même les temps changent Croûton tu peux pas nier que quand on était petits c'était pas pareil, et même que c'était différent, j'pense que même si ça se voit pas on entre dans une ère où les gens sont quand *hips* même un peu plus libres… Mais fais pas cette tête c'est vrai quoi, tu sens pas qu'on est en train de sortir de l'hégémonie du grand féodalisme ? Et moi j'les comprends les jeunes, ils ont raison de vouloir aller vers autre chose c'est vrai quoi… Att… Attends, c'est dégueulasse quand on y réfléchit, j'veux dire, on fait pouss… on fait pousser des carottes, à la sueur de nos rondelles, et puis après on doit refourguer la moitié de nos carottes à des… à des gros connards là qui pensent qu'elles poussent dans les arbres, les carottes… Non, c'est pas juste. Puis eux ils gardent le cul bien sec hein, t'inquiète, dans leur brocart ex… exotique, puis souvent ils en gardent toujours une d'carotte pour nous la mettre bien au fond ensuite. J'veux dire *hips* qu'zbleuhg papotib [on ne sait pas]... que… Oh regarde. Quel beau papillon de nuit. Krkrkr… Attends faut qu'je raconte… »

Sauf que là, non, y a rien qui lui revient. Foutu pour foutu, il ponctionne une gorgée qui était restée là à mariner dans le cul de la bouteille. Petite grimace. Mauvaise idée. Encore une, oui. Quelqu'un a dit qu'on était censé arrêter arrivé à quarante ans ? Non ? Bon.

- « C'est… c'est peut-être des Flandres. »

J'en sais rien bordel, et je vois pas à quoi ça nous avance. T'aurais préféré déconner en te torchant au Bourgogne ? Est-ce que ça change réellement quelque chose au résultat de l'équation ? Par contre, le petit pliage en papier posé à côté, celui où c'est marqué :

Citation:
Racines de mandragore.

- « Oh. Merde. »

Tiens, je pose la pièce à conviction sur le drap. T'en fais ce que tu veux. Oui, y a plus rien dedans. Je sais pas qui est le con qui s'est procuré ça ni même qui l'a trimballé jusqu'ici — même si j'ai ma petite idée — mais c'était là. Va falloir proposer un projet de loi pour cette histoire des quarante ans.
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
Haussement de sourcil, c'est quoi cette réponse teintée d'agressivité, j'ai presqu'envie de répondre "quel mal baisé", mais je pense que c'est trop tôt. Et peu avantageux pour ma personne. Mais surtout trop tôt. Soit, c'est vrai, m'enfin ce vin c'est toi qui l'a apporté hein, je m'en souviens parfaitement maintenant.

      C'est vrai qu'il est beau ce papillon de nuit!
      - "Oh attends! ATTENDS!" Oui l'alcool ça me fait parler fort, chanter faux et rire d'une façon dégueulasse. Mais ouais, fallait attendre, histoire qu'on se mette en position, y a une position pour lire des histoires tu vois, faut être à l'aise et pas affalée comme le fait Johannes, ce mec a oublié qu'il avait quarante ans - et quelques semaines- et s'étonnera demain d'avoir mal à la nuque -si j'avais su que le mal à la nuque serait le dernier de nos soucis...-. J'avais fouillé dans sa besace, de la manière la plus sagouine de fouiller dans la besace d'un poto : en retournant tout le bazar sur le plumard jusqu'à trouver une pipe et des herbes. Le souci c'est que c'ets la besace de Johannes, et que des sachets d'herbes, y en a des tonnes, ce gars est un herborien à n'en pas douter. J'en avais pris un au hasard et arraché le papier que j'avais posé sur la petite table, parce que j'en avais rien à foutre que ça soit du chanvre, du coquelicot, de lavande ou de la marjolaine, moi je voulais juste fumer une pipe pour écouter son histoire en espérant qu'on ne parte pas sur un long débat sur l'évolution humaine, le tout parsemé de mots que je ne pouvais plus comprendre depuis déjà quelques heures.
      Il avait tout bourré sans demander son reste, j'avais tiré sur ce que je nommerais un jour "la meilleure pipe de toute ma vie", mais seulement quand le contexte s'y prêtera, et il ne s'y prêtera pas avant plusieurs looooongues semaines, mois, années, générations.


      - " Allez retire tes bottes, retires tes bottes j'ai trop envie de le faire! Ça fait des années que j'ai pas fait ça!


Et j'avais bâillonné ma mémoire. Parce que trop, c'est trop. Je ne pouvais pas savoir qu'on avait simplement joué à pieds pieds!

- « C'est… c'est peut-être des Flandres. »

"C'est peut être des Flandres" qu'il dit. Le séant un peu serré de la Colombe se pose sur le plumard dans un soupir qui en dit long, une sorte de plainte, un soupir de désespoir, un "Haaaommmmmmmmmm" qui sonne douloureux mais pas assez pour vraiment exprimer ce qu'elle ressent. La tête entre les mains on ne sait pas trop si elle se masse les tempes, si elle se gratte la tête, ou si elle espère s'arracher le cerveau pour mourir. Elle a la sale impression qu'elle touche le fond, mais... Mais non petite Colombe, tu es si importante pour le créateur qu'il a creusé encore plus profond pour que tu puisses y descendre, tiens, "Regarde ce que Jojoh l'asticot Johannes pose sur le lit juste à côté de toi, bisous, le créateur."

Citation:
Racines de mandragore.


- "Haaaaaaaaaaaaaonnnn"

Toujours cette plainte, ce gémissement qui trahie ô combien elle s'est mise dans la merde et surtout ô combien elle en prend conscience. La tête dodeline de droite à gauche -pourquoi y a une échelle à moitié cassée près de la porte?- et le visage se transforme peu à peu dans une grimace entre le désespoir et la douleur. Mais jusqu'où on a merdé Johannes.
Le corps se laisse tomber en arrière, bras en croix au milieu du plumard et Dieu enfin entendit ses prières, la frappant en plein coeur d'un éclair foudroyant.
Mais en fait non. Ouin.

Les yeux s'ouvrent sur le plafond, un magnifique plafond peint en blanc -y a quelques années vu la nuance de blanc- mais au beau milieu, on note clairement qu'un artiste a voulu poser sa patte.


      - "T'es sûre de toi? Vraiment sûre de toi?
      - Mais oui, vas-y, je te tiens les jambes ça serait bien une première que c'est dans ce sens hein? -hinhin- Allez à trois t'y vas. Non ATTENDS, j'suis pas prête ! Un, DEUX, ATTENDS, ça me gratte le nez, là c'est bon! TROIS!
      -Oooooooh les belles ailes, t'as vraiment un coup de crayon magnifiqueeeeeeeeeee, épouse moi hinhinhin"


Long soupir en fermant les yeux. Le temps de vérifier si je n'ai pas une alliance en plus. Mais comme je n'ai plus d'annulaire gauche ça prend du temps, parce que j'aurais pu la mettre à n'importe quel autre des huit doigts restants.

- "Johannes. Je crois qu'il faut qu'on parle."

Naaaaaaaan, sans déconner.
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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
- « Non. », qu'il murmure du tac-o-tac.

C'est pas que ce soit difficile de trouver les pièces du puzzle (personne s'est donné de mal pour les planquer parce que manifestement, personne n'était en état pour), mais c'est compliqué de se faire une version acceptable de cette histoire. Une version tout court d'ailleurs. Blondin se mordille la lèvre du bas. Son instinct primaire de fugueur commence à le démanger, il sent les petits picotements caractéristiques dans la peau de ses joues. Il va nous faire une Harry Nilsson, et ça va être moche. Petit raclement de gorge des familles, comme pour adoucir le terrain avant la pente raide.

- « N… Non… Enfin là j'peux pas trop maintenant, parce que j'ai… Heu, la toiture, à réparer. Avant qu'il pleuve. »

Et si ça fait neuf mois qu'il attend, ce bout de toiture, soudainement ça me semble très urgent de m'y coller. Fini les conneries. Dès que je pose un pied en dehors de cette chambre, je me comporte en adulte responsable. On est chez qui d'ailleurs ? C'est quoi cette auberge ? Hof, je retrouverai mon chemin. Promis je paierai ma part de la note. Après avoir passé la journée à taper sur des trucs en bois.

- « Et heu… j'dit à la gosse qu'on mangerait du poisson, alors tu vois... »

Non elle voit pas ? Bah tant pis. Il enfile déjà ses bottes. Manque de se croûter la tronche, se rattrape de justesse en plaquant une paume contre le mur. Petit juron cuvée 1469.

- « Mais heu… super soirée en tout cas. Merci encore. »

Oui, merci. Merci pour tout, hein.

- « C'était... »

J'en sais rien. Mais c'était.

- « Ah ! Mes mitaines... »

Oui, important les mitaines. Il fait froid, alors quand on a des moignons en plus. Enfin toi-même tu sais. Les mitaines, sous le traversin. Bien entendu. Hum. La pipe aussi. Hop, dans la besace. Oh, et puis autant tout foutre dedans, on fera le tri à la maison.

- « Bon je... »

Pouce vers la porte.
La sortie c'est par ici.

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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
Andrea_
-"Non."
Non? Bon bah... D'accord.
Nan mais je comprends, la toiture c'est super important, on sous-estime toujours l'importance d'avoir une toiture en bon état, sinon l'eau s'infiltre partout et on se retrouve à devoir... Oui la gosse, le poisson, forcément tu lui as dit que vous mangeriez du poisson alors tu dois aller fabriquer une canne à pêche, creuser un lac et te mettre à titiller le goujon, nan mais je comprends, je comprends j'te dis, c'est vraiment pas la peine d'insulter ce mur il t'a rien fait hein.
Sup... Super soirée?
Merci encore?
C'était... C'était quoi? Nan mais dis-moi !

Les mitaines, ouais, super important les mitaines, moi aussi j'sais ce que c'est les moignons quand l'hiver vient taper à la porte de l'automne et que t'as l'impression que quelqu'un t'enfonce des aiguilles dans les doigts, enfin toi aussi tu sais. J'ai bien fait de pas le dire tout haut ça, tiens, ça aurait rajouté au malaise.
J'avais beau réfléchir, j'avais aucun souvenir d'avoir fait quelque chose de mal. D'accord on s'était réveillé dans le même lit. Et sans souvenirs. On savait qu'on avait bu -trop- et fumé -n'importe quoi- -trop aussi-. Et puis nos vêtements étaient éparpillés un peu partout mais c'est pas la première fois, si? Si. Aïe.
Par contre j'avais fait une erreur tactique. Y a pas grand chose qui fait peur à un mec, mais parfois des mots suffisent. Sur la marche du podium y a "Je suis enceinte", suivi de près par le "tu sais, Edmond, le blond qui tient l'épicerie" à égalité avec le "on est quel jour aujourd'hui" et le combo gagnant "Tu aimes ma coupe de cheveux, est-ce que j'ai grossi?".
Mais au milieu de tous ces mots, il y en a cinq qui font frémir le plus valeureux des chevaliers. Le plus aguerri des hommes, le plus fort de tous les guerriers, accrochez-vous à vos chaussettes car en avant première je vous les livre : "il faut qu'on parle". On pourrait croire que c'est le "il faut que", qui les dérange mais naaaaaon, naon! C'est le "parle" dont il faut se méfier. Le "il faut qu'on parle" féminin c'est l'équivalent masculin du "Tu te souviens quand je t'avais dit que *glisser ici une anecdote futile* et bien en fait *glisser ici un truc très important qui en plus de changer votre vie changera la face du monde*. Pareil, mêmes effets : sang qui cogne au niveau des tempes, sudation excessive, tachycardie, impression de poids sur l'ensemble des organes internes, recroquevillement couillal -rapports aux roupettes-.
Mais ça Johannes, je l'ai bien compris, je sens ta panique, je compatis pleinement, moi même je...
Me lève et je te bouscule pour venir me coller entre toi et la porte, bras écartés. Là, regarde moi, maintenant que j'ai ramassé tes coucougnettes pour trouver le courage de TE regarder, tu vas en faire autant.

Parce que NON, oh non mon mign... mon coco tu vas pas te barrer comme ça, après tout ce qu'on a véc... NAn enfin tu me comprends.
JAMAIS on aurait été capable de faire ça, jamais! Si.
On y a même JAMAIS pensé ! Si?
Y a forcément une raison à ... ce qu'on se retrouve dans le même plumard, nu. Y a forcément une raison, j'sais pas moi, p't'être qu'on s'est promené et qu'il s'est mis à pleuvoir, du coup on a mis nos vêtements à sécher. Et puis la petite statue là, et bien... Peut être qu'on a aidé un enfant, ou que tu as eu super envie de tailler du bois, tu sais faire ça toi non? La bouteille oui bon, bah on a bu c'est pas la mo... Oui d'accord y a eu la racine de mandragore, mais peut être qu'on... Y a forcément une explication.


- "Johannes."

Soit un homme maintenant, merde, t'as quarante ans!
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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Jhoannes
Le Blondin est un animal social qui sait s'adapter à une multitude de situations. Mû par son tempérament doux et câlinou, dans une recherche presque constante du conflit inutile, il parviendra souvent à arrondir les angles des affrontements dont l'issue semble désespérée. Pourtant, on recense beaucoup quelques failles à ce caractère épris de liberté, qui peuvent, dans de rares conjectures, l'amener à avoir des réactions de merde. Certains stimulis extérieurs augmenteront la probabilité qu'il se comporte comme un gros con, notamment le concept de trahison, les sévices infligés aux chaises et, surtout, surtout : sentir qu'on lui force la main. En effet, habitué à arpenter les paysages ouverts, le Blondin n'apprécie guère les impasses. Dans ce cas précis, comme Andréa est une amie de longue date qui est censée connaître les défauts de son âme, la traîtrise se couple à l'entravement.

Oula qu'est-ce que t'as pas fait.


- « N… non. Non non non... »

Respire. La prison n'est pas réelle.

D'une main, il englobe la scène de carnage dans son dos. Et qu'entre ses doigts restants, il voudrait écraser pour en faire de la bouillie de passé. Mais à la place il affirme :

- « J'crois qu'on a fait le tour de… de ça, déjà, hein, on a déjà bien discuté... »

Nous jugeons pertinent d'insérer ci-dessous un récapitulatif de leur dialogue depuis le réveil. C'est pour la science :

Citation:
- « Alors mon mignon prêt à recom… »
- « Hum. Tu veux un beignet ? »
- « Humhum. »
- « Quel beau soleil. »
- « Ah heu… Oui. C'est très joli. »
- « Ce... C'est... Ce sont tes braies ? »
- « J'crois c'est à toi. »
- « Hum ? Hum. »
- « Peut être que tu pourrais t'habiller avant de vider tes poches. »
- « Et ne touche pas à cette plume. »
- « Est-ce que toi aussi t'as les doigts qui sentent... »
- « La civette. »
- « And… Andréa t'es sur ma chemise, est-ce… »
- « Bon bah... »
- « Ouais, comme tu dis. »
- « Hm… Est-ce que... tu... Hm.... Est-ce que tu as une... Une… hum... explication pour... ça ? »
- « Heu… »
- « Eh b… Oh. Oui. Ça. »
- « Peut-être c'était là avant nous... »
- « C'est très possible. »
- « C'est pourtant ton écriture, il n'y a pas de doute. Et... c'est du charbon. »
- « On a dû allumer un feu. A un moment. »
- « Johannes ? Peux-tu me dire si sur la petite table c'est une bouteille de Château Dampyerre 1462 ? »
- « Je sais pas Andréa, c'est pas comme s'ils foutaient des étiquettes dessus… »
- « C'est… c'est peut-être des Flandres. »
- « Haaaommmmmmmmmm... »
- « Oh. Merde. »
- « Haaaommmmmmmmmm... »
- « Johannes. Je crois qu'il faut qu'on parle. »
- « Non. »


Puis il se met à hocher la tête par infimes saccades contenues.

- « On va pas p… pondre un roman sur ça non plus hein, je heu… bon, voilà, maintenant-laisse-moi-sortir-je-t'ai-dit-j'ai-la-toiture-à-réparer. »

Enfin il se fige et se tient là, immobile, le regard noir plongé dans celui d'une autre bête éminente qui peuple les contrées de cette savane. Bien plus dangereuse que lui encore. Une Andréa.
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En noir c'est Jhoannes. En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil. Et gros merci à JD Griselidis pour la ban.
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