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[RP]... Vous revoir...

Henry_de_baviere


04:43 Vous tirez la carte (IX) L'Ermite, qui se consume alors sous vos yeux. D'un coup, vous vous sentez faible. Très faible. Vous vous palpez le corps et vous rendez compte avec stupeur que vous êtes devenu squelettique !




À Fʟᴇᴜʀ_ᴅᴇ_ᴊᴏᴜʀɴᴜ

Mᴏɴ ᴀᴅᴏʀᴇ́ᴇ, ᴍᴇs Sᴀʟᴜᴛᴀᴛɪᴏɴs ᴅᴜ ᴍᴀᴛɪɴ,

Cᴇ ᴍᴀᴛɪɴ, ᴊ'ᴀɪ ᴛɪʀᴇ́ ᴜɴᴇ ᴄᴀʀᴛᴇ ǫᴜɪ ᴍᴇ ʀᴇɴᴅ sǫᴜᴇʟᴇᴛᴛɪǫᴜᴇ, ᴍᴀɪs ᴄᴇʟᴀ ɴᴇ ᴍ'ᴇᴍᴘᴇ̂ᴄʜᴇ ᴘᴀs ᴅᴇ ᴠᴏᴜs ᴀɪᴍᴇʀ ᴅ'ᴜɴ ᴀᴍᴏᴜʀ ᴄᴏᴜʀᴛᴏɪs.

Cᴀʀ, sᴀᴄʜᴇᴢ ǫᴜ'ᴜɴ ʜᴏᴍᴍᴇ ᴀᴍᴏᴜʀᴇᴜx ᴘᴇᴜᴛ ᴛᴏᴜᴄʜᴇʀ ʟᴇ ᴄœᴜʀ ᴅᴇ ʟᴀ ғᴇᴍᴍᴇ ǫᴜ'ɪʟ ᴀɪᴍᴇ sᴀɴs ʟᴀ ᴛᴏᴜᴄʜᴇʀ , ᴊᴜsᴛᴇ ᴇɴ ᴏᴜᴠʀᴀɴᴛ sᴏɴ ᴀ̂ᴍᴇ ᴇᴛ ᴄʜᴜᴄʜᴏᴛᴀɴᴛ sᴏɴ ɴᴏᴍ, ᴇᴛ ᴍᴇ̂ᴍᴇ ᴀʟᴏʀs , ᴄᴇ ɴᴇ sᴏɴᴛ ᴘᴀs ᴅᴇs ᴍᴏᴛs ʟᴇ ᴄœᴜʀ ᴘᴇᴜᴛ ᴛʀᴀɴsᴍᴇᴛᴛʀᴇ ᴅᴇs ᴇxᴘʀᴇssɪᴏɴs ᴅᴇ ʟ'ᴀᴍᴏᴜʀ sᴀɴs ǫᴜᴇ ʀɪᴇɴ ɴᴇ sᴏɪᴛ ᴅɪᴛ.

Iʟ ᴇsᴛ ᴜɴ ʟᴀɴɢᴀɢᴇ sɪʟᴇɴᴄɪᴇᴜx ǫᴜᴇ ᴅᴇᴜx ᴘᴇʀsᴏɴɴᴇs ᴀᴍᴏᴜʀᴇᴜsᴇs ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴɴᴇɴᴛ , ᴇᴛ ɴɪ ʟᴇ ᴛᴇᴍᴘs ɴɪ ʟᴀ ᴅɪsᴛᴀɴᴄᴇ ɴ'ᴇsᴛ ᴜɴ ᴏʙsᴛᴀᴄʟᴇ ǫᴜᴀɴᴅ ʟᴇᴜʀs ᴀ̂ᴍᴇs
sᴇ ʀᴇɴᴄᴏɴᴛʀᴇɴᴛ , ʟᴇᴜʀs sᴇɴs sᴏɴᴛ ᴇxᴀᴄᴇʀʙᴇ́s , ʟᴇᴜʀs ᴇ́ɴᴇʀɢɪᴇs ғᴜsɪᴏɴɴᴇɴᴛ ᴇᴛ ᴜɴᴇ ᴘʀᴏғᴏɴᴅᴇ ɪɴᴛɪᴍɪᴛᴇ́ ᴇsᴛ ғᴏʀᴍᴇ́ᴇ , ᴄᴏᴍᴍᴇ sɪ ᴛᴏᴜs ᴅᴇᴜx sᴇ ᴄᴏɴɴᴀɪssᴀɪᴇɴᴛ ᴅᴇ ᴛᴏᴜᴛᴇ ᴇ́ᴛᴇʀɴɪᴛᴇ́, ᴠᴏɪʟᴀ̀ ʟᴇ ᴘᴏᴜᴠᴏɪʀ ᴅᴇ ʟ'ᴀ̂ᴍᴇ ᴇᴛ ʟᴇ ᴛʀᴀᴠᴀɪʟ ᴅᴇ ʟ'ᴀᴍᴏᴜʀ ᴜɴ ᴠʀᴀɪ ᴀᴍᴏᴜʀ.

Vᴏᴜs ᴇ̂ᴛᴇs ᴍᴏɴ ᴠᴇ́ʀɪᴛᴀʙʟᴇ ᴀᴍᴏᴜʀ ᴇᴛ ᴊᴇ sᴏᴜʜᴀɪᴛᴇ ǫᴜᴇ ᴄᴇʟᴀ sᴏɪᴛ ᴠʀᴀɪ ᴅᴀɴs ʟ'ᴀᴜᴛʀᴇ sᴇɴs.

À ᴠᴏᴜs.

Tᴇɴᴅʀᴇᴍᴇɴᴛ sǫᴜᴇʟᴇᴛᴛɪǫᴜᴇᴍᴇɴᴛ Vᴏ̂ᴛʀᴇ,

H.

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Fleur_de_journu


    Mon Adoré,


      L'Amour n'a pas de nom, seul l'homme l'habille de cinq miséreuses lettres, alors qu'il possède mille facettes. L'être humain n'en discerne que les ridicules frontières du visible. Pourtant, dès lors que je me suis baignée dans l'astre de votre regard, dévorant vos azurs, j'ai su qu'une aube nouvelle naissait avec Vous.

      J'ai su qu'il était vain de vouloir entacher d'un mot l'inexplicable. J'ai suivi l'invitation des sentiments perlant sur larme à l'orée de vos paupières. Au chant de l'oiseau parant bois et campagnes de trilles joyeuses, égrenons les notes du parfum d'extase sur la partition vierge de Nostre avenir. Interprétons une symphonie sans s'occuper de la cacophonie ambiante.

      L'amour ne connait pas de lois. Même les plus vils, les plus laids d'esprit ou de corps, peuvent un jour être frappés par la grasce de ce verbe, Aimer... L'amour n'est point animal en cage. Ni menace, ni prière n'auront raison de lui. Telle la déferlante, il fuit, revient et prend ce qu'il désire, disloquant sur les rocs les vaniteux qui l'emprisonnent.

      Et Nous, chahutés sur l'Océan où chavirent nos cœurs, insoucieux de la furie des éléments, nos mains unies empêcheront l'un l'autre de sombrer dans les ténèbres abyssales. Ni Poséidon, ni Hadès n'immoleront nostre amour dans les nuits sans fonds. Que les cieux se déchirent, que les délires de la mer nous broient les os, nous survivrons ensemble par ce lien plus fort encore que l'amour, Nostre Passion.

      Jusqu'alors je déambulais tel un automate, sans but, pleurant les lunes amères d'une idylle disparue corps et âmes. Que devenait mon moi ? Quelle quête était la mienne ? De langueurs en espoirs, de crépuscules en aurores, mes pas m'ont guidée à vous.

      Vous, mon Graal, mon oxygène, la source à laquelle je désire m'abreuver. Vous, mon seul Amour.
      Nul autre mot, nul autre geste que ma main tendue pour partager Nostre Chemin de Vie.

      Et si les épreuves vous façonnaient, boiteux, bossu, manchot, chauve ou squelettique, que m'importe, toujours bel vous demeurerez en mon cœur.


        𝓥𝓸𝓼𝓽𝓻𝓮 𝓕𝓵𝓮𝓾𝓻 à 𝓿𝓸𝓾𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓽𝓸𝓾𝓳𝓸𝓾𝓻𝓼, 🌸

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Fleur_de_journu


    Mon Aimé, mon Tout,

      Nimbé de vierge rosée aurorale
      Tel un enfant vous estes endormi
      Par caresses de l'Aube bercé.
      Sur vostre joue court ma main,
      De tendrement vos traits dessiner.
      Que mémoire protège le destin
      De nos desseins et cœurs unis,
      Qu'Amour exalte du matin floral.

      De l'aube au crépuscule à Vous je pense,
      Vous, mon véritable Amour,
      Du crépuscule à l'aurore de Vous je rêve,
      Vous, mon seul Homme, mon Loup...


        𝓥𝓸𝓼𝓽𝓻𝓮 𝓪𝓲𝓶𝓪𝓷𝓽𝓮 𝓛𝓸𝓾𝓿𝓮,

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Henry_de_baviere


À Fʟᴇᴜʀ_ᴅᴇ_ᴊᴏᴜʀɴᴜ

Qᴜᴇʟǫᴜᴇs ᴍᴏᴛs ᴀ̀ ʟ'ᴀᴜʙᴇ

A ᴍᴏɴ ᴀᴅᴏʀᴇ́ᴇ,

Uɴ ᴊᴏᴜʀ ᴊ'ᴇsᴘᴇ̀ʀᴇ ᴘᴏᴜᴠᴏɪʀ ᴘᴀʀᴛᴀɢᴇʀ ᴍᴀ ᴠɪᴇ ᴀᴠᴇᴄ ᴠᴏᴜs ᴇᴛ ǫᴜᴀɴᴅ ɴᴏᴜs sᴇʀᴏɴs ᴠɪᴇᴜx ᴇᴛ ǫᴜᴇ ʟ'ᴏɴ ɴᴏᴜs ᴅᴇᴍᴀɴᴅᴇʀᴀ : Cᴏᴍᴍᴇɴᴛ ᴇɴ sᴏᴍᴍᴇs-ɴᴏᴜs ᴀʀʀɪᴠᴇ́s ɪᴄɪ? Jᴇ ʀᴇᴘᴏɴᴅʀᴀɪs :

Pᴀʀᴄᴇ ǫᴜ'ᴀᴜ ʟɪᴇᴜ ᴅᴇ ᴄʀɪᴇʀ, ᴏɴ sᴇ ᴘᴀʀʟᴀɪᴛ.
Aᴜ ʟɪᴇᴜ ᴅᴇ ꜰᴜɪʀ, ɴᴏᴜs ᴄʜᴇʀᴄʜɪᴏɴs ᴅᴇs sᴏʟᴜᴛɪᴏɴs.
Pᴀʀᴄᴇ ǫᴜᴇ ᴛᴏᴜᴛ ᴇᴛ ʀɪᴇɴ ɴᴇ ɴᴏᴜs ᴀᴘᴘᴀʀᴛᴇɴᴀɪᴛ.
Pᴀʀᴄᴇ ǫᴜᴇ ɴᴏᴜs ᴘʟᴇᴜʀɪᴏɴs ᴇᴛ ʀɪɪᴏɴs ᴇɴsᴇᴍʙʟᴇ.
Pᴀʀᴄᴇ ǫᴜ'ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ, ɴᴏᴜs ᴀᴠᴏɴs ᴘʀᴏᴍɪs ᴅ'ᴇ̂ᴛʀᴇ ᴇɴsᴇᴍʙʟᴇ ᴘᴏᴜʀ ʟᴇ ᴍᴇɪʟʟᴇᴜʀ ᴏᴜ ᴘᴏᴜʀ ʟᴇ ᴘɪʀᴇ ᴇᴛ sᴜʀᴛᴏᴜᴛ, ᴘᴀʀᴄᴇ ǫᴜᴇ ʟ'ᴀᴍᴏᴜʀ s'ᴇsᴛ ᴅᴇ́ᴠᴇʟᴏᴘᴘᴇ́ ᴀᴠᴇᴄ ʟᴇ ᴛᴇᴍᴘs sᴏᴜs ʟᴀ ꜰᴏʀᴍᴇ ᴅ'ᴜɴ ᴀᴍᴏᴜʀ ǫᴜɪ ɴᴇ ᴍᴇᴜʀᴛ ᴊᴀᴍᴀɪs.

Vᴏɪʟᴀ̀ ᴄᴏᴍᴍᴇɴᴛ ɴᴏᴜs ᴇɴ sᴏᴍᴍᴇs ᴀʀʀɪᴠᴇ́s ʟᴀ̀
Vᴏɪʟᴀ̀ ᴇɴ ᴜɴ ᴍᴏᴛ ʟᴇ ᴠᴇ́ʀɪᴛᴀʙʟᴇ ᴀᴍᴏᴜʀ ᴇᴛ ʟᴀ ᴠɪᴇ ᴅᴇ ᴄᴏᴜᴘʟᴇ ᴅᴏɴᴛ ᴊᴇ ɴᴏᴜs sᴏᴜʜᴀɪᴛᴇ.

Dᴇ ᴛᴏᴜᴛᴇ ᴍᴏɴ ᴀꜰꜰᴇᴄᴛɪᴏɴ,

H.

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    À vous, mon tendre Promis,


      Quand ensemble nous vieillirons,

        De questions ils ne poseront point. Nul besoin de verbe quand l'évidence parlera d'elle-même.
        Un simple regard suffira pour que la multitude comprenne la force de nostre union.

        Avec nos mains noueuses l'une à l'autre offertes, jointes depuis les balbutiements de nostre amour. Nos peaux parcheminées évoquant les ardentes caresses de toute une vie. L'éclat de nostre ardeur rayonnera, se dérobant à la clarté des jours passés et à venir. Nos râles résonneront encore aux merveilleux préludes chantés par nos corps à la chaleur des nuits. Ces mots, ces attentions bienveillantes, demeureront à jamais pour garder en nos yeux la volupté de nostre passion.

        Et quand âgés et tout ridés, mon Aimé, nous porterons sur nos fronts la langueur et l'ivresse de nos baisers pareils à la saveur des fruits d'été,
        Ils comprendront que rien ne nous brisera, ni personne ne nous éloignera, que nos serments et aveux d'Amour sont éternels,
        Alors, ils diront de nous : "Ils se sont aimés, s'aiment et s'aimeront encore lorsque l'amour sera mort."

          Henry, emmenez-moi au pays où jamais le soleil de nostre Amour ne s'éteindra.


            𝖁𝖔𝖘𝖙𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖊𝖚𝖗, 𝖆𝖛𝖊𝖈 𝖙𝖔𝖚𝖙𝖊 𝖒𝖆 𝖙𝖊𝖓𝖉𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊, 🌸

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De Henry_de_baviere Le 19 Juillet 1471

Au petit matin



    Ma douce adorée,

    Si je pouvais vous offrir une seule chose dans la vie, j’aimerais vous donner la capacité de vous voir à travers mes yeux.
    C’est seulement ainsi, que vous vous rendrez compte de l’être spécial que vous représentez pour moi.

    Avec toute mon affection,


    HdB.





À Henry_de_baviere Le 20 Juillet 1471

Dans vos yeux...



    Mon Aimé,

    Quand vous me caressez des yeux, mon âme vous livre ses secrets les plus purs, les plus tendres, même ceux que j'ignore. Car vous seul parlez le langage de mon cœur. Votre regard exprime la sensualité immortelle de nos instants intimes où je m'abîme avec délice.

    Vous me séduisez, m'enivrez et je chavire dans vos bleus immenses. Ils ont la douceur et le charme d'une caresse qui a traversé les larmes.

    Vous embellissez ma vie,
    Vostre Fleur,

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Fleur_de_journu



À Henry de Baviere Le 22 Juillet 1471

Une nouvelle à partager,



    Mon Aimé,

    Voici une nouvelle, un bouleversement dans ma vie dont je tiens à vous donner la primeur. Je désire partager ma joie avec vous, vous qui m'accompagnez dans mes bons jours comme les mauvais. Notre vie est faite de ces petits et grands bonheurs qui nous lient et nous rendent plus forts encore.

    En effet, je vous avais parlé de feu mon père que tout le monde pensait disparu corps et âme en mer lors d'un naufrage. Et bien mon Adoré, ce père que j'ai tant pleuré m'a envoyé missive reçue ce matin. Toute sa flotte a coulé suite à une attaque pirate et il fait partie des survivants. Devenu amnésique, il ne s'est "réveillé" que depuis peu.

    Mon Amour, si vous saviez à quel point je suis heureuse et qu'il me tarde de le revoir et vous le présenter.

    Je vous attends en ma maison, près de l'âtre où mijote un bon lièvre aux cèpes.
    Très affectueusement et plus encore qu'il ne m'est permis d'écrire...

    Vostre Fleur,





De Henry_de_baviere Le 23 Juillet 1471

Re: une nouvelle à partager



    Mon adorée,

    Je viens d'ouvrir les yeux et je lis vos mots.
    J'ai dû les relire même. Car, voyez-vous, je suis presque aussi surpris que vous.
    Je n'ose pas imaginer votre joie, lorsque vous avez appris la nouvelle.

    Joie et Bonheur !

    Où vit-il ? Peut-il vivre à nos côtés ?
    Nous allons le chercher ?

    Nous ne sommes plus à un rebondissement près !
    J'arrive, vous allez me raconter tout ça, dans le détail.

    H.

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Henry_de_baviere





À Fleur_de_journu

Quelques mots vous sont adressés.

À vous mon adorée,

C'est par l'écriture que l'on pénètre mieux les gens. La parole éblouit et trompe parce que qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on la voit sortir des lèvres et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent.
Mais les mots noirs sur le parchemin blanc, c'est l'âme toute nue.

Vous n'êtes pas une simple fleur qui se gausse taverne à chaque flatterie et c'est ainsi que je vous aime, c'est ainsi que je vous souhaite mienne.
Je crois que vous êtes ma fleur préférée, la fleur sauvage. Elles poussent là où elles veulent. Personne n'a à les planter. Et ensuite le vent souffle sur leurs graines qui trouvent un nouvel endroit où grandir.
Je vous imagine ainsi.

Cependant, je sais que tout peut arriver d'un instant à l'autre. Tout peut arriver à soi, comme à l'autre. Tout peut arriver et peut repartir, et tout peut s'écrouler, mais aussi se rebâtir.
À toute heure du jour, de la nuit, la haine et l'amour, tout peut s'enflammer et se refroidir.
Tout peut se faner et refleurir, tout peut basculer du meilleur au pire. Un mot de travers, un acte manqué, un pavé, une rose, un baiser..
Tout peut s'aggraver ou bien s'arranger avec le sourire.

Si, comme moi, vous avez conscience de tout cela, si vous avez envie de fonder votre foyer auprès de moi, de mettre votre vie entre mes mains et de vous donner à notre vie à deux corps et âme, dans le respect qui est le mien, de respecter ma volonté de ne jamais songer à la dissolution de mariage tant que nous avons un enfant en bas âge.

Alors, Je suis honoré de vous demander votre main, en l'église qu'il vous plaira, le 16 septembre 1471.

Moi, je ne désire plus qu’être avec vous. C’est mon unique certitude.

Avec toute mon affection,

H.de Bavière.



En joint.


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À Henry_de_baviere Le 28 Juillet 1471

Ce pli, pour vous...



    Mon Aimé,

      En ces Laudes où pointe jour naissant, en cet instant où vos mots je lis, mon esprit s'éveille et s'émerveille de par les bans. Par cette alchimie de verbes, vous m'offrez le plus bel des bijoux, vostre cœur. Dans ce collier de mots vous déshabillez vostre âme, vous mettez à nu, gagez vostre vie sur l'emprunt d'un futur à deux.

      Avant, nous étions comme ces mots perdus qui ne savent pas qui ils sont, ni d'où ils proviennent. Seuls, ils ne peuvent parler ni se faire entendre. Ils doivent se regrouper, s'interpeller, discuter, pour s'unir en phrasés. Ainsi ils prennent tout leur sens, qu'ils soient formulés en prose ou alexandrin.

      Tout comme eux, il a fallu nous trouver, nous découvrir, nous apprendre pour nous apprivoiser. Tels les galets choqués par le ressac des vagues, nous polissons nostre avenir. Parfois, des étincelles jaillissent incendiant nos consciences. Parfois, un lourd métail retentit blessant nos cœurs. Mais le temps, cette dimension qui nous surprend sur l'abrupte chemin du bonheur, embellit l'existence. Il nous offre l'espérance d'une vie abondante à qui désire la cueillir et nous rend plus sage encore.

      Nostre amour ne sera jamais dans la gloire de remporter victoires l'un sur l'autre. Mais Il vivra dans l'harmonieux chant de nos sentiments apaisés. Combien d'illusions et chimères devrons nous affronter ? Nul ne sait. Et même si à l'image de la vive eau, les mots changeaient selon les heures et les angles du jour ou selon l'éclat des yeux qui les lisent, même si l'éternité n'était pas pour toujours, que m'importe, vostre nom sonnera pareil en mon cœur.

      Vous resterez pour toujours cet homme raffiné, tendre et poète que j'attendais depuis le commencement des temps. Aimons-nous au printemps de nos vies balbutiantes et quand aura passé l'été sur nos belles années, que l'automne nous prendra tous ridés, alors ils diront de nous : "Ils se sont aimés, s'aiment et s'aimeront encore lorsque l'amour sera mort."

      Henry, en ce jour, en ces mots, je vous affirme mon attachement, la certitude de ma grande affection pour lier ma main à la vostre devant le Seigneur et ses créations en l'église d'Alençon.

      Le monde est trop petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour. Mon Adoré, point de craintes à grandir à vos côtés lors la descendance ce sera envolée vers d'autres cieux. Quand seule la force d'aimer nous animera, nous aurons dans nos mains le monde entier...

      Veuillez accueillir mes trois notes d'amour, "Je vous aime",


        Vostre Fleur,




les laudes : dans les heures canoniales correspondent à l'aurore - métail (et non pas méteil) : ancien terme d'une composition formée de plusieurs métaux
une vie abondante : est une vie spirituelle riche

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Fleur_de_journu



À Henry_de_baviere Le 10 Septembre 1471

Mon amour



    Je trempe ma plume dans l’encre de mon cœur
    Et mon sang devient encre de l’amour.
    Les mots chantent, s'envolent de ma tour
    Pour s'esquisser en poèmes sur vostre corps.

    Je trempe ma plume dans l’encre de mon cœur
    Pour vous parler de nous et du temps qui passe,
    Parfois je voudrais pouvoir seulement l’arrêter
    Et vous montrer dans mon univers, vostre place.

    Vous remplissez tout l'espace dans mon cœur,
    Quand vostre présence envahit tout mon esprit.
    Vous représentez les plus beaux instants de ma vie
    Où vous déposez en mon sein de jolies couleurs.

    Je trempe ma plume dans l’encre de mon cœur
    Pour avec vous écrire les pages de nostre vie
    Que ferais-je sans vous qui avez tout mon cœur
    Vous ne serez plus jamais seul, laissez-vous sourire.


      Vostre aimante Fleur,

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Henry_de_baviere


À Fʟᴇᴜʀ_ᴅᴇ_ᴊᴏᴜʀɴᴜ Lᴇ 12 Sᴇᴘᴛᴇᴍʙʀᴇ 1471

A ᴠᴏᴜs ᴍᴏɴ ᴀᴅᴏʀᴇ́ᴇ

A ʟ'ᴀᴜʙᴇ ᴅᴇ ɴᴏs ᴊᴏᴜʀs ʜᴇᴜʀᴇᴜx,


Sᴀᴄʜᴇᴢ ǫᴜᴇ, sɪ ᴠᴏᴜs ᴠᴏᴜʟᴇᴢ ᴇɴᴄᴏʀᴇ ғᴀɪʀᴇ ᴘᴀʀᴛɪᴇ ᴅᴇ ᴍᴀ ᴠɪᴇ, ɪʟ ᴠᴀ ғᴀʟʟᴏɪʀ ǫᴜᴇ ᴠᴏᴜs ᴘʀᴇɴɪᴇᴢ ᴇɴ ᴄᴏɴsɪᴅᴇ́ʀᴀᴛɪᴏɴ, ᴍᴇs ᴅᴇ́ғᴀᴜᴛs, ᴍᴇs ʀᴇsᴛᴇs ᴅᴇ ʀᴇ̂ᴠᴇs.
Mᴇs ғᴏʟɪᴇs sᴀɴs ᴀɪʟᴇs, ᴍᴇs ᴀᴍɪᴇs ᴅᴇ ᴛᴏᴜs ʜᴏʀɪᴢᴏɴs, ᴍᴇs ᴇx-ᴀᴍᴏᴜʀs ᴇɴ ᴛʀᴏᴘʜᴇ́ᴇs.

Vᴀ ғᴀʟʟᴏɪʀ ǫᴜᴇ ᴠᴏᴜs sᴀᴄʜɪᴇᴢ ǫᴜᴇ ᴍᴇs ғᴀɪʟʟᴇs sᴏɴᴛ ᴀᴜssɪ ɢʀᴀɴᴅᴇs ǫᴜᴇ ᴍᴇs ǫᴜᴀʟɪᴛᴇ́s.
Qᴜᴇ ᴍᴇs ʙʟᴇssᴜʀᴇs ᴀᴜssɪ ᴘʀᴏғᴏɴᴅᴇs ǫᴜᴇ ᴍᴏɴ ᴄœᴜʀ.
Vᴀ ғᴀʟʟᴏɪʀ ǫᴜᴇ ᴠᴏᴜs ɴᴇ ᴍᴇ ғᴀssɪᴇᴢ ᴊᴀᴍᴀɪs sᴏᴜғғʀɪʀ.
Jᴀᴍᴀɪs.

Fᴀᴜᴅʀᴀ ᴍᴇ ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅʀᴇ, ᴀʟᴏʀs ǫᴜᴇ sᴏᴜᴠᴇɴᴛ, ᴊᴇ ɴᴇ ᴍᴇ ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅs ᴘᴀs ᴍᴏɪ-ᴍᴇ̂ᴍᴇ.
Fᴀᴜᴅʀᴀ ᴘʀᴀᴛɪǫᴜᴇʀ ʟᴇ sɪʟᴇɴᴄᴇ, ʟᴀ ᴘᴀᴛɪᴇɴᴄᴇ, ʟᴀ ʀᴇ́sɪʟɪᴇɴᴄᴇ.
Fᴀᴜᴅʀᴀ ᴀᴄᴄᴇᴘᴛᴇʀ ᴍᴇs ᴇʀʀᴇᴜʀs, ᴍᴇs ᴅᴇ́ʙᴏʀᴅᴇᴍᴇɴᴛs, ᴍᴇs ᴇ́ᴄʟᴀᴛs ᴇᴛ ᴍᴇs ǫᴜᴇsᴛɪᴏɴs...
Jᴇ sᴀɪs, ᴄᴇ ɴ'ᴇsᴛ ᴘᴀs ғᴀᴄɪʟᴇ.
Jᴇ sᴀɪs, ᴊᴇ sᴜɪs ᴅᴜʀᴇ ᴀ̀ ᴀɪᴍᴇʀ, ᴊᴇ ʙʀɪʟʟᴇ ᴘᴀʀ ᴍᴇs ᴀʙsᴇɴᴄᴇs, ᴇᴛ ᴇɴᴄᴏʀᴇ ᴘʟᴜs ᴅᴜʀ ᴀ̀ ɴᴇ ᴘʟᴜs ᴀɪᴍᴇʀ, ᴊᴇ ᴄʀᴏɪs.

Mᴏɴ ᴄᴏᴇᴜʀ ᴇsᴛ ᴜɴ ʟɪᴇᴜ ᴄʜᴀʀɢᴇ́ ᴇɴ sᴇɴᴛɪᴍᴇɴᴛs.
Iʟ ғᴀᴜᴛ ᴜɴ ʟᴀɪssᴇᴢ-ᴘᴀssᴇʀ,
Eᴛ ǫᴜᴀɴᴅ ᴏɴ ᴇɴ sᴏʀᴛ, ᴄ'ᴇsᴛ ǫᴜ'ᴏɴ ᴍ'ᴀ ʙʟᴇssᴇ́, ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴍᴏɴ Fɪʟs.
Eɴ ᴘʟᴜs, ɪʟ ɴ'ʏ ᴀᴜᴄᴜɴ ʀᴇ̀ɢʟᴇᴍᴇɴᴛ ɪɴᴛᴇ́ʀɪᴇᴜʀ ᴇᴛ ᴘᴀs ᴅᴇ ʟɪᴍɪᴛᴇ ᴠɪsɪʙʟᴇ.
Tᴏᴜᴛ ᴇsᴛ ᴀ̀ ʟ'ᴀᴠᴇᴜɢʟᴇ.
Jᴇ sᴜɪs ᴜɴ ʟᴀʙʏʀɪɴᴛʜᴇ sᴀɴs ᴄᴀʀᴛᴇ.

Sɪ ᴠᴏᴜs ᴠᴏᴜʟᴇᴢ ᴇɴᴄᴏʀᴇ ғᴀɪʀᴇ ᴘᴀʀᴛɪᴇ ᴅᴇ ᴍᴀ ᴠɪᴇ, ɴᴇ ᴄʀᴏʏᴇᴢ ᴊᴀᴍᴀɪs ǫᴜᴇ ᴄ'ᴇsᴛ ᴀᴄǫᴜɪs.
À ᴘᴏʀᴛᴇs ᴏᴜᴠᴇʀᴛᴇs, ᴊᴇ sᴀɪs ᴀᴜssɪ ᴛᴏᴜᴛ ᴠᴇʀʀᴏᴜɪʟʟᴇʀ.
Sɪ ᴊᴇ ᴅᴏɪs ᴘʀᴇɴᴅʀᴇ ᴅᴇs ᴘɪɴᴄᴇᴛᴛᴇs, ᴀʟᴏʀs ᴊᴇ ᴘʀᴇ́ғᴇ̀ʀᴇ ᴍ'ᴇɴ ᴀʟʟᴇʀ.
J'ᴀɪ ǫᴜᴇʟǫᴜᴇs ᴢᴏɴᴇs ᴅ'ᴏᴍʙʀᴇs ᴀᴠᴇᴄ ᴛᴜʀʙᴜʟᴇɴᴄᴇs.
Qᴜᴇʟǫᴜᴇs ᴇɴᴅʀᴏɪᴛs sᴏᴍʙʀᴇs sᴏᴜs ᴍᴇs ᴍᴏᴛs sᴀᴠᴀᴍᴍᴇɴᴛ ᴅᴇ́ᴘᴏsᴇ́s.
Sɪ ᴠᴏᴜs ᴠᴏᴜʟᴇᴢ ғᴀɪʀᴇ ᴘᴀʀᴛɪᴇ ᴅᴇ ᴍᴏɪ,
Aᴘᴘʀᴇɴᴇᴢ ᴇᴛ ʀᴇ́ᴀᴘᴘʀᴇɴᴇᴢ ᴀ̀ ᴍ'ᴀɪᴍᴇʀ sᴀɴs ᴄᴇssᴇ, ᴊᴇ ɴᴇ sᴜɪs ᴊᴀᴍᴀɪs ʟᴇ ᴍᴇ̂ᴍᴇ.

Mᴀɪs ᴇɴ ᴠʀᴀɪ, ᴠᴏᴜs ɴᴏɴ ᴘʟᴜs, ᴀʟᴏʀs ɴᴏᴜs ᴀʟʟᴏɴs ɴᴏᴜs ᴜɴɪʀ ᴇᴛ ᴄʜᴀǫᴜᴇ ᴊᴏᴜʀ ʀᴇ́ɪɴᴠᴇɴᴛᴇʀ ɴᴏᴛʀᴇ ᴀᴍᴏᴜʀ ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴀᴜ ᴘʀᴇᴍɪᴇʀ ᴊᴏᴜʀ.

A ᴠᴏᴜs,

H ᴅᴇ Bᴀᴠɪᴇ̀ʀᴇ

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À Henry_de_baviere Le 01 Octobre 1471

car de l'obscurité nait la lumière...



    Mon Aimé, mon Tout, mon Évidence,

      Que serait-ce la vie sans vous, sans vostre voix si rassurante, sans vostre chaleur incandescente qui m'embrase à peine vos lèvres déposées sur les miennes ? J'ai dormi dans une chambre vide et froide de vostre absence. L'astre Sélène irradie de mille feux quand mes pensées s'évaporent vers vous.

      Je parcours mille fois la distance qui nous sépare afin de m'échapper à vos côtés pour me perdre dans l'eau pâle de votre regard, m'échouer aux rivages des cieux où vous me conduisez. Cent fois j'ai voulu vous rejoindre, cent fois notre futur m'a retenue. Cet avenir que nous construisons jour après jour et qui sera ici ou ailleurs peu m'importe tant qu'il est avec Vous.

      Cette nuit encore je tremblerai de vous savoir en danger, seul sur les routes.
      Cette nuit encore je m'envolerai pour vous accompagner et vous protéger.
      Cette nuit encore je m'éveillerai dans la couche glacée en pensant à Vous, à Nous.

      Henry, prenez bien soin de vous, s'il vous arrivait malheur j'en mourrais.
      Le manque de vous mord mon esprit et mon corps.
      Par ce que je vous aime plus que tout, vous êtes ma vie, mon souffle, mon Univers.


        Vostre Adorée qui se languit de vostre amour,
        Fleur,

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