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[RP] L'Eglise de Fribourg !

Edwige60
Edwige étais entrée dans l'église durant la nuit passant sa nuit a prier, pour la protection de tchantches dans son duel.

Elle avais fini par s'endormir, et s'éveilla a l'entrée des premiers Fribourgeois pour la messe dominicale elle étais restée discreste se redressant simplement sur son banc.

Elle regardais Tchantches prier,
il est habité d'une telle ferveur comment le très haut pourrais ne pas le protéger?
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Nicolasdecues
Ainsi purifiés, osons faire profession de foi!



Merci à vous de m'accompagner encore une fois ce dimanche.
Dimanche, jour sacré en lequel je souhaite vous parler du Travail.


Nicolas se dirigea vers la sacristie, et ouvrit le Livre des Vertus.

Citation:
Pré-Histoire II - Le travail

Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.


Dieu a donné aux hommes la capacité à travailler et ce travail leur a permis d'oublier les mensonges de la Créature Sans-Nom. Nous pouvons pécher, élever des animaux, cultiver, et nous le devons pour vivre, et grâce à cela nous écoutons moins les inepties de celui qui tente de nous faire dévier de la foi.
Mais nombreux sont ceux qui ne veulent pas travailler par paresse alors que c'est là un don du Ciel ! Et l'ignoble Créature en profite pour les corrompre et les pervertir et ils se complaisent alors dans le vice et dans le stupre.
Prenons conscience de l'importance du travail comme cadeau de Dieu pour nous préserver et remercions Le pour Sa si grande attention et Son si grand amour de nous.
Golfpack
Golf se leva et applaudit le sermon de Nicolas,
ces paroles lui sonne bien au cœur.
et es fière de porter son médaillions de baptême.
Il se dirigea vers Nicolas, et lui dit… touchant sermon cher diacre.

Et Golf serra la main de Nico et le salua avant de sortit.

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Nicolasdecues
Euhh...merci Golf...

Devait avoir quelquechose d'urgent à faire..
Mais ça faisait quand même bizarre d'etre applaudis en pleine église....


Bon...Golf a du avoir une urgence.

Nous cloturerons cette cérémonie par le partage du pain, et la communion des fidèles.
Vous allez pouvoir vous approcher.
Je vous demanderai d'avoir une pensée en ce jour pour le Père Rodolfus, que la maladie cloue toujours au lit. Que le Très Haut lui vienne en aide...


Après avoir terminé l'office, il accopagna les fidèles jusque la sortie, pour discuter un peu...
Edwige60
Edwige écouta le sermon de Nicolas et sourit a l'enthousiasme de Golfpack. La messe finie elle se leva pour sortir... mais revins sur ses pas mis 5 écus dans le tronc.
Avisant Nicolas seul, elle s'approcha de lui.

Tchantches étais encore en prière elle parla donc doucement.


Je voulais vous remercier du réconfort que vous m'avez apporté dans vostre bureau...

Désignant Tchantches d'un léger mouvement de tête.
Et baissant un peu plus la voix

vous avez raison le Très Haut ne peux que le protéger ou avoir des raisons qui lui sont propres ; Si par malheur Il devais nous l'enlever.
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Nicolasdecues
Nicolas souriait à edwige.

C'est tout ce que nous pouvons faire pour lui. Mais faisons le de toute notre âme!
Edwige60
Edwige souriais elle aussi

oh oui, je le ferais de toute mon âme!
et de toutes les manières que je connaisse.


merci mon frère, je dois vous laisser a présent.

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Nicolasdecues
Les cloches sonnaient pour annoncer le début de la messe. Les fidèles arrivaient petit à petit dans l'Église, mais ils étaient moins nombreux. La plupart d'entre eux étaient de fiers militaires partis défendre la liberté et le droit Helvète face à l'armée du Lion de Juda. Le diacre les salua d’un geste de la tête, le sourire aux lèvres.



Bonjour mes enfants, merci d'être venu en ce lieu pour cette messe ...mercuriale? . Nous pouvons à présent commencer la messe par la confession.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Mes enfants, pour purifier votre âme et accéder au Soleil, il faut me confesser vos péchés au confessionnal.

Maintenant, récitons le credo tous ensemble.


Makedange
Amen

Elle eu un pincement au cœur à l'idée que c'était sa dernière messe à Fribourg, en tout cas la dernière avant longtemps.
A présent que le jour du départ approchait elle ressentait un poids peser sur ses épaules.
Elle n'avait pas pensé que ce serait difficile de partir. Au contraire, elle aspirait à la liberté d'être sur les routes et de s'arrêter dans les villages au gré de ses envies, de choisir une route plutôt qu'une autre sans aucune raison : l'aventure l'appelait mais cette fois elle irait beaucoup plus loin.
Dieu seul savait si et quand elle reviendrait.
Golfpack
Golf arriva beaucoup trop tard pour la messe, mais se dit
je me recueillerai en silence devant le Très-Haut.


Il s'avance au centre de l'église, et s'installe sur un banc a sa droite.
Et prie Aristote et Christos du plus profond de son coeur, pour qu'ils
le protègent et le guide dans son voyage.

AMEN.

Puis il se leva et s'en retourna chez lui.
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Nicolasdecues
Aujourd'hui ce n'est pas un extrait du livre des vertu que je vais vous lire, mais une publication de l'Archevéché...

Citation:
La tolérance envers l’hérésie : vertu ou faiblesse ?
Texte destiné à l'universalité des fidèles et aux évêques de l'aristotélisme.



La tolérance, c’est reconnaître implicitement et tacitement l’erreur sous des prétextes humanistes. Ceux qui se complaisent dans la tolérance le font par indécision ou faiblesse !

La vocation de l’homme vertueux, de l’homme de foi ou de l’homme du monde n’est-il pas de lutter contre l’erreur et la perversion morale, et non de s’en accommoder ou de la tolérer ?
Tolérer, c’est accepter, ou selon l’étymon, endurer et supporter, une croyance que l’on sait être fausse. Est-il vertueux de laisser son prochain se complaire dans une foi erronée ?

La tolérance est une fausse vertu pour ceux qui l’utilisent mal à propos, car elle n’est bienveillante et vertueuse que dans un seul cas : celle où elle est exprimée entre fidèles et imprégnée de l’amitié aristotélicienne. Dans les autres, elle n’est que dédain et cynisme.

La tolérance est la vertu des faibles quand ceux-ci l’expriment envers les hérétiques. Ils tolèrent l’erreur, l’insulte et l’outrage sous le prétexte fallacieux de l’amitié aristotélicienne et de « l’amour divin en l’homme », quel qu’il soit. Trop timorés pour prendre position, ou envahis par une idée fétide d’amitié universelle, ils se complaisent dans cette idée.

Le fidèle qui tolère une liberté de culte ou de croyance et qui se trouve à la tête d’un gouvernement commet là deux crimes : l’un envers son peuple, et l’autre envers Dieu. Le premier est qu’il maintient délibérément et tacitement une partie de la communauté dans l’ignorance et l’erreur de façon cynique, mais surtout dans une destinée qui la mènera
inexorablement aux portes de l’enfer sélénite. Le second est qu’il accepte que le Père universel auquel il croit et qu’il aime soit injurié et bafoué par une partie de son peuple. Et sous quel prétexte ? Celui du libre arbitre ou de la liberté de for ? Comment l’homme peut-il penser que le libre arbitre puisse dédouaner un homme d’outrage envers le Ciel ?

La politique du Malin n’est-elle pas de plaider en faveur d’une tolérance infinie et universelle entre toutes les créatures humaines ? Car il sait que sans lutte, cette tolérance permettra de gagner un peu plus de terrain chaque jour dans le cœur des esprits faibles ou indécis.

La perversion de la bête sans nom gagne d’ailleurs le cœurs de tous les hommes, quels qu’il soient. Même si les clercs sont sans doute ceux qui sont les mieux prémunis pour s’y opposer, ils n’en sont pas pour autant immunisés. Voilà pourquoi certain prélat se laissent tenter par un
discours que nous jugerions déviant.

L’une des vertus aristotéliciennes majeures est la tempérance, non la tolérance. Une religion qui tolère les autres ne songe guère à la propagation de sa Foi et de sa Vérité. En outre critiquer le magistère spirituel de l’Eglise et ses actions incitant à la conversion sous le
prétexte qu’Elle étouffe les libertés, c’est pécher contre Dieu et l’humanité pour les raisons que nous avons déjà évoquées, à savoir, laisser en connaissance le peuple ou l’hérétique dans l’ignorance et l’erreur. Ceux qui font de la tolérance universelle leur credo sont sur le chemin
de l’apostasie.

D’aucuns se questionneront sur une tolérance tacite qu’impose certain concordat au sein de comtés, voire de royaumes ; l’Eglise n’agit là que par calcul et raison. Faisons d’ailleurs allusion à notre discours prononcé en août MCDLVI où nous disions que « la créature sans
nom est sans cesse à notre porte, et que la peur engendrée par les guerres, fussent-elles saintes, est de son entreprise » et que nous devions lutter « contre cette peur avant que d’imposer une image sublimée de la cité idéale entrevue par le prophète. La précipitation de sa mise en place annihilant tous les espoirs futurs de la voir naître éclatante ». Toujours
valable, ce raisonnement nous pousse parfois à tolérer, non par lâcheté mais avec raison, une hérésie afin de mieux avancer, et de rendre la Vraie Foi toujours plus grande, toujours plus accessible et son règne plus éclatant encore.

Vice ou vertu, la tolérance l’est selon l’état d’esprit dans lequel l’on s’exprime et agit ; mais soyons clair, il s’agit d’un vice lorsqu’on immole le triomphe de la Vraie Foi sur l’autel de la tolérance. La tolérance n’est vertueuse que lorsqu’elle ne contrevient pas aux lois divines et
prophétiques.


Aaron de Nagan, Cardinal.
Le VIII mars de l'an MCDLVII, jour de la Bienheureux Norv.


Les mots sont choisis et durs, vous l'avez entendus...mais justes. Parce que chacun d'entre nous, quand il défend les hérésies, fait le jeu de la Créature Sans Nom. Elle fait son lit de cette magnanimité qui pourrait nous honorer.
Et quand derrière des hérésies fabriquées de toutes pièces se cachet la Créature elle même, c'est pecher que de ne pas porter la parole du Très Haut jusqu'aux oreilles des hérétiques qui peut etre ne voient pas le danger tapis derrière la fausse foi. Il est possbile de croire en la Réforme. C'est pour moi une érreur, pour d'autres un choix...Mais quand ce choix légitime les actes assassins comme ceux du Lion de Juda, créateur de cette hérésie, et actuellement en train d'attaquer Pontarlier uen seconde fois, alors ce choix est un danger.

Si j'entendais un homme me dire: je crois en la Réforme, elle se base sur des textes ancestraux -ce qui n'est pas le cas notez le- et c'est ma manière de croire, mais je condamne le Lion et je prendrai les armes si il le faut pour lutter contre ses actes éffectués au nom de la Réforme, et je l'écouterai.
Si il ne fait pas cette distinction, alors il est aussi hérétique que criminel.

Sur ce, procédons au partage du pain.
Maxc
Maxc devait partir tot ce matin, il e pourrait donc suivre la messe, il fit donc un rapide détour en l'église pour y déposer une petite prière pour sa charmante anya qui depuis trop longtemps etait partie face au danger...

Puis il s'en alla rapidement, le travail n'attend pas....
Nicolasdecues
Pas moyen de trouver un misérable petit bouquet, ce matin... Nico comptait de toute façon éviter un sujet trop sombre, même si il risquait de paraître obscur pour certains. Nos militaires étaient en campagne, alors tentons de rester légers et philosophes

Il sonna les cloches et salua les premiers arrivés. Il commença.




Bonjour, chers paroissiens de Fribourg. C'est toujours un plaisir de vous voir le dimanche matin, vous avez des mines réjouies et énergiques.

Il fronçait les soucils. Non pour paraitre serieux, mais pour examiner les traces de paille déssinées sur les joues de ses paroissiens...


Demandons pardon au Très-Haut.



Récitons le Crédo.

Golfpack
Golf se leva en retard ce dimanche, il se pressa pour ses rendre
a l’église même en retard, peut de monde était rassembler pour la messe
il se signa et s’installa sur un banc a l’arrière, regarda tout autour de lui
et salua d’un léger signe de tête, le diacre et Maxc.


Fit un courte prière…..

AMEN.

Beaucoup a faire aujourd’hui, il se leva et pris le chemin du retour.
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Nicolasdecues
Ceci étant fait, je vais vous lire la partie IV du Panégyrique, le livre second de la vita d'Aristote:

Citation:
De l’essence des choses

Aristote : « Ta thèse, mon bon maître, aussi brillante soit-elle n’est que pure vue de l’esprit, ainsi les choses ne sauraient venir des idées, dire que ce sont des exemplaires et que les autres choses en participent, c'est prononcer de vains mots et filer des métaphores poétiques»

L’assistance gênée et le regard aux cieux braqua son attention sur l’ange lourd de catapultes qui passait par là et chacun y allait mentalement de son analyse balistique
Aristote se mît alors à tourner autour de sa victime en cercles concentriques dans le sens de l’ombre du gnomon

Aristote : « constatant que les idées sont presque en aussi grand nombre que les choses pour l'explication desquelles on a eu recours aux idées, et bien, oserais-je le dire ? le procédé est plus que fumeux, si je puis me permettre.
Tout comme Paulodaure ivre-mort doit fermer un œil afin ne pas voir double, il faut lutter contre le vertige que procure ton discours et la multiplication sans fin des idées dans le grand fourre-tout universel ! »

Bien que l’auditoire fut acquis au maître, les rumeurs circulaient déjà sur l’aspect in the moove du discours péripatéticien tandis qu’Aristote fondait sur sa proie

Aristote :«Tu prétends que l’âme passe de corps en corps sans en être dépendante. Comment alors peut-elle être altérée par l’organisme ? car lorsque le même Paulodaure accuse huit grammes d’alcool pur dans le sang , sauf ton respect, son âme n’est plus si belle à voir »

Les murmures s’amplifièrent «très tendance l’Aristote »… « moi aussi je kiffe graave »

Aristote : « ainsi d’après toi, l’idée de l’être humain est le type idéal que reproduisent plus ou moins parfaitement tous les hommes et toutes les femmes mais bon.. soyons sérieux : ce modèle est si abstrait que Diogène se moquant le cherche en vain dans les rues d’Athènes, en plein jour une lampe à la main ! »
le prophète se fendit d’un sourire dévastateur :« sacré gégène ! »

alors l’auguste Diogène, le complice de toujours écartant l’assemblée rejoint Aristote. Travesti en femme et fardé il jeta un poulet plumé aux pieds de Platon puis il chanta d’une voix suraiguë « redis-le, Maître que l’humain est un volatile sans plumes»

la foule complice gloussa précipitant la déroute platonicienne
« comment ils ruinent l’ancien, trop over hipe ! »

Aristote tenant l’épaule de Platon et dans des sanglots de rire parvint à dire :

« essaies de comprendre mon vieux, la substance des choses, l’essence des êtres, se trouvent en eux-mêmes et la forme ne peut se manifester sans la matière c’est ainsi que lorsque notre âme aura rejoins le Très-Haut elle s’incarnera pour l’éternité ne t’en déplaise, sans remettre son mandat dans d’incessants tours de manège terrestres »

quelques uns parmi les plus branchés des athéniens s’agglutinaient déjà autour du prophète afin de recueillir son opinion sur la nouvelle mode du port du khitôn à la place du classique péplos et savoir si la fashion cothurne détrônerait bientôt la sandale.


Le diacre retroussa ses manches, souriant.

Que les philosophes de gargote rangent leur pompe et l'ennui de leurs diatribes stériles, qu'ils arrêtent de faire passer notre époque pour un âge moyen... Ils feraient mieux de relire un peu les textes sacrés de notre Église, et consommer un peu de jus de pruneaux pour améliorer leur transit intestinal.

Nicolas tourna quelques pages du Livre.


Je rappellerais juste une phrase de Christos:


Citation:
Logion 14 : A des mécréants venus le contredire, Christos répondit : " Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu. "


Vous le voyez, Christos comme Aristote avait le sens de la formule.

Avant de retourner vaquer à nos occupations, communions ensemble pour célébrer l'amitié Aristotélicienne.
Et le prochain qui sort avant la fin de ma messe, viendra balayer la place et astiquer les bancs!


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