Nidnim
Dès le point du jour on a vu débouler les moufflets du plateau, ceux des Combets, puis des Coulons et enfin ceux de l'Hôpital. Le réseau du Larzac s'était mis en alarme dés que la première lance languedocienne eut passé le pas de l'Escalette dans la nuit et les gamins des fermes des contreforts du Larzac avaient été le dernier relais. Nous avions la journée pour nous préparer.
La consule Mircha avait fait afficher les appels à la défense et avait personnellement préparé sa lance. D'autres groupes se préparaient. Les inimitiés d'hier s'évanouissent dans ces situations, même la population de Creissel qui n'avait pu trouver refuge au château du Vicomte était accueillie les bras ouvert, c'est peu dire.
J'avais envoyé un corbeau au castel pour annuler mes propositions de service d'érudit, avais passé la matinée à monter les meules à mains pendant que d'autres ramenaient le grain des moulins avoisinants. sur le midi toutes les fermes du coin étaient évacuées.
Après la sieste (la nuit risquait d'être longue et...il fait si chaud) l'épée a été dégraissée, son fil affuté, le casque et le bouclier ont été dépoussiérés et après une bise aux orfanels je monte à la maison commune rejoindre la lance de Na Mircha. Kiromance me rattrape et me lie au bras notre brassard de guerre. " Que li bengoun " peut-on y lire.
En cette fin de journée trois lances peu amicales sont repérées à proximité de l'enceinte...
"Que li bengoun"
"qu'ils y viennent"
La consule Mircha avait fait afficher les appels à la défense et avait personnellement préparé sa lance. D'autres groupes se préparaient. Les inimitiés d'hier s'évanouissent dans ces situations, même la population de Creissel qui n'avait pu trouver refuge au château du Vicomte était accueillie les bras ouvert, c'est peu dire.
J'avais envoyé un corbeau au castel pour annuler mes propositions de service d'érudit, avais passé la matinée à monter les meules à mains pendant que d'autres ramenaient le grain des moulins avoisinants. sur le midi toutes les fermes du coin étaient évacuées.
Après la sieste (la nuit risquait d'être longue et...il fait si chaud) l'épée a été dégraissée, son fil affuté, le casque et le bouclier ont été dépoussiérés et après une bise aux orfanels je monte à la maison commune rejoindre la lance de Na Mircha. Kiromance me rattrape et me lie au bras notre brassard de guerre. " Que li bengoun " peut-on y lire.
En cette fin de journée trois lances peu amicales sont repérées à proximité de l'enceinte...
"Que li bengoun"
"qu'ils y viennent"