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Carnet de bord qui relate l'état d'esprit d'Enored.

Carnet de bord d'une pirate

Enored
[Laval, ennui profond ... ]

Une pause pour tout le monde, la fuite depuis Dunkerque a épuisé les hommes et les animaux. Ils ont tous besoin de s'arrêter et la rouquine ne se voit pas continuer à fuir. Le temps de l'affrontement est arrivé. Pourtant elle doute, pourra-t-elle tuer Jean-jean s'il le faut ?

La rouquine profite de la pause pour donner ses premiers cours d'escrime et d'utilisation des dagues à la petite Rastignac. L'enfant n'a que 9 ans oui mais elle a le caractère bien trempé de son père et veut apprendre à se battre pour venger sa mère. Après la première leçon, elle découvre, dans sa chambre, ligoté au pied du lit, un voleur laissé là par Henri.

Elle questionne le voleur qui dit se nommer La Crapule. Très vite, la rouquine comprend qu'il peut lui être utile. Elle lui propose soit de voir si Jean-jean et son acolyte sont sur leurs traces, soit de passer au fil de son épée. La Crapule choisis rapidement et les renseignements qu'il rapporte confortent son intuition. Jean-jean et Rifkin ne sont pas loin, l'affrontement est proche. Mais pourra-t-elle tuer Jean-jean ?

L'affrontement. Jean-jean a retrouvé Henri, le doc', sortit pour récupérer les plantes dont il a besoin pour soigner les blessures de Cassandre. Rifkin blessé s'enfuit. Enored sait qu'elle ne pourra tuer Jean-jean de sang froid, même si son épée le menace, même s'il a frappé Henri. Alors elle lui propose de les rejoindre ou de mourir provoquant l'incompréhension chez ses compagnons de route et surtout chez son compagnon ... L'homme qu'elle aime se sent trahi par ce geste, surtout lorsque Jean-jean accepte sa proposition.

Elle sait alors que plus rien ne compte et décide de partir à la chasse à l'homme. Retrouver Rifkin et tuer l'homme qui a transformé son amie Cassandre en fantôme. Une explication avec Henri et la voilà dans la chambre de l'auberge à décider de rester, une fois de plus pour protéger tout le monde. Mais avec une promesse qu'elle s'est faite : retrouver Rifkin et venger Cassandre.

Ils décident alors de se poser un instant et cette pose devient insupportable pour la rouquine. Elle reprend des forces certes mais tourne en rond. Attendant des nouvelles de La Crapule qu'elle a envoyé quelques jours auparavant sur les traces de Guillaume. Si la Crapule est un piètre voleur, il semble être un bon pisteur. Mais pas de nouvelles, soit la Crapule a renoncé à sa mission, soit il est mort sur les routes, soit comme elle le pense Guillaume n'est plus jusqu'à ce qu'un matin ....


[A Laval, retour de cueillette]

Depuis qu'on a décidé de se poser, je tente de vivre honnêtement, à vrai dire, c'est ce que je fais à peu près depuis le jour où j'ai décidé d'épargner Guillaume et Cassandre. Ce jour là, j'ai décidé de 'trahir' mon équipage en épargnant la vie d'un ami. Une mutinerie plus loin, me voilà sur les routes avec une ancienne nonne pour retrouver sa fille. Une vie 'honnête' avec elle sur les route, et Henri, le doc', seul membre de l'équipage qui a décidé de rester avec moi.

Mais quelle idée j'ai eue ... pourquoi ne pas avoir fait comme d'habitude ce jour là, je serais toujours sur mon bateau et pas à me morfondre là ... Un pigeon s'effondre lamentablement à mes pieds. Qui peut-bien vouloir m'écrire ?

Dahut ? non ses oiseaux sont bien moins minables. Volatile minable ... la Crapule ? Je me penche et récupère le bout de parchemin en me demandant comment il a fait pour tenir juste que là avec la ficelle usée qui le retient, ce ne peut être que la Crapule.

Citation:
Dame Enored,
Je grimace ... j'ai horreur qu'on m'appelle ainsi la Crapule le sait pourtant.

Citation:
J'espère qu'm'on pigeon vous trouvera toujour au meme endroit. J'ai des nouvelle. Guillaume est parti à Lyon rejoindre une connaissance de sa femme duchesse. Il pense que sa femme et sa fille y sont. Je vais essayer de le rattraper et lui expliquer où vous êtes.

La Crapule.


Guillaume vivant ... l'idée met un certain temps à franchir la barrière de ma conscience. Guillaume vivant et se dirigeant vers Lyon. Lyon ... c'est là que se trouve la marraine de la petite Rastignac. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Cette nouvelle sert mes plans. Il faut maintenant voir si les autres acceptent de m'accompagner jusque là bas. Mais je pourrais y laisser Cassandre et sa fille et descendre sur Aix ensuite.

Je rejoins le reste de la troupe ils sont attablés. Ils ont l'air ravis d'aller retrouver Adrienne, la marraine de la petite Edonice. Tant mieux. Le reste ils n'ont pas besoin de savoir. Henri lui, m'accompagnera jusqu'à Aix. Petite ombre au paysage, Renoan l'ancien diacre a besoin de faire retraite un temps. Haussement d'épaule, qu'importe, je patienterai et peut être que d'ici là, la Crapule aura retrouvé Guillaume.

Je décide de partir à la recherche de Jean-jean, le colosse sera heureux de savoir son "chef" en vie. Peut-être partira-t-il à la recherche de Guillaume sans nous, d'un côté cela m'arrangerais, de l'autre je préfère l'avoir à l'oeil. Pour le moment il loge au bordel du coin, je préfère le savoir près de nous mais pas trop. *soupire* Il est content de savoir mais préfère faire la route avec nous pour être sur que "Sa Blondeur" Cassandre ramène bien Edonice à son père. Il va falloir rester vigilante.

Les jours s'égrainent et j'ai hâte de reprendre la route...

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Enored
Les jours se succèdent, l'attente devient longue, très longue, et semble une éternité. Profitant de ce moment de calme pour me reposer malgré moi, soigner tranquillement quelques blessures anciennes, et plus récentes. Le temps s'écoule lentement. Il est temps de donner des nouvelles, de rassurer. En fin d'après midi, en pleine campagne au pied d'un chêne, je prend une plume un parchemin et délivre un message rassurant.
Citation:

Mon beau tavernier,

Voici enfin tout danger écarté de ma petite troupe suite à la fuite d'un des poursuivants, et à un accord passé avec l'autre. De chasseur il devient protecteur. C'est un ancien compagnon d'arme que je me devais de ramener à la raison. Je me sentais incapable de m'en prendre à lui. Comme quoi, je ne suis pas si implacable que certains le disent. Cette masse de muscles nous sera bien utile sur les chemins, il écarte bien vite les brigands.

Il vous toujours une haine sans faille à Cassandre, la mère de la fillette dont je t'ai déjà parlé. Aussi, mieux vaut garder l'oeil sur lui. Mais je le préfère avec nous que contre nous.

J'ai enfin eu des nouvelles du père de la petite, Guillaume de Rastignac , grâce à un petit voleur sans envergure, changé par mes soins en espion fuineur bien utile. Il fait route vers Lyon afin de retrouver la marraine de la petite Edonice, Dame Adrienne de je sais plus quoi. Une ancienne flamande, ancienne normande et maintenant installée là bas. Je l'ai croisée au baptême de la petite bien étrange personnage. Cette nouvelle est pourtant bonne, vu que je comptais laisser ma petite troupe à son sort une fois le danger écarté pour qu'ils se débrouillent pour retrouver Guillaume. Mais le voilà sur la route qui devait me mener à Aix. Il a quitté la Guyenne il y a un moment déjà après y avoir attendu sa femme et sa fille. Je me demande dans quel état nous allons le retrouver, mais ceci ne me concernera plus. A moins qu'une partie de la troupe se décide à m'accompagner jusqu'à Aix...

Je ne sais plus si je te l'ais dit dans mon précédent courrier, mais mon compagnon, Henri, a décidé de m'accompagner. Je savais qu'il le ferait, mais ne pouvais ne pas lui demander.

Voilà pour les nouvelles. Nous nous mettrons en route pour Lyon d'ici deux semaines, j'aurais aimé partir plus vite, d'ailleurs je ne sais pourquoi je les attends, peut être parce que, j'ai aussi besoin de repos et de calme, malgré tout ce que je peux dire. Il est vrai qu'un peu de calme fait du bien à tout le monde.

Et toi ? comment vas tu ? Toujours aussi occupé par tes histoires de politique et de famille ? Donne moi de tes nouvelles et prends soin de toi.

Ton amie, Enored


Message écris et relus, j'accroche la missive à la pâte de mon corbeau. Pour certains j'ai tout d'une sorcière. Regard noir d'un paysan superstitieux, éclat de rire de ma part. Il se signe et murmure le mot infamant "sorcière". Tout en riant, je regarde l'oiseau s'envoler vers le sud, en espérant qu'il trouve le destinataire de la lettre et que celui ci se porte bien ... Une journée de plus se termine et je me dirige vers l'auberge où nous avons élus domicile. Des murs ... je grimace et me dirige vers l'arrières cours où Cajoline attend avec impatience mon arrivée. Ensemble nous avons décidé de nous entrainer, la route sera plus sure avec Jean-jean à nos côtés ... ou pas ... allez savoir. Mais elle a besoin, envie d'apprendre à se défendre, je vais lui apprendre à attaquer en premier.

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Enored
Depuis que je sais que Guillaume est vivant quelque part je ne tiens plus en place. J'ai envoyé Jean-jean le pister, mais à la façon dont il a accepté ma proposition de rejoindre le groupe au lieu de continuer à se battre, je sais, je sens que je ne peux plus lui faire une entière confiance. Il m'a promis de laisser sur la route des indices que moi seule pourrait reconnaitre. Cela m'inquiète. Cajoline a peut être raison, s'il partait simplement retrouver son compagnon pour revenir s'en prendre à Cassandre et enlever Edoncie ... je ne me le pardonnerais pas alors je pars. Je laisse derrière moi une petite troupe suffisamment aguerrie à présent pour se défendre. Et je prend la route, avec mon compagnon. Enfin un peu de solitude avec lui.

Depuis le naufrage nous ne l'avons jamais vraiment été. Il faut bien que je me l'avoue, même si j'apprécie tout ce petit monde, ça devenait vraiment difficile de rester à attendre que chacun daigne terminer son séjour chez les curés. Premier objectif : Lyon, j'ai promis de les y attendre. Attendre ... encore une fois ... on verra quand on y sera, pour le moment on peut enfin voyager, libres de toute contrainte, de tout chariot qui fait perdre du temps et on piste ... Première étape, Mayenne, histoire de laisser un peu d'avance à Jean-jean, après terminé les villes !

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Enored
Nous voilà enfin en pleine campagne, loin de la ville qui m'oppresse. Voyage la nuit, repos le jour, en suivant un rythme soutenu. Une pause entre Tours et Loches pour se reposer un peu, et donner des nouvelles à Cajoline, la rassurer et lui indiquer la route à suivre.

Jean-jean nous indique le chemin, c'est confirmé, il avance, il n'a pas fait demi tour pour aller s'en prendre à Cassandre. Je reconnais facilement les marques laissées par mon ancien compagnon d'armes. Un signe sur le plus grand arbre de la clairière et une trace infime de feu de camp, reconnaissable, même s'il a plu.

Je prend le premier tour de garde, comme à chaque fois. Même s'il ne laisse rien paraitre, je vois bien que la dernière rencontre entre Henri et le colosse à laissé des traces. Il a les traits tirés et grimace de douleur de temps en temps. Prétextant ne pas être fatiguée, je le laisse se reposer une grande partie de la journée et le laisse se réveiller à sa guise. Pour le moment tout se passe au mieux et si tout va bien dans sept jours nous serons à Lyon. J'espère y retrouver Guillaume... je l'espère autant que je le craint, je me demande dans quel état je vais le retrouver.

Un sourire quand j'entends le croassement si particulier de mon corbeau, je siffle doucement pour ne pas réveiller Henri. Il vient se poser à mes pieds. Caline a eut mon message et me répond en retour.

Citation:
Eno,

Corbeau bien reçu, je t’en enverrais un autre lorsque nous prendrons le départ.
Prenez garde sur la route.
Je pense à toi.
A dans pas longtemps j’espère.
Caline.


Caline, elle n'est pas vraiment faite pour la vie tranquille d'une petite famille. Même si elle s'occupe parfaitement des enfants de son compagnon, je sens bien que la liberté l'attire, lui manque ... Une plume et un parchemin et je lui répond. Il me faut la rassurer.

Citation:
Caline,

Nous poursuivons notre route, pour le moment pas de trace de Guillaume.
Seules celles de Jean-jean nous guide. Nous faisons route de nuit, lui de jour apparemment, ce qui doit lui permettre de prendre des renseignements.
Nous avons passé Tours la nuit dernière. Cette nuit nous accélèreront un peu dès que nous aurons passés les alentours de Loches, les traces sont un peu moins fraiches, Jean-jean semble accélérer.

Courage, le départ est pour bientot.

Eno


Après avoir nourri mon corbeau, je lui noue le message à la patte et le renvoie vers Caline. Je le regarde s'envoler, laissant mon regard se perdre un instant le long des cimes des arbres, lorsqu'un mouvement attire mon attention. Henri se réveille. Son visage à l'air plus serein. Je souris. Un petit repas rapide, et je me repose un peu à mon tour avant de reprendre la route à la tombée de la nuit. Demain nous serons aux abords de St Aignan.

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Enored
[Rumeur sur les routes]

Tout se passe bien en route, tout est calme, trop calme, au point que cela manque un peu d'action. Voyage la nuit, repos le jour... En chemin on se ravitaille dans les fermes, occasion rêvée de prendre des renseignements ... Contre quelques écus ça parle facilement un paysan. Le souvenir de Guillaume est vague, il semble être passé il y a si longtemps ... Et si ce n'était pas lui. Ils parlent d'un mercenaire brutal, alcoolique, aux cheveux sombre. Après tout la perte de sa femme et de sa fille a du entamer sérieusement son capital de sympathie. Le passage de Jean-jean est nettement plus présent dans les mémoires. Il y a encore un éclat terrifié lorsque je parle d'un colosse en peu ahuris avec deux haches accrochées à sa scelle.

Un matin, sans savoir pourquoi, je demande des nouvelles de la dagueuse. Et c'est en cherchant le frère sans grand espoir que je retrouve la trace de la soeur. Elle aurait fait partir d'une troupe franche et serait en prison à Joinville. Joinville ... le fermier me montre sur la carte où la ville se trouve. Léger détour et j'y serai. Retour au campement, j'en parle à Henri, il est d'accord pour le détour. Jean-jean est loin de notre petite troupe maintenant. Le danger est écarté pour eux pour le moment. Et le détour n'est pas si long.

Nous sommes prêts d'Autun et rien ne nous empêche de faire route rapidement vers le nord et aller vérifier la rumeur à Joinville. En route la rumeur se confirme à propos de la troupe franche, je comprend à présent pourquoi la Féline n'a pas répondu à ma lettre. Elle ne l'a surement même pas eue... Je pars en chasse ....

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Enored
[Rumeurs, maudites rumeurs ....]

Joinville approche. Nous y serons demain. Pour la première fois depuis que nous avons quitté le Maine, je ne presse pas le pas de mon cheval. J'ai peur ... oui peur ... de ce que je vais trouver. Peur de savoir ... de voir .... Des questions tournent sans cesse dans mon esprit : dans quel état vais-je trouver Félina ? Comment vais-je arriver à la voir ? Est-elle seulement encore en vie ? Dans une ferme on m'a dit que les prisonniers seraient surement soumis à la question. La simple évocation de cette torture me fait frissonner. Félina subit le sort qui m'attend si un jour les soldats anglois me mettent la main dessus.

Inconsciemment je retiens mon cheval. La nuit devient mon ennemie, elle passe trop vite, beaucoup trop vite. Demain Joinville. Nous ne sommes plus qu'à quelques lieues. Et c'est l'estomac noué que je vois les prémices de l'aube.

Brusquement je m'arrête alors qu'au loin se dessinent les remparts de la ville. Nous approchons des frontières de l'enclave bourguignonne et ... aucun laisser passer en poche. Il va falloir la jouer fine, trouver un logement avant l'aube. Ensuite ... ensuite j'aviserai.

Peut-être ... peut-être qui qu'Henri me permettra d'entrer en prison. Il est médecin et peut être ... pour le moment entrer discrètement dans la ville. C'est le plus compliqué. Les remparts de la ville grandissent. Par réflexe je remonte ma capuche. Cheveux de feu et regard émeraude cachés aux yeux de tous. Non loin de la ville, une ferme isolée peut être que...

Je décide de m'arrêter. Se faire passer pour des paysans ... J'emprunte une charrette au propriétaire de la ferme, y attèle nos chevaux. Sous une bache je cache mon arc, baton et autres armes, recouvrir le tout d'une botte de foin. Du foin pour les chevaux des soldats ... pas mal ça. Laisser Henri parler. Je vois le regard réprobateur d'Henri quand à l'emprunt de la charrette. Haussement d'épaule. Je rajuste ma capuche, à l'entrée de la ville ce sera à lui de jouer pour déjouer la méfiance des douaniers ... C'est parti. Joinville nous voici.

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