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[RP] Mariage en Alençon H & F.

Aventin
Une arrivée en fanfare, fanfarons les fanfarons, faisons la fanfaronnade et des fanfaronneries


    Allez, maintenant… Plus rien n’a vraiment d’importance… Ne penser qu’aux alliances… Et à s’éclater, se laisser aller-er-er-er…

Un arrêt brusque, je me retrouve en vrac sur le sol à renifler les pieds de ces dames. Croyez-moi, contrairement à ce qu'affirmait le guindé, ça n’a rien de romantique. Plutôt proche du camembert coulant qui s'invite tout seul à table. Une voix nasillarde nous annonce que nous sommes à destination et la porte s’ouvre sur un autre clown qui vomit partout... Hé béh on n’est pas dans la oumfa avec ce nouveau blaireau! mais Pfou l’était temps qu’on arrive enfin, on sait pas encore où mais je suis bien content quand même. Désormais, une seule idée m’obsède après l’état de ma tite Lyz, c’est de retrouver les alliances. Donc une fois le carrosse vidé de ses occupants, me v’là à quatre pattes, derrière en l’air à vérifier le moindre cm2 du plancher en fouillant minutieusement sous les bancs.

Je ne vais pas avec les autres, me moque de ma tête du moment, je DOIS récupérer ces foutus anneaux ou je ne m’appelle plus Aventin de Bavière. Quelle pression, quel étourdi, quel gros naze je fais. Après 10mn de fouilles archéologiques rien de rien n’apparait. Coup d’oeil vers le fond du véhicule et me v’là qui remonte dedans pour recommencer. ‘Tain bon sang d’bon sang j’ai pas encore tout pigé de ce qu’on fait ici mais mon p’tit doigt me dit que les alliances seront indispensables. Allez on recommence, genoux frottés sur le sol à en usé le tissu des belles braies, mains tâtant partout puisque ces dames sont parties, je me couche à plat ventre salissant tout mon pourpoint et la joue aussi.

Bref à force de persévérance, une fois aplati comme une limande, visage moitié sous le banc et bras tendu à m’en déboiter l’épaule, là je sens un truc qui roule sous les doigts. Et boite qui roule n’amasse pas... j’arrive pas à la saisir mais elle est là, je la sens, me manque 1 cm pour la saisir. Allez dernier effort, je rentre le bide, met ma tronche en biais, tire la langue, me prends une élongation, tapote, agrippe, rapproche millimètre par millimètre et... sous mes yeux ébahis apparait LA boiboite!!! l’honneur est sauf !

Par contre ainsi coincé dans cette position on dirait une carpette, manque plus qu’un type s’essuie les pieds sur mon dos tiens. Donc, avec beaucoup de précautions je rassemble mes abatis, me remets sur les genoux tout en tenant fermement le trésor retrouvé. Mon souffle chargé d'ail chasse la poussière, j’ouvre doucement et... elles brillent, étincelantes, elles n’ont pas bougé de leur bogue. OUF! maintenant tout ranger au fond d’une poche et ne plus subir de déplacements.

Je sors du carrosse à quatre pattes, à reculons et cul en l’air, imaginez le tableau. Heureusement que je suis pas une femme ou on me prendrait de suite en levrette. Le temps de me refaire une beauté, brosser à la va comme je te pousse la belle tenue, me recoiffer par ce que je le vaux bien et je rejoins le groupe. Bizarrement, trop heureux d’avoir réparé ma counnerie, aucune plainte de ma part ne s’élève.


Nous voici arrivés et en vie. Allons, respirez ce bon air piquant du large. Hmmm...

Et comme une réponse à mes dires, v’là t’y pas qu’une mouette marque mon épaule d’une décoration avant de s’enfuir à tire d’aile en se marrant. C’est pô juste... gros soupir...
Pacome.
[ Enfin libéré de cet infernal supplice ]

Enfin, le carrosse s'arrête, nous voilà libérés de cet enfer. Après avoir passé des heures à lutter contre la chaleur et l'étroitesse de l'espace, je peux enfin détendre mon pauvre corps. Les douleurs dans le dos, les plis disgracieux dans ma tenue et les mèches de cheveux échevelées font de moi davantage une mendiante qu'une jeune femme venue pour un mariage. Si mon estomac a fini par se calmer, ma vessie, elle, réclame une libération immédiate. Je me presse pour sortir du carrosse en criant à qui veut bien m'entendre :

"Où sont les latrines ?"

Ma demande est lancée comme un cri de détresse, et je scrute frénétiquement les environs à la recherche du moindre indice. Après tout, il n'y a rien de tel qu'une situation d'urgence pour mettre à l'épreuve votre sens de l'orientation, même dans un moment aussi inattendu que celui-ci.
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Sabaude
La main de Di Rivombrosa, celle à qui il aura répondu plus tôt que marié il ne l’est plus d’un commun accord, est saisie telle une fleur en sursis qu’un simple mouvement de poignet amènerait à cueilir.

Ma chère, suivez-moi au pas de course ! S’il vous plaît de faire pleuvoir vos entrailles, il me faut au plus vite respirer l’air marin au plus près des vagues et me dégourdir les jambes.

D’un doigt libre la jonction port et plage est montrée.

Ce petit coin en retrait devrait convenir à votre urgence, lieu dont je pourrai m’éloigner sans que vous n’ayez à craindre un regard de ma part. Qu’en dites-vous ?
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Adele_
    - Fin de la Chevauchée sauvage -

    Bientôt, au fil des lieues parcourues, le décor évoluait. Les arbres centenaires des forêts domaniales se métamorphosaient en bosquets et futaies éparses, quand les troupeaux paisibles de bovins remplaçaient biches et chevreuils sauvages. L’air se poudrait d’iode et d’embruns, Adèle s’attendait à ce que la salicorne enlace les sabots de sa monture. Pas de doute, elle avait la sensation de pénétrer en territoire marin, aussi proche de l’Alençon ce ne pouvait être que la Normandie. D’ailleurs, le convoi fou avait traversé deux villes au triple galop dont l’une se nommait Lisieux.

    Mais où diable le carrosse se dirigeait-il ? Qui se cachait derrière cette embrouille ? Qu’allait devenir ces gens enlevés sur le parvis ? Autant de questions martelaient l’esprit de la jolie blonde quand d’un coup des galops effrénés venant derrière elle, attirèrent son attention. Elle se rend rapidement compte qu’un second carrosse mené par un drôle d’individu ferme ce cortège pour le moins ahurissant. Pour le moment, la jeune femme suit jusqu’à ce qu’enfin tout s’arrête.

    Un port, des navires, des pêcheurs ébahis observent tout ce petit monde qui s’ébroue en grognant sur le quai. Angèle dépasse le premier véhicule et file garer son cheval emprunté un peu plus loin. L’embouteillage n’est pas loin et elle s’amuse d’imiter tous ces gens en se repeignant. Mais une chose la choque, du second carrosse sur les quatre personnes, un prêtre se dégage. Très reconnaissable par la bure qu’il porte, il semble fort mécontent et houspille deux costauds à l'air louche. Tout en remettant de l’ordre dans sa tenue, Angèle dicte Adèle se pose un millier de questions quant à l’identité de sa véritable famille. Seraient-ils tous fous et prêts au bûcher au point d’enlever un prêtre ?

    De plus en plus intriguée au fil du temps qui s’écoule, elle décide de suivre les deux groupes. C’est qu’elle espère toujours faire connaissance avec Henry, le marié, son probable frère. D’ailleurs, d’où y a-t-il une église ou chapelle sur un quai de port ? ou alors, le mariage se passerait sur un bateau… mais pourquoi la nécessité d’un curé ? un capitaine suffit non ? Décidément Angèle se doit de savoir et la curiosité l’emporte sur tout le reste. D’un pas déterminé elle se rend aussi à la cérémonie et tant pis si elle ne possède pas de carton d’invitation ou si son estomac grogne. Au rythme où vont les choses, il ne faudra s’étonner de rien !
Henry_de_baviere


- Acte 3 ? 4? 5? : - Trop d'actes, mais aucun de manqué ! Braaaavo ! -


Le navire : Check
Le Patriarche de la famille de Journu à la barre avec sa petite fille : Check
La fille à mon bras : Check
L'enlèvement en cours : Check
Des mécontents : Check
Moi, avec le sourire : Check.

Ce qu'il y a de bien sûr les ports, un dimanche matin, c'est que tout est calme.
Le marché est dans le centre du village, nous allions être "normalement" tranquilles.
Je regarde dehors, je fais les cent pas. Puis lorsque je vois au loin le carrosse arriver, mon petit sourire devient un grand sourire et le battement de mon coeur s'accélère.
Je vais vers Fleur.

- Ma douce, l'attente fut longue, mais je vous annonce que voilà nos invités ! Il est l'heure.

    Ohé, ohé Matelot,
    On arrive sur les flots
    Ohé, ohé Matelot...


Je me doute que son coeur bat la chamade comme le mien. Nous étions un duo dans le malheur comme dans le bonheur.
Ma main se glisse dans la sienne, ensemble, nous allions à eux.

J'attendais déjà ma soeur Pacôme crier et je me marrais intérieurement.

Oh, que j'allais prendre des brasses.
Oh, comme je savais que j'allais en prendre pour mon grade.

Puis, je regarde avec complicité Sganamouche et ses acolytes. Je viens lui serrer la main fermement.

- Vous avez respecté notre contrat, je vous en remercie. Il sera fait comme convenu pour la suite.

Je me disais que les invités allaient trembler rien qu'au mot "suite".
La suite, qu'est-ce que c'est ?
C'est gérer le Curé s'il veut faire des siennes. Et bah oui.

Oui, je suis le vil investigateur de tout cela.
Mais dans la bonne humeur, une fois que chacun avait la bottine à terre, me frottant les mains comme satisfait de mon plan machiavélique.

- FAMILLE, AMIS, JE vous remercie tous d'être présent avec nous en cet instant. Bienvenue à tous et chacun pour la célébration de notre mariage !

Je faisais comme l'appel dans ma tête.
Mon regard va de mon frère Aventin les alliances, à ma soeur Pacôme mon témoin, puis de Valéryane mon témoin, à Barlaam le curé le plus recherché du Royaume.
Puis les témoins de Fleur.
Inspection générale brève.
Je remarque une jeune femme blonde, inconnue au premier regard, intrigante en seconde. Une voleuse peut-être ? Une curieuse sans doute.
À surveiller dans tous les cas.

- J'espère que votre voyage jusqu'à nous ne fut pas trop laborieux, dans tous les cas, je vous prie de m'excuser pour les désagréments, il y a un livre d'or sur votre gauche à l'entrée du navire, vous pourrez y noter vos plaintes et mots d'amour !

J'ai beaucoup d'humour, j'avoue.

- Pour satisfaire mon bonheur et celui de ma future épouse, nous voulions une union sur les flots. Un rêve d'enfant commun.
Il était hors de question que quelque chose vienne gâcher notre plaisir, nous n'étions pas disposés à accepter un refus, voilà pour l'organisation.


D'un geste lent, mais bien compréhensible, j'invitais tout ce monde à monter sur le navire.
Des chaises sont installées, des décorations ici et là. Tout était en ordre.

Je cherchais des yeux deux personnes importantes au bon process de la cérémonie.

- Père Barlaam, s'il vous plait?

Puis je cherche des yeux l'autre personne.

- Où se trouve le Secrétaire d'État pour l'Union ? Votre grandeur, où êtes-vous?

Qu'ils se manifestent maintenant ou disparaissent à jamais, ahahah.

La cérémonie pourrait commencer ensuite.
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L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
✖️ - Rarement là le VSD - ✖️
Fleur_de_journu
Chaque acte symbolique ouvre un horizon nouveau, pour les petits comme pour les grands.  (Jacques Salomé)

    Dans tout chemin de vie, il y a les actes quotidiens rythmant les journées et ceux construits sur une relation pour un avenir meilleur avec ses codes, ses symboliques. Le mariage en fait partie et même si l'union de Fleur et Henry semble engagée dans un joyeux chaos apparent, elle n'en est pas moins un acte social. Celui par lequel ils vont signifier aux hommes et à Dieu la force de leurs sentiments l'un pour l'autre. Alors qu'importe le flacon pourvu qu'ils aient l'ivresse !

Ivre, la Louve l'est, de joie, de bonheur et d'impatience aussi. Il lui tardait de voir et comprendre la suite que son fiancé avait concoctée pour leur noce. Et elle n'est pas au bout de sa surprise ! Bleus écarquillés comme des soucoupes, oreilles vibrantes d'un horrible chant de leur ami, l'inénarrable Sganamouche flanqué d'un autre bouffon et de deux horribles gorilles. Mais quand elle comprend qu'ils encadrent témoins, Secrétaire d'État et le Père Barlaam, Fleur en reste toute ébaubie et coite se laisse conduire par un Henry aussi fou que les deux... fous ! Elle flotte sur un nuage entre étonnement et envie d'éclater de rire.

Si elle s'attendait à ça, la brune n'en revient pas. Son Adoré, son tendre poète avait manigancé tout ceci avec Sgana pour son bonheur, pour leur ravissement démontrant là leur solide complicité dans la vie. Henry et Fleur discutent souvent, rient ensemble, pleurent en duo et savent les goûts de l'autre. Le pire, c'est que son blond annonçait une suite. Normal, il fallait bien que le mariage ait lieu maintenant. Alors, c'est avec le sourire, voire le rire au bord des lèvres, que Fleur accueille leurs "invités volontaires" sur le navire.


    - Pour satisfaire mon bonheur et celui de ma future épouse, nous voulions une union sur les flots. Un rêve d'enfant commun.
    Il était hors de question que quelque chose vienne gâcher notre plaisir, nous n'étions pas disposés à accepter un refus, voilà pour l'organisation.


    Et pour en rajouter une petite couche, la de Journu pour encore peu de temps y va de ses mots doux.

    - Bienvenus et grand merci à tous pour votre présence.
    - La vie m'a fait naître sur la nef de mon père ici présent et je suis heureuse que notre union se déroule également sur un bateau. Nous désirons vous faire partager notre rêve et notre joie. Venez prendre place s'il vous plait.

D'un gracieux mouvement du bras libre, la Louve désigne les chaises. L'autre main serre celle du de Bavière dont bientôt elle portera fièrement le nom. Les azurs se portent sur les appelés, Sabaude Renard, le Secrétaire d'État et le Père Barlaam. Émue, impatiente, euphorique, sont les adjectifs qui qualifient le mieux la belle en ces instants. Son cœur bat à tout rompre et les joues d'albâtre de Fleur se parent d'un rose délicieux trahissant son trouble et ses sentiments.
       
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Pacome.
[Avec Sabaude]

Ma main dans la sienne, je lui adresse un sourire reconnaissant. C'est un geste empreint de galanterie et de compassion que j'apprécie pleinement. Il m'a aidée à descendre du carrosse, une tâche qui n'était pas de tout repos compte tenu de ma tenue froissée et de mon état d'esprit en quête désespérée de latrines.

Il me propose de m'escorter à l'abri des regards pour me soulager, une offre que je considère avec un soupir de soulagement. Dans cette situation des plus inhabituelles, je réalise que la prudence prime. Je hoche la tête, reconnaissante pour cette galanterie inattendue.

Avec une détermination teintée d'humour, je m'exclame :
"Tant pis pour la discrétion ! Au vu de mon apparence, un buisson fera parfaitement l'affaire." Après tout, la situation rocambolesque de notre voyage rend toutes les conventions sociales désuètes.

Main dans la main, nous nous éloignons discrètement des autres voyageurs, empruntant un chemin discret menant à un coin propice à mon besoin pressant. La scène est à la fois incongrue et comique, mais je ne peux m'empêcher de me sentir reconnaissante envers ce compagnon de voyage inattendu qui a su faire preuve de gentillesse dans une situation des plus excentriques.

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