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[RP] Mariage en Alençon H & F.

Adrielle


    La route avait été longue bien qu'agréable, j'avais profité de chaque halte pour savourer les richesses des lieux, je n'étais pas pressée puisque j'avais quitté la Bourgogne suffisamment tôt. En chemin, j'avais fait quelques rencontres, jamais inquiétantes cependant, des personnes avec qui je resterai sans doute en lien si un jour, je repassais par là.

    Ce matin, à l'auberge le Poiré Doré, réveillée avant le lever du jour, je me réjouissais pour ma chère Fleur qui, d'après ce qu'elle m'en avait confié, était éperdument amoureuse de son fiancé. Puissent-ils vivre heureux jusqu'à la fin de leur vie, tel était mon seul souhait à leur encontre.

    Lorsque je fus vêtue, coiffée et restaurée, je quittai l'auberge pour me rendre à l'église d'Alençon. Fort belle église, d'ailleurs. Sur le parvis, je lissai ma robe, non pas peu fière de ce vêtement que je considérai comme un bijou. Lorsque j'entrai enfin, je m'aperçus bientôt que mon bijou n'avait que fort peu d'éclat devant tous ces beaux vêtements que les personnes présentes portaient. Le doute m'assaillit. Allais-je faire honte à Fleur alors qu'elle m'avait choisie comme témoin, moi, humble vieille amie ? Alors, une parole me revint : "On ne voit bien qu'avec les yeux du coeur". Pour moi-même, j'opinai et je souris. Qu'importent les atours, seuls les sentiments comptent. Ainsi, je redressai la tête et j'attendis l'arrivée de Fleur après avoir salué chacun d'un signe de tête.

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Henry_de_baviere
La calèche arrive et là je souris.
Hors de question que ma brune se salisse et hors de question que moi aussi.

J'étais enfin prêt et je l'attendais. Nous avions décidé de nous rendre nous-mêmes au lieu de rendez-vous pour le mariage. Nous n'étions pas en avance, mais quelle mariée ou marié arrivait en avance hein.
Je l'admire et je l'aide à monter.



Les instructions ? Elles sont précises, je les redonne au cocher, il a reçu un bon paiement pour cela.
Direction... Le Port !
Dans la calèche, ma main serre celle de Fleur. Je la regarde tendrement, je la détaille.

- Vous êtes magnifique mon adorée. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle vie, officiellement cette fois ensemble.
Comme vous le savez, nous sommes un couple hors normes, nous ne faisons rien comme les autres.
Tout notre début ensemble a été jalonné d'imprévus et bien là encore.
Et encore, ce jour, ne sera pas comme les autres.


Je me tais, le temps qu'elle réfléchisse et devant sa moue, je souris intérieurement plus que d'habitude.
Je l'invite à regarder dehors. Nous ne prenions pas le chemin de l'église, non, le chemin est vers le port.



Le cocher s'arrête. Il viendra nous récupérer.

- Ma douce, une union dans une église, dans une église qui n'est ni celle de chez vous, ni celle de chez moi, je m'y refusais.
Alors, j'ai contacté votre fille, votre père. Et nous avons convenu que notre union se ferait sur un navire ! Oui ma douce, pour vous, j'ai organisé cela. Car je sais l'importance que fut pour vous de retrouver votre père, je sais l'importance que la navigation a comme place dans votre famille.
Je voulais vous faire plaisir et faire honneur à votre famille qui est maintenant aussi la mienne.


Je lui offre le bras. Et nous avancions vers notre lieu de mariage intime.
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L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
✖️ - Rarement là le VSD - ✖️
Fleur_de_journu
Elle n'avait pas découvert la tenue de marié de son promis. La tête lui bourdonnait encore des abeilles administratives et des cris enfantins quand elle sortit dehors. Mais là, sur le perron il apparut... magnifique, presque irréel dans le halo de lumière. À moins que ce ne soit d'Henry qu'émane cette clarté. Ce jour ne sera pas comme les autres. Oui riez de cette évidence, mais Fleur sait que depuis leur rencontre jusqu'à la mort et bien au delà ils ne feront rien comme tout un chacun.

Alors elle s'avance, évanescente. La mousse de dentelle voletant au doux zéphyr lui confère une démarche hors du temps. Elle semble ne pas toucher le sol. Un délicat collier de perles, souvenir de feue sa mère, ceint le cou gracile. Et ce sourire à briser le granit, à fendre le marbre de Carrare. Oui ce délicieux sourire peint sur ce teint de porcelaine que le ton de la robe rappelle. Le cœur battant à tout rompre, main tendue pour l'unir à celle de son blond, elle prend place dans la calèche.




Ils s'observent mutuellement, leurs pupilles brillant de cet amour qui les unit par delà les aléas de la vie, par delà les mers, par delà les guerres.
La Louve écoute, radieuse, attentive.


    - Mon Aimé, mon Champion, vous êtes superbe. Oui en ce jour notre vie débute devant Deos et les hommes.
    - Oh oui, que de péripéties nous avons vécues pour en arriver là. Mais j'espère en vivre bien d'autres ensemble avec notre petite famille dans le monde que nous construisons.


    Elle lui sourit puis à la dernière phrase penche la tête et s'interroge, pas longtemps, quelques instants.

    Et encore, ce jour, ne sera pas comme les autres.

La suite ne se fait pas attendre et ce n'est plus une femme souriante qui répond à son futur, mais une Fleur enjouée, heureuse, épanouie. Quelques éclats de rire fusent derrière le voile arachnéen laissant juste deviner le minois de la belle. Posant une main fébrile sur celle d'Henry.

    - Oh Henry, quelle merveilleuse idée vous avez eu là. Vraiment je... vous contribuez chaque jour un peu plus à mon bonheur. Conjuguer le verbe aimer reste si pâle face à ce que je ressens pour vous.  puis la curiosité féminine revient au galop

    - Qui tient la barre du navire, mon père, ma fille ?

Les mains du de Bavière sont pressées entre les siennes. Fleur s'approche de l'élu de son cœur pour un baiser, avec le voile. Le OUI n'a pas encore été prononcé !
      
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Henry_de_baviere


- Acte 1 : Sur le port de Honfleur - Qu'il est long le voyage, mais il en vaut la peine -




Le plan avait été élaboré soigneusement. Évidemment, je n'étais pas à l'abri d'un caillou dans mes rouages pourtant si bien organisés.
Tant qu'ils arrivaient tous à bon port, c'est le principal.

Oui, j'avoue, j'avais orchestré un plan un peu casse-tête, mais RIEN, absolument RIEN n'était impossible.

J'étais déçu de ne pas avoir pu joindre mes deux soeurs, Léa et Angèle. Mais normalement les deux familles et les amis seraient là.
Fin pas là, là, mais là...là, là-bas...

Je rigolais intérieurement.
Oh, il y allait avoir des personnes en colère, mais les personnes en colère ce n'est rien, c'est un jour qui se doit d'être heureux et parfait. Si les gens ne partagent pas notre enthousiasme et folie et bien tant pis !

Mon index se pose sur les lèvres de Fleur, qui sont protégées par le voile.

- Te_te_te_te ! Ne soyez pas si pressée de savoir qui fait quoi et où. Ceci n'est pas votre affaire mon adorée à cet instant, votre visage doit être parfait, radieux et non soucieux.

Ma main dans la sienne que je serre.

- Ayez confiance en moi, vous m'avez accordé votre main en vous engageant près de moi, la confiance doit être à totale, tout comme j'ai confiance en vous.
Regardez et appréciez, laissez vous porter, simplement par notre moment.


Je porte sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser, embrasser ses lèvres avec son voile, pas trop non, une fois pas deux.
Le peau à peau, rien de plus beau.

La pression montait d'un cran, je l'avoue.



- Acte 2 : Faire venir les témoins en tous genres pour l'officialisation -

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L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
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Sganamouche
- Acte 2 : Faire venir les témoins en tous genres pour l'officialisation -

L'Enlèvement au Sérial Mariage


    C'est Moi Laurel, c'est vous les Hardy
    C'est vous les gros et moi le petit.
    C'est moi Laurel, c'est vous Hardy
    Et nous n'sommes point de bons amis.


Par c'que vous me voyez, moi l'inénarrable, l'indescriptible, l'unique barde, amuseur de ces nobles faire ami ami avec ces deux tas de muscles ? Moi, malin comme Sganarelle - peureux comme Scaramouche mais chhht -, j'ai tout dans la tête étendue à la bosse. Eux, les gros bras, tout dans les muscles, rien dans le ciboulot ni dans les braies. Ceci dit je suis pas allé voir, beeerk. L'un se prend pour le bellâtre de service, l'autre pour le méchant, suis pas dans la mouise avec ces deux abrutis. Enfin donc, c'est magnifique dans ma tenue de Polichinelle, masque de bon aloi, que nous débarquâmes Moi, Musclor et Muscleur sur le parvis de la dite église d'Alençon.

                                   


Aujourd'hui, ordre m'a été donné de ki-de-na-pper du beau monde, alors on prend l'air méchant, on roule des mécaniques, plutôt de la bosse pour ma pomme et je me plante devant l'entrée du bâtiment tandis que les deux affreux bloquent la sortie des marches. Je prends un rire sardonique, me frotte les menottes et tire de la poche la liste des élus. Petit éclaircissement de voix, moulinet des manches pour faire effet et...

Ahem, Ahem
Gentes Dames et Gens bons de porc,
Votre attention je vous prie, ceci est sérieux
A l'écoute de votre nom, je vous prierai de rejoindre ces messieurs derrière vous.

Donc z'avons, hum

- un beau morceau de jarret
- 2 poireaux
- 6 carottes...


Enfer et damnation ma recette de Pot au feu ! J'allais livrer à ces béotiens l'excellente recette concoctée par ma non moins prestigieuse personne. Sacrebleu, Sgana reprends toi, pendant que les deux forts des halles surveillent de leur méchant oeil la populace, hâte toi de retrouver ce foutu vélin. Pas dans les poches, pas sur ma bosse ni dans les braies. Par tous les lutins de l'Enfer Sgana mon pauvre Sgana mais qu'as tu fais de la liste ?

Je m'agite comme un quidam qu'aurait la danse de Saint Guy quand une feuille frôle mon poignet. Là, sagement roulé et bloqué par la ceinture il m'attendait. On reprend son sérieux, qui ne rime pas avec la tenue bariolée olé, déroulement de liste z'et roulements de tambours. Raclements de fonds de gorge caverneux, je me redresse, du moins j'essaie, pas facile pour le bossu que je suis. Bis repetita donc.

Oyez Oyez
Gentes Dames et Gentils Messires,
A l'écoute de votre nom, je vous prierai de rejoindre ces messieurs derrière vous.
Galanterie oblige, les Dames en premier: Les témouines

- Maître Valeryane
- Dame Pacôme
- Dame Adrielle

Les Messires:

- Messire Parere Sabaude
- Messire préposé aux alliances Aventin

Une carrosse vous attend, veuillez me suivre.


Pas peu fier d'avoir réussi une partie de la mission, je fais signe au deux athlètes du muscles de veiller au rassemblement. D'un large mouvement du bras à m'en déboiter l'épaule je désigne le véhicule de ces gens et m'y dirige pour leur ouvrir la porte en me baissant nez dans les chausses. Quelques vertèbres craquent...

Héhéhé, c'est par ici Dames et Messires. N'oubliez point la petite obole pour de pauv' kidenappeurs, les temps sont difficiles.

Ben quoi on peut toujours essayer. Qui ne tente rien n'a rien comme dirait ce bon Janus. Un dernier signe à Musclor et Muscleur pour faire groupir, pas qu'ça à faire. Bientôt mon commanditaire devra me payer des heures supp et pas défiscalisées!
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Gnééééé !!!
Valeryane
Sans connaître l'organisation du mariage la brune fut bien surprise de voir cet homme faire une annonce, pourtant c'était bien devant la chapelle qu'il avait rendez-vous pour la cérémonie ? Elle regarda Margie un instant, elle n'allait pas la faire suivre, elle préférait que sa dame de compagnie reste ici avec Elijah elle pourra se reposer dans le carrosse. A l'annonce la brune posa son regard sur les autres invités s'ils allaient suivre cet homme pour pas du coup ne sachant que faire elle se dirigea vers les deux autres femmes, mais que vient faire un début de recette de pot au feu dans l'histoire ?

Trois femmes et deux messires mais ou était donc Georges il était aussi témoins pourquoi on ne l'avait pas appelé lui ? Son instinct féminin lui dit que ça pue cette histoire là mais comme elle est de nature curieuse elle ne retient pas cette alerte, pourtant le frisson dans son dos ne trompe pas, mais aujourd'hui elle n'y prête pas attention trop excité du mariage.

On avait l'impression d'être regroupé comme des moutons, cela ne plaisait guerre à la comtesse, se faisant un peu bousculer elle regarda furieuse un des musclors présent.
Dit donc enlevez votre pieds de dessus le mien ça fait mal. Elle réussit tout de même à récupérer son petit pied délicat en grognant et vociférant doucement " punaise, quel bourrin lui, il peut pas regarder ou il marche cet idiot".

Et en plus on lui demande une pièce pfff! Bon les temps sont dur alors la brune donne quelques pièces d'écus, c'est pas une bourse bien pleine qu'elle a mais bon si elle peut aider, quoi que l'autre bourrin elle le surveillera de prêt pour le coup. Elle ne cesse de grogner car elle ne sait pas du tout ou on va se diriger, ou elle va se retrouver et ça elle n'aime pas la brune, du tout du tout, l'habitude de tout gérer et organier là par contre ça lui échappe, quelques chose lui échappe et ça la rend nerveuse. Elle n'en dit mots à personne ne voulant pas passer pour une paranoïaque.

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Patricia_dj
[ Parvis de l'église juste avant l'enlèvement ]


Une qui est restée plus que discrète et même terrée dans un petit coin de l'église pour se changer, c'est Patricia dicte Tischa, la fille de Fleur. Souvenez-vous, ce matin sa mère a bataillé pour que Mademoiselle porte une très belle robe en soie. Ce qu'elle fit sauf que, la petite coquine avait la veille préparé à l'intention de la suite, une besace contenant une autre tenue. En effet, l'enfant venait à peine de rencontrer son futur beau-père, que celui sympathise et la met dans le secret d'une surprise. Par cette action, Henry s'attire à la fois les bonnes grâces de l'enfant mais également sa complicité. Tu parles que Tichounette est d'accord, trop heureuse d'être considérée comme appartenant à cette nouvelle famille et de faire plaisir à sa mère.

Dans un premier temps, elle se glisse aux côtés de Georges, son grand-père qui courtise honteusement une Dame. Non mais à son âge, l'a pas honte le papy ? Tant pis, elle lui prend la main et l'entraine, lui chuchote quelques mots à l'oreille et l'attire dans l'église derrière un pilier, dans un recoin tranquille. Là, elle se change, met une superbe tenue d'Amiral avec le sabre, la longue vue, le tricorne... la panoplie complète quoi. Bon d'accord le sabre bientôt aussi long qu'elle traine à terre, mais elle est trop fière la gamine, le Roy n'est pas son cousin ! Elle sort le tricorne de Georges ainsi que sa bonne vieille pipe en écume des mers et lui ébouriffe la tignasse pour qu'il ait l'air d'un vieux loup de mer. Rire dans la poche et robe rangée dans la besace, ils sortent par la porte de coté, montent chacun sur un cheval et file au triple galop rejoindre le port avant que le couple n'arrive.



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Georges_de_journu
    [Devant l'église avec Valeryane]

Je suis ravie de vous revoir également et je vois que votre tenue vous va très bien, mon coiffeur à fait des merveilles cette coiffure vous va bien. Pour le coup nous sommes témoins tout les deux.

Grâce à vous Maître, c'est vous qui avez transformé le vieux loup de mer que je suis en homme sociable. Votre talent et votre charme.

Ms mots sont sincères et accompagnés d'un grand sourire que je lui dédie, à elle seule. Sa beauté efface les autres. J'aurais apprécié que la discussion se prolonge mais ma mousse de petite fille en décida autrement. Sans comprendre un traitre mot de ses chuchotements, elle m'entraine dans l'église. Pensant que Fleur s'y trouve, je me précipite non sans avoir fait un petit signe à Valeryane que je quitte à regrets.


    [Dans l'église avec Patricia]

Mais non, pas de fillotte, encore moins de marié ou de curé. Caressant ma barbe de patriarche j'écoute Patricia et d'un air éberlué la regarde se changer. Amusé je la laisse parfaire mon accoutrement de marin. Comme elle est mignonne cette petite avec cette tenue. Une grande envie de rire monte mais je ne veux pas qu'elle croit que je me moque d'elle. Le détail du sabre m'amuse, pourvu qu'elle ne se prenne pas les pieds dedans.

Après explications, je comprends. Ha le coquin de futur beau-fils-bien-comme-il-faut-sous-tout-rapport. N'empêche qu'il cache bien son jeu sous son identité de poète original. Fleur ne doit pas s'ennuyer avec lui et c'est tant mieux. Clin d'oeil à ma petite-fille et nous voici partis direction le port où une nave nous attend. Plaisir de prendre les commandes quoique je vais certainement donner la barre à la petite moussaillonne. Aujourd'hui est une grand jour pour tous !



    [Sur le bateau avec Patricia]

Dés notre arrivée je retrouve mes jambes de vingt ans, saute sur le pont en même temps que Patricia et la place derrière la barre. Heureux de pouvoir transmettre mon savoir à ma descendance, je remercie le Seigneur pour ce jour béni. Je pars d'un rire sonore à faire trembler le Kraken et faisant semblant de tourner la barre.

En avant moussaillonne, larguons les amarres, droit devant vers le futur des mariés !

Cachons-nous et taisons-nous, justement les voici.


Amory
Comment s'habiller?
Il regardait les quelques tenues qu'il avait...
Faudrait penser à remplir le garde-robe. C'est que les cérémonies s'enchaînaient.

Pacome vînt interrompre sa réflexion.
Elle devait s'avancer sans l'attendre. Témoin, ça rigole. Faut pas être en retard.
Qu'elle était magnifique dans sa belle robe bleue.
Il la prend dans les bras, en faisant bien attention de ne point froisser la robe.
Long baiser et la voilà qui s'éclipse.

Retour à la tenue.
Le choix est fait.
Une fois n'est pas coutume, il ne serait pas assorti avec son ange blond.






Bon, faudrait pas être en retard.
Faut faire bonne impression auprès de la belle famille.
La chapelle n'était pas très loin. Il hâta cependant le pas.
Du monde était déjà là.
Salut les personnes présentes.
Un sourire amoureux en regardant Pacome.

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Aventin
Sur le parvis de l'église à bailler aux corneilles


    Parfois la vie réserve des surprises et quelles surprises!

Je glandouillais peinard me disant que j'avais bien le temps d'arriver, me faisant du mouron pour la santé de ma p'tite femme mais que je raterais pour rien au monde le mariage de mon frère. J'allais, venais d'un bout à l'autre du parvis. Faisais du step à monter et descendre les marches une à une en les comptant. Par moment j'adressais un sourire idiot aux pigeons qui picoraient ça et là, leur filais des coups de pieds pour de faux. Mais que fichaient donc Henry et Fleur ? a t-on déjà vu des mariés en retard à leur mariage? pas vraiment le temps de me poser ces questions métaphysiques qu'un mec façon Quasimodo se pointe entouré de deux types à la mine pas tibulaire mais presque.

Sans doute un de ces glandus à clochettes et guiterne, de ces ménestrels à la voix de crécelle venu mendier. Les musiciens de la cérémonie??? Prêt à me boucher les oreilles pour éviter de devenir sourd, le bossu déroule un vélin pour attirer notre attention sur une... heueueu recette de pot au feu? et on doit le suivre en plus. Pourquoi, on sert de ragouts? mais au fait où sont passer les deux infréquentables... gloups derrière nous. Hououou que ça pue c’t’histoire, que ça pue.

Tandis que le Polichinelle s’agite à grands renforts de gestes incontrôlés, je prends la poudre d’escampette en reculant lentement pas à pas. Les alliances, ne pas me les faire voler, ne pas les perdre, j'en serre fort la boite. Je me retourne pour prendre les jambes à mon cou, hop vite fuir d’ici.
VLAN M*rdasse un mur! non un torse... je lève le pif... le poitrail d'un des mastodontes. L’a pas l’air fin, on va pas insister. Je reviens sur mes pas quand la caricature m’appelle. ‘Tain en plus je fais parti des élus dis donc. Le préposé aux alliances qu’il me nomme. Non j’y crois pas mais c’est quoi ce Binz ?

Une grosse paluche me précipite dans le carrosse que je me retrouve à plat ventre sur les genoux de Maître Valeryane. Au passage le mal foutu ose réclamer du fric, je rêve! confus, je me confonds en mille excuses à la brune, me fais tout petit et m’assois sans un mot patientant la suite des évènements.


Mais c’est quoi ce Biiinzzz?
Pacome.
(Dans le carrosse )

Le problème quand on est pressée, c'est que l'on se retrouve bien souvent seule sur le parvis de la chapelle, à faire les cent pas dans l'attente de voir quelqu'un que l'on connaît pour discuter. Mais ce jour-là, il n'y avait personne en vue, et Pacome se demandait intérieurement pourquoi elle avait choisi de ne pas attendre Amory. L'impatience montait, et le temps semblait s'étirer à l'infini.

Après de longues minutes d'attente, un carrosse finit par arriver. Un sourire se dessina sur le visage de Pacome, qui guettait avec impatience les personnes qui allaient descendre de celui-ci. Une femme d'une élégance rare, vêtue de vert, en sortit, accompagnée d'une autre dame tout aussi distinguée, à laquelle elle adressa un signe de tête empreint de courtoisie.

Puis, la scène se compliqua un peu. Deux hommes arrivèrent à leur tour, dont l'un que Pacome reconnut, mais qui semblait étrangement distant et peu enclin à engager la conversation. Des pensées se bousculèrent dans son esprit, se demandant si sa tenue n'était pas à leur goût, ou si elle ne paraissait pas suffisamment intégrée à cette assemblée solennelle.

L'incertitude régnait toujours lorsque, enfin, une tête familière fit son apparition. C'était Aventin, son petit frère, qui accourut vers elle pour lui claquer une bise chaleureuse, apportant un peu de réconfort à Pacome. L'instant suivant, Helena, sa sœur chérie, fit son entrée, accompagnée de son cher Octave-Nicolas. Petit à petit, Pacome commença à se détendre et à se sentir à l'aise parmi ce petit monde et ses proches à ses côtés.

Cependant, une question persistait : où était donc Amory ? Son regard balaya nerveusement la rue, se tournant tantôt à droite, tantôt à gauche, à la recherche de cette personne qui tardait à apparaître.

C'est alors que deux imposants individus s'approchèrent d'eux, leur intimant de les suivre, tandis qu'un autre homme réitéra la même demande. Pacome, perplexe, se demanda pourquoi elle devrait se plier à ces directives. Pourquoi les suivrait-elle ? L'indignation monta en elle, mais l'inquiétude pour Amory prit le dessus.

Ayant vu son petit frère se faire bousculer, Pacome était déjà bouillonnante d'émotions lorsque, s'apprêtant à obtempérer par crainte de perturber davantage les festivités, elle monta dans le carrosse. Les ordres imposants et les hommes énigmatiques semblaient lointains alors qu'elle se frayait un chemin à l'intérieur du véhicule.

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Valeryane
    Mais qu'elle manque de délicatesse c'était quoi ces brutes épaisse ? Alors qu'elle était installé dans le carrosse Aventin le jeune frère qui était venue aussi la voir à l'atelier pour se faire habillé se retrouva à plat ventre sur mes genoux.

    Aieuuuuuuuuuuuuh!Tout confus Aventin s'excuse, la brune ne pouvait lui en vouloir c'était surtout aux brutes là qu'elle en voulait, du coup elle aide le jeune homme a se remettre droit.

    Ce n'est point grave Aventin, venez je vous fais de la place.
    Essayant de pousser son fondement plus vers l'autre fenêtre pour qu'il puisse s'installer. Elle grognait en direction des deux bourrins. "Hé! Grmmmlllffff ! Tas de bourrin vous pourriez être un peu plus délicat non?

    C'est au tour de la jeune femme qui était là à son arrivée, Val n'avait pas osé engager la discussion par timidité et là du coup ils étaient tous dans le même bain. Bonjour Aventin je vois que votre tenue vous va à ravir.

    Venez dame je vous fais de la place aussi, je suis Valeryane de Llobregat de la Duranxie enchantée.

    Son doigt se posa sur sa bouche teinté de grenat et ses émeraudes fixèrent la dame puis le jeune homme, savaient ils eux ou nous allions tous ? Si c'était un service du mariée pour ses invités elle touchera deux mots à Henry sur la façon dont ils ont été traité.

    Dites vous savez ou nous allons ? Et c'est quoi ces bourrins là vous connaissez ?

    Elle aida dame Pacome à s'installer puis de sa besace elle retire un éventail pour se faire de l'air, la façon dont s'était passé les choses lui avait fait bouillir le sang, si elle n'avait pas cette tenue c'est avec plaisir qu'elle aurait écrasé menu menu dans ses mains les ...ouilles de ses bourrin, un grand coup dans les orphelines ça coupe de suite le sifflet à n'importe quel homme, mais ne sachant pas du tout qui était ses bourrins, avec le doute la sagesse fait qu'elle reste calme enfin semi calme parce en dedans ça bouillonne. "Fait pas de bêtise Val, s'est l'organisation du mariage vonyons".

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Sabaude
[Quand dans la tête d'un rêveur, un enlèvement devient une représentation]


Alors qu’il est occupé à compter silencieusement les bancs pour passer le temps et à refaire le monde dans les couleurs des vitraux en attendant l’arrivée des promis, un nuage disparaît de son ciel : les mariés ont eu la riche idée d’animer la journée avec une représentation théâtrale !

Tourné vers la troupe désignée comme telle par son besoin de distraction, pris au filet par l’« oyez »… - trois hommes ? C’est un peu juste...Un manque de moyens certainement.- Renard, bon public, trépigne d’enthousiasme à la manière d’un enfant devant un parterre de cadeaux.


Voilà qui est bel et bon, mais un peu court. Jonglez donc ! Chantez ! Dansez ! Que diable, faites-nous oublier l’épreuve à venir !
Sinon c’est Sabaude Renard, pas Parere Renard. En fait parere c’est le nom du document, et… Bref.


Enthousiasme quand tu nous tiens ! Que de blabla. Conscient de la digression, de l’épanchement, le secrétaire d’État qui pas un instant ne pense qu’on puisse enlever des gens devant une église, surtout lui qui a passé ces derniers années à protéger têtes couronnées et marchandises royales, se tait. Un peu. Pas longtemps. Pourquoi les faire monter en voiture ?
Une main tapote rapidement une épaule d’annonceur courbé.


Les épousés paieront l’obole, mon bon. Mais les carrosses, c’est pour quoi ? Nous faire faire un tour et une belle entrée ? J’ai plus l’habitude des lâchés de bœufs ou d’oies sur les parvis...Cela dit, celui de l’assistance à le mérite d’être original. Ou alors, la mariée a fuit ! Par les vents ! Et le marié déconfit limite les pots cassés en nous escortant tous chez nous ? Si tel est le cas, déposez-moi à la Jussienne.

Et de monter dans la charriote, cela va de soi, trop content est-il d’éventuellement voir la corvée être avortée.
_________________
Adrielle



    Est-ce que je compris ce qu'il se passa ? Non, évidemment que non.
    Avais-je envie d'obtempérer aux ordres de ces loustics ? Non, évidemment que non.
    Lorsque je vis que tout le petit monde suivait, tels des moutons amenés à l'abattoir, j'en restai bouche bée et pieds rivés au sol encore quelques instants. J'avais espéré une rébellion, quelques résistances de la part des éléments mâles du groupe mais non, à part une dame qui marqua son mécontentement, tout le monde suivit. Dépitée en posant les yeux sur celui qui, je le compris à ses explications, était là pour un parère, je haussai les épaules en soupirant.

    Si le messire Parère descend à la Jusienne, je descendrai aussi.
    Voilà, na. Qu'est-ce que la Jusienne ? On s'en fout, on y descend.
    Je grimaçai lorsque je me rendis compte que la voiture était bien petite pour transbahuter autant de monde. Et ma nouvelle robe, hein, qui s'en soucie ?

    Que faisais-je dans cette galère ?


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Pacome.
(Dans le Carosse)


Mais pourquoi diable étais-je monté dans cette voiture ? C'était la question qui tourbillonnait dans ma tête alors que je prenais place à côté de cette jeune femme élégante. L'espace à l'intérieur de la voiture était exigu, et je commençais déjà à ressentir le manque d'air. Nous étions entassés comme des moutons prêts pour l'abattoir, mais même dans cette situation inconfortable, il était de mise de faire preuve de politesse.

La jeune femme se présenta, et je lui répondis en inclinant respectueusement la tête.
"Enchantée, je suis Pacome Di Rivombrosa," annonçai-je, tentant de dissimuler mon malaise dû à l'étroitesse de la voiture. Je m'efforçais de conserver mon sourire.

"Non, pas du tout. Je n'ai aucune idée de l'endroit où ces brutes nous emmènent," répondis-je, reprenant mon assurance. "Mais s'il n'avait pas été aussi costaud et si ma robe n'était pas si serrée, je leur aurais bien donné du fil à retordre." Mon ton était léger, et j'espérais que cette touche d'humour apaiserait l'atmosphère oppressante à l'intérieur de la voiture. Après tout, il n'était jamais trop tard pour faire de nouvelles connaissances, même dans des circonstances aussi inconfortables.

"Pensez-vous qu'il s'agisse d'un enlèvement pour empêcher ce mariage ?" demandai-je à voix basse, espérant que la jeune femme pourrait apporter un éclairage sur la situation. "Observez, seules les personnes censées être les témoins ont été enlevées. Ou alors ils ont profité que nous soyons parés de nos plus beaux atours pour nous vendre comme esclaves." Mon ton trahissait mon inquiétude, et mes yeux scrutaient discrètement la voiture à la recherche d'indices ou de signes qui pourraient expliquer ce mystérieux enlèvement.
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