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[RP] L'Eglise de Fribourg !

Kyrahn
Kyrahn entra dans l'église, salua Tchantches et s'installa un peu en retrait.

Elle se remémora les événements des derniers jours et se mit à prier pour ses amis, pour son fiancé et pour un monde meilleur.
Nicolasdecues


C'était l'heure de la messe à l'Eglise de Fribourg. Le diacre Nicolas avait l'oeil soucieux. Les brigands pillaient Pontarlier au nom de la Réforme, et du Lion de Juda. Il avait modifié sont homélie au dernier instant, impossible de passer au travers de cet évenement...Il éssayait malgrè tout d'accueillir les fidèles sur le parvis avec bonhommie.

Entrez mes amis, allez y, j'ai donné un coup de chiffon sur les banc et lavé le sol...Essayez quand même de ne pas tout me crotter....
Genor
Genor entra, elle salua Tchantchès d'un petit air moqueur, elle ne pouvait pas s'en empêcher ; ce grand flandrin fort en gueule qui s'agenouillait devant les soutanes !!!!

Elle vit sa filleule

- salut ma belle, alors, il y a déjà une semaine de passée depuis ton baptême !!! Jolie fête, hein ?
Bon alors, c'est quoi aujourd'hui un évêque , c'est ça ?Une nouvelle soutane à Fribourg ça commence à sentir un peu trop l'eau bénite ici.

Elle soupira et s'apprêta a encore endurer un sermon... Elle se mit à rêvasser... Elle repassa dans sa mémoire tous les évènements de cette semaine.. Les élections ... Les discussions avec Prongs pour recoller les morceaux ... Que la vie est compliquée...
Nicolasdecues


Tout le monde était installé, Nicolas allait commencer...

Mes frères, mes soeurs...Soyez les bienvenus dans votre maison. Car vous etes ici chez vous, et dans chaque moment de joie comme de peine, les portes vous sont grandes ouvertes, quelque soit votre conféssion...

Mais parlons justement de conféssion ...
J'aimerai qu'ensemble, nous puissions effectuer les prémisces d'une conféssion.
Mes élection ont déchainé les passions, le verbe a parfois volé haut, et quelques uns d'entre nous ce sont affronté sans retenue aucune .

Je vous demanderez de répeter ces quelques paroles avec moi, qui ne suis pas exempt de ces emportements.


Citation:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Car c'est à nous de demander pardon, et à chacun de nos frères de prier pour que le Très Haut accepte notre repentir.
Veuillez vous lever, et ensemble récitons le crédo aristotélicien.
Citation:



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
Asphodelle
Conviée à donner la messe auprès de Nicolas...elle entre dans l'Eglise...

Il y avait quelques âmes à chérir ce jour au sein de cette grande maison...

Elle s'approcha timidement, et se plaça au premier rang, demandant le pardon pour toutes ses fautes :


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis récite le crédo qui unit les coeurs tel un lien invisible.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

_________________
Nicolasdecues
Nicolas invita le diacre de Sion, Soeur Asphodelle di Cesarini à le rejoindre devant les fidèles.

Mes enfants, je vous présente Asphodelle. Elle est diacre à Sion, et me fait le plaisir ce jour de venir participer à notre messe. C'est elle qui nous lira l'extrait du Livre des Vertus que j'avais choisi pour vous aujourd'hui.

Venez ma soeur!
Asphodelle
Elle rougit un peu comme à son premier jour d'homélie à Sion...et avança devant tout le monde auprès de lui, un petit sourire doux sur son visage.

Elle prit le Livre et le lut pour accompagner Nicolas...et déclama ainsi d'une vois claire :

Citation:

Les cités se concurrençaient de plus en plus pour le contrôle des ressources. Ce qu’elles ne pouvaient avoir par le commerce, elles tentaient de l’obtenir par la force. Ainsi, chaque cité organisa une armée, engageant des soldats, afin de combattre pour enrichir leur communauté et ses dirigeants. Alors, Dieu décida de leur permettre d’apprendre ce qu’était l’amitié, afin que, plus jamais, un humain n’en tue un autre. Il divisa le langage unique en une multitude de langues. Les humains ne se comprirent alors plus entre les cités. Le Très Haut leur permit ensuite de pouvoir apprendre les langues qu’ils ne connaissaient pas. Cet apprentissage nécessitait pour chacun de s’ouvrir à la culture de l’autre. Ainsi, ils étaient moins enclins au combat, étant donné les efforts nécessaires pour apprendre les langages de ceux qu’ils voulaient attaquer.

- Pré-Histoire VII - L’exode

_________________
Nicolasdecues
Merci Asphodelle. Souhaitez vous faire le sermon à ma place?
Ce serait pour moi un honneur que de pouvoir écouter une consoeur dans cette exercice...


Nicolas avait bien une idée sur le sermon à suivre...cela parlait de paix, d'amitié, de connaissance de l'autre. De sagesse en somme....
Genor
- Extraordinaire dit Genor tout bas, dans tous les cas on gagne... Une seule langue et c'est l'unité ... gngnagnagnère...dans l'autre, les humains sont sommés de s'entendre...Le Très Haut est Très Sage et Bienveillant dans tous les cas.
pas une parole sur la volonté ou non pour les hommes de s'entendre et la mauvaise foi..."Les humains ne se comprirent plus" ... quel gain... De toutes façons, ils ne se comprennent pas ...et surtout quand il font semblant...
Quel ramassis d'inepties brodées sur les rêves et les douleurs les plus profondes...


Voyant sa filleule qui la regardait marmonner en ronchonnant, Genor lui fit un clin d'oeil et se remit à faire semblant d'écouter...
Elle rigola en voyant Tchantchès se curer le nez avec précision

- L'aura, l'aura pas ? ... L' a eu.. bravo messire Tchan ...

Elle poussa sa filleule du coude en lui désignant la pêche de Tchancthès...
Elles furent prises toutes les deux d'un fou rire ravageur...
Asphodelle
Elle le regarda un instant...oui...fit-elle timidement...

Et elle s'avança au milieu du choeur, devant l'autel.

Elle fit un petit sourire...

Elle reprit le texte dans sa tête pour s'en imprégner :


Les cités se concurrençaient de plus en plus pour le contrôle des ressources. Ce qu’elles ne pouvaient avoir par le commerce, elles tentaient de l’obtenir par la force. Ainsi, chaque cité organisa une armée, engageant des soldats, afin de combattre pour enrichir leur communauté et ses dirigeants. Alors, Dieu décida de leur permettre d’apprendre ce qu’était l’amitié, afin que, plus jamais, un humain n’en tue un autre. Il divisa le langage unique en une multitude de langues. Les humains ne se comprirent alors plus entre les cités. Le Très Haut leur permit ensuite de pouvoir apprendre les langues qu’ils ne connaissaient pas. Cet apprentissage nécessitait pour chacun de s’ouvrir à la culture de l’autre. Ainsi, ils étaient moins enclins au combat, étant donné les efforts nécessaires pour apprendre les langages de ceux qu’ils voulaient attaquer.


Une fois bien avoir pris possession du message, elle prit un visage grave et commença :
Citation:

Alors, Dieu décida de leur permettre d’apprendre ce qu’était l’amitié, afin que, plus jamais, un humain n’en tue un autre. Il divisa le langage unique en une multitude de langues.


Est-ce que le Très-Haut devra rediviser les langues dans les Royaumes pour que nous réapprenions l'amitié? est-ce qu'il va devoir rediviser les langues en Helvétie, pour que les Helvètes réapprennent l'amitié? est-ce que Fribourg, doit réapprendre l'amitié?

Nous parlons tous la même langue en Helvétie...pourtant, bien souvent l'on s'entends, mais l'on ne s'écoute pas...


Elle s'arrête, continue :

Citation:

Cet apprentissage nécessitait pour chacun de s’ouvrir à la culture de l’autre. Ainsi, ils étaient moins enclins au combat, étant donné les efforts nécessaires pour apprendre les langages de ceux qu’ils voulaient attaquer.


Bannissez les paroles de haine, que ce soit contre le voisin de gauche ou celui de droite...qu'il pense comme vous ou qu'il ait des idées différentes...

Comprendre l'autre, et cherchez l'amitié, c'est comme apprendre un langage différent et découvrir une culture différente...

C'est difficile...oui c'est dur...mais quel intérêt y à t'il à ne faire que ce qui est simple? aimer son ami est-ce difficile? ou respecter celui qui nous apporte? nulle difficulté...
Bien plus dur que de porter amitié à ceux qui ne nous apportent pas, ne nous aiment pas ou ceux que l'on ne comprends pas.

Nous sommes unis par une croyance qui ne prends son essence et sa source que dans une amitié désintéressée et motivée...notre baptême perds tout son sens si nous tournons le dos à cette recherche de l'amitié...si vous ne comprenez pas cela, votre baptême est vain...


Elle s'arrête et reprends :

Mais moi je suis sûre qu'ici à Fribourg...nul n'aura besoin de voir les langues diviser...car vous vous souviendrez de ces paroles de Christos :

Citation:
La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

-Vita de Christos - chapitre VIII



Oui!! oui c'est vrai : "La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera."

Soyez aristotélicien, pour vous confondre dans l'amitié, et dans l'amour du Très-Haut...car quel est le but de la vie? sinon de "tendre vers lui...car le sens qu'il a donné à la vie est l'amour..."

Méditez sur ces paroles...si vous souhaitez être en accord avec votre coeur et tout ce qui nous entoure, de la petite alouette à la biche....enfants du Créateur...

Les coeurs qui ne sont sincères ne peuvent être vus depuis ici...mais Dieu voit tout...aussi faites selon ce qu'il vous dicte, et avancez ensemble...désireux de bien faire...

Ou bien marchez seuls...et rechignez dans votre coin comme le vieil ours solitaire et mal luné qui sent le bouc...^^


Un regard de tendresse viendra envelopper l'asistance, puis elle tournera son regard vers Nicolas, dans un sourire doux....
_________________
Nicolasdecues
Emporté par le sermon d'Asphodelle, nicolas s'était mis à applaudir...tout seul, sous les yeux médusés de ses paroissiens....

Hummm..pardon excusez moi....

Magnifique sermon ma soeur. Sion a de la chance d'avoir un diacre si inspiré. On sent en vous la flamme du Très Haut!
Un grand merci.

Chers fidèles, je vous laisse méditer ce magnifique sermon, et je vais procéder au partage du pain
.

Nicolas rompit les miches, et commenca la distribution, bénissant les fidèles qui s'avancaient.
Tchantches
Tchantchès écouta la messe et le sermon avec attention.

Il répéta le prémice de la confession :


Citation:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

_________________
--Caramiel
Caramiel jeta un coup d'œil par la porte entrebâillée de l'église pour s'assurer qu'elle était vide et se glissa à l'intérieur.
Elle s'inclina brièvement devant l'autel et se dirigea vers le coin le plus obscur de l'église. Pour s'assurer de ne pas être dérangée, elle s'installa derrière un des poteaux qui soutenaient la nef.


C'était sa première sortie depuis le jour funeste où elle avait eu confirmation de ce qu'elle redoutait.
D'abord elle avait tenté de s'étourdir par le travail ; rien n'y avait fait. Son cœur saignait et elle n'arrivait pas à se concentrer sur son ouvrage. Alors, elle s'était laissée aller à la douleur, se cloîtrant chez elle.
Aujourd'hui elle était venu se recueillir ici, dans le silence si paisible de cette église, il n'y avait pas de messe donc peu de chance de croiser quelqu'un, pour prendre une décision.
Elle ne se sentait pas le courage de reprendre sa vie d'avant, centrée sur le travail et bornée par sa solitude. A cette situation, elle ne voyait que deux issues : se laisser mourir aussi, ou bien partir.
La première solution était terriblement séduisante : en quelques jours son tourment prendrait fin et elle rejoindrait peut-être son aimé dans l'au-delà. Partir sur les routes était bien hasardeux; elle avait aimé ses précédents voyages mais à présent il lui manquerait toujours quelque chose.

Dans la quiétude de l'église elle réfléchissait à toutes ces choses, pesant le pour et le contre, absorbée par ces pensées.
Nicolasdecues
Parfois le silence sourd des âmes en peine résonne dans une Eglise. Ce lieu de recueillement est propice à la diffusion des pensées les plus lourdes comme les plus joyeuses. Et derriere sa sacristie, en plein ménage de Printemps, Nicolas avait senti cet air glacial et sec qui annonçait le tourment et la tristesse.

L'Eglise était presque vide. Une seule personne y priait.
Parfois la solitude est bonne conseillère. Et parfois, elle donnait encore plus de raisons de s'enfoncer.
Pour en être sur, le Diacre décida d'aller parler un peu avec l'invité du jour...


Bonjour...Je me nomme Nicolas.
Nous ne nous sommes jamais croisés je pense.
Vous êtes cependant ici chez vous. Puis je faire quelquechose pour vous être agréable?

Le voix douce et le ton aimant devait aider à dénouer les premiers fils d'un canevas de souffrance.
Makedange
Bonjour frère Nicolas, c'est moi Makedange.

Rabattant sa capuche vers l'arrière, Makedange révéla son visage au diacre qui se tenait devant elle. Embarrassée d'être ainsi découverte, elle se leva et fit une courte révérence pour se donner une contenance et le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait dire.


Voyez vous j'avais grand besoin de me recueillir alors je suis venue ici. J'espère que ma présence n'est pas importune. Je sais qu'il n'y a pas de messe aujourd'hui, mais la porte n"était pas fermée alors...

Elle parlait dans un débit haché, espérant que son sourire crispé passerait pour de la timidité et que se faisant le diacre ne la regarderait pas de trop près. Elle ne s'était pas préoccupée de son apparence en sortant de chez elle, ne comptant pas croiser de connaissance et réalisait à présent que ses yeux cernés et ses traits tirés devaient attester de son état de déréliction.

J'allais partir justement.




Il faut que je m'en aille avant qu'il ne m'interroge sur l'objet de mon tourment. Je ne sais pas si je pourrais en parler. C'est trop tôt et tellement confus, et ça fait mal...


Elle sentit une larme poindre au coin de son œil et essaya de l'essuyer discrètement. Elle sentait de la bienveillance et de la sollicitude chez Nicolas et cela réveillait en elle des échos douloureux. La tentation était forte aussi de déposer là son fardeau et d'accepter cette main tendue.
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