Keyliah
Une journée ensoleillée, il faisait bon, le temps était parfait pour ce qui se tramait là.
Des jours que lidée trottait dans la tête de Keyliah. Des jours quelle avait imaginé un endroit approprié pour réaliser ses envies. Des jours que finalement, elle détenait la solution.
Son projet, elle voulait le réaliser seule. Quimporte laide extérieure, même si elle aurait été la bienvenue, mais la brunette savait ce quelle avait à faire et elle sétait donc retrouvée là, devant ce vieux couvent, admirant les lieux quelle allait bientôt posséder.
Non elle navait pas acheté cet endroit, dautant plus quil était encore censé servir, mais tout le monde savait qu'il sétait surtout retrouvé à labandon, et la jeune fille avait eu cette furieuse envie dy intégrer un hospice.
Certes, il ne faisait guère très chaud dans un tel édifice, mais ce qui lavait poussé à agir, cétait de voir ces lépreux élire domicile dans ce couvent.
Avant son départ pour le Maine, elle avait dailleurs discuté avec quelques uns dentre eux et en avait conclu que, rejetés par la société, il fallait quelle leur vienne en aide. Elle nen navait cure du regard des autres, ce qui comptait réellement pour elle cétait de pouvoir apporter un peu de dignité à ceux à qui on lavait retiré sans vergogne.
Quelques fétus de paille, des couvertures, des ustensiles de cuisine, et une liste encore plus impressionnante dobjets furent alors réunis pour le confort de ces personnes qui ne rechignèrent pas à la tâche et vinrent soutenir lavranchine pour installer tout ceci dans le couvent.
Les lieux prenaient forme au fil des heures et bientôt, il ne restait plus rien à faire que de fixer une pancarte, tout à fait sommaire "Hospice des laissés-pour-compte".
Les rebus de la société oui les lépreux venaient de bien des régions différentes, et au milieu de ce groupe on trouvait également quelques femmes qui, ne craignant pas la maladie, sétaient réunies ici pour tenter de fuir la persécution dépoux quon leur avait forcé à épouser.
Keyliah non plus ne craignait pas la maladie. Après tout, elle savait quun jour elle quitterait le monde terrestre, alors pourquoi sencombrer le visage et les mains de morceaux de tissu qui ne devaient dailleurs pas être plus utiles que cela ?!
Et puis il fallait bien leur apporter du réconfort à ces gens, les effrayer en se masquant nallait pas les soulager de ce fardeau quils portaient chaque jour sans espoir de sen débarrasser.
De plus, Key se souvenait des conseils de sa mère. Elle avait donc quelques connaissances dans le domaine de lherboristerie et forte de cet enseignement, elle sen servirait le temps de trouver un alchimiste plus compétent quelle qui pourrait rejoindre sa cause.
La soirée séternisa, mais la donzelle nétait pas pressée de rejoindre sa maison. Certes, elle avait une famille qui devait lattendre, mais elle avait découvert que, même loin de toute vie active, ces personnes qui lentouraient étaient moins farouches quelles le laissaient penser et quelles pouvaient apporter bien des détails croustillants sur leur vie passée.
On riait, même le calva coulait à flots. Cétait une bien douce soirée.
(edit pour fautes orthographiques)
(edit 2, changement de l'église en couvent pour éviter la confusion)
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Des jours que lidée trottait dans la tête de Keyliah. Des jours quelle avait imaginé un endroit approprié pour réaliser ses envies. Des jours que finalement, elle détenait la solution.
Son projet, elle voulait le réaliser seule. Quimporte laide extérieure, même si elle aurait été la bienvenue, mais la brunette savait ce quelle avait à faire et elle sétait donc retrouvée là, devant ce vieux couvent, admirant les lieux quelle allait bientôt posséder.
Non elle navait pas acheté cet endroit, dautant plus quil était encore censé servir, mais tout le monde savait qu'il sétait surtout retrouvé à labandon, et la jeune fille avait eu cette furieuse envie dy intégrer un hospice.
Certes, il ne faisait guère très chaud dans un tel édifice, mais ce qui lavait poussé à agir, cétait de voir ces lépreux élire domicile dans ce couvent.
Avant son départ pour le Maine, elle avait dailleurs discuté avec quelques uns dentre eux et en avait conclu que, rejetés par la société, il fallait quelle leur vienne en aide. Elle nen navait cure du regard des autres, ce qui comptait réellement pour elle cétait de pouvoir apporter un peu de dignité à ceux à qui on lavait retiré sans vergogne.
Quelques fétus de paille, des couvertures, des ustensiles de cuisine, et une liste encore plus impressionnante dobjets furent alors réunis pour le confort de ces personnes qui ne rechignèrent pas à la tâche et vinrent soutenir lavranchine pour installer tout ceci dans le couvent.
Les lieux prenaient forme au fil des heures et bientôt, il ne restait plus rien à faire que de fixer une pancarte, tout à fait sommaire "Hospice des laissés-pour-compte".
Les rebus de la société oui les lépreux venaient de bien des régions différentes, et au milieu de ce groupe on trouvait également quelques femmes qui, ne craignant pas la maladie, sétaient réunies ici pour tenter de fuir la persécution dépoux quon leur avait forcé à épouser.
Keyliah non plus ne craignait pas la maladie. Après tout, elle savait quun jour elle quitterait le monde terrestre, alors pourquoi sencombrer le visage et les mains de morceaux de tissu qui ne devaient dailleurs pas être plus utiles que cela ?!
Et puis il fallait bien leur apporter du réconfort à ces gens, les effrayer en se masquant nallait pas les soulager de ce fardeau quils portaient chaque jour sans espoir de sen débarrasser.
De plus, Key se souvenait des conseils de sa mère. Elle avait donc quelques connaissances dans le domaine de lherboristerie et forte de cet enseignement, elle sen servirait le temps de trouver un alchimiste plus compétent quelle qui pourrait rejoindre sa cause.
La soirée séternisa, mais la donzelle nétait pas pressée de rejoindre sa maison. Certes, elle avait une famille qui devait lattendre, mais elle avait découvert que, même loin de toute vie active, ces personnes qui lentouraient étaient moins farouches quelles le laissaient penser et quelles pouvaient apporter bien des détails croustillants sur leur vie passée.
On riait, même le calva coulait à flots. Cétait une bien douce soirée.
(edit pour fautes orthographiques)
(edit 2, changement de l'église en couvent pour éviter la confusion)
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