Jhoannes
C'est le grand jour soir. Pour l'occasion, l'amphithéâtre a été sommairement récuré, aéré autant que faire se peut avec les systèmes de ventilation en vigueur pour l'époque, et même, embaumé. Sur les bancs, quelques pochons en jute, bourrés de lavande sèche et odorante, ont été disposés ça et là. S'ils étonnent les étudiants au premier abord, ces derniers réaliseront vite à quel point cet ajout est nécessaire. Mais c'est pas tout ! Oh non. À leur disposition ont également été semés des petits pains d'argile et des bols remplis de flotte. Au fond de la salle, une large toile de lin a été tendue et clouée aux murs.
Des petits placards ont fait leur apparition dans toute l'université et les tavernes de Limoges :
Lorsque l'heure a sonné et qu'il estime que la salle est suffisamment remplie (personne n'aura l'idée folle d'en fermer les portes de toute façon), le recteur claque un petit sourire vers Minah et prend la parole. Enfin essaie de couvrir le petit grondement de foule avec sa voix. Heureusement qu'elle porte un peu.
- « BONSOIR. »
Oups. Non, un peu too much.
- « Bonsoir. Ravi de voir des rangées de bouilles pour ce cours qui inaugure la seconde session des cours alternatifs du jeudi. Et pour ouvrir le bal, c'est Minah qui a, l'extrême, gentillesse, de s'y coller. Ce soir elle est ici pour vous présenter un mouvement artistique neuf, tout droit sorti de l'uf, dont j'ai moi-même pu lire le manifeste au cours de l'année dernière, et qui m'a réellement laissé pantois. Je vous fais confiance pour suivre le cours avec attention, et honnêtement ça serait dommage de pas être attentif à celui-ci. Pour que tout se déroule correctement, merci de garder en tête vos potentielles questions et de les poser uniquement à la fin du cours. Je rappelle que les seuls projectiles autorisés sont les boulettes de papier portant des messages de douceur et de bienveillance. Pour celles et ceux qui voudraient se fritter, y a la lice. Merci encore, et bon cours ! »
Le barbu recule, et d'un petit signe de trogne, engage Minah à prendre la parole. Trogne qu'il planquera en partie, jusqu'aux narines du moins, sous son écharpe, quand elle aura le dos tourné. Oui parce que lui, sur l'estrade, il est en première ligne, et vache ça fouette.
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Des petits placards ont fait leur apparition dans toute l'université et les tavernes de Limoges :
Citation:
L'ART COUILLISTE
Professeur invitée : Minah
Salle de l'amphithéâtre. Jeudi 27 Janvier. Vingt heures tapantes.
Professeur invitée : Minah
Salle de l'amphithéâtre. Jeudi 27 Janvier. Vingt heures tapantes.
Lorsque l'heure a sonné et qu'il estime que la salle est suffisamment remplie (personne n'aura l'idée folle d'en fermer les portes de toute façon), le recteur claque un petit sourire vers Minah et prend la parole. Enfin essaie de couvrir le petit grondement de foule avec sa voix. Heureusement qu'elle porte un peu.
- « BONSOIR. »
Oups. Non, un peu too much.
- « Bonsoir. Ravi de voir des rangées de bouilles pour ce cours qui inaugure la seconde session des cours alternatifs du jeudi. Et pour ouvrir le bal, c'est Minah qui a, l'extrême, gentillesse, de s'y coller. Ce soir elle est ici pour vous présenter un mouvement artistique neuf, tout droit sorti de l'uf, dont j'ai moi-même pu lire le manifeste au cours de l'année dernière, et qui m'a réellement laissé pantois. Je vous fais confiance pour suivre le cours avec attention, et honnêtement ça serait dommage de pas être attentif à celui-ci. Pour que tout se déroule correctement, merci de garder en tête vos potentielles questions et de les poser uniquement à la fin du cours. Je rappelle que les seuls projectiles autorisés sont les boulettes de papier portant des messages de douceur et de bienveillance. Pour celles et ceux qui voudraient se fritter, y a la lice. Merci encore, et bon cours ! »
Le barbu recule, et d'un petit signe de trogne, engage Minah à prendre la parole. Trogne qu'il planquera en partie, jusqu'aux narines du moins, sous son écharpe, quand elle aura le dos tourné. Oui parce que lui, sur l'estrade, il est en première ligne, et vache ça fouette.
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