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[RP]Quand une Canne devient Colombe...

Siva
[HRP: Petite precision sur ce RP.Au vu de l'indisponibilité des joueurs des personnages concernés,il a ete decidé que ce RP se deroulerait peu apres les faits,qui ont eu lieu il y a plusieurs mois.Afin que nos persos ne patissent pas trop de l'humain qu'ils ont derriere...^^Ce RP se deroule donc en Mars 1457,au printemps.Il est ouvert a tous,si tant est que lesparticipants prennent bien garde a ne pas citer des faits qui n'ont pas encore eu lieu.
Bon RP,LJD Siva]









[Eglise Saint Antoine,Conflans les Sens,27 Mars 1457]

Matines avaient sonnées quand le Diacre de Conflans se dirigea vers l'Eglise Saint Antoine.Les habits qu'elle portait trahissait le but de sa traversée du bourg.Une longue robe de couleur sombre,sans ornements,si ce n'etait la Croix de Diacre qui ornait son decolleté.Les cheveux masqués sous un voile assorti,elle cheminait d'un pas sur,son livre de vertus dans la main.Son esprit ressassait des instants passés,en sa compagnie,et sans cesse y revenait les mots de sa lettre.Ce pli qu'elle n'oublierait jamais,tout comme son auteur.

Elle arriva bientot sur le parvis,ou elle retrouva Guillain,son accolyte.
Il se passa quelques heures,ou tout deux arrangerent l'Eglise,afin de preparer l'office.

Quand le moment fut venu,le Diacre envoya Guillain sonner les cloches.En ce jour,lui si enjoué habituellement,etait plus reservé,et tira sur une corde,activant une seule cloche.
L'air de Conflans porta bientot aux alentour le son du glas qui annoncait le debut de la ceremonie.

Siva s'etait posté sur le seuil,lamine grave,attendant les fideles,mais aussi le Cercueil,qui arriva bientot porté par quatre habitants devoués et fort.

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Ghost60
Ghost était là, tout près de l'église, donnant la main a ses enfants devenu orphelin de leur mère. Hésitant, continuant d'espéré que cela n'est qu'un triste rêve dont il se réveillera. Malheureusement, la cloche sonne, il ne se réveille pas. Tout n'est que vérité, c'est donc bien sa femme, la mère de ses deux enfants qui se trouve là, à quelques pas de lui, dans ce cerceuil. Il jete son regard sur ses enfants, la petite Jehanne ne comprend pas, elle n'a pas idée de ce qui se passe. Flavien lui à bien compris, il ne reverra plus sa mère. Ghost se baisse à leur hauteur, les serrant dans ses bras, les larmes perlant toutes seules le long de ses joues.
Il se devait d'être fort, pour ses enfants, pour ses amis, pour sa mémoire à elle celle qui l'a accompagné pratiquement toute sa vie.

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Vox populi, vox dei
--Zephirin
Liselotte se trouvait à Cahors en ce mois de mars 1957, s'apprêtant à aller au mariage de son amie Xenac, lorsqu'une missive de son frère Ghost la laissa en proie à une tristesse infinie.

Son frère lui annonçait le décés de son épouse Cannella. La lettre dans une main, la jeune femme s'assit sur le bord de sa couche laissant les souvenirs l'envahir. Des larmes traçaient leurs chemins sur son visage.

Une dame comme Cannella n'aurait jamais dû être terrassée par la maladie. De plus elle laissait deux enfants meurtris à jamais sans parler de son époux.

Ensuite, Lise s'assit à une petite table, sortit de quoi écrire et douloureusement rédigea une lettre, qu'ensuite elle roula minutieusement et attacha à la patte de son fidèle Zephyrin, suivant longuement du regard le vol du pigeon jusqu'à ce qu'il ne fut plus qu'un point à l'horizon.




Citation:
Mon cher Ghost

C'est avec une profonde douleur que j'ai lu ta lettre et je tiens à te dire que même si je ne suis pas avec toi et tes enfants en cet instant, mon coeur lui est à vos côtés.

Perdre un être comme Cannella ressort de l'impossible et je sais qu'en ce moment tu souffres comme un damné.

Sache que mes pensées à ce moment sont toutes tournées vers vous trois.

J'avais dans le but de venir à Conflans dès que possible, et maintenant tout autre projet me concernant est effacé car ma route me conduira prochainement jusqu'à vous.

Courage frérot! Sache que je t'aime et que tu as tout mon soutien en ce moment douloureux

Ta soeur Liselotte
Cunegonde5
Cela faisait un mois et demi que Cannella, soeur Cannella, avait procédé à la cérémonie pour l'enterrement de Lélie, sa belle soeur. A son tour, elle s'était éteinte, Cune voyait tout son entourage disparaître un à un, son maître de Maison venait également de décéder, sa Grâce Francis_de_Joachim.

Elle devait dire Adieu à son amie, Cannella; elle avait appris à la connaître après son époux Ghost60 et s'était très vite sentie à l'aise avec une personne aussi cultivée qu'elle. Elle aimait apprendre, Cannella, toujours prête à distribuer de son savoir avec humilité, lui en procurait dès que Cune demandait.

Elle n'avait pas pu dire Adieu à son époux, Bluehans; elle ne pouvait en faire de même avec Cannella tant la brûlure du coeur fut grande lors de ce voyage de Marchande Assermentée de Champagne qu'elle effectuait pendant l'enterrement de son époux, à 3 jours à cheval de Conflans. A peine dit au revoir à Lélie, qu'il fallait à présent le faire pour Cannella; les jours passaient, elle sentait quelque chose lui échapper.

Les cloches sonnèrent, elle aperçut le diacre, la Baronne Siva et la salua d'un signe de tête, accompagné d'un triste sourire.


Baronne, c'est un jour de grande peine, merci d'officier pour sa mémoire...

Ghost et les enfants étaient là, non loin. Quand elle vit les petits, elle se précipita en l'église pour ne pas à avoir à affronter leurs regards interrogateurs. Elle se signa et s'installa dans les bancs du milieu; ainsi, elle serait cachée dans la foule, sans regard indiscret; elle pourrait laisser couler ses larmes.
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Siva
toujours sur le seuil,elle accorda un regard compatissant au veuf,et a ses enfants.Quelques fideles arrivaient,et aux paroles de Cunegonde,le Diacre ne put qu'acquiesser et murmurer a la femme

Je vous en avais donné parole...

Le cercueil fut avancé devant elle,dominant legerement les fideles du haut des marches de l'Eglise,le Diacre ouvritlesmains,paumes vers le haut et commenca l'office,tel que le voulait la tradition rituel,parfois oublié ou modifié.Elle,etait attachée a cette facon d'officier,et souhaitait offrir celle ci a celle qui fut une amie discrete.Sa voix s'eleva bientot sur le parvis,ou le silence se faisant soudainement ecrasant

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.


Tous : Amen

Le Diacre sacristain de Conflans,preceda ensuite le cercueil,qui remontait lentement l'allée,alors que Ghost,et les proches prenaient place sur les bancs.
A l’entrée se trouvait un panier d’osier avec comme seul objet un médaillon d’Aristote .Siva y deposa un chapelet de bois precieux.Les amis déposeront un fruit ou un pain dans la corbeille. Parfois certains déposent quelques écus ou d’autres consommable. ( Le contenu de la corbeille étant distribué aux mendiants après la cérémonie ).
L'officiant passa derriere l'Autel,et fit face au cercueil,renfermant le corps de la defunte.
Quand tout le monde fut en place,Siva adressa un signe a Ghost pour qu'il aille recuperer la corbeille,et qu'il la reserve pour la suite de la ceremonie.
Une fois fait,elle pris de nouveau la parole



Frères et soeurs, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre soeur et de lui demander de lui faire bon accueil.

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Cunegonde5
Je vous en avais donné parole...

Et c'était vrai, Cune s'était énervée alors qu'il n'avait pas lieu d'être, le diacre avait tenu parole. Elle l'avait gratifié d'un sourire avant sa fuite en l'édifice.

Une fois le cercueil posé, les Fidèles assis et prompts à l'écoute, le diacre commença, le silence dans les rangs à l'unisson.


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.


Tous : Amen

Frères et soeurs, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre soeur et de lui demander de lui faire bon accueil.


L'Adieu serait prononcé pour la laisser partir; cet instant était pénible mais utile pour le repos de l'esprit. Elle avait posé quelques écus même si cela ne la ramènera pas, ceci pourrait aider d'autres dans le besoin.
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Coxynel
Ce matin là, les cloches avaient sonné... Elle se dépêcha d'enfourner les dernières miches de pain, enleva son tablier puis quitta la boulangerie rapidement tout en rajustant sa robe et en époussetant la farine qui s'y trouvait...

Elle la connaissait très peu, elles n'avaient eu que des échanges par pigeon... toujours très courtois... pour la mairie, l'entrée à l'université ou bien pour le séminaire archidiocesien de Sens. Malgré cela, Coxynel se sentait obligée d'aller lui rendre un dernier hommage car cette personne avait été attentive à ses questions lorsqu'elle avait eu besoin, elle avait été là.

Elle entra dans l'église, déposa une miche de pain dans la corbeille à l'entrée, se signa puis prit place dans le fond, isolée pour ne gêner personne. Le diacre commença à officier et Coxynel écouta attentivement
Ghost60
Ghost qui avait récupéré la corbeille, revenait s'installer. Le regard vixant le cerceuil de celle qui l'a accompagné depuis ses premiers jours.
Malgrès les efforts qu'il asseyait de faire pour ne pas perturbé plus ses enfants, les larmes se faisaient sentir.

Le rêve était bien fini, sa femme n'était plus...

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Vox populi, vox dei
Siva
Apres les premiers mots,un regard fut adressé a l'accolyte,qui lui apporta un cierge,qu'elle prit.Le Diacre contourna l'Autel,et alluma les quatres chandelles autour du cercueil,pour le signede la lumiere.Une fois fait,elle se posta devant et repris

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Cannella qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu


Elle echangea ensuite le cierge pour une Croix,pour honorer le signe de la Foi,et allia gestes et paroles


Cannella,nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Siva se tourna ensuite vers le veuf,pour lui faire comprendre son role.Elle le regarda se lever et apporter la corbeille,en silence,mais non moins emu


Cannella,nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.


Pour le signe de la memoire,le Diacre contourna de nouveau l'Autel pour repasser derriere,et laissa Ghost lire un texte du livre Saint de son choix
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Ghost60
Ghost se leva, il alla se placer pour lire un texte, pris une grande inspiration retenir au mieux ses larmes. Il leva la tete vers l'assemblée et commenca a parler.

- Amis, Famille, j'ai longuement hésité sur le choix du texte que je vais vous lire, je voulais vous lire le devenir de l'ame, puis je me suis tourné vers ce texte de saint Thomas, La révélation et la mort.


Ghost pris a nouveau une inspiration

Ayant achevé son pèlerinage, Thomas s’en retourna à Clermont, dans son ermitage. La vielle bâtisse était devenue le sanctuaire des bêtes sauvages et d’une flore luxuriante, mais Thomas, vieux et fatigué, n’en avait cure. Il s’allongea sur la pierre froide, attendant la mort. Deux jours durant, il demeura en béatitude, sans manger ni boire. Il se sentait faible, et n’avait plus la force de se mouvoir.

Au soir du deuxième jour, se produisit un évènement extraordinaire. La brise était tombée, et le calme du crépuscule n’était troublé que par quelques grillons. Thomas se laissait aller à sa contemplation, et sentait sa dernière heure venue. C’est alors qu’un souffle divin fit s’agiter les feuilles des arbres et des plantes grimpantes, et qu’une lumière surnaturelle vint frapper Thomas au visage. Majestueuse, grave, et inspirant le recueillement, une voix gutturale se fit entendre : « Thomas, c’est moi, Christos. Ouvre les yeux, que tu puisses me voir ».

Thomas n’en crut pas ses oreilles, et pensa qu’il devait s’agir du délire précédant le trépas. Dans un souffle imperceptible, il interrogea la voix : « Ca y est ? Suis-je mort ? ». L’étrange présence lui répondit ainsi : « Mais non, pas encore. Cela dit ça va pas tarder. Bon, tu les ouvres tes yeux ? ».

Thomas fit usage de ses dernières ressources pour soulever ses paupières, dans un incommensurable effort. Ce qu’il vit fut un ravissement : un visage d’une beauté fabuleuse était penché sur le sien. Ces traits si parfaits évoquèrent chez Thomas une plénitude qu’il n’avait alors jamais ressentie. Il se sentait serein et réconforté.

Thomas s’adressa à cette céleste apparition en ces termes : « Vous êtes encore mieux qu’en icône. Enfin bref, pourquoi m’apparaissez vous, Seigneur ? ». Christos reprit : « Thomas, je suis venu te conduire au royaume des cieux, car tu dois rejoindre le Panthéon des vertueux. Ta vie a été un modèle d’excellence et d’abnégation au service de la foi, et tu as droit à la béatitude éternelle. Je te fais cette prophétie : un jour tu seras Saint sur cette terre, et un ordre portera ton nom. Tu as bien servi Dieu, Aristote et moi-même. Sois béni pour les siècles des siècles ». Et sur ces paroles, Christos disparut, laissant dans l’atmosphère un parfum de piété.

Thomas eut la force de répondre « Amen » avant de s’abandonner. Son âme entra alors en lévitation, entraînée vers les cieux par la céleste lumière.

Ainsi disparut Thomas d’Aquin, dont la dépouille est, selon la chronique, toujours demeurée en cet ermitage de Clermont, sur les ruines duquel fut érigée une abbaye…

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Vox populi, vox dei
Siva
Le Diacre apprecia le choix du texte,et ecouta pieusement.Quand il eut terminé,ellelui fit signe qu'il pouvait retourner s'asseoir,et regarda l'assemblée

Nous sommes ici,pour nous rappeler...Nous rappeler de Cannella d'Izard, femme dévouée,fidele et loyal,envers sa famille,et envers ses amis.
Une personne au caractere fort,qui s'elevait face a l'injustice,et qui respectait ceux qui croisaient son chemin.Une femme qui savait deceler le bon en nous,et le mettre en avant...
Nous rappeler comme elle s'est evertuée a servir le Tres Haut,chaque jour,en etudiant ses ecrits,en enseignant sa parole au Seminaire de Sens,ou encore,en officiant en tant que Chapelain...
Une femme que le Tres Haut accueillera bientot pres de lui.
Enfin,nous rappeler,qu'aussi pieux que nous soyons,aussi devoué,et aussi loyal au Createur que nous puissions etre,la mort nous cueillera.Tous mourront un jour,sans exception.Pas meme Saint Thomas y echappa...Mais tout comme lui,il nous appartient d'etre vertueux et suivre la voie qu'Aristte nous a montré,pur gagner le paradis solaire,et sa serenité...Ainsi le Seigneur dit:"Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".




Elle fit une pause,avant de reprendre

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Cannella d'Izard
Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès d'elle.



Un leger silence se fit,alors que le Diacre adressait une priere silencieuse pour son amie.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Le Glas retentit de nouveau,alors que Siva ouvrit la marche.Le cercueil fut porté,suivi des proches,et des amis.
Le cortege funeraire se mit en route lentement,jusqu'au cimetiere,bercé par les prieres que recitaient Siva.
Quand ils atteignirent l'endroit de sepulture de Cannella,Siva prit place devant,alors que tous entourait le trou qui avait ete amenagé pour deposer la depouille


Confions à la terre le corps de notre Soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. Car nous espérons revoir Cannella quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour le Tres Haut.


Un silence de plomb se fit quand le cercueil fut descendu.Une fois fait,Siva aspergea le cercueil d'eau benite,prononcant les paroles rituelles

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !


Se furent les derniers gestes sacrés.L'office etait fini.Malgré tout ce qu'ele ressentait,elle se dirigea silencieusement vers leveuf,et posa une main sur son epaule,qui se crispa doucement.Pas une larme ne semblait border ses yeux,et pourtant il lui coutait de les refouler.

Toutes mes condoleances...Puisse le Tres Haut vous soutenir dans cette épreuve...

Sa main s'ota,alors que tout le monde repartait doucement.La terre commencait a recouvrir le cercueil,et le DIacre se signa avant de s'eloigner.Ce n'est qu'a la sortie du cimetiere qu'elle senti sa force l'abandonner.Une larme fut retenue a temps dans sa chute par son index.Une grande inspiration pour se reprendre,et elle continua sa route jusque l'Eglise.Une faiblesse du souvenir douloureux de la perte de tant d'etres chers,amant,époux,mere ,oncleset amis,qu'elle avait renvoyé au trefond de son etre
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