Keyliah
Se balançant sur la chaise du bureau quon lui avait aménagé dans une cellule attenante à celle qui faisait office de réserve pour lherboristerie, cest une brunette à la mine désespérée, mais tout autant déterminée, que lon retrouvait là.
Elle toquait machinalement sur la table qui lui faisait face, et réfléchissait, sur les jours à venir.
Des échanges de courriers avec un père qui sen voulait dêtre absent, dautres courriers échangés avec un ami quil lui tardait de revoir, et un jeune époux parti faire joujou avec ses armes en Alençon, pour sûr que la jeune fille, elle, en avait la caboche en ébullition, et préparait le programme de la semaine.
Cest alors quelle fixa la porte dans un sursaut.
Elle qui voulait un peu de tranquillité, encore une fois, cétait râpé.
On vint la prévenir, comme souvent dailleurs, que quelquun semblait chercher de laide. En tant que gérante de lendroit, Keyliah descendit rapidement de son perchoir et, après avoir déplissé les pans de sa triste robe tout en remerciant le claudiquant qui lavait appelé, elle alla à la rencontre de la jeune dame qui se trouvait à lentrée de lhospice.
Bien le bon jour dame, je suis Keyliah, la tenante de notre hospice.
Que puis-je faire pour vous ?
Un il furtif jeté avec complaisance à cette étrangère, qui sait, peut-être que la première vraie patiente venait enfin de se montrer ?!
Mais lavranchine ne décela rien dinhabituel chez cette femme. Enfin, avant démettre de quelconques hypothèses, il était mieux découter ce quelle avait à dire.
Affichant un sourire rassurant, Keyliah se mit donc à la disposition de la visiteuse, en écoutant dune oreille attentive.
Si problème il y avait, peut-être quil nétait en rien visible de lextérieur, mais que le mal était plus profond. Enfin, les pensées estompées, la jeune fille attendit une réponse.
_________________
Elle toquait machinalement sur la table qui lui faisait face, et réfléchissait, sur les jours à venir.
Des échanges de courriers avec un père qui sen voulait dêtre absent, dautres courriers échangés avec un ami quil lui tardait de revoir, et un jeune époux parti faire joujou avec ses armes en Alençon, pour sûr que la jeune fille, elle, en avait la caboche en ébullition, et préparait le programme de la semaine.
Cest alors quelle fixa la porte dans un sursaut.
Elle qui voulait un peu de tranquillité, encore une fois, cétait râpé.
On vint la prévenir, comme souvent dailleurs, que quelquun semblait chercher de laide. En tant que gérante de lendroit, Keyliah descendit rapidement de son perchoir et, après avoir déplissé les pans de sa triste robe tout en remerciant le claudiquant qui lavait appelé, elle alla à la rencontre de la jeune dame qui se trouvait à lentrée de lhospice.
Bien le bon jour dame, je suis Keyliah, la tenante de notre hospice.
Que puis-je faire pour vous ?
Un il furtif jeté avec complaisance à cette étrangère, qui sait, peut-être que la première vraie patiente venait enfin de se montrer ?!
Mais lavranchine ne décela rien dinhabituel chez cette femme. Enfin, avant démettre de quelconques hypothèses, il était mieux découter ce quelle avait à dire.
Affichant un sourire rassurant, Keyliah se mit donc à la disposition de la visiteuse, en écoutant dune oreille attentive.
Si problème il y avait, peut-être quil nétait en rien visible de lextérieur, mais que le mal était plus profond. Enfin, les pensées estompées, la jeune fille attendit une réponse.
_________________