Della
Un bruit derrière elle, une angoisse qui naissait, lentement mais qui s'insinuait en elle, lui serrait la gorge et tétanisait ses doigts, serrés sur les rennes de Geis, son cheval qui piétinait, lui aussi inquiet.
Et soudain, sortant de nulle part, une forme monstrueuse, avec des yeux verts injectés de sang, une gueule de loup aux crocs acérés et des mains avec pour ongles, des griffes crochues...la Blonde hurle : AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaHHHHHHHhhhhhhhhh Et se réveille, en sueur dans le lit de l'hospice...
Dame Della, qu'est-ce qu'il se passe ?
Cunégode arriva, affolée, vers la Blonde qui les yeux grands ouverts et écarquillés se demandait une fois de plus où elle était.
Rassérénée, apaisée par les bons soins de Cunégode, elle se calma et... J'ai soif, Cunégode.
La brave femme revint avec une carafe d'eau bien fraîche qu'elle offrit avec un sourire. C'était vraiment une charmante femme...Oui bon, Della avait écrit qu'elle était pire qu'un gardien de prison mais c'était avant de retrouver un peu plus ses esprits...
Là-dessus, un homme arriva, se présentant comme un envoyé du Duc et chargé de remettre à la Dame de Volvent, une lettre.
Les sourcils se froncèrent tandis que le messager remettait en mains propres, le fameux pli.
Le Duc, vous dites ?
La jeune femme examina le pli, le tourna dans tous les sens, observa les sceaux et finit par les briser, cherchant dans sa mémoire en morceaux le rapport avec le Duc...
Comment se nomme le Duc, Cunégode ?
Filsdhelios, Dame.
Fil !
Le voile se déchira, la terre aurait pu trembler mais non, elle se retint...ça venait de faire "tilt" dans la caboche de la Blonde Volvent...un large sourire éclaira le visage encore fort pâle.
Vite vite vite, cette fois, elle déroula le parchemin et le lut, les larmes aux yeux...
Et soudain, sortant de nulle part, une forme monstrueuse, avec des yeux verts injectés de sang, une gueule de loup aux crocs acérés et des mains avec pour ongles, des griffes crochues...la Blonde hurle : AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaHHHHHHHhhhhhhhhh Et se réveille, en sueur dans le lit de l'hospice...
Dame Della, qu'est-ce qu'il se passe ?
Cunégode arriva, affolée, vers la Blonde qui les yeux grands ouverts et écarquillés se demandait une fois de plus où elle était.
Rassérénée, apaisée par les bons soins de Cunégode, elle se calma et... J'ai soif, Cunégode.
La brave femme revint avec une carafe d'eau bien fraîche qu'elle offrit avec un sourire. C'était vraiment une charmante femme...Oui bon, Della avait écrit qu'elle était pire qu'un gardien de prison mais c'était avant de retrouver un peu plus ses esprits...
Là-dessus, un homme arriva, se présentant comme un envoyé du Duc et chargé de remettre à la Dame de Volvent, une lettre.
Les sourcils se froncèrent tandis que le messager remettait en mains propres, le fameux pli.
Le Duc, vous dites ?
La jeune femme examina le pli, le tourna dans tous les sens, observa les sceaux et finit par les briser, cherchant dans sa mémoire en morceaux le rapport avec le Duc...
Comment se nomme le Duc, Cunégode ?
Filsdhelios, Dame.
Fil !
Le voile se déchira, la terre aurait pu trembler mais non, elle se retint...ça venait de faire "tilt" dans la caboche de la Blonde Volvent...un large sourire éclaira le visage encore fort pâle.
Vite vite vite, cette fois, elle déroula le parchemin et le lut, les larmes aux yeux...
Citation:
Ma douce Della,
Un doux bonjour.
J'ai été averti par la Baronne Juliette que vous aviez été brigandée. Allez vous bien ? Avez vous été blessée ?
J'ai peur... Peur de vous perdre... Peur de ne plus jamais goûter vos lèvres, ni même de vous enlacer.
J'espère avoir réponse de votre part... Et vous revoir bientôt...
Mes plus tendres pensées, et mes doux baisers.
Votre dévoué,
Fil
Un doux bonjour.
J'ai été averti par la Baronne Juliette que vous aviez été brigandée. Allez vous bien ? Avez vous été blessée ?
J'ai peur... Peur de vous perdre... Peur de ne plus jamais goûter vos lèvres, ni même de vous enlacer.
J'espère avoir réponse de votre part... Et vous revoir bientôt...
Mes plus tendres pensées, et mes doux baisers.
Votre dévoué,
Fil
Bien sûr...le mariage de Juliette n'était qu'un prétexte pour venir en Normandie, pour retrouver Fil, son tendre Fil...Voilà pourquoi le souvenir du Blond Breton paraissait si loin...Un autre, plus aimé encore, avait pris le coeur de la Vice-Chambellan, un soir, entre deux Ambassades...Fil...Ce nom résonnait maintenant en une délicieuse promesse de bonheur à dévorer...avant qu'il ne vous dévore. Bonheur gardé secret jusque là, qu'il faudrait bien un jour étaler, mais seulement lorsqu'ils seraient certains de leurs sentiments.
Elle qui avait juré par tous les saints que jamais plus elle ne tomberait amoureuse, avait été prise à un piège romantique à souhait, sans regret ou pas encore.
Un éclat particulier vint illuminer le regard posé sur la lettre et aussitôt, Cunégode fut priée de rapporter l'écritoire.
Cette fois, elle le fit, sans ronchonner, peut-être heureuse de voir la malade aller mieux !
Citation:
Tendre Fil,
Si vous saviez comme je suis heureuse de recevoir votre lettre !
Oui, j'ai été blessée, assez sérieusement mais je vous raconterai tout cela une fois que nous serons ensemble.
Le principal est que je sois arrivée en Normandie, près de vous.
Je dois encore me reposer un peu, mais dès que possible, je vous rejoindrai.
Vous me manquez, tendre Fil, terriblement.
Je vous embrasse.
A bientôt,
Della.
Si vous saviez comme je suis heureuse de recevoir votre lettre !
Oui, j'ai été blessée, assez sérieusement mais je vous raconterai tout cela une fois que nous serons ensemble.
Le principal est que je sois arrivée en Normandie, près de vous.
Je dois encore me reposer un peu, mais dès que possible, je vous rejoindrai.
Vous me manquez, tendre Fil, terriblement.
Je vous embrasse.
A bientôt,
Della.