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[RP] Hospice des "laissés-pour-compte"

Della
Un bruit derrière elle, une angoisse qui naissait, lentement mais qui s'insinuait en elle, lui serrait la gorge et tétanisait ses doigts, serrés sur les rennes de Geis, son cheval qui piétinait, lui aussi inquiet.
Et soudain, sortant de nulle part, une forme monstrueuse, avec des yeux verts injectés de sang, une gueule de loup aux crocs acérés et des mains avec pour ongles, des griffes crochues...la Blonde hurle :
AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaHHHHHHHhhhhhhhhh Et se réveille, en sueur dans le lit de l'hospice...

Dame Della, qu'est-ce qu'il se passe ?
Cunégode arriva, affolée, vers la Blonde qui les yeux grands ouverts et écarquillés se demandait une fois de plus où elle était.

Rassérénée, apaisée par les bons soins de Cunégode, elle se calma et...
J'ai soif, Cunégode.
La brave femme revint avec une carafe d'eau bien fraîche qu'elle offrit avec un sourire. C'était vraiment une charmante femme...Oui bon, Della avait écrit qu'elle était pire qu'un gardien de prison mais c'était avant de retrouver un peu plus ses esprits...

Là-dessus, un homme arriva, se présentant comme un envoyé du Duc et chargé de remettre à la Dame de Volvent, une lettre.
Les sourcils se froncèrent tandis que le messager remettait en mains propres, le fameux pli.

Le Duc, vous dites ?
La jeune femme examina le pli, le tourna dans tous les sens, observa les sceaux et finit par les briser, cherchant dans sa mémoire en morceaux le rapport avec le Duc...

Comment se nomme le Duc, Cunégode ?
Filsdhelios, Dame.
Fil !

Le voile se déchira, la terre aurait pu trembler mais non, elle se retint...ça venait de faire "tilt" dans la caboche de la Blonde Volvent...un large sourire éclaira le visage encore fort pâle.
Vite vite vite, cette fois, elle déroula le parchemin et le lut, les larmes aux yeux...

Citation:
Ma douce Della,
Un doux bonjour.

J'ai été averti par la Baronne Juliette que vous aviez été brigandée. Allez vous bien ? Avez vous été blessée ?

J'ai peur... Peur de vous perdre... Peur de ne plus jamais goûter vos lèvres, ni même de vous enlacer.

J'espère avoir réponse de votre part... Et vous revoir bientôt...

Mes plus tendres pensées, et mes doux baisers.

Votre dévoué,
Fil

Bien sûr...le mariage de Juliette n'était qu'un prétexte pour venir en Normandie, pour retrouver Fil, son tendre Fil...Voilà pourquoi le souvenir du Blond Breton paraissait si loin...Un autre, plus aimé encore, avait pris le coeur de la Vice-Chambellan, un soir, entre deux Ambassades...Fil...Ce nom résonnait maintenant en une délicieuse promesse de bonheur à dévorer...avant qu'il ne vous dévore. Bonheur gardé secret jusque là, qu'il faudrait bien un jour étaler, mais seulement lorsqu'ils seraient certains de leurs sentiments.
Elle qui avait juré par tous les saints que jamais plus elle ne tomberait amoureuse, avait été prise à un piège romantique à souhait, sans regret ou pas encore.

Un éclat particulier vint illuminer le regard posé sur la lettre et aussitôt, Cunégode fut priée de rapporter l'écritoire.
Cette fois, elle le fit, sans ronchonner, peut-être heureuse de voir la malade aller mieux !

Citation:
Tendre Fil,

Si vous saviez comme je suis heureuse de recevoir votre lettre !
Oui, j'ai été blessée, assez sérieusement mais je vous raconterai tout cela une fois que nous serons ensemble.
Le principal est que je sois arrivée en Normandie, près de vous.
Je dois encore me reposer un peu, mais dès que possible, je vous rejoindrai.
Vous me manquez, tendre Fil, terriblement.

Je vous embrasse.
A bientôt,

Della.


Cunégode, vous avez de beaux yeux...
Ouille, l'était peut-être pas encore tout à fait rétablie, la Renarde.
_________________
Kisscool974
La tete dans les genoux,Kiss écoutait avec attention ce que lui disait la dame,et il était obligé de reconnaitre que tout se qu'elle disait était vrai,totalement vrai. Le Semurois se creusait la tête pour trouver un contre argument irréfutable,qui lui donnerait raison mais...


Hé ben ...euh..je..peut être que...mais...ou...est...donc...or..ni... car..pfff j'admets que tout ce que vous êtes entrain de me dire est bien vrai,et raisonnable en effet,je..il ne me reste plus qu'a me me plié a ce que vous me dite..je vais boire votre décoction et si cela améliore mon état,j'irai avec les hommes du Maire recherché ma femme et mon fils

Kiss regarda Keyliah et lui sourit,puis il leva avec une certaine difficulté et retourna sur le lit. Il resta assis et regarda de nouveau la dame

Apres que vous m'aurait examiné et que j'aurai bu votre potion,que j'espère magique,me serait ce possible de voir Della? Que je l'informe de ma situation et des mes intentions,et que je me rassure quand a son état
Della
[Plusieurs jours plus tard.]

La garde malade et la blessée avaient fini par trouver un terrain d'entente.
Si Cunégode lui permettait d'écrire autant qu'elle le voulait, alors, Della acceptait de se reposer.

C'est ainsi que plusieurs lettres furent échangées entre le Duc et la Blonde, échanges sur lesquels nous jetons un voile discret.

Les jours passaient et la Blonde se rétablissait rapidement.
La tête ne lui faisait plus mal même si l'organisation de sa mémoire laissait parfois encore deviner quelques troubles, comme lorsqu'elle réclamait à manger alors qu'elle venait de finir son repas - mais ceci était peut-être du à la précarité du repas.
La plaie au ventre se refermait doucement, aucune infection n'était venue se loger au creux de son ventre et même si cela restait douloureux, c'était sur bonne voie. Une crainte était née cependant, la peur de ne pouvoir enfanter du fait de la blessure. Mais cela, seul l'avenir le lui dirait.

Un matin, elle reçut enfin la réponse à un de ses courriers, envoyé en Bourgogne.

Citation:
Della, salut.

Tout d’abord, sache que mes prières t’accompagnent, tant celle que je dédie au Très-Haut que celle que j’envoie à St-Bynarr. Puissent-ils te protéger là où tu es.

Ainsi, ne te sens pas seule là bas en terre inconnue et prend le temps de te calmer. Les brigandages sont toujours des épreuves éprouvantes, prend donc le temps de t’en remettre. La mémoire te reviendra d’elle-même.

Mais entre temps, si cela peut te rassurer, tu étais sur place afin de visiter la région et tisser quelques contacts en tant qu’ambassadrice.

Mais, je t’en pris, prend le temps de me réécrire afin de clairement me décrire l’endroit où tu te trouve, si tu avais le nom de l’hospice, ce serait pour le mieux. Cela me permettra d’envoyer de l’aide. Quant à la garde-malade, méfie-toi! N’avale rien de ce qu’elle te donnera, garde sa mixture en bouche, et envoie le tout par terre dès qu’elle aura le dos tournée! Ce ne sont que des sorcières!

Que les forces te reviennent vite!

Duc de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Chambellan de Bourgogne,
Là ou ailleurs,



Ainsi donc, elle était bel et bien en terre normande pour affaires diplomatiques...Cela la rassurait.

Encore quelques jours et la petite troupe continuerait sa route, il y avait un Duc à aller visiter, pour affaires diplomatiques comme on vient de le dire.

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