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Les Sparte en Lorraine

Bobyzz
RP ouvert à tous, mais merci de respecter le RP qui se déroule et sa cohérence, pour toutes interactions avec les perso concernés merci de MP au préalable, sur ce bon jeu


L’aube commençait seulement à pointer le bout de son nez, alors qu’à Salins les Bains tout le monde était déjà entrain de s’activer. Les nourrices vérifiant que les enfants dormaient toujours, le Capitaine de la Garde personnel du Comte, passant en revu ses troupes avant le grand départ et quelques laqués entrain de vérifier une dernière fois que toutes les affaires réclamés par le Sparte étaient bien installées sur des chevaux ou dans le carrosse comtal.

Le Haut Connétable, descendit enfin de ses appartements privés, afin de partir rejoindre sa filleule Elfriede et son cousin Occorax, à Valentigney. Arrivant sur les marches de son château, les gardes présent se mirent tous en positions de garde à vous et l’escortèrent jusqu’à son carrosse ou son laqué favoris ouvrit la porte pour que Bobyzz s’installe à son aise.

Le Comte sortit la tête de l’encart de la porte et appela son Capitaine Tancrède.


Capitaine, j’espère que mes Hommes sont prêts. Envoi deux éclaireurs et le reste en position traditionnel tout autour du carrosse. Je ne tolérerai aucun arrêt non désiré par ma personne, si jamais nous sommes attaqués et que tu n’es pas capable de régler rapidement le problème, tu sais ce qui va t’attendre, n’est ce pas ?

Tancrède fît la moue et sentit la pression remonter encore plus en lui, il ne fît qu’un signe de la tête pour acquiescer. Il savait que si jamais il arrivait un problème, le Sparte l’enverra dans les geôles de son cousin Occorax qui se ferait un plaisir de le torturer le plus doucement et sadiquement du monde. Faut dire que le Seigneur était quelque peu porté sur la cruauté, un grand amateur de bistouri et autre machine infernal pour l’être humain.

Le voyage allait être long et pénible, du coup, le Comte de Salins les Bains fît déboucher du vin, voila un bon moyen de rendre ce long voyage agréable, pensa il. Confortablement assis, un verre de vin à la main, il demanda à son valet de lui sortir sa paperasse habituelle afin que ce dernier se mette à jour dans ses tâches.

Avant de se plonger dans sa lecture, Bobyzz pensa à son premier voyage en Lorraine, qu’il allait réaliser. Une terre dont il avait beaucoup entendu parler. Et en particulier de ce fruit dont on lui ventait ce gout si unique et sucré, la Mirabelle. Il avait hâte de découvrir leurs spécialités mais également de connaitre les paysages et habitants de ce Duché. Enfin il en connaissait déjà certains, c’était d’ailleurs pour rendre visite à un ami, que le Comte et sa famille arrivaient en Lorraine.

Le soleil commençait à se coucher, quand un des gardes cria


Votre Grandeur, Valentigney en vue, nous allons arriver.

Bobyzz se redressa, déposa ses parchemins sur le côté, fini son verre et regarda pour la première fois du voyage par l’encart du carrosse. Il aimait beaucoup Valentigney, sa nature si abondante et riche. On voyait que la maitresse des lieux aimait les belles choses et était très douée pour embellir sa terre. Quoi de plus normale pour la talentueuse et jolie Elfriede, la fille du défunt feu Salbator, son cousin.

Le Carrosse s’arrêta enfin après un périple interminable. Quelque peu engourdi, Bobyzz descendit et s’avança comme si il était chez lui vers le Château de sa petite cousine.

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Occorax
Endroit obscure et lugubre, ou la pénombre régnait en masse sans une petite étincelle de lumière et l'odeur de la mort crépitait les narines , la seule chose qui pouvait éclairer la petite salle à cet instant même, était de la braise fumante qui servait à la torture , la seule bonne odeur, qu'ont pouvait encore sentir, c'était l'odeur du noble , l'odeur de la soie , de la grâce ...

La salle de torture appartenait à l'illustre seigneur Occorax ; celui si excellait dans la torture et dans tout ce qui pouvait faire souffrir, comme il l'appelait lui-même, la race gueuse qui pour lui ne servait à rien d'autre qu'à torturer et à vendre comme esclaves ... En ce moment même il torturait un pauvre boulanger qui selon les dire du seigneur, vendait ces miches de pain bien trop cher pour ça propre personne , il est vrai que la grille des prix et les autorités locaux de Franche comté était strict dans les règles de la marchandise , mais le seigneur lui avait demandé de lui donner vingt miches de pain pour nourrir ces saletés de serviteur au prix misérable de trois écus et de rien dire aux autorités ou il le torturait , trois écus c'était assez décent comparé aux impôts énormes qu'il devait payer et pour qui ? Nourri ces affamés de gueux et de laquait, cependant malgré les menaces le boulanger avait refusé et à présent il savourait le don le plus puissant soit t-il, du seigneur, la torture jusqu'à que mort s'en suive ...

- Poignard, demande t-il a un serviteur qui était juste devant lui.

Il coupa les doigts un par un pendant que le serviteur bâillonnait la bouche du boulanger, puis trancha net sans une hésitation la main qui tomba au sol.

- Braise ! Vite ! Cria t-il au serviteur.

Et passa la braise fumante sur le moignon du pauvre homme, mais avant qu'il puisse continuer sa séance de torture si bien entamé, un de ces gardes l'interrompit sans vergogne.

- Maitre, votre cousin est arrivé pour votre départ dans le duché de Lorraine, quels sont vos ordres ? Demanda le soldat un peu effrayer à la vue du carnage derrière le seigneur.

Le maitre des lieux, soupira.

Respira bruyamment.

Puis pris la parole avec mauvaise foi.


- Il m'exaspère, il n'a rien à faire d'autre que de venir m'embêter ! Va lui dire que là je suis en train de travaillez et qu'il trouve un autre jour pour allez en Lorraine ! Comme si ce misérable gueux allait m'attendre pour que je le torture ...

Le soldat acquiesça, mais semblait hésiter.

- Cependant, vous devez accompagner votre nièce ...

Le seigneur soupira de nouveau et hésitait à frapper le soldat.


- Oui, oui c'est bon je viens ! Allez déguerpie de mon chemin avant que l'envie de t'en coller une, me vient à l'esprit, dégage pourceaux !

Le soldat détala tel un lapin en chaleur.

- Bon toi ... Désigna t-il le serviteur, avec son doigt. Tu vas me couper le deuxième bras du boulanger en t'assurant de le remettre à son échoppe et de lui disséquer la langue bien entendu la gueusaille ça parle trop surtout en ce moment, ce que je désire voir c'est comment qu’il arrivera à nous faire des miches de pains maintenant, ricana le seigneur, le serviteur s'esclaffa aussi, mais plus par crainte que par envie profonde.

Devant la porte de la Vicomtesse Elfriede, la nièce du seigneur.

Le seigneur c'était revêtu et avait pris un long bain chaud pour enlever l'odeur de sang et de l'humidité de la salle des tortures, il marmonnait et râlait à l'encontre du Comte Bobyzz qui celui-ci n'avais rien trouvé de mieux que l'interrompre pendant un travail sérieux et d'un travail de tout jouissance, il savait très bien qu'il devait partir en Lorraine accompagné de son cousin et de sa nièce , mais de la , à lui faire suspendre une séance de torture , c'était agaçant , imaginons cinq seconde tout ce qu'ont pouvait faire encore à ce pauvre boulanger , plein de possibilité tordue et adéquat , et puis c'est comme si ont mangeait un plat somptueux devant un affamé , la c'était du pareil au même , son cousin lui avait enlevé la salive de la bouche ...
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Elfriede.
A peine était-elle sortie du couvent ou elle s'était reposée, que son parrain lui avait proposé un voyage en Lorraine, elle en était ravie. La jeune Vicomtesse avait déjà beaucoup voyagé mais n'avait jamais encore visité ce duché.
Cela faisait bien plusieurs jours maintenant qu'elle faisait préparé par ses servantes les malles qu'elle comptait amené, choisissant avec soin ses tenues.Bien qu'élevé par des hommes, suite au départ de sa mère pour un comté éloigné et le décès de son père alors qu'elle n'était qu'une enfant, elle n'en demeurait pas moins très coquette.

La dernière malle bouclée, elle demanda a un serviteur de les descendre. Son parrain ne tarderait pas à arriver. Puis avec l'aide de sa suivante, elle mis une robe rouge surmontée d'un bustier de même couleur lassé dans le dos d'un fin lacet blanc. Elle mis ensuite autour de sa fine taille une ceinture argenté.

Elle fit coiffé sa longue chevelure blonde. Puis satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, elle se planta devant une fenêtre pour surveiller l'arrivée de son parrain Bobyzz. Elle était impatiente. Ne voyant pas le carrosse arrivée et pour ne pas faire les cent pas dans sa chambre, elle s'installa à son bureau pour écrire quelques courriers.

Absorbé par son écriture, elle n'entendit pas de suite, l'agitation qui commençait a se faire dans la cours. Elle redressa la tête, un sourire se dessina sur son visage.


Il est la ! Enfin.

Elle se leva rapidement et s'avança d'un pas pressé vers la porte, prête a débouler dans les escaliers. Elle ouvrit la porte et ne vit pas son oncle Occorax qui se tenait sur le seuil. Elle le bouscula.

Mais vous ne pouvez pas faire attention cria-t-elle.
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Occorax
- Non mais vraiment j’ai que ça à foutre que d’attendre derrière une porte, pendant ce temps la j’aurais pu faire travailler mon imagination sur la torture d’un gueux, mais non je ne peux pas je dois attendre comme un malpropre que les choses arrive … Tel un gueux qui mendiât devant l'église. Pensa le seigneur qui tournait en rond depuis une dizaine de minute.

Après avoir pensé , ruminer , haït , détester , et maudit son cousin , il percuta une jeune femme qui sortait justement de la chambre , il cru tout d’abord que c’était une servante , si cela aurait été vraiment le cas elle ne serait plus de ce monde pour témoigner du regard haineux qu’exprimait le seigneur , mais la jeune femme en question n’était qu’autre que la Vicomtesse de Valentigney , et apparemment elle ne l’avait pas reconnu , avait t-il vieillit à ce point ?

Citation:
Mais vous ne pouvez pas faire attention


Mais il sourit quand même , elle n'avait pas changé , il se demandait même si elle aussi était passé dans l'art de la torture.

- Quel accueil chaleureux que tu témoigne a ton oncle, enfin bref j’ai assez attendu et comme je vois que tu es sortie de la chambre, donc cela signifie que Bobyzz est en bas, celui la je vais le tué dés que je le vois, pensa le seigneur pour lui-même.

Il fit les bises a ça nièce, puis la regarda.

- Tu es prête on peut y allez? Il fit un signe au serviteur pour qu’il s’occupe des malles, bon c'est vrai , il aurait pu aider à les porter mais les serviteurs par la suite n'auraient plus de travail et comme la Vicomtesse s’absentait, ils allaient être tranquille , même si selon le seigneur faudrait tous les mettre au cachot et les libérer à leur retour à quoi servait les serviteurs quand ils n'avais que peu de tâche ?
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Elfriede.
Citation:
- Quel accueil chaleureux que tu témoigne a ton oncle, enfin bref j’ai assez attendu et comme je vois que tu es sortie de la chambre, donc cela signifie que Bobyzz est en bas


Elle connaissait bien cette voix. Elle releva la tête, confuse.

Oh pardon, je ne t'avais pas vu ... Mais bon vu ta carrure, je n'ai pas du te faire bien mal, voir pas mal du tout.

Elle esquissa un petit sourire. Elle fit la bise à son oncle.

En effet, je suis prête. Le carrosse de Bobyzz vient d'arriver. Je ne sais pas s'il nous y attend ou s'il vient à notre rencontre.

Elle posa sa main sur l'avant bras d'Occorax et descendit lentement les marches.

Tu as fait un bonne route jusqu'ici ? Cela ne t'ennuie pas de faire ce voyage avec nous ? Mais d'abord, dis moi comment vas-tu et quelles sont les nouvelles .. cela fait longtemps qu'on ne s'était pas vu !

Elle arrêta de parler pour ne pas l'ensevelir de questions et lui donner le temps de répondre.
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Occorax
Le seigneur sourit.

Il était quand même content de revoir sa nièce, même si son cousin ça l’enchantait pas de le voir, il se le coltinait tout le temps et tout les jours et puis le comte l’avait massacré dans un duel, ou la vérité était que le seigneur l’avait laissé gagner, bien entendu.


- Il aurait pu au moins monter ici pour nous dire de descendre, déjà qu’il ma interrompu, non pas de torture tu parles a ta nièce la, qu’il m'a interrompu pendant mon dîner, enfin il n’a pas de retard au moins, au moins ça de bien … soupira t-il.

Il sourit à nouveau à toutes les questions, qu’elle lui posait.

- Pour la route oui ma foi, enfin il y a pas beaucoup de chemin à faire de Mandeure jusqu’ici, et bien sur que non que ça m’ennuie pas de faire ce voyage avec toi et … Bobyzz, même si il ne serait pas la ça aurait était mieux, et puis ce voyage te fait plaisir donc autant que je t’accompagne pour vous défendre en cas t’attaque de vil brigand.

- Et bien les nouvelles … Heu , non il allait pas raconté que sa routine habituelle était la torture , la vente d’esclave , et l’insulte continuelle aux CAT , il parlait a sa nièce la , donc il fallait pas lui donner l’exemple de son vieil oncle aigri qu'il était , ben les nouvelles la routine , les impôts toujours aussi cher , de plus en plus de gueux et puis mes enfants étudient en étranger en ce moment , je te les présenterais
au moment venu , tu verras ils sont mignons , mais pas assez costaud pour moi malheureusement …


Il sortie sa pipe, et l’alluma.

- Et toi tu me racontes quoi de beau ?
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Elfriede.
Elle l'écouta attentivement.

Oh pour moi pas grand chose .. je sors tout juste du couvent de Pontarlier ou je me suis reposé pendant environ un mois.

Elle soupira, tout ce temps, loin de tout, lui avait paru long.

Tu sais, j'ai hâte de rencontrer tes enfants, Bobyzz ne m'ayant pas présenté les siens …

Elle baissa la tête.

Mais bon ils sont encore jeune .. normal qu'ils ne soient pas costaud, mais d'ici peut, ils seront peut être plus fort que toi.

Elle sourit à cette pensée.

Ils arrivèrent enfin dehors. Bobyzz était la, une carte à la main. Ils s'avancèrent. Elle fit une énorme bise à son parrain adoré.

Ravie de te voir. Comment vas-tu ?

Ce voyage l'enchantait, elle avait hâte de prendre la route.
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Bobyzz
Arrivant devant les marches du château de Valentigney, Bobyzz fût interpellé par une servante de sa filleule.

Votre Grandeur, dit elle en s’inclinant

La Vicomtesse est entrain de descendre accompagnée de son vassal, votre cousin.

Très bien, merci je vais les attendre ici alors.

Le Comte ne continua pas son chemin pour aller à la rencontre de sa cousine. Il appela son valet qui sortit une carte sur sa demande afin d’étudier la route qu’ils leurs restaient à faire. Bobyzz s’en saisit et lui expliqua les chemins qu’ils devaient emprunter pour que le voyage leurs restes agréables.

Sentant une sensation chaude et humide sur sa joue, Bobyzz se tourna légèrement et reconnu sa filleule. Grand sourire, il déposa à son tour un bisou sur sa joue.


Ravie de te voir. Comment vas-tu ? dit la jeune Vicomtesse

Mais très bien et toi ? Tu es toute en beauté comme à ton habitude. Je suis heureux de voyager avec toi, cela fait si longtemps que je souhaitais voyager hors de notre Franche - Comté. lui répondit Bobyzz toujours aussi souriant depuis l’arrivée de sa filleule.

Puis tournant quelque peu sa tête sur la droite, il aperçut son Cousin Occorax. En le voyant , il ne pu s’empêcher de rigoler, tout en lui serrant la main.


Alors vieux cousin, tu vas bien ? Remis de la dernière fois qu’on s’est vu ? Faut dire que tu as pris chère dans la lice.
Au faite, tu t’es racheté des dents ? Ou tu laisses les trous que je t’ai fais ?


Bobyzz savait qu’Occorax allait certainement avoir les nerfs à vif, mais c’était exactement ce qu’il recherchait. Le Comte adorait énerver son cousin afin de le pousser à bout. Qui aime bien châtie bien, comme lui disait si souvent Hector son père.

Il aperçut ensuite toutes les malles que les serviteurs de Valentigney apportaient.


Et bien qui y’a-t-il dans toutes ces males ? J’ai l’impression qu’il va falloir un autre carrosse juste pour les transporter. Enfin ce n’est pas un problème de toute façon.
Vous êtes prêt à partir ? Mon carrosse vous attends, j’ai également la lettre d’autorisation de la Prévôt. Donc tout est en règle, il ne manquait plus que vous afin de faire ce long périple à destination de la lorraine.


D’un mouvement du bras il invita Elfriede à passer devant lui afin de prendre place dans son carrosse.
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Elfriede.
Mais très bien et toi ? Tu es toute en beauté comme à ton habitude. Je suis heureux de voyager avec toi, cela fait si longtemps que je souhaitais voyager hors de notre Franche - Comté.

Je vais très bien merci.

Elle rougit légèrement en entendant les compliments comme à chaque fois que l'on lui en faisait ... ce qui était assez rare. Puis, elle regarda son parrain saluer son oncle. Ils avaient parfois un langage assez fleuri quand ils se parlaient qui pouvaient choquer les chastes oreilles de la jeune blonde. Elle espérait que le voyage se passerait bien.

Plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas Bobyzz mais compris qu'il parlait de ses bagages.

Et bien, il y a diverses tenues ... étant donné que je ne sais pas la durée de ce voyage ... j'ai prévu beaucoup .... peut être trop .. que veux-tu que j'emmène en voyage !

Puis sans rajouter quoique ce soit, elle se dirigea vers le carrosse et s'installa confortablement à l'intérieur.

Dans combien de temps arriverons nous ?
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Occorax
Il sourit.

Un sourire d’arrogance que croyait-il ? Qu’il allait lui mettre une raclée avant la veille du voyage et en plus devant ça propre nièce, non il n’était pas aussi ingrat que cela, il n’allait pas ridiculiser son propre cousin pour une histoire aussi futile.

Il monta dans le carrosse, accompagné de la Vicomtesse.


- Si nous partons maintenant, et qu’il n’y a aucun incident pendant le voyage, je dirais que dans deux jours tout au plus nous seront arrivé, et puis les chevaux qui conduise les carrosses vienne de Valentigney, donc les meilleures, répondit dit-il à Elfriede.

* Pendant le voyage*

Ce qui était exaspérant pendant un voyage en carrosse, était l’ennuie … Pourquoi nous ne pouvons pas torturer la gueusaille pendant un voyage ? Pourquoi donc nous ne pouvons pas diner dans un carrosse ? Cela au moins éviterait ce terrible ennuie que devait supporter un noble, qu’un gueux supporte cela, soit ! Mais un noble c’était scandaleux … En plus quand il repensait, c’est qu’il était bien dans ça petit salle de torture humide et sale, la au moins il était en compagnie de la gueusaille, il était vrai pour leur faire du mal, mais en compagnie quand même, qu’ont se le dise !

Il sortie sa pipe.

Même quand je veux fumer la pipe, je pense à torturer … Mais pourquoi
donc je n’ai pas emmené ce satané boulanger avec moi … pensa le seigneur.

Il reprit rapidement ses esprits en souriant à Elfriede.

- Excuse moi, j’étais dans mes pensée, la fumée te dérange pas j’espère ?
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Bobyzz
Le convoi Sparte qui avait reprit sa route depuis Valentigney, avançait rapidement depuis maintenant plusieurs heures. On pouvait voir au loin, les armes de Salins les Bains, Valentigney et Valdoie se mélanger dans le long cortège. Un mélange symbole de l’unité et du lien tissé entre les Sparte. Au sein du carrosse, nos trois Sparte s’occupaient comme ils pouvaient.
Bobyzz avait reprit un verre de vin et il continuait à parcourir les différents dossiers qu’il avait emporté avec lui. L’empire obstinait ses nuits depuis quelques temps. Son esprit ne pouvait s’empêcher de réfléchir aux futures actions à entreprendre, de jour comme de nuit. La route était longue et périlleuse encore, pensa Bobyzz, tout en parcourant le parchemin.
Finissant de lire ce qu’il tenait entre ses mains, il leva les yeux en direction de son cousin Occorax, entrain de fumer sa pipe, laissant une odeur de tabac froid à travers tout le carrosse. Le vieux avait la tête des mauvais jours, ses rides ressortaient plus qu’à la normal. Certainement ses envies sadiques qui le reprenaient. Les années le rendait de plus en plus amer envers la vie, seul la torture et les catins semblaient encore l’amuser et l’accrocher à la vie.
Puis le Comte détourna légèrement le regard en direction de la belle et jeune Elfriede. Immédiatement on pu apercevoir sur son visage, un petit sourire en coin. La Vicomtesse regardait les paysages défiler à travers l’encart du carrosse. Bobyzz se mit à repenser au passé. Que les années défilaient vite, lui qui il n’y a pas si longtemps, portait dans ses bras ce jolie bébé, aujourd’hui ce jolie bébé était devenu une charmante jeune femme. Sa nostalgie l’emportait dans ses pensées profondes, il se rappelait l’époque ou elle n’arrêtait pas de le solliciter, de lui demander de lui lire des histoires, de lui apprendre à lire, à écrire, à compter, mais également à bien se tenir en société. Cette époque était bel et bien révolue et le visage du Comte pouvait en témoigner avec les premiers sillons qui se dessinaient.

Mais Bobyzz fût interrompu dans sa mélancolie, car au même instant le carrosse cessa d’avancer. Après quelques secondes d’étonnements, il sortit immédiatement pour savoir ce qu’il ce passait. Au même instant, Tancrède, arriva face à lui


Votre Grandeur, nous sommes à la frontière entre la Franche – Comté et la Lorraine. Je suis sincèrement confus, mais le poste de douane me demande l’autorisation de circuler sur leurs territoires avec vos Hommes armées. Je leur ai expliqué que vous êtes le Haut Connétable, mais sans preuve écrite, il n’accepte pas de nous laisser passer.

Bobyzz le regarda furieusement

Et alors, tu n’es pas capable de leur montrer cette fichu autorisation. Même mon fils de 3 ans pourrait le faire.

Tancrède baisa les yeux vers les pieds de son maitre et reprit la parole, la voix mielleuse.

Votre Grandeur, veuillez m’excuser, mais vous ne m’avez pas confié cette autorisation. Il me semble vous avoir vu la mettre dans l’un de vos dossiers.

Le Comte le regardait toujours aussi furieusement, à cet instant précis, il hésitait entre aller vérifier si ce vaurien disait la vérité ou lui fourrer sa lame en plein dans le sternum. Après quelques secondes, qui parurent être de très longues minutes pour le Capitaine, la sagesse l’emporta et Bobyzz décida d’aller jeter un œil dans ses dossiers. Après avoir parcouru quelques missives, il trouva cette fameuse autorisation dument signée par la Prévôt de Lorraine.

Tu avais raisons, allons montrer à ces douaniers cette lettre, qu’on puisse enfin terminer cette excursion.

Sans ajouter un mot, le Capitaine fît une petite courbette accompagnée d’un mouvement de main pour inviter le Comte à s’avancer en direction du poste de Garde. Lettre en main, il arriva au poste de garde escorté de près par son capitaine et quatre Hommes du convoi suivant le capitaine. Arrivant face à l’un des douaniers, celui – ci se saisit du parchemin tendu par Bobyzz. Une fois qu’il eu fini de lire, il se redressa quelque peu et le salua.

Sieur Haut Connétable, bienvenu à vous et votre famille en Lorraine. Je vous souhaite une bonne route et un bon séjour.

Puis le douanier tourna la tête en direction du petit groupe d’homme bloquant la route

C’est bon les gars, laissez les passer, tout est en règle.

Bobyzz avait déjà regagné son carrosse et le cortège se remettait doucement en route en direction de leur première étape, Verdun. Le poste de garde était maintenant à peine visible depuis le carrosse et il repensa au but de ce voyage.
Certes découvrir la Lorraine, une région qui l’avait toujours intéressé, fessait parti des objectifs. Mais le plus important était de présenter sa filleule la Vicomtesse Elfiede au Duc Circa. Bobyzz leva la tête en direction de sa filleule.


Elfriede, présente-toi sous ton meilleur jour quand on rencontrera mon ami Circa. Enfin je sais déjà que tu sauras te montrer à la hauteur de ton rang, comme tu as toujours su nous le prouver. Tu verras c’est un homme charmant et très sympathique. Il va te plaire, tu peux me croire.
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Elfriede.
Confortablement installée, Elfriede regardait Bobyzz et Occorax. Les deux ne parlaient pas. L'un travaillait surement encore pour l'Empire qui lui prenait de plus en plus de temps, l'autre tirait frénétiquement sur sa pipe. Elle aurait donné cher pour savoir a quoi ils pouvaient penser.

Excuse moi, j’étais dans mes pensée, la fumée te dérange pas j’espère ? Lui demanda Occorax.

L'odeur nauséabonde agressait son nez délicat mais elle n'en dit rien. Elle lui sourit.

Cela ne me dérange pas.

Quelques longues minutes plus tard, le carrosse s'arreta. Etait-il déjà arrivé ? Bobyzz descendit, elle allait faire de même lorsqu'elle entendit la conversation qu'il entretenait avec Tancrède. Elle se laissa choir, dépitée. Ils étaient seulement à la frontière. Elle tendit l'oreille pour entendre la suite de la discussion. Puis Bobyzz reprit sa place à ses côtés.


Elfriede, présente-toi sous ton meilleur jour quand on rencontrera mon ami Circa. Enfin je sais déjà que tu sauras te montrer à la hauteur de ton rang, comme tu as toujours su nous le prouver. Tu verras c’est un homme charmant et très sympathique. Il va te plaire, tu peux me croire.

Sourire crispée. On lui avait souvent parler de Circa, vanter ses nombreuses qualités, qu'elle lui plairait surement mais elle savait que son parrain et son oncle n'étaient pas des plus objectives à son égard. Elle espérait qu'ils disaient vrai. Plus l'arrivée était proche, plus son anxiété augmentait.

Je ne doute pas qu'il me plaira, je vous fait totalement confiance.

Elle regarda de nouveau la route.
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Thays
Thays cheminait comme elle le faisait souvent, en suivant ses envies et subissait à présent les aléas des sentiers perdus.

Fidèle à son habitude, elle avait ôté ses chaussons de dentelles rouges et vagabondait, pieds nus foulant l'herbe grasse et douce. Elle évitait soigneusement les orties et autres mauvaises herbes qui auraient pu lui causer bien des désagréments.

De temps en temps, quand les prés étaient agréables et que le soleil caressait sa peau dorée - presque brune, elle fermait les yeux et marchait ainsi pendant quelques dizaines de pas, savourant la lumière, le vent, la terre, l'herbe. Ce jour, en ce lieu, elle était particulièrement haute. Elle cachait jusqu'à sa taille, ce qui lui évita à l'occasion les regards de badauds, désireux ou scandalisés de la voir porter une tenue si indécente.


Qu'ils aillent tous mourir
, murmura-t-elle.

La végétation chatouillait délicieusement ses pieds, gambettes et cuisses, qui étaient d'ordinaire déjà très peu recouvertes par sa robe de dentelle rouge, tenue qu'il était coutume que celles de sa caste portent à Weno. Elle l'entretenait avec grand soin, refaisant elle-même la dentelle si parfois elle s'abîmait, et ne la jetterait sans doute jamais. En tous cas elle n'avait toujours pas trouvé ni le temps ni l'envie - surtout - de la troquer contre de ces horribles braies ou houppelandes qui tenaient chaud et ne mettaient pas en exergue ses attraits physiques. C'est que ce n'est pas dans ces tenues-là qu'elle attirera de potentiels amants !

Absorbée dans ses pensées, cheminant yeux fermés par moments, elle ne remarqua rien.
Elle entendit du bruit et s'en fit un jeu : garder les yeux fermés et deviner ce que c'était...
Un cheval, non, plusieurs... un carrosse.. plusieurs ? Non.. un seul.
A tous les coups encore un nobliau d'ici qui rentrait chez lui... ils n'étaient pas fichus de marcher ceux-là.

A peine se dit-elle cela qu'elle se demanda comment rentrer chez elle.
C'est que.. cette fois, elle avait été trop loin et avait fait trop de détours pour savoir où elle se trouvait.

Le nobliau du coin pourrait lui être utile, pour peu qu'elle put passer un moment agréable, en sus...

Elle ouvrit les yeux et héla le cocher d'une voie douce mais ferme et déterminée.

Holàààà cocher !
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Rien ne compte que la vérité pure,
Les actes véritables.
Inutile de faire amende honorable :
Du pardon je n'ai cure.
Les promesses non tenues sont des parjures,
J'en tiens rigueur et deviens un mur.
Occorax
- Ah ben ce n’est pas trop tôt, marmonna le seigneur qui en avait par-dessus la tête d’attendre, et d’attendre … Ils étaient au moins arrivé à la frontière c’était déjà cela de gagner.

Mais le seigneur qui détestait attendre et détestait faire attendre les autres, allait vraiment s’énerver avec les douaniers, non mais vraiment ça se voyait pas qu’ils étaient des dignitaires impériaux ? La noblesse était négliger dans ce bas monde, qu’ont fait attendre des gueux la oui le seigneur pouvait le comprendre, mais des nobles, franchement c’était insupportable …

Après moult temps, du temps qui dura une éternité … Le seigneur voulait sortir du carrosse pour régler cela lui-même, donc ce qui voulait signifier qu’il aurait dû casser la tête a deux, ou trois douanier… Mais heureusement qu’Aristote était avec les douaniers et que le carrosse repartie enfin pour la route du duché de la Lorraine.

Le seigneur acquiesça, quand Bobyzz son cousin, vantait les mérites du jeune duc Circa , pour une fois que les deux hommes était d’accord sur une chose …

Ensuite le voyage se passait dans le plus normal du monde, lui le Seigneur de Mandeure fuma ça pipe tranquillement tout en pensant a la torture et à l’expérience morbide qu’il pourrait faire aux gueux caché dans son cachot, c’était des pensée saugrenue dans un moment pareil, mais juste le fait de pensé, tua l’ennuie pour le moment, que voulez vous qu’un noble fait pendant un voyage ? Ça le seigneur se le demanda encore, pour lui il était clair que les carrosses d’aujourd’hui n’était pas conforme au usage de la noblesse, cela manquait un minimum de cohérence quand ont pense que les gueux dans leur charrette délabré chantonnait la paille dans la bouge et qu’un noble de pur souche s’ennuyait ferme , mais … Au moins les nobles était dans un confort complet , même en temps pluvieux , cela la gueusaille pouvait se tamponner bien fort l’oreille pour avoir un confort dans une quelconque charrette …


Citation:
Holàààà cocher !


Le seigneur sortie la tête du carrosse pour voir qui avait crié cela, encore ces douaniers ?

Ce qu’il vit tout d’abord le laissa bouche bée, il vit une gueuse apparemment au vu de son gout vestimentaire, mais elle était assez mignonne , elle avait un coté sauvage mais a la fois excitant , ont pouvait même voir ces cuisses a l’air, le nobliau n’aimait pas la gueusaille mais franchement elle était mignonne la petite gueuse , même si il n’allait pas le crier sur tout les chaumières, qu’il aurait bien envie de la forniquer dans un coin du ruelle , oui la ruelle n’importe laquelle le temps que c'était une ruelle ...


Elle était d’une beauté sauvage d’accord, mais pourquoi donc elle appela le cocher ? Si c’était une brigande il n’avait pas le choix de la tué, si c’était une mendiante il lui donnerait même pas un sous aussi belle soit-elle, si c’était une pauvre gueuse idiote qui ne trouvait plus son chemin ben ont lui donnera un mauvais chemin voila !

Il se tourna vers Bobyzz et Elfriede.


- Je m’occupe de faire taire cette cruche ?
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