Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10   >   >>

[RP] Hospice des "laissés-pour-compte"

Keyliah
Ta voix me faire peur ? humpf mais non voyons ... enfin ... si un peu j'avoue.

Elle baissa quelque peu le regard comme un enfant qu'on aurait prit en faute.

C'est vrai que tu n'as jamais paru plus autoritaire qu'aujourd'hui même si tu n'as pas besoin de prendre cette voix là pour en imposer.

Mais bien vite un sourire fit place à ce léger moment de honte lorsque son ami l'enlaça.
Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de contact social de ce genre, elle en fut surprise, mais ne fit rien de plus que ... continuer de sourire.


Et oui je suis assez occupée je l'avoue. C'est surtout que je me creuse la tête pour trouver comment améliorer le marché mais aussi pour nous dégoter des contrats intéressant hors Normandie.

Toujours est-il que ta proposition est intéressante. Que veux-tu lui faire faire que je sache où il est et si ce n'est pas dangereux. C'est qu'il n'a pas encore dix ans ce garnement ! mais effectivement cela le changera de décor. Si tu veux mes deux autres petits orphelins pourront t'aider.

_________________
Filsdhelios


Mon ton ne se voulait pas autoritaire... Enfin, je voulais tester la voix que je vais utiliser quand je suis en colère...
Pas mal pour quand je suis en colère... Mais sinon...


Le marché... Problématique en effet.

Et oui je suis assez occupée je l'avoue. C'est surtout que je me creuse la tête pour trouver comment améliorer le marché mais aussi pour nous dégoter des contrats intéressant hors Normandie.

Il faut en effet s'occuper du marché. Mais tu vas t'en sortir bien, j'en suis sûr. Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas.


Il sourit... Parlons de son jeune frère maintenant.

Toujours est-il que ta proposition est intéressante. Que veux-tu lui faire faire que je sache où il est et si ce n'est pas dangereux. C'est qu'il n'a pas encore dix ans ce garnement ! mais effectivement cela le changera de décor. Si tu veux mes deux autres petits orphelins pourront t'aider.


Cela ne sera pas dangereux. Je puis te l'assurer.
Comme tu le sais sans doute, je viens d'être anobli, et je me suis donc vu octroyé les terres de Blonville.
J'y serais seul la plupart de mon temps... Et je me suis dit que peut être, je pourrais le prendre avec moi. Si tu es d'accord bien évidemment, et lui aussi...

_________________
Keyliah
La brunette ne put s'empêcher de rire. Il faut dire aussi qu'il y avait de quoi. Il était bien difficile d'imaginer Fil se mettre en colère. Certes, il avait hérité des terres de Blonville, comme il allait de nouveau le signaler quelques secondes plus tard, mais il n'en restait pas moins que Keyliah ne le voyait aucunement changer du tout au tout.
Peut-être que quelqu'un lui avait gentiment signalé qu'un seigneur trop prévenant et sympathique n'allait pas de paire avec la fonction réelle. Pourtant, tous les propriétaires terriens n'étaient pas obligés d'être des têtes brûlées !

Cessant alors de rire dans un long soupire amusé, elle ébouriffa machinalement la touffe de cheveux de son ami en secouant doucement la tête.


Mon cher, il faudrait déjà que l'on te voit en colère ... même si je crains pour la vie de celui qui arrivera à la déclencher.
Enfin, je te remercie pour tes encouragements. On peut bien critiquer tant qu'on veut le maire et ses conseillers, il n'en reste pas moins qu'une fois qu'on est aux commandes tout n'est plus aussi simple.


Mais bien vite la donzelle balaya la mairie de ses pensées. Elle ne vivait déjà presque plus que pour cela, elle allait donc profiter des rares instants où le sujet variait un peu.
Elle écouta donc ce qu'avait à lui dire Fil, et acquiesça, trouvant l'idée excellente. Arne n'était plus un bébé et bientôt il aurait l'âge de servir comme page. Si Fil voulait bien le prendre avec lui à Blonville, voilà qui rassurerait la jeune femme quant à l'avenir de son jeune frère.


Et bien écoutes, personnellement je n'y vois aucun inconvénient. Mais je ne saurai que trop bien te conseiller de contacter son père, Petgaz, pour qu'il te donne sa bénédiction. Il s'occupe peu du devenir se son enfant, mais il sera très certainement ravi de cette nouvelle.
_________________
Keyliah
La brunette ne put s'empêcher de rire. Il faut dire aussi qu'il y avait de quoi. Il était bien difficile d'imaginer Fil se mettre en colère. Certes, il avait hérité des terres de Blonville, comme il allait de nouveau le signaler quelques secondes plus tard, mais il n'en restait pas moins que Keyliah ne le voyait aucunement changer du tout au tout.
Peut-être que quelqu'un lui avait gentiment signalé qu'un seigneur trop prévenant et sympathique n'allait pas de paire avec la fonction réelle. Pourtant, tous les propriétaires terriens n'étaient pas obligés d'être des têtes brûlées !

Cessant alors de rire dans un long soupire amusé, elle ébouriffa machinalement la touffe de cheveux de son ami en secouant doucement la tête.


Mon cher, il faudrait déjà que l'on te voit en colère ... même si je crains pour la vie de celui qui arrivera à la déclencher.
Enfin, je te remercie pour tes encouragements. On peut bien critiquer tant qu'on veut le maire et ses conseillers, il n'en reste pas moins qu'une fois qu'on est aux commandes tout n'est plus aussi simple.


Mais bien vite la donzelle balaya la mairie de ses pensées. Elle ne vivait déjà presque plus que pour cela, elle allait donc profiter des rares instants où le sujet variait un peu.
Elle écouta donc ce qu'avait à lui dire Fil, et acquiesça, trouvant l'idée excellente. Arne n'était plus un bébé et bientôt il aurait l'âge de servir comme page. Si Fil voulait bien le prendre avec lui à Blonville, voilà qui rassurerait la jeune femme quant à l'avenir de son jeune frère.


Et bien écoutes, personnellement je n'y vois aucun inconvénient. Mais je ne saurai que trop bien te conseiller de contacter son père, Petgaz, pour qu'il te donne sa bénédiction. Il s'occupe peu du devenir se son enfant, mais il sera très certainement ravi de cette nouvelle.
_________________
Filsdhelios


Le jeune homme sourit à Keyliah.

Bien... Je vais donc le contacter ! Je te laisse, tu as surement beaucoup à faire.


Après un sourire à la donzelle, signe de son remerciement, le jeune Seigneur tourna les talons. Beaucoup de choses à faire.

_________________
Keyliah
Fil assura à la brunette qu’il allait contacter le vieux ronchon de boiteux. Intérieurement elle lui souhaitait tout le courage et la patience du monde connaissant le caractère difficile de Petgaz. Son fils unique, peut-être un peu trop souvent délaissé, n’allait tout de même pas être confié au seigneur de Blonville aussi facilement. Après tout, si le fécampois ne posait pas ses conditions il aurait l’impression de ne servir à rien et de ne plus avoir de semblant d’autorité.

Souriant légèrement, la donzelle connaissait bien ce père adoptif qui l’avait vu naître et l’avait élevée les treize premières années de sa vie. Arne n’avait pas eu la même chance qu’elle alors qu’il se trouvait être le fils biologique du bourrin. Mais enfin, la vie était ainsi faite.
Il n’en restait pas moins que la démarche de son ami permettrait peut-être d’intéresser de nouveau Petgaz au devenir de son enfant. Il fallait en tout cas l’espérer.

Toujours est-il que l’avranchinais quitta bien vite l’hospice et que Keyliah se retrouva seule. Mais ayant encore beaucoup de travail à effectuer, il était évident qu’elle savait où se rendre et quoi faire.

_________________
Filsdhelios


[ Des jours plus tard ]

Fil était plus que joyeux, par ce beau matin. Petgaz, le père adoptif de Keyliah, avait accepté qu'il prenne Arne avec lui à Blonville.
Le Seigneur avait donc aménagé une chambrée dans son château, et ce afin que le jeune garçon soit le plus à l'aise possible.

Fil sella son cheval, et partit en direction d'Avranches. Il partait seul, il reviendrait surement avec une autre personne... Il l'espérait tout du moins.

_________________
Keyliah
- Voici le seigneur de Blonville ! Keyliah ! Vite vite ! … oh quelle fière allure il a sur son chevaaaaaaaaaaaaaal ! Oh là là ! Tu crois qu’un jour je serai comme lui ?

D’un air tout aussi amusé qu’attendri, la brunette écoutait les dires du petit orphelin tout en observant la même chose que lui de la fenêtre où il était resté planté une bonne partie de la journée, n’ayant rien trouvé de plus intéressant à faire par ce vent.
Il n’en reste pas moins que Keyliah avait laissé de côté les courriers qu’elle adressait à quelques avranchinais pour s’enquérir de cette visite et répondre à son jeune interlocuteur.


Et bien tu sais … rien n’est impossible. Si tu souhaite posséder un cheval comme celui-là il faut que tu t’en donne les moyens.

Passant sa main dans les cheveux du petit bonhomme pour les ébouriffer joyeusement, elle se redressa alors, déplissant les pans de sa triste robe une fois debout. Rejoignant enfin l’entrée, elle ouvrit énergiquement la lourde porte et se montra sur les marches de l’hospice pour accueillir son ami.
Il était étonnant de la voir si jouasse alors que cette venue signifiait que la mairesse serait bientôt séparée de son jeune frère. Mais la vie était ainsi faite et le boiteux avait apparemment donné son accord pour qu’Arne intègre le service de Fil. Après tout, il fallait mieux se réjouir de l’honneur qui était fait à cet enfant qui aurait de quoi occuper ses journées.

_________________
Filsdhelios


Fil descendit de son cheval. Il lui caressa la crinière, doucement, pendant quelques secondes... Il était brave ce cheval... Il le plaça donc devant la porte de l'hospice, sans l'attacher. Il ne partirait pas, il en était certain.

Un brin de nostalgie en repensant à tout ce qui y avait été fait, le traversa. Un brin de nostalgie, également, en se souvenant à quoi cela ressemblait avant que la brunette y prenne ses quartiers.
Le lieu avait bien changé. Bon nombre de chose y avaient été réalisées...

Il sourit en entendant un jeune garçon s'exclamer, quelque part : "Voici le seigneur de Blonville ! Keyliah ! Vite vite ! … oh quelle fière allure il a sur son chevaaaaaaaaaaaaaal ! Oh là là ! Tu crois qu’un jour je serai comme lui ?"

Il allait monter les marches de l'hospice lorsqu'il vit apparaître Keyliah sur le bas de la porte... Toujours aussi rapide, la donzelle. Un sourire apparut sur son visage... Amusé, sans doute. Joyeux, probablement.

Bonjou à toi Keyliah...
, dit-il en s'adressant à la mairesse. Comment vas tu ? Il attendit sa réponse, avant d'aborder le thème de sa visite.

_________________
Keyliah
Blonville était souriant, c’était une bonne chose.
Il y en avait au moins un à Avranches qui était bien luné, ça changeait … un peu. La brunette, elle s’efforçait de paraitre également joyeuse. Elle était venue se terrer quelques heures dans l’hospice en espérant échapper à la foule et aux pigeons crasseux qui n’en finissaient plus d’enchainer les tas de fientes sur le rebord de la fenêtre de son bureau municipal.
Mais enfin, c’était le lot quotidien d’un maire. Que Keyliah soit de sexe féminin ou non n’y changeait rien. Pourtant, même si Fil était un ami, il n’en n’était pas pour autant un confident, même si elle imaginait bien que si elle décidait de lui parler il comprendrait qu’elle trouve sa charge pesante.
Un mois et demi sans trop de souci majeur, le second moins faste, même totalement désespérant.


Boujou Fil !

Une esquisse de sourire plus tard, voilà que la donzelle tapait l’accolade au visiteur. Malgré tout, elle était bien heureuse de le voir débarquer en cet endroit pourtant reculé de tout et de tout le monde même si elle ne savait trop quoi répondre à la question qui lui était alors posée.
Allait-elle bien ? Il y avait un piège dans cette interrogation ? Tourbillonnant dans cet enchainement d’évènements, la brunette ne savait plus vraiment quelle était sa place. Peut-être aussi que lorsque certains se plaisaient en politique elle n’avait qu’un souhait, en sortir.
Finalement, elle répondit, un silence ne pouvant être permis, et le doute risquant de s’installer chez son interlocuteur.


Et toi alors, quelles sont les nouvelles ?

L’instant d’après elle l’invita à entrer, histoire de passer outre la question qui lui avait été posée. Et puis de toute façon, ils étaient tous les deux très occupés et ne pouvaient donc se permettre de caqueter des heures.
_________________
Filsdhelios
[ Désolé du retard ]





La Brunette avait l'air morne...
Sans doute la fatigue due à son travail de mairesse. Qui eut cru que c'était un rôle facile ? Elle était très probablement venue ici se détendre, échapper à son train train quotidien. Échapper aux responsabilités. Elle avait visiblement besoin de repos.

Il lui adressant un sourire compatissant, un sourire confiant. Elle était forte, elle s'en sortait bien.

Sourcil arqué, amusé. Keyliah avait omis de répondre à sa question. Allait-elle bien ? Peut être, peut être pas. La politique, terrain de chasse des "charognards"... Critiques sur critiques, de tout le monde d'ailleurs. La plupart du temps, les critiques fusent de bouches ignares et stupides. La plupart du temps. Parfois, elles sont constructives, utiles. Parfois.

Et toi alors, quelles sont les nouvelles ?

Elle l'invita à entrer, et, à vrai dire, il ne se fit pas prier. Il faisait bien plus chaud dans cet ancien monastère.

Comme tu le sais, j'ai contacté le "Boiteux"... Il m'a "autorisé" à prendre Arne à Blonville. Il ne manque plus que ton aval.

_________________
Keyliah
Fil entra rapidement.
La brunette sentant le froid lui hérisser le poil, elle tourna les talons pour faire suite à son ami et refermer la lourde porte derrière eux.
C’est alors que le seigneur de Blonville lui parla de la grande affaire qui les tenait tous les deux. S’amusant du mouvement des doigts du jeune homme qui lui servaient de parenthèses, Keyliah l’écouta, ne bronchant tout de même aucunement, puisqu’elle savait qu’elle n’aurait bientôt plus Arne à ses côtés.
Un point lui serrait alors la poitrine.
Elle qui s’était souvent plaint, alors qu’elle n’était qu’une gamine, d’être flanquée du frère le plus hargneux, insupportable et stupide qui soit, voyait maintenant avec ses yeux de femme le potentiel du garçon qui avait l’approbation de son père pour quitter le doux foyer d’Avranches.


Mon aval ? Depuis le début tu l’as et tu le sais … c’est surtout de savoir si Arne te suivra maintenant.

Elle invita d’ailleurs le concerné à les rejoindre. Même si dans cette société les adultes avaient déjà décidé pour lui, il n’en restait pas moins que Keyliah retirerait son consentement si jamais il ne voulait pas suivre Fil. Pourtant la chose aurait été bonne pour le former à la vie d’homme qui serait un jour la sienne et pouvoir se forger un bel avenir.

Cherchant donc le garnement du regard, elle attendait … un peu trop … à en perdre patience. Mais elle voulait garder une apparence sereine et ne pesta donc pas après la progéniture du boiteux.


… Et bien d’ici à ce que ce jeune sieur se décide, je t’offre du vin chaud pour te réchauffer un peu ? Demanda-t-elle alors à Fil.
_________________
Keyliah
[Bien des semaines plus tard]


Disparue … disparue … elle ne devait pourtant pas être bien loin ? Même si connaissant l’acariâtre, il y avait de quoi s’inquiéter. En effet, elle n’était pas de ceux qui ne donnaient aucune nouvelle durant plusieurs mois. Pourquoi donc ce silence ? Et pourquoi ce tourangeau n’avait pas répondu à la suite de son questionnement ?
Voilà une étape que Keyliah avait donc rajouter à son voyage: Chinon, en Touraine. Il n’était pas question que sa tante se volatilise de la sorte sans plus d’explication ! Peut-être était-elle convalescente au fin fond d’un couvent … on savait la femme suffisamment pieuse pour se retirer ainsi de la vie sociale qu’elle semblait cependant apprécier lors des jours fastueux. Toutefois aucune hypothèse ne devait être écartée.

Quel était le nom de cet homme qu’elle disait charismatique comme une huître déjà ? Ah mince, ce n’était qu’un surnom, celui de « vénérable vieux con » … d’ailleurs, elle s’était toujours demandé ce qu’il y avait de vénérable là-dedans, enfin, peut-être l’apprendrait-elle un jour … et justement, l’occasion d’aller le savoir était trop belle ! Peut-être que lui n’utiliserait pas la langue de bois pour lui dire ce que l’acariâtre faisait de ses journées.

Sa décision était enfin prise !
Il lui fallait alors rapidement envoyer un courrier à son père, puis une fois que visite lui serait rendue, la donzelle pointerait directement du côté de la Touraine pour retrouver les amies d’Ashabie.
Elle n’était pas encore en mesure de savoir si Thael et Ally la suivraient, mais était sûre d’une chose c’est que quoi qu’il arrive, elle entreprendrait ce voyage aux allures de pèlerinage.

Jouissant de nouveau du calme de l’hospice dans lequel elle s’était rapidement enfermée après avoir laissé la mairie entre les mains d’Idromir, la brunette en profitait pour s’installer dans un coin où la lumière naturelle passant au travers de la fenêtre était suffisante pour lui permettre de s’atteler à l’écriture de différentes missives.




Cher père,

J’espère que tout va pour le mieux dans ton moulin de Fécamp car tu dois être prêt à me recevoir !
En effet je devrais arriver chez toi d’ici quelques jours, et il est possible que je ne vienne pas seule. Je ne sais toutefois si Arne sera de ce voyage.

A très vite !
Keyliah.


Un peu de sable pour faire sécher l’encre, puis la jeune femme entama le second morceau de vélin qu’elle adresserait cette fois-ci au prévôt des maréchaux, en espérant que sa requête serait rapidement acceptée.

Les lettres écrites et prêtes à envoyer, Keyliah attendrait le soir pour se rendre au pigeonnier et les faire suivre aux adresses indiquées, avant de rentrer chez elle et de préparer sommairement ses affaires.
En cette heure, elle s'essuya les mains pleines d'encre sur un coin de la triste robe qu'elle portait toujours, et retourna à ses diverses activités ...

_________________
Della
[Un certain matin de mai.]

Ses yeux papillonnèrent et son visage se marqua d'un petit sourire, pareil à celui des enfants qui se réveillent après un bon repos. Tout juste si on ne s'attendait pas à la voir s'étendre comme une Belle trop longtemps endormie réveillée par le baiser d'un Prince.
Elle entrouvrit un oeil et le referma aussitôt car la lumière venait de lui faire mal.
Elle ouvrit l'autre oeil et fit la même chose.
Puis, courageusement, elle ouvrit enfin les deux, clignant quelques fois.
Prenant appui sur un coude, elle tenta de se redresser pour s'asseoir sur le lit, pour voir où elle était. Mais une violente douleur à la tête la fit se recoucher.
Une main chercha la raison de cette douleur et rencontra un énorme pansement.
Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Et où était-elle ? Et pourquoi son ventre lui faisait aussi mal ?
L'autre main s'en alla à tâtons vers le ventre pour trouver aussi un bandage enserrant son corps.
Mais qu'est-ce que cela voulait dire ?
Ignorant la douleur irradiant sa tête, elle se dressa à nouveau, appuyée sur un coude et regarda autour d'elle. Elle était seule...mais où ?

Alors, la panique s'empara d'elle et elle cria :
Y a quelqu'un ? J'suis toute seule !!! Hohé !!!
_________________
Keyliah
[Ce même matin de mai - Une nouvelle vie qui commence]


Le décor était semblable à celui des autres jours. Cependant, un air de renouveau planait au dessus de la tête de la d'Orbieux.
Se grattant pensivement le menton avec le dessus de la main gauche, elle tenait fermement une pancarte en bois dans l'autre main.
L'un des pensionnaires de l'hospice cherchait avec elle une idée pour l'emplacement de l'objet. Tous les deux se trouvaient sur le seuil de l'hospice. Il faisait chaud, et un très léger vent d'est venait troubler le calme de l'endroit.

Bientôt, la donzelle sursauta.
Un cri féminin faisant écho jusque là vint la déranger dans sa réflexion. La pancarte marquée des lettres noirâtres de "l"Hospice Cronos" mordit la poussière et Keyliah se planta au pied du lit d'où provenait le cri après être arrivée au pas de course et avoir épousseté les pans de sa triste robe.

Une bassine d'eau posée juste à côté du lit lui permit de se nettoyer minutieusement les mains et une serviette de lin de les sécher tout aussi méthodiquement avant d'enfin tirer le rideau.
C'était bien l'inconnue qui venait de meugler dans tout l'hospice. Postée sur un seul coude, voilà qui avait de quoi faire pester la balafrée. Pourtant cette dernière n'en fit rien. Cette personne devait déjà être suffisamment effrayée de se réveiller en pareil lieu, alors autant ne pas mettre ses nerfs à rude épreuve trop rapidement.


Boujou dame.
Soyez la bienvenue à l'Hospice d'Avranches. Je suis Keyliah, la gérante. N'ayez crainte, vous êtes en sureté ici et vous trouverez toujours quelqu'un pour vous aider.


Rapprochant la chaise qui se trouvait non loin de là, elle s'y assit et adressa un sourire serein en direction de la convalescente.

Quel est votre nom ?

Se risqua-t-elle alors de demander tout en s'assurant que le bandage de son interlocutrice tenait fermement.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)