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[RP]Enfin à Bruges

--Le_mendiant_


Le Mendiant entendit la gamine bredouiller quelque chose. Il sourit, comprenant là qu'elle se récriait encore. Qu'importe. Il allait la faire parler de toute manière. Il ricana et leva son bâton vers la gorge de la jeune fille.

Tututt ! Ne me prends pas pour un cave, petite garce ! J'en ai fait parler des coriaces, et crois-moi, tu n'es pas de ceux-là...

Il foudroya l'adolescente du regard. Gagner un peu de temps, encore un peu de temps... Et si possible, faire parler la môme. Tout un programme...

Tu dis que cette bourse est à ta mère. Et qui est ta mère ?

Il reposa son bâton et posa les deux mains dessus. Puis, il fit un signe de tête au garçon, lui demandant de se placer derrière la jeune fille, des fois qu'elle cherche à s'échapper ou à feinter. Si elle mentait, il la ferait souffrir. La souffrance seule faisait parler les plus rudes. Et la gamine était bien trop fragile pour se taire...
Krystel_van_hoedezee
Ô Rage, Ô désespoir ! Ô Jeunesse ennemie ! La jeune fille se mit à pleurer pour de bon. Le vieillard l'effrayait, tant par ses gestes que par ses paroles. Qu'allait-il lui faire, Doux Christos ?

Elle essuya ses larmes d'un revers de manche. Après tout, il était évident qu'elle avait pleuré, qu'elle pleurait encore. Plus besoin de faux semblants, de faire croire à ce qui n'était pas. Elle n'était pas forte, elle n'était pas sa mère, qui n'avait pas hésité à aller à Fougères pour se battre pour le Roy et pour ses amis. La jeune fille avait son petit caractère, elle pouvait être acerbe, mais elle n'était pas coriace. A sa place, sa mère n'aurait certainement pas pleuré. Elle se serait battue. Quitte à en mourir. Mais Krystel était jeune, elle avait envie de vivre le plus longtemps possible. Elle avait des rêves, des buts à poursuivre. Pas seulement celui de vivre dans la Lumière et de chercher la Vérité. Elle pensait avoir encore des choses à faire pour les Flandres. Elle n'en avait pas fait beaucoup, elle avait encore du travail à accomplir. Elle poursuivait une mission ? Non, un chemin de vie.

Tu dis que cette bourse est à ta mère. Et qui est ta mère ?

Krystel jeta un regard mouillé au vieillard. Elle soupira, d'un triste et douloureux soupir.


Ma mère, c'était Alpaïde Van Hoedezee. Mais tout le monde l'appelait Poupoule.

Un dernier éclair de défi brilla un instant dans ses prunelles.

Vous ne pourrez pas lui faire de mal. Elle est morte.

Cette dernière remarque n'était peut-être pas très intelligente, mais elle n'avait plus envie de réfléchir. Elle qui désirait vivre sentait sa volonté faiblir. Alors qu'elle se sentait vaincue par le désespoir, elle murmura le nom de la Sainte Patronne des Flandres :

Illinda, aide-moi.
_________________
Messager_a_la_vanille, incarné par Krystel_van_hoedezee
[Loin de tous ces soucis, un messager]

Le messager vanillé avait parcouru un fort fort long voyage depuis Menessaire, Duché de Saulieu. Il avait reçu pour mission d'apporter une missive à Krystel Van Hoedezee, résidant à Ath. Mais à Ath, point de Krystel, ni de Van, ni de Hoedezee. Juste quelques tisserands qui n'arrêtaient pas de lui répéter "Duinkerk" avec un horrible accent. Quand enfin, l'un d'entre eux lui expliqua que "Duinkerke" était était une ville flamande, il s'y rendit. Là, il fit chou blanc. Il ne trouva pas de Krystel. Ce qu'il réussit à dénicher en revanche, c'était une vieille femme muette qui, par signes, lui fit comprendre qu'il devait se rendre à Bruges. Ce qu'il fit.

Il pénétra nuitamment dans l'enceinte de la ville, faisant répandre dans son sillage un doux parfum vanillé, et... chercha un habitant, ou un simple badaud, qui pourrait lui indiquer l'appartement de Krystel Van Hoedezee. A la place, il aperçut une femme rousse et un grand maigre transportant un gros sac sur un cheval. Les deux compères essayaient de se dissimuler dans les recoins les plus sombres de la rue. Mais, hélas pour eux, Le Messager était nyctalope. Il leur fit de grands signes de la main pour leur demander de s'arrêter. Puis, il s'approcha d'eux et leur demanda :


Bonsoir m'sieur dame ! Connaissez pas l'appartement de Krystel Van Hoedezee ? J'ai une missive pour elle.

Il ajouta, en prenant un air de conspirateur :

C'est de la part de La Princesse.

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Messager à la vanille.
"Chuis qu'un pauv' Péhaineji !"
--Fanzia


Filochard et Fanzia marchaient d'un bon pas, longeant les façades et essayant de se faire les plus discrets possibles. Peine perdue. Un type leur fit un signe de la main et s'approcha d'eux. Etait-ce un sergent du guet ?

Bonsoir m'sieur dame ! Connaissez pas l'appartement de Krystel Van Hoedezee ? J'ai une missive pour elle.

Bélial ! Une lettre pour la môme qu'ils avaient enlevé ! La chance leur souriait, malgré tout. La rouquine sourit et mit la main sur l'épaule de l'homme (qui ne sentait pas l'homme d'ailleurs, mais quoi ?).


Tu as de la chance, l'ami. Je suis Krystel van Hoedezee.

Elle fit un signe à Filochard de ne rien dire. La gamine était dans la rue, Bélial savait où, et l'appartement de la jeune fille n'était pas beau à voir, car les sicaires n'avaient pas encore eu le temps de le nettoyer. De toute manière, nettoyer n'entrait pas dans les attributions des sicaires du Royaume, qui s'étaient réunis en convention l'année précédente sur les terres du duc de... Mais revenons un peu à Fanzia, à Filochard et à ce messager vanillé.

Il était donc préférable de prendre la missive. Nul n'imaginait ni ne savait que la jeune secrétaire était entre les mains de sicaires. Et puis... Le Messager avait parlé de princesse. Quel genre de princesse ? Autant jouer celle qui était parfaitement au courant de la situation. Fanzia hocha vigoureusement la tête sans s'arrêter de sourire.

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Messager_a_la_vanille, incarné par Krystel_van_hoedezee
Miracle ! Un vrai miracle ! Le Messager était donc tombé dès le premeir coup sur la jeune pucelle ? Quel bonheur ! Voilà qui était trop beau pour être vrai...

Il fouilla un instant dans sa besace, et en tira un parchemin cacheté.


Tenez jeune pucelle, voici la lettre de Son Altesse.

Il ne fit pas attention à la mine de la jeune femme. Il avait vu qu'elle était rousse. Ce qu'il n'avait pas remarqué en revanche, c'était la différence d'âge entre Krystel et cette femme. On lui avait bien dit que Krystel était une jeune fille. Mais, dans sa précipitation, il ne fit attention à rien. Et, en plus, la nuit dissimulait les traits de Fanzia.

Il avait donc accompli sa mission, et, comme il n'attendait pas de réponse, il s'inclina légèrement et salua la jeune femme.


Damoiselle, je prends congé de vous. Bonne soirée, et... à bientôt !

Il tourna dans une ruelle et disparut.
--Fanzia


Fanzia prit le pli et sentit le cachet sous ses doigts. Tandis que l'homme s'en allait, elle se hésitait à ouvrir le courrier. Finalement, elle la glissa dans son corsage. Elle avait plus urgent à faire avec Filochard. Enterrer Gaspacho, par exemple. Or, ils étaient justement arrivés non loin de ce fossé qu'elle avait remarqué en arrivant le matin. Elle arrêta le cheval et, aidée de Filochard, descendit le corps.

Bien, maintenant, donne-moi une pelle, la Filoche !

Elle tendit le bras, prête à recevoir l'outil. Elle attendit, mais n'eut... rien. Quelle était cette plaisanterie ? Elle se rendit alors compte qu'ils avaient oublié les outils.

La Filoche, non content d'être un incapable, tu es un imbécile !

Que faire, Bélial, que faire ?

...mal. Elle est morte.

Etait-ce possible ? La gamine, à deux pas d'ici ? Mais si la gamine était dans les parages, alors, le gamin l'était aussi ? Elle fronça les sourcils.

Elle entendit quelque chose tomber dans l'eau, non loin de là. Quelque chose comme un caillou... Les canaux ! Fanzia regarda Filochard.


La Filoche ! J'ai trouvé un meilleur endroit.

Mais pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Avec une grosse pierre autour du cou, le cadavre resterait au fond de l'eau suffisamment de temps pour les laisser s'enfuir de Bruges. Filochard et Fanzia portèrent le cadavre, la rouquine prit la plus grosse pierre qu'elle pût trouver et l'attacha avec une corde au cou de Gaspacho. Elle caressa un instant le linceul ensanglanté, puis prenant la tête et Filochard les jambes :

T'ention... A trois on lance tout... Un... Deux... Trois !

Ils lâchèrent le corps, qui tomba dans l'eau et coula. Puis, satisfaite du travail accompli, Fanzia ordonna à Filochard de la suivre. Ils avaient une gamine à récupérer avant de partir...
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--Le_mendiant_


Ma mère, c'était Alpaïde Van Hoedezee. Mais tout le monde l'appelait Poupoule. Vous ne pourrez pas lui faire de mal. Elle est morte.

Le vieil homme hocha la tête et fit signe au garçon de mettre une gifle à la jeune fille. Ce que le garçon fit sans douceur, pour la plus grande satisfaction du Mendiant.


Tss... Van Hoedezee était-il son nom de naissance ? Je ne le pense pas, gamine ! Je ne vois guère les gens de votre espèce vivre hors mariage.

Le vieillard se leva, s'approcha de la gamine et la prit à la gorge. Il lui cracha alors au visage les paroles suivantes :

Je répète pour la dernière fois : comment s'appelait ta mère ?
Krystel_van_hoedezee
Encore une gifle, cette fois-ci de la part du jeune homme et non du vieillard. La jeune fille étouffa un sanglot. Elle avait répondu, non ? Pourquoi la torturer davantage ? En avaient-ils pas fini avec elle ? Ou l'avait-on giflé parce qu'elle avait fait sa maligne ?

Tss... Van Hoedezee était-il son nom de naissance ? Je ne le pense pas, gamine ! Je ne vois guère les gens de votre espèce vivre hors mariage.

La jeune fille réprima un cri de stupeur. C'était donc ça ? Juste pour ça ? Mais, Aristote, sur quels fous était-elle tombée ? Elle soupira, et se mit à pleurer à chaudes larmes. Sa joue la cuisait, ses yeux brûlaient. Une poigne de fer lui prit la gorge et la serra. Elle écarquilla les yeux, effrayée et fascinée par la proximité de cet individu qui lui soufflait au visage :

Je répète pour la dernière fois : comment s'appelait ta mère ?

La jeune fille ouvrit la bouche pour parler, mais sa gorge était si serrée ! Elle ne put articuler que quelques mots d'une voix rauque :


Poupoule... Martin.

Elle ne tenta même pas de se dégager de cette étreinte. Elle n'avait plus de forces. Elle était à bout. Après quelques gifles seulement ? Non, il n'y avait pas que les gifles. Il y avait ces gens, qui lui faisaient peur, il y avait cette captivité, ce mort qui gisait chez elle. Et ce vieux prenait de toute évidence un malin plaisir à la torturer, à la menacer. Tous ces mots qui n'étaient pas dits en l'air... Toutes ces menaces, qu'il pourrait exécuter. Il était le mal, une création de la Créature Sans Nom. Il était le mal, il ne désirait que le mal.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les plaines verdoyantes...
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.


Elle s'était mise à prier. Elle venait d'acquérir la certitude que le vieillard allait lui serrer la gorge jusqu'à l'étouffer. Elle se préparait à souffrir, à mourir. Une seule chose la rassurait désormais : elle allait revoir sa mère, qui l'aimait.
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--Fanzia


Ce fut à ce moment-là que Filochard et Fanzia arrivèrent dans la rue. Ce que vit la rouquine ne lui plut pas. Le Mendiant tenait la petite secrétaire par la gorge, tandis que le garçon se tenait à côté d'elle. Fanzia supposa qu'il aurait tout aussi bien pu lui retenir le bras pour l'immobiliser. Elle entendit un sanglot. La gamine pleurait. Galère !

Lâche-là, le Mendiant !

Elle s'approcha du gamin, le repoussa, puis lança au Vieillard un regard de défi.

Fais ce que je te dis, ou tu auras affaire à moi.

Elle croisa les bras et attendit. Il était hors de question que le vieux maltraite la gamine. L'un des leurs était mort. Pas la peine de se traîner une blessée qu'on ne pourrait même pas déplacer en plein jour.
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--Le_mendiant_


Poupoule... Martin.

Tu vois, petite...

Le Mendiant exultait. Enfin, enfin il avait la preuve, la preuve formelle, qu'il ne s'était pas trompé de personnes. Mais que la vieille fût morte n'arrangeait pas les affaires du chef, ni les siennes, d'ailleurs. Il dévisagea un court instant la fille. La petite n'avait jamais fait autant petite fille. Elle pleurait, elle priait. Allait-elle supplier ? Il resserra un peu, juste un peu, son étreinte.

Lâche-là, le Mendiant !

Etonné, il vit alors Fanzia et Filochard s'approcher d'eux. Avaient-ils déjà fini leur besogne ? Fanzia poussa le gamin et croisa les bras en signe de défi.

Fais ce que je te dis, ou tu auras affaire à moi.


Comme à regrets, le Mendiant obtempéra. Puis, il glissa à la mercenaire.


Tu sais, j'ai maintenant la preuve que cette gamine fait partie de la famille de Nestor et Arthur Martin... Il fallait bien la secouer un peu pour la faire parler, je l'ai fait.

C'était lui, maintenant, qui avait peur.
--Fanzia


Fanzia était fâchée. Le Mendiant avait maltraitée leur otage, celle-ci n'arrêtait pas de pleurer et ses joues gardaient la marque des gifles qu'elle avait pris. Sa mauvaise humeur se dissipa vite quand le Mendiant lui apprit la bonne nouvelle : la gamine faisait donc partie de la famille Martin, cette famille honnie du chef et de toutes les raclures qui composaient sa cour...

Bien, très bien !

Elle reporta un instant son attention auprès de la gamine, puis donna ses ordres.

Bon, les gars, c'est pas le moment de traîner ici. On s'est débarrassés du corps, maintenant, on file d'ici. On repart à l'appartement, on reprend les chevaux et on se tire.

Et, menant la troupe et le cheval qui avait servi à transporter le cadavre de Gaspach, elle emmena tout ce beau monde à l'appartement. La porte était grande ouverte. Elle fronça les sourcils, dégaina son épée et entra à l'intérieur. Personne, pas même un domestique. La gamine ne devait en louer que lorsqu'elle était de passage en ville. La mercenaire rengaina, ferma la porte à clé (clef qu'elle avait trouvé sur Krystel).

Messieurs... Demoiselle ! En selle ! Dépêchons, avant qu'on ferme les portes de la ville !

Elle grimpa sur la monture qu'elle s'était octroyée, laissant au Mendiant le cheval qui avait servi à Gaspacho et à Filochard le cheval qui l'avait amené à Bruges. Les deux mômes resteraient sur la même monture. Des fois que la gamine fît sa maligne et cherchât à s'échapper. On sait jamais, avec les roublards de Martin.

Fanzia talonna sa jument, qui partit sur les chapeaux de roue. Quelques minutes plus tard, elle était sortie de la ville.

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Krystel_van_hoedezee
Le Mendiant lui serra davantage la gorge. Krystel se sentit défaillir, défaillante et complètement perdue. Elle s'apprêtait à mourir. Déjà. Sans même dire adieu à sa marraine - car en cet instant elle ne pensait pas à son père, trop absent de sa vie, mais à une douce femme blonde pour laquelle elle avait beaucoup d'affection. Sans même avoir retrouvé son grand frère. C'était son plus grand regret, ne jamais avoir pu serrer contre son coeur son frère ainé.

Alors qu'elle ne s'attendait plus à aucun miracle, la rousse la tira de ce mauvais pas. Le vieillard desserra son étau et la relâcha. La jeune fille mit la main à la gorge et toussa.

Bon, les gars, c'est pas le moment de traîner ici. On s'est débarrassés du corps, maintenant, on file d'ici. On repart à l'appartement, on reprend les chevaux et on se tire.

Elle apprit que le corps du sicaire n'était plus chez sa mère. Bonne nouvelle. Ce qui était moins bon en revanche, c'était cette nouvelle fuite en avant. Encore une fois, il faudrait remonter en selle, subir la pression des sicaires, subir des coups, être humiliée, encore et encore, par ces hommes - et cette femme. Car, bien que reconnaissante envers elle, Krystel n'en était pas moins certaine que la cheffe, tout comme ses hommes, avait le pouvoir de lui faire du mal.

Toute la bande, moins le mort naturellement, retourna à l'appartement. La jeune fille vit la mercenaire entrer, l'épée à la main, puis ressortir quelques instants plus tard. La rouquine prit ensuite la clé que Krystel portait sur elle le matin même et qui avait dû lui être dérobée.

Puis, tous montèrent à cheval, Krystel avec le garçon toujours atteint de mutisme. Ils suivirent la mercenaire et quittèrent la ville sans être vus.

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--Le_mendiant_


L'arrivée de Fanzia l'avait obligé à obtempérer. Les félicitations de la rouquine le surprirent. Il sourit, d'un sourire froid, carnassier. Il était content, le Mendiant ! Cependant (et cela, même lui pouvait le comprendre), ils avaient encore besoin de la fille pour retrouver leurs deux ennemis, surtout s'ils étaient vivants. Et s'ils étaient morts... le chef saurait sans doute que faire de la môme.

Ils retournèrent tous ensemble à l'appartement, prirent les chevaux. La mort de l'Andalou lui permit d'avoir son propre cheval. La mort des compagnons n'a pas que des inconvénients... Il grimpa aussi vaillamment que possible sur la monture et balança son bâton de marche. Il trouverait bien quelque chose pour remplacer ce bout de bois.


Hé, mais je m'embourgeoise, on dirait...

Il ricana, puis suivit le panache roux vers d'autres cieux.
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